FAQ#3
le lundi 19 novembre 2018, 09:31
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Commentaires
Je trouve intéressante ta réponse sur la vie à la campagne, par rapport aux événement du week-end ! Un avis sur l'augmentation du prix du carburant ? ;)
Un peu mon n'veux ! Voici ce que j'ai écrit sur facebook ce matin :
Cette ambivalence de jugement de mes contacts facebook me paume un peu... Je comprend ce qui motive les partages de statut sur la beaufitude du mouvement des gilets jaunes, mais je crois que c'est parce que tous ceux qui jugent les motivations de ces gens le font depuis leurs certitudes de parisien, bien souvent. Quoi, les gens sont dans la rue pour de mauvaises raisons ? Pour la hausse de l'essence ? Pour une histoire de confort ? Ben non ! Pour une fois que tout le monde exprime sa colère, et descend dans la rue pour autre chose que le foot !! L'immense majorité des français, non politisée, qui habituellement est complètement "silencieuse", exprime cette fois sa colère contre le gouvernement. Pour cette histoire de taxe de l'essence, mais suite également à la hausse de la CSG, aux APL, et à tous les coups portés aux plus modestes par ce gouvernement, dont la première mesure (symbolique !) a été de virer l'ISF. C'est le sentiment d'injustice qui prend tous ces gens à la gorge, tous ces gens qui sont obligés de prendre leur voiture chaque jour. C'est le sentiment aussi d'être sans arrêt pris pour des cons : Quand vous dites, comme le gouvernement, que ces gens portent par leurs exigences autocentrées la responsabilité de la crise écologique, j'ai envie de hurler !! NON, les gilets jaunes n'en ont pas "rien à foutre" de l'environnement, NON augmenter l'essence de va pas faire que les gens vont moins prendre leur bagnole (tiens l'essence est trop chère, du coup je vais pas aller bosser aujourd'hui, et on va aller faire les courses de la semaine au Aldi en vélo !). Ça fait juste ENCORE peser sur les épaules des plus pauvres les responsabilités qui incombent aux multinationales, aux compagnies d'avions, aux gros, aux gras, aux exilés fiscaux, à ceux qui se gavent. Et qu'ils arrêtent, les marcheurs, avec leur litanie "c'est pour financer la transition écologiiiiique ! Vous êtes pas d'accord avec cette taxe ? vous êtes pas écologiiiiiiique !". Ils ont prévu d'utiliser combien du budget de cette taxe pour ça, au fait ? 5% ? Ah ! Et les 95% restant c'est pour acheter des cure-dents à l'Assemblée ? Des cure-dents en or massif bien entendu... Foutez-vous bien de notre gueule, les marcheurs, continuez à bien mépriser les gens, continuez à être si ostensibles dans le foutage de gueule, ça finira par bien vous revenir dans la tronche...
OUI je soutiens les gilets jaunes, oui je soutiens la grogne populaire, OUI, je soutiens le peuple. Les révolutions ont toute commencé sur un truc comme celui-là. Et même si certains partis de merde tentent pathétiquement de récupérer ce combat, ça n'enlève rien au fait que putain, les français commencent enfin à réagir !!
♥♥♥
Hé bé, sacrée note, bien plaisante à lire.
Etant un lecteur du blog de Maliki, je plussoie: quelle petite entreprise! Et pas de tout repos.
La campagne ça a l'air bien cool mais une ville du Sud de taille moyenne, ça semble aussi une vie plus facile et plus agréable, pour le moment. On serre les doigts et croise les fesses pour que ça dure^^
Quant aux gilets jaunes, je soutiens à 100% ceux qui ne sont ni complétement abrutis (sérieux, pousser les gens à aller faire une chaîne sur l'autoroute, il mérite amplement ses 4 mois ferme ce con), ni les profiteurs haineux qui s'infiltrent pour balancer leurs propos racistes et homophobes, ni les politiques récupérateurs (coucou Marine et Ducon-gnangnan, on voit vos gros sabots, sales hypocrites).
