Commentaires

1. Le lundi 25 juin 2018, 09:18 par Audrey

Bonjour, Ca m'intéresse de plus en plus la permaculture ! ^^ Vais aller voir les vidéos de ce Damien du coup ! :) Merci!

2. Le lundi 25 juin 2018, 12:07 par SesMan

Bonjour bonjour, et merci pour cette série très intéressante :D

Pour les tomates, virer les gourmands ne sert qu'à une chose : que ce ne soit pas un fouillis monstrueux au moment de récolter. Car oui, les "gourmands" vont bien eux-même produire des fleurs et donc des fruits, mais ça peut vite devenir un calvaire en fin de pousse pour récolter tout. Sinon fichez la paix à vos plants. Même si perso je les tuteure et les fais pousser en serre, mais j'habite en Hesbaye (un peu au nord-ouest de Liège), pas dans le Tarn... il y a une grosse différence de climat et de sols :-D

Quand j'en parle autour de moi, notamment chez des pépiniéristes bio, le retour que j'ai de la permaculture c'est "c'est bien comme principe, mais ça ne marche vraiment bien qu'au sud de la Loire".

Merci et bonne continuation !

3. Le lundi 25 juin 2018, 12:18 par Asp

Notre maison familiale est envahit par le lierre, on sera forcé de l'enlever des murs pour éviter leurs dégradations et l'infiltration d'eau, mais promit, on le laissera sur les arbres.

Et on pense sérieusement à faire de la permaculture, on à même des ruches pour que les abeilles puissent essaimer (ont les a placer trop tard, on devra attendre l'an prochain).

4. Le lundi 25 juin 2018, 12:27 par Mélaka

SesMan > Oui, tu as raison, c'est vrai qu'enlever les gourmands enlève certes de futurs fruits, mais ça permet d'y voir plus clair surtout.
Je ne doute pas une seconde que tu fais comme il faut par chez toi, chaque lieu avec sa terre et sa météo a des exigences différentes bien sûr..
Asp> Ah, tu fais bien, car en effet oui, ça abîme les murs :D Pour les ruches, reste encore la possibilité de récupérer un essaim sauvage quelque part ? https://www.youtube.com/watch?v=Nqc...

5. Le lundi 25 juin 2018, 22:02 par Youpi

Petite remarque:
"la nature se débrouille très bien toute seule".
En effet. Mais nous ne sommes pas du tout indispensable à "la Nature".
Donc le résultat de l'absence de taille d'arbre, etc. c'est rien à bouffer. L'homme est un parasite... comme tous les animaux.

6. Le mardi 26 juin 2018, 01:07 par Louna

Ben j'ai fais comme ça, et résultat, j'ai maintenant une jungle vierge quasi impénétrable à la place d'un jardin, et des arbres qui pourrissent sous leurs branches moribondes XD
Je suppose qu'il y a tout de même un juste milieu.

7. Le mardi 26 juin 2018, 11:22 par Martoni

En ce qui concerne le lierre ça n'est pas l'avis de Peter Wohlleben (auteur de l'excellent bouquin : La vie secrète des arbres).
Pour lui le lierre gène bien l'arbre sur lequel il se développe en lui prenant la lumière.

8. Le mardi 26 juin 2018, 12:24 par Youpi

Je modère et précise mes propos.

L'absence de gestion et autre taille d'arbres est viable pour une population de chasseur-cueilleur.
Pour une population de type agriculteur/sédentaire, le problème est différent.

Les espèces cultivées ont souvent été sélectionnées pour une production (ex: gros fruits abondants) au dépend de leurs caractères de résistances. Et je ne parle pas seulement des variétés développées depuis le 20e siècle, mais même de celles développées avant (depuis... l'invention de l'agriculture!).
Par exemple, elles ne font pas le poids face aux adventices (= "mauvaises" herbes). Exemple: les fraisiers face aux fraisiers des bois.
Parfois aussi leur croissance est désordonnée et sans taille, elles peuvent s'étouffer ou mal croître. Parce que le critère de sélection "capable de croître tout seul sans problème" a été omis au profit d'autres caractéristiques (ex: gros fruits).
De ce coté là, j'ai un vécu. Les arbres fruitiers de mon enfance n'ont jamais été taillés. Résultat: peu de fruits, de petite taille, beaucoup de bois poussant n'importe comment, parfois même créant des blessures (branche frottant contre une autre branche), et certains arbres morts à cause de cet excès de bois car déséquilibrés.

Au passage, pour éviter les problèmes d'infections liées à la taille d'arbre, on conseille de désinfecter les outils de jardin en les plongeant entre deux tailles dans une solution d'eau de javel diluée (un bouchon pour un seau, si ma mémoire est bonne). Pour les grosses plaies (plus de 3cm - 4cm de diamètre), il faut recouvrir de "baume cicatrisant" (en général un mélange de cire d'abeille et de goudron de Norvège) qui empêche les champignons et autres pathogènes de s'installer. En sachant que certains champignon sont capables de te tuer un arbre, même de grande taille (à moins d'utiliser des traitements plus vraiment légaux).

Si tu veux tenter la permaculture comme tu le décris, je te conseille de prendre les variétés les plus rustiques possible.

