La campagne (Ulule) ça vous gagne !
le lundi 14 juin 2021, 09:21
Bon sang, ça y est, la campagne de financement participatif pour sauver Mazette est en ligne !!
Pour toi, ami.e lecteurtrice de ce blog, qui me suit depuis sans doute un paquet de temps, je copie ce que j'ai indiqué dans mon édito du dernier Mazette (consultable sans avoir besoin d'être abonné.e dorénavant) et qui explique tout tout tout, chiffres à l'appui, sur la situation délicate qui est la notre (cela dit y a pas mal de trucs expliqués sur la campagne aussi) :
Je fais une pause dans mes éditos en « isme » pour vous faire un petit bilan, après ces quasi deux ans de Mazette. Alors, où c’est qu’on en est-y, ça y est, on est à flots, prêts à entamer dans la joie une troisième année d’existence ? Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps : non.
Hé ouais, je sais. Moi aussi, j’aurais préféré vous annoncer qu’on a atteint l’équilibre économique, qu’on tourne à l’aise et qu’on n’a plus aucun soucis à se faire, vous pensez bien !! Mais ce n’est pas le cas, pas du tout. Comme depuis le début, j’ai pris le parti de vous dire tout, tout, tout, chiffres à l’appui, je m’exécute.
Vous êtes, amis lecteurs, environ mille à nous faire confiance, à nous lire et nous soutenir à travers vos abonnements. Chaque mois, entre cinquante et soixante abonnements arrivent à leur terme, et sont en grande partie renouvelés : nous avons une stabilité de ce côté-là. À priori, vous nous aimez assez pour reconduire en majorité vos abonnements, merci !!
Mais ce n’est pas suffisant. Vous n’êtes pas assez nombreux…
Je vais vous faire une synthèse chiffrée, certes un poilounet rébarbative mais indispensable pour comprendre la situation. Un numéro de Mazette, aujourd’hui, ne coûte pas cher pour un média dans lequel officie une équipe aussi nombreuse : à force d’économies de bouts de chandelle, nous arrivons à environ 3500€ par mois. Vos abonnements nous rapportent, en moyenne, 1500€ par mois. Vous voyez le décalage…
Ce manque à gagner a été compensé, la première année, par la campagne Ulule de lancement, qui nous a assuré de quoi combler le trou pendant une petite dizaine de mois. L’été dernier, nous avons été forcés de faire une pause pour cette raison, laisser la trésorerie respirer un peu, et surtout, tenir le coup jusqu’à l’obtention de ce qui nous a permis de tenir la deuxième année : une subvention du ministère de la culture, destinée à aider les petits services de presse en ligne comme le notre à émerger.
La bourse ainsi obtenue a permis de tenir dix mois supplémentaires. Et nous voici aujourd’hui, en ce mois de juin 2021, à regarder avec angoisse la trésorerie se vider de nouveau. La bourse à l’émergence de la presse, lorsque nous l’avons demandée, était une mesure reconductible sur les trois premières années d’existence du média ; malheureusement, les règles ont changé entretemps, et elle n’est aujourd’hui donnée qu’une seule et unique fois…
J’ai donc écumé toutes les subventions possibles : après tout, c’est de notoriété publique que la presse en général n’est pas rentable, et que la plupart des journaux se maintiennent grâce à des subventions (ou grâce aux sponsors, ou encore grâce à de grosses structures propriétaires) ! Mais mille fois hélas, aucune bourse existante ne correspond à notre situation spécifique… On a beau faire un média très original, on défriche justement un terrain dans lequel peu ont mis les pieds, ce qui fait qu’aucun fond n’existe encore pour nous (il y en a bien un, mais il est « en cours de création » dixit ses responsables, et d’ici à ce qu’il existe, que l’on monte un dossier et que ce dossier soit accepté sous réserve qu’il le soit… on aura mis la clé sous la porte).
