câlin
le lundi 26 octobre 2020, 11:39
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Commentaires
Ta description m'a tout-de-suite fait penser à de l'ecthyma. Si c'est ça, c'est généralement bénin en effet (et dans un troupeau, c'est même plutôt intéressant quand les jeunes agnelles en ont sur le museau : ça les immunise et ça évitera qu'elles en aient ensuite sur les pis quand elles allaiteront, or c'est sur les pis d'une adulte que la maladie est la plus problématique).
Les poulets-peluches sont assez incroyables. Eux aussi, on a envie de leur faire un câlin (sauf que bon, les poulets ça pique).
Mooooh le mouton !
@Jacques C: Les poules aussi sont apprivoisables, nos deux locataires actuelles sont assez sociables et veulent tout le temps rentrer dans la maison, et les deux poulettes précédentes se faisaient caresser sans problème!
J'adore ces histoires de poules et de moutons :-)
@ Jacques et Chris : Je confirme que les poulets et poulettes peuvent être très sociables et même câlins ! J'ai adopté deux poussins de 15 jours un peu avant Mélaka (dont du coup je suis les péripéties poulesques avec un intérêt particulier) ! Ce sont maintenant un coq et poulette adultes - du même genre, je crois, que la poulette beige et grise de Mélaka, des Pékins. Ils viennent tout le temps voir ce que font les humains, se laissent caresser, restent tranquilles quand on les prend sur les genoux, adorent les gratouilles dans le cou... Pour ma part, j'en ai conclu que ça valait largement un chat :-)
Ooooh. Pour moi, une poule (ou un poulet, ou un coq), c'est un truc bête * et agressif -- et ce n'est pas une vue de l'esprit : j'ai passé mon enfance à en voir se balader dans la bergerie et dans le jardin, à en ramasser les œufs dans les mangeoires et à les nourrir et les rentrer le soir. Chez moi, ou plus tard chez les agriculteurs avec qui j'ai travaillé, les poules ont toujours été repoussoirs, prêtes à piquer celleux qui les approchaient. Une sorte d'élément du décor, utiles mais pénibles.
Vos témoignages m'amènent à penser que si les poules "agricoles" sont aussi désagréables, c'est peut-être un dégât collatéral de la sélection pour la chair ou pour les œufs.
Tant mieux, ça me rassure. Donc vive(nt) les races de poulets de compagnie !
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* J'avais une formule : "Quoi de plus bête qu'un mouton ? Une poule" (la réponse habituelle est : "Deux moutons", ce qui n'est pas faux).
Je précise que, même si je n'aimais pas les poules, cette formule n'est pas désobligeante de ma part car... j'adore les moutons. C'est très très con, les moutons. Mais je les adore quand même. Même en étant con, un mouton a souvent un caractère très personnel (quand on passe tous ses étés à garder le troupeau, on découvre que ce ne sont pas du tout des êtres interchangeables, chaque brebis est unique), parfois têtu, parfois gentil, toujours attachant. Seuls certains béliers peuvent être un peu méchants (et les brebis quand elles protègent leur agneau en bas âge, mais c'est temporaire et il est impossible de leur en vouloir).
Merci Melaka :) :) :)
Tes photos me font comme un grosse boule de calinothérapie. :)
PS: Les soins de Pelote me rappellent un truc.
Dans les zoos, ils entraînent les pensionnaires à effectuer des gestes moyennat récompense (ex lever une patte, ouvrir la bouche, parfois apprendre à supporter une piqûre) qui feront que lorsqu'il y a besoin de soins il n'y aura pas besoin de sédater ou d'immobiliser.
Je me demande dans quelle mesure ça pourrait être étendu aux animaux domestiques et aux animaux d'élevage en général?
Aaaah des nouvelles des moutons et poules !
Merci pour les photos :)
@ Youpi : Je connais au moins un éleveur de bovins qui applique cette technique issue des zoos (je ne me souviens plus du nom de ladite technique). Le résultat est assez spectaculaire - et en tant qu'éleveur il y retrouve son compte, car il peut confier son troupeau au "service de remplacement agricole" et partir en vacances l'esprit serein.