Je soutiens parce la plupart sont des gens qui en ont marre qu'on les prenne pour des cons et Melaka a bien résumé la situation dans son commentaire plus haut.
Et vive les poules!
Moi aussi j'aimerais bien habiter à la campagne...!
Mais il y a deux choses qui me retiennent : les araignées, et les chasseurs. Pour les araignées, je peux toujours tenter un stage de désensibilisation. Par contre, pour les chasseurs... :/
Super note, toujours aussi agréable à lire ! :)
aaaaaaah merci!
merci pour cette réponse sur les gilets jaunes, malmenés encore et encore par la goooche urbaine qui gôbe sans sourciller le baratin marcheur (quand elle n'y participe pas). en fait je n'ai rien à dire d'autre sur le mouvement, tu l'as bien résumé
par contre sur le portrait qui en est fait, y'a de quoi désespérer (des bouseux racistes homophobes et pollueurs)
j'ai moi aussi pris la décision de partir vivre à la campagne, pour avoir un jardin avec plein de bouffe, des bestioles et surtout... du calme pour dessiner, lire, et peindre!
Je me permets quand même un bémol sur les "gilets jaunes".
C'est protéiforme, il y a de tout, OK. Mais justement : il y a aussi, massivement, des types qui ont systématiquement agressé les automobilistes noirs ou arabes (nombreux témoignages et même films) ou agressé des couples homosexuels (idem), des types qui roulent en gros 4x4, des gens qui profitent de l'occasion pour exprimer un refus de l'impôt (vous savez, l'impôt, ce truc qui permet à la société de vivre).
Il y a vraiment une partie importante du mouvement qui relève d'une dynamique assez "libertarienne" (libertés individuelles ultra-égoïstes, au contraire des libertaires qui défendent la liberté dans une démarche collective). C'est d'ailleurs logique : la bagnole est l'outil d'expression le plus emblématique de la "liberté individuelle bien réac", il faudrait être très naïf pour imaginer qu'un mouvement basé sur la défense de la bagnole [quelles qu'en soient les raisons en partie tout-à-fait valables] ne voie pas réapparaître tous ces marqueurs intimement liés à ladite bagnole.
Je précise (même si Mélaka le sait, ce qui n'est pas le cas de tous les lecteurs) que je suis un "rural profond", que j'ai besoin de ma bagnole pour vivre (dans l'état actuel des choses), et que j'ai toujours été plongé et imbriqué dans la réalité de la vie à la campagne.
Et j'ajoute que ce week-end j'ai été arrêté par des gilets jaunes. Même en ce lieu où ils n'étaient pas agressifs (bien moins que beaucoup de témoignages), j'ai trouvé le principe-même de leur interpellation très agressive dans son principe. Car ils demandaient à tous : "Et alors, il est où votre gilet jaune ?", dans une logique assez totalitaire, dans une sorte de "racket moral" (= ils ne demandaient pas de l'argent, mais c'était la même logique que le racket, c'est-à-dire imposer un truc à tout le monde, sans laisser le choix, sans laisser d'échappatoire). L'implicite - heu, non, l'explicite très net - est que nous sommes TOUS censés les soutenir, et qu'il est anormal qu'on ne porte pas notre gilet jaune au volant ce week-end. Mine de rien, c'est très agressif. C'est de l'intimidation : la plupart des automobilistes bredouillaient une excuse, comme s'ils se sentaient pris en faute. Non mais c'est quoi ce délire : il faudrait se sentir fautif de ne pas soutenir un mouvement ? Et puis quoi encore ?
Dans son principe (défendre la bagnole : quelles que soient les légitimes revendications, une révolution qui démarre sur la défense de la bagnole, si elle prend de l'ampleur, sidèrera et consternera nos petits-enfants quand ils liront ça dans les livres d'histoire, surtout lorsqu'ils verront que dans le même temps les Britannique manifestaient pour l'action climatique), dans sa logique d'intimidation totalitaire, par ses nombreuses dérives, ce mouvement me pose de gros problèmes.