Franchement, il y a encore quelques semaines, je ne voyais pas d’autre issue que celle de cesser la parution…
Et puis on s’est dit que ce serait vraiment trop con de finir comme ça, de ne même pas tenir jusqu’aux présidentielles, que tous ces efforts, toute cette énergie créative, tous ces artistes géniaux qui composent votre webzine méritaient qu’on tente le tout pour le tout ! On s’est dit que finalement, il ne manquait pas grand chose, qu’avec un peu de mécénat, qu’avec un petit changement de réglage des curseurs, on pourrait peut-être y arriver !!
C’est pourquoi nous avons établi un plan de bataille pour sauver Mazette, en trois facteurs :
- Nous allons refaire une pause estivale. Il n’y aura pas de nouveau numéro pendant les mois de juillet et août, comme l’année dernière. Bien entendu, nous repousserons tous les abonnements de deux mois afin que personne ne soit lésé.
- N’ayant pas d’amis mécènes millionnaires, nous allons refaire une campagne Ulule ! Le but de cette campagne sera, certes, de récupérer des fonds qui nous permettront de tenir le coup encore une année (le temps que la fameuse subvention en cours de création soit effective ?), mais aussi et surtout, de trouver de nouveaux abonnés ! Il existe encore des centaines, des milliers de personnes qui, j’en suis certaine, pourraient être séduits par notre concept, mais qui ignorent complètement notre existence. Parce que se faire connaître via les réseaux, c’est pas du gâteau, croyez-moi ! Si nous augmentons le nombre d’abonnés, nous augmentons les revenus mensuels, et nous nous rapprocherons d’autant de l’autonomie économique, notre but ultime !
La campagne, disponible à l’adresse https://fr.ulule.com/sauvez-mazette-/ démarrera le 14 juin et se terminera le 23 juillet. Nous vous proposerons des abonnements bien sûr, mais aussi des goodies (impressions des magnifiques couvertures de Reno sur cartes postales, mugs, originaux, albums ou CD de quelques uns de nos auteurs, ce genre de choses) ! Il faudra nous aider à relayer cette campagne, hein !
- Enfin, ce n’est pas de gaieté de cœur que je vous l’annonce, mais à partir de la campagne, les abonnements seront augmentés de 1€ par mois. Ils passeront donc de 3 à 4€ mensuels ! Ce n’est pas grand chose pour vous, mais pour nous, ça fera une différence énorme ! À tel point qu’une telle mesure pourrait bien nous permettre de l’atteindre, cet équilibre, sans doubler le nombre d’abonnés (ce qui me semble un but difficilement atteignable). Et puis, je me dis que depuis deux ans qu’on paraît, cette augmentation est plus légitime qu’au début : quelqu’un qui s’abonne aujourd’hui, a accès à beaucoup, beaucoup de contenu. Les 20 premiers numéros, dans lesquels moult planches, dessins, textes, jeux, vidéos, ainsi que des albums entiers sont consultables. Et plus nous durerons, plus ce contenu augmentera !
Bref, ami lecteur, amie lectrice, j’espère que ces annonces n’auront pas entamé votre motivation à nous suivre et à renouveler votre abonnement. On va se battre, jusqu’à la lie, pour rester vivants, et on espère très fort que vous nous suivrez dans cet ultime combat, que vous rameuterez vos amis, que vous nous aiderez à continuer à exister, parce que nous, on a encore plein de trucs à dire, parce que l’actualité ne s’arrête jamais et qu’on veut pouvoir encore vous faire rigoler en la commentant !!
Mélaka
Donc, ça y est, la campagne annoncée est bien en ligne, et elle a démarré sur les chapeaux de roues avec déjà pas moins de 22% complétés en très peu de temps ! Tout ça donne de beaux espoirs, moi qui me voyait déjà tout arrêter et m'enterrer définitivement à tricoter toute la journée en larmoyant sur mon passé de directrice d'un beau journal satirique. Mais non, je crois qu'on va pouvoir reprendre du service, et mes tricots attendront un peu !! Enfin, ne vendons pas la peau de l'ours, surtout quand le pauvre ours n'a rien demandé, hein. On va juste serrer les fesses en rafraîchissant la page de la campagne toutes les cinq secondes. On va sauver Mazette nom de djeu !!