Mais qu'est-ce qu'elles sont belles, ces poulettes ! Je ne les reconnais même pas. Petites, elles étaient hirsutes et pitoyables :'-))
Youpi, pitêt avec un animal, un câlin détourne aussi bien l'attention que la nôtre quand il s'agit de se voir administrer ou d'être oind avec des trucs inhabituels. C'est déjà sympa en soi comme récompense et ça dépend aussi du caractère de la bêbête (plus ou moins sauvage, as us) et de ta relation à elle. Pour huiler les extrémités d'oreilles de mon chat, le soulager de ses aoutas ou lui soutirer ses tiques, c'est toute une affaire de tact et de délicatesse dans l'approche qu'il est nécessaire de déployer pour qu'il consente à se laisser tripatouiller comme ça. Mais si on stresse pas comme des dingues, le chat stressera moins aussi. On m'a raconté qu'un taureau sympa avait embroché son pote fermier en voulant lui faire un câlin-coup de tête comme il faisait quand il était ptit veau. Dans ce cas là, l'habitude du câlin a coûté cher. J'ai cherché à nourrir un pigeon tombé du nid en lui présentant un bout de suprème gâtal, il s'est détourné avec pompe et a chié dessus sans me lâcher du regard. Le refus avait l'avantage d'être clair: "Deal with it now." Chacun.e sa personnalité. (Au delà du "général", que des cas particuliers...)
Jacques C > En même temps si les seules interactions qu'elles vivent c'est "se faire piquer leurs œufs et voir des humains rentrer chez elles sans sommation" c'est pas étonnant qu'elles soient désagréables... Et si on compare avec la réaction d'un humain mis dans la même position, ça dénote plutôt un caractère placide.
Les poules qui sont correctement considérées et traitées en conséquence sont sociables, câlines, et proches des humains.
Et les moutons ne sont pas cons du tout, sauf quand on choisit de ne les voir que comme ça. Des publications tendent à montrer que *de la façon dont on mesure l'intelligence animale non-humaine*, ils seraient plus intelligents que les chiens.
Bref, toujours aussi intéressants ces discours de personnes "moi je connais les animaux parce que mon papy/ma mamy en avaient à la ferme quand j'étais gamin" mais qui ne regardent jamais plus loin que le bout de leur nez.
@ Amb :
Merci pour votre dernière phrase, qui permet de très bien comprendre votre raisonnement et le ridicule abyssal de votre commentaire. Même sans avoir cherché à repérer quelques infos sur les habitués de ce blog (car en effet ça ne va pas de soi), il vous aurait suffit de LIRE mon deuxième commentaire ci-dessus pour comprendre que ma connaissance des moutons est un tantinet plus intime et pointue que votre délire.
Si vous êtes incapable de comprendre l'ironie affectueuse (et même quand cette dimension affectueuse est explicitement écrite noir sur blanc),
si vous êtes assez prétentieux pour donner des leçons sur les moutons ou les poules à un agronome, ancien berger,
si vous vous immiscez dans des discussions ironiques, tenues sur un blog globalement humoristique et distancié, en faisant de délirants procès d'intention aux interlocuteurs sans chercher à comprendre les différents degrés,
... ne venez pas ensuite vous plaindre d'être bâché. Assumez.
Je crois que je vais amender ma maxime. "Quoi de plus con qu'un mouton ? Deux moutons. Quoi de plus con que deux moutons ? Une poule. Quoi de plus con qu'une poule ? un Amb". Et puisqu'il faut expliquer les formules plaisantes, j'explicite : le degré d'affection tombe très vite entre le début et la fin de l'énumération. Mais vraiment très vite, pour atteindre le point diamétralement opposé. J'ai vraiment de l'affection pour les moutons.
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Pourquoi faut-il qu'il y ait des gens qui arrivent à transformer une sympathique discussion amusée et constructive en attaque gratuite et grossière ? Pourquoi faut-il que des espaces qui pourraient être reposants deviennent stressants à cause d'un Amb ?
On voit que ces bêtes sont maltraitées, c'est inadmissible!
Je viens de lire ton édito sur le nouveau mazette... Génial, MERCI!! :)