Que la misère d'une partie des manifestants, que le ras-le-bol de nombreux ruraux qui se sentent abandonnés par les services publics, etc., soit réels et légitimes, n'interdisent pas d'être très réservé. Et dire que ceux qui critiquent ce mouvement sont des urbains aisés est un argument indigne. Ce genre d'essentialisme et de disqualification n'est pas très correct, c'est le degré zéro de l'analyse politique. Et en tant que rural vivant très chichement, ça me ferait rigoler si ce n'était pas blessant.
NB : Un mouvement social vise toujours un but. Ici, c'est vertigineux : il n'y en a pas. Ils demandent quoi ? Que les quelques centimes dus au "rattrapage du gasoil par rapport à l'essence" (= la fin progressive de l'avantage fiscal éhonté dont il disposait) soient supprimés ? Si Macron était malin, il dirait "chiche !", et les mecs se retrouveraient bien benoits, car en réalité ça ne représente que quelques centimes sur le gasoil. Point. Pinuts. Presque invisible. Sinon, en dehors de ça, ils demandent quoi de précis ? Quelle décision leur permettrait de dire : "OK, on a gagné, on arrête" ? Je n'ai jamais vu un mouvement qui n'ait pas un objectif précis, mesurable, un but politique, quoi, merde ! Notre-Dame-des-Landes, Bure, le grand contournement de Strasbourg (GCO, dans la lutte duquel des copains en sont à 1 mois de grève de la faim et sont physiquement en train d'être détruits, c'est inquiétant et révoltant, mais les médias n'en disent rien et Macron fait la sourde oreille), une grève ouvrière, une occupation de coopérative agricole : il y a toujours un but précis, sur lequel on peut négocier et gagner. Ici, en fait, rien. On n'a aucune idée de "quelle mesure" répondrait à leur demande.
Cette remarque n'est pas anodine : ce flou permet d'agréger tout et n'importe quoi (utile pour "faire masse") mais conduit aussi à une vacuité politique assez préoccupante, très éloigné du programme de la FI. Et justement, si les gilets jaunes avaient quelques buts précis (programme de maintien des services publics, réouverture de lignes SNCF, systèmes de bus ruraux, etc.), là ce serait clair... et là je soutiendrais clairement.
En l'état, on me demande de soutenir... quoi ? La bagnole ? Une colère (dont une partie est une colère contre les migrants, les noirs, les homos, etc., cf. témoignages) ? Un soutien "chèque en blanc" ? Non.
Gilets jaunes...
Demander à des gens fauchés d'acheter une bagnole électrique.
Qui coute une blinde. Demande à ma pote au RSA qui n'avait pas les moyens de se payer le contrôle technique à l'ancienne, requis pour... lui permettre de bosser (enfin) à l'autre bout de la ville.
Ecologie mon cul. Les batteries coûtent une blinde, nécessitent des terres rares, et n'amortissent leur bilan carbone qu'à 100 000km.
Ah, mais j'oubliais. Notre électricité vient du nucléaire. Ou du fuel. Rarement des énergies renouvelables. Bref, ta voiture électrique carbure au plutonium. Ben oui, le lobby nucléaire a contrôlé la France pendant des années. Au dépend du renouvelable. Ecologique my arse...
Pour le coup je me sens personnellement très mitigé sur les gilets jaunes. D'une part ça fait plaisir qu'il y ait enfin un mouvement de contestation massif et suivi contre la politique de Macron. D'autant que c'est un mouvement très spontané et que certains soutiennent ouvertement les autres luttes sociales, donc ça fait plaisir. De l'autre j'ai quand même le sentiment que les mêmes qui manifestent aujourd'hui ont laissé faire voire encourager la casse des services publics ou du statut des cheminots. Comme le dit Jacques C, c'est un mouvement très protéiforme, avec de nombreuses motivations, que ce soit la lutte contre la précarité ou le côté "touche pas à ma bagnole", et on peut facilement sombrer dans la caricature de l'un ou l'autre de ses aspects.
Du coup si on peut éviter la polarisation à outrance à base de "si tu es contre tu es un sale bobo parisien" c'est aussi bien. Personnellement j'habite en banlieue, et je fais tous mes trajets en vélo ou en transport en commun, et je n'ai pas le sentiment d'être un bobo au contraire : avec mon salaire de contractuel à mi-temps je n'ai pas les moyens de passer le permis et encore moins d'acheter une voiture, donc j'utilise les transports en commun parce que c'est gratuit quand on bénéficie des minima sociaux. Ne faisons pas de la voiture un symbole de classe populaire : posséder sa propre voiture c'est déjà posséder un certain patrimoine, même minime. Quand on vit sous le seuil de pauvreté, c'est un investissement qu'on ne peut pas souvent se permettre. Vous me direz qu'à la campagne c'est essentiel pour vivre, et vous aurez raison. Mais le problème n'est pas tant la voiture que la déconstruction du service du public ou l'abandon des petites lignes par la sncf.
Pareil, je me méfie un peu quand on parle du "peuple" à tour de bras en faisant comme si c'était une entité une et indivisible. Le peuple français est à droite à plus de 50% et seulement à 25% à gauche (et 25% qui s'en foutent ou ne veulent pas prendre partie, c'est un choix mais on ne peut pas les classer à gauche). Je ne parierais pas que les gilets jaunes de la Sartre soutiennent Mélenchon ou entendent lutter contre la précarité des infirmières. La dernière fois qu'ils ont participer à une manif c'était la manif pour tous. Je me sens donc un peu intrigué quand un mouvement pour soutenir la voiture arrive à une telle ampleur interpelle alors que les manifestations pour soutenir les infirmière, les enseignants, les cheminots, n'ont pas réussi à décoller . C'est peut être du cynisme ou de la paranoïa mais je pense qu'il faut éviter d'en tirer des conséquences et des jugements de valeur trop vite.
Bonjour Melaka,
Encore merci pour tes réponses ! Ahlala cette nostalgie en voyant la couverture de Spirou... :D
Et avec tes explications je vois mieux un "bug" du financement participatif que je n'avais pas réalisé : pour que ça marche il faut une communauté ET un fonctionnement en mode petite entreprise (gestion de l'impression, des envoie, contact avec la communauté). Mais pour construire cette communauté il faut créer du contenu de qualité qui demande du temps/des compétences variées donc un investissement de départ assez lourd, peu envisageable pour un créateur pas déjà autonome financièrement. Ca se mord un peu la queue en fait... Pas facile de trouver une solution un peu juste et qui marche.
Question bête, ça existe des auteurs ou des créateurs qui s'associent pour partager à plusieurs leur compétences ou le coût de professionnels qui pourraient les accompagner sur ces éléments de gestion ? Parce que je suis certaine qu'il y a des gens en compta, en gestion,... passionnés de BD qui seraient prêts à s'associer dans des projets de ce genre.
Pour le jardin, le potager et les animaux, j'aime beaucoup ton approche d'aller au plus simple et d'essayer de trouver des façons pour que ça marche en y consacrant le moins de temps possible. C'est un peu le principe de la permaculture, non ? Faire en sorte de créer un écosystème qui à terme nécessite un minimum d'entretien ? En tout cas ça me donne hâte de voir ton projet de BD avec Reno !
Enfin pour les gilets jaunes, je trouve que juste dire "pff c'est des beaufs/des gars d’extrême droite..." et refuser d'écouter leur colère (ce qui ne veut pas dire leur donner raison ou accéder forcément aux demandes) est contreproductif et même dangereux.
J'aime beaucoup l'expression "Les racistes sont des gens qui se trompent de colère" (je viens de voir que c'est de Léopold Sendar Senghor). Pour moi si on veut pouvoir lutter contre la haine de l'autre, il faut, aussi désagréable que ce soit parfois, écouter leur colère. Pour comprendre d'où elle vient. Et proposer des solutions alternatives pour répondre à leurs problèmes. Je dis ça parce qu'autour de moi j'ai des gens qui soutienne le FN. Je pourrais juste dire "bah, c'est des cons, ils ont rien compris". Mais en fait quand on discute avec eux calmement ce qui ressort c'est la peur de l'avenir, la peur de la pauvreté et de la déchéance sociale, le regret d'une France passée imaginée et le fait de ne pas avoir rencontré des gens "autres" (qui peuvent être des migrants, des noirs, des gays, des....). Et à ces peurs il faut y apporter des réponses. Sinon ce rejet de l'autre il ne fait que grandir et il amène à un extrémisme de plus en plus fort.
Voilà désolée pour le pavé mais ce mépris sans mesure des gilets jaunes que j'ai vu dans les réseaux sociaux me pèse et c'est sorti. :)
En tout cas merci encore pour tes réponses !
Le commentaire de Youpi a l'air d'avoir été placé dans la mauvaise discussion. Il semble répondre à un argument en faveur de la voiture électrique, alors que strictement personne n'a invoqué cette imposture (à moins qu'un commentaire antérieur n'ait ensuite disparu).
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Une lecture utile sur la place de la bagnole dans nos sociétés (sa cause, ses conséquences), remarquablement analysée en 1973 par André Gorz :
https://larotative.info/l-ideologie...
C'est clair, c'est politique, c'est saignant, c'est clinique. Un texte qu'il faudrait étudier à l'école et décortiquer paragraphe par paragraphe.
Moi je rebondis sur les sollicitations. En plus j'ai la main lourde alors que je ferais mieux de la coudre dans ma poche, ça m'aurait évité un problème économique cette année x)
Vu qu'en plus les donneurs ne sont JAMAIS les plus riches, ceci expliquant aussi cela et que tous ceux qui râlent autour de moi ont une marge de revenus qui me donnerait envie de rouvrir les goulags pour voir s'il fait froid ou très froid en Sibérie en janvier.
Faudra que je donne qqchose aux indiens tiens.
Je suis tout à fait d'accord avec tes propos sur Tipeee. Je suis certains blogs depuis 2005. Je suis fidèle, je participe aux campagnes Ulule, j'achète les albums des auteurs que j'aime et que je suis depuis longtemps, ce qui me coûte assez cher car j'habite l'Australie. Je fais la même chose avec les artistes dont j'aime le travail. Et pourtant, je n'ai pas un gros salaire, mais je crois en l'art et la culture.
Mais depuis peu, j'en ai marre que l'on me demande sans cesse de "tiper", non pas tiper pour que les auteurs continuent à travailler sur leur projet, mais tiper pour recevoir des goodies sur lesquels les auteurs passent plus de temps que sur leur projet, c'est complètement contre-productif. Et de nous faire culpabiliser car on ne tipe pas. Donc maintenant, il y a les gentils lecteurs qui tipent et les autres...
Mais si je tipe, constamment, pour tout le monde, je ne peux plus acheter les BDs, je ne peux plus acheter de livres. Je ne peux plus supporter d'autres auteurs ou d'autres campagnes Ulule.
Alors, j'apprécie venir ici et je montre cette appréciation en achetant les BD produites et si je veux donner un petit coup de pouce, hop je peux choisir de le faire, je ne me sens pas contrainte, je ne sens pas que l'on m'incite par la culpabilisation.
Parce que sinon, tout cela lasse, en effet. Et c'est bien dommage, pour eux surtout. Les vaches à lait à force de les traire, au bout d'un moment, elle ne font plus de lait.