Bisous !
Commentaires
Ça a l'air bien parti. Serrons les doigts, croisons les fesses, haussons les cœurs ♥.
Mille lecteurs? Je n'aurais pas imaginé qu'on était si peu nombreux...
Remarque, je n'ai aucune idée du nombre de lecteurs qu'avaient le psychopath, par exemple...
Le psiko a eu, dans les années 90 et à l'apogée de sa carrière, dans les 10 000 lecteurs. À la fin, crise de la presse et internet, ils n'étaient plus que 5-6000.
Après, c'est mille abonnés en même temps : la newsletter de Mazette par exemple, qui est envoyée à tous ceux qui ont été et qui sont abonnés, touche 3000 personnes...
j'ai fait des efforts pour t'aider mais tu m'as chié dessus parce que je savais que le chômeur pédophile consanguin allait saloper le boulot,
mais le trouf grognon a été puni par ton pote bruno salomone
https://www.youtube.com/watch?v=2J_...
En parlant de grand groupe média,
J'ai vu les effets du rachat du magazine historique "Science et Vie".
Ils auraient viré des journalistes pour les remplacer par des "chargés de contenu". Pour un magazine de science, ça la fout mal... D'autres titres de leur groupe auraient aussi pâti de cette politique.
A contrario je pense que sur le long terme ça pourrait leur coûter cher:
pourquoi acheter quelque chose que je peux trouver gratuitement sur internet? C'est toute la différence entre du travail de journaliste et de celui de "chargé de contenu".
En attendant, ça risque de tuer plusieurs médias.
-attention: points qui fâchent-
- je dis ça, je n'ai jamais dirigé de journal. Et peut être que toutes les questions ci-dessous, vous vous les êtes déjà posées...-
"la newsletter de Mazette par exemple, qui est envoyée à tous ceux qui ont été et qui sont abonnés, touche 3000 personnes"
Donc ça veut dire que 3000 personnes (sur 300 millions de francophones ou 65millions de français) ont un jour franchi le pas de dépenser 3€/mois pour s'abonner à Mazette.
Seriez-vous si peu connus?
Les gens auraient-il l'impression d'avoir affaire à un énième fanzine de BD?
Et sur les 3000 personnes, ça veut dire qu'il y en a 2000 qui n'ont pas renouvelé leur abonnement (je crois que dans les jeux vidéos ils parlent de "taux de rétention"). Pourquoi? Est-ce un taux "normal", "élevé" ou "faible"? Comment compenser ces pertes? Est-ce que les gens qui ne se sont pas réabonnés recommanderaient quand même le magazine à leur entourage?
Autre idée: Réno avait fait un dessin pour la campagne de 2017.
Pourrait-il demander un renvoi d’ascenseur (ex: pub gratis)? Un parti, ça fait beaucoup d'abonnés potentiels (même si c'est le risque de s'aliéner les sympathisants des autres) (d'un autre coté je doute que les sympathisant de Fill0n s'abonnent à Mazette) (d'un 3ème coté, je doute que vous "colliez" précisément à la ligne d'un parti donné. C'est pas pif gadget! Donc même au seins du parti en question vous allez avoir des ennemis... Une tisane de saule (équivalent primitif de l'aspirine), ça vous tente?)
Espérant que ces réflexions apporteront de l'eau au moulin...
PS: au cas où:
attention: la tisane de saule c'est pas anodin! Molécule plus agressive que celle de l'aspirine du commerce et dosage plus aléatoire.
Youpi :
- les 3000 de la Newsletter sont essentiellement composés d'anciens lecteurs de Psikopat (quand j'ai lancé Mazette, je les ai démarché à travers le fichier des anciens abonnés de psikopat, que je gérais à l'époque). Si une grosse partie d'entre eux ne se sont pas réabonnés, c'est essentiellement parce que le support écran ne leur convenait pas. J'ai reçu énormément de message déçus, au début, pour m'expliquer qu'ils ont essayé, mais que la lecture sur écran ne leur convenait pas. Mazette est par trop différent de ce qu'ils trouvaient comme intérêt à la lecture de leur journal de bd habituel... Par ailleurs, les 1000 "fidèles" d'aujourd'hui sont des gens qui sont VRAIMENT convaincus par Mazette, et pas juste nostalgiques de psikopat. Mazette a aussi évolué en deux ans et ressemble de moins en moins à son aîné (d'ailleurs, tu remarqueras que je n'axe quasiment plus mon argumentaire de la campagne sur "nous sommes les héritiers de Psikopat"). Notre public a évolué.
S'il n'ya que 1000 personnes, ça s'explique par deux raisons principalement : - la gratuité d'internet. Encore énormément de gens ne voient pas l'intérêt de payer un abonnement pour avoir du contenu, que par ailleurs, ils peuvent trouver gratuitement en fouinant.
- mais la raison principale, c'est qu'au milieu de la jungle d'internet, il est tout simplement très difficile de se faire connaître, de trouver un nouveau public. 300 millions de francophones ? on parle énormément de politique française, déjà. donc ça réduit à la France. 65 millions de français ?? Mais enfin, sur 65 millions de français déjà on oublie les enfants, les très vieux, les gens non politisés, les gens qui pensent à droite, les gens pour qui on est bien trop à gauche... déjà ça réduit drastiquement !! Ensuite sur ce qui reste, tu écrèmes les gens qui n'ont pas un usage d'internet quotidien, ceux qui ne sont pas sur les réseaux sociaux, ceux qui n'ont pas d'attirance pour la bd... ça réduit, ça réduit !! Et du peu qu'il reste, tu peux considérer que tous n'ont pas eu vent de notre existence via les réseaux !! C'est hyper dur de se faire connaître ! Si ne serait-ce que la moitié des gens qui suivent Usul ou qui se marrent sur les chroniques de Guillaume Meurice connaissaient notre existence, ce serait royal !! Mais pour ça, il faudrait que des gens influents parlent de nos à leur public. Et ça, j'ai beaucoup brassé de vent pour, mais sans résultats, j'ai fini par dire tant pis. Y a un moment, passer sa vie à tirer la manche des influenceurs de gauche pour qu'ils parlent de nous, sans résultat, c'est légèrement vexant, et je ne suis pas attachée de presse moi, je ne sais pas mettre mon amour propre dans ma culotte et passer mon temps à lécher des bottes dans l'espoir qu'on nous jette un regard. Donc... reste qui ? environ 10 000 personnes, celles qui sont abonnées à notre page facebook (donc, qui connaissent notre existence, qui ont compris notre esprit, qui apprécient notre contenu GRATUIT). Et sur ces 10 000, 10% sont abonnés. Eh oui, les voilà, nos 1000 : c'est une bonne moyenne, en plus. 10% du public qui profite de notre contenu gratuit est prêt à rentrer dans le principe de l'abonnement.
C'est comme ça que ça marche, hein.
Quant à nous "encarter"... ça, c'est très dangereux. Déjà, pour les auteurs : tous ne sont pas france insoumise, loin de là !
et les lecteurs non plus. Faire un magazine encarté dans un parti, c'est juste autre chose... Ce n'est pas notre délire.
On n'est pas grand public, hein. Notre lectorat, c'est un lectorat de niche !! Notre humour ne plaît pas à tout le monde, loin de là ! Il y a beeeeauuuucoup plus de gens qui rient en écoutant Laurent Gerra ou Patrick Sébastien que Meurice ou Didier Super !! On ne pourra jamais dépasser un certain nombre de lecteurs, c'est évident. Notre but, maintenant, c'est de tenter de nous faire connaître du peu de gens qui aiment cet humour caustique, qui sont d'accord avec nos idées très à gauche (et rien que ça, c'est pas gagné, il y en a de moins en moins !!), qui sont à peu près de notre génération, qui n'ont pas de problème avec le fait de consulter leur journal sur écran, et qui gagnent suffisamment pour se permettre de nous donner 4€ par mois. C'est ça notre public cible, et ça représente pas tant de monde que ça, crois moi...
Une dernière chose : la plupart des titres de presse aujourd'hui appartiennent à des grands groupes (qui eux-même appartiennent à des milliardaires), à des instances qui ont les épaules solides, et leurs finances sont à perte. À PERTE ! C'est à dire que si ces titres existent encore, c'est uniquement parce que c'est pas grave de perdre de l'argent dessus parce que par ailleurs, les groupes qui les possèdent ont d'autres activités qui, elles, sont très lucratives.
Nous, on a un fonctionnement de fanzine à côté d'eux.
Sauf que moi, je tiens à payer (même mal !) tous ceux qui font mazette. Et je n'ai pas les épaules solides. Reno et moi, on est vraiment pas riches, et notre argent sert à acheter notre nourriture, pas à investir dans des trucs et des machins. Donc, si Mazette est à perte (et c'est bien le cas ! Comme à peu près tous les journaux...), l'argent qui manque, il faut bien que je le trouve quelque part, d'où recherches de subventions, d'où cette campagne. Et je précise que personnellement, Reno et moi, on travaille bénévolement depuis le début, pour que les autres auteurs puissent être payés. On donne tellement de temps, tellement d'énergie dans ce truc, alors qu'à côté on tire franchement la langue question finances.. il n'y a vraiment que l'amour de l'art et l'envie de construire quelque chose de beau, duquel on est fiers, qui nous pousse à faire tout ça. Mille fois on a eu envie de tout laisser tomber, de dire "oh et puis merde !!". Si je ne venais pas de Psikopat, dans lequel j'ai appris à faire un journal avec trois fois rien, en ajustant les reglettes de manière à ce qu'il coûte le moins possible et s'adapte à un tout petit lectorat, je n'aurais jamais eu la ténacité que nous avons avec Mazette. Avec le nouveau prix, avec les énormes économies que j'ai réussies à faire pour qu'un numéro nous coûte le moins possible (3500 euros, pour un journal, c'est rien du tout !!! n'importe quel journal a besoin d'au minimum le quadruple pour fonctionner !), mon but c'est que le nombre d'abonnés qui nous suit suffise à faire tourner la machine. Mais pour ça, il faut être installé dans le paysage médiatique, et ça ne se fait pas en 6 mois, surtout quand l'équipe rédactionnelle de base, c'est juste deux pauvres dessineux isolés pleins de bonne volonté mais sans une communauté de ouf qui les suit...
Je suis très touché par ta réponse Mélaka.
A posteriori je me suis dit (trop tard!) que mes propos pouvaient paraître rudes, ou plutôt déshumanisés (ça c'est fréquent).
Ou que ça risque d'être de donner des conseils à quelqu'un qui en est déjà abreuvé, saturé...
Mes excuses.
Pour avoir lu Mazette, vous pratiquez un humour qui peut offenser pas mal de gens. C'est une qualité à mes yeux, mais les gens de gauche en ce moment sont divisés comme pas possible, alors réussir à tous leur plaire... Moi quand je lis un truc qui ne me convient pas dans un journal, je l'ignore et je lis le reste. Je sais que d'autres par contre envoient des emails rageux.
Vous avez aussi le courage de vous attaquer à des sujets polémiques et ça aussi c'est courageux mais ça énerve.
Vous avez un coté incorruptible qui me plaît mais qui se paie cher.
Et reste en effet le coté internet qui perturbe beaucoup d'anciens lecteurs (offrir une tablette tactile lavable pour lire aux WC? :D La mienne le permet!). D'autres sont habitués au gratuit du net.
Quoi que, avec son forfait "un mazette acheté, accès illimité au contenu présent passé", vous avez bien réussi ce coup là.
Pour les titres de presses qui tournent à perte, je pense que le financement a un autre intérêt. Qui contrôle la presse contrôle l'opinion.
Les influenceurs du net je connais mal.
Je sais qu'ils ont du pouvoir mais je n'ai pas accroché à la vague des réseaux sociaux. Il y avait une ambiance de cour d'école avec ses stars, ses moutons et ses têtes de turc qui me mettait très mal à l'aise. Sur certains sites de youtube, j'