Au passage, si les fraises des bois se plaisent chez toi, c'est très efficace pour repousser les "mauvaises herbes". Elles envahissent tout l'espace et étouffent les autres adventices. Bon, le gazon aussi :D.

PS: pour le lierre, pas d'opinion tranchée. Je lui laisse les arbres morts et les arbres rustiques des haies (on conseille de garder un arbre mort pour dix arbres). Mais je le vire quand il s'installe sur des fruitiers fragiles.

9. Le mardi 26 juin 2018, 19:57 par Jacques C

Ce Damien est un homme de bon conseil :-), en tout cas pour les gourmands et le lierre.

Pour les arbres fruitiers je serais plus réservé, comme cela a été dit, la taille permet de stimuler la floraison et... tout simplement de gérer leur croissance de façon compatible avec leur présence dans un jardin. Il faut bien voir que la plupart des arbres fruitiers sont des créations humaines. Et en principe, nul besoin de produit de cicatrisation si la taille est réalisée en période de redescente de sève et si elle n'est pas sévère (l'arbre se régénère très bien de quelques blessures... mais moins bien si elles sont nombreuses). Mais je ne connais pas assez les arbres fruitiers pour être catégorique quant à la possibilité ou non de se passer totalement d'une taille.

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@ Martoni :

L'affirmation selon laquelle le lierre vole la lumière à son arbre support est étrange. En effet, le lierre reste en dessous du feuillage, et le tronc n'a pas besoin de lumière. Au contraire, le lierre peut protéger un arbre contre l'excès de chaleur en été ou de froid en hiver, puisqu'il crée une isolation autour du tronc et de la base des branches.
Après, c'est comme tout : il faut maintenir un équilibre raisonnable. Il peut (exceptionnellement) arriver qu'un lierre monte très haut, et là il peut gêner l'arbre, il suffit alors de couper la partie la plus haute du lierre.
En tout cas, cette liane (qui peut aussi donner des arbustes à part entière) ne parasite pas du tout, puisqu'elle ne ponctionne aucune sève : le lierre se nourrit par ses racines, depuis le sol ; les arbres (ou murs ou piquets) ne lui servent que de support. Et elle a l'avantage d'avoir une floraison et fructification décalée (floraison à l'automne : apport alimentaire bienvenu pour les pollinisateurs qui ne trouvent plus beaucoup de fleurs ; fructification en fin d'hiver : apport alimentaire bienvenu pour les oiseaux à un moment où les réserves manquent), et de servir d'abri hivernal pour les coccinelles et d'autres insectes.

10. Le mercredi 27 juin 2018, 00:09 par Jean sans Porc

J'ai essayé la permaculture dans le béton et l'asphalte, rien à faire. C'est à croire qu'il ne pousse que de la Marie-Jeanne, en banlieue.

11. Le mercredi 27 juin 2018, 23:53 par Youpi

@Jean sans Porc
Je sais que tu plaisantes, mais sérieusement, il y a des plantes qui boulottent les murs.
Le Buddleia (arbre à papillon) pousse sur les murs, les ruines, etc. Dans une friche industrielle, j'en ai vu de magnifiques. L'un poussait en haut d'un vieux mur de béton. Un peu de poussière s'était déposé dans un trou et avait suffit à créer un sol.

12. Le dimanche 1 juillet 2018, 12:08 par Jean sans Porc

Youpi,
effectivement, on a coutume de dire que les plus belles fleurs poussent sur le fumier.
Comme ici, ils passent leur vie à nettoyer la poussière et à brasser du vent...et pour preuve que rien ne pousse, ils sont constamment là à créer un terreau artificiel pour des plantes qui ont déjà pré-poussé ailleurs, et qu'ils sont obligés d'arroser avec fracas (les citernes à 7h bonjour l'ambiance). Mais ils ont l'air contents de présenter ça comme un espace vert. Vu la gabegie, je préfère encore que ça soit tout bétonné, la nature artificielle et artificiellement maintenue, je m'en tamponne le coquillard, pour parler crûment.
En fait, en y réfléchissant, il n'y a que dans les caves que ça pousse bien, à cause des déchets organiques, amenant aussi son lot d'asticots, mais en général, on aime pas trop!

13. Le vendredi 27 juillet 2018, 16:25 par Oxymore

Coucou,
Ah ba si Damien a la réponse pour le liseron, je suis preneuse! Il envahit tout chez nous. Il tire les plants de tomates vers le bas et leur cache la lumière.
Je n'aime pas le liseron. :'(
En tous cas, merci pour ton blog qui nous ouvre à tant de choses.

14. Le lundi 30 juillet 2018, 12:33 par melaka

Oxymore > Le liseron, ouais, c'est vraiment très très envahissant. Moi, je l'arrache s'il s'attaque à des trucs que j'ai plantés, mais je le laisse envahir les zones comme les haies ou les grillages ; les fleurs sont si belles !
Cela dit, j'exagère toujours pour mes strips, mais en réalité avant l'hiver il va y avoir de la coupe ! Pas de la coupe pour le bien des plantes, mais pour notre confort : les haies sont une merveille d'écosystème foisonnant de vie, mais elles grossissent tant qu'elles grignotent sur le jardin de plus en plus, faut quand même dégager un peu l'espace quoi :)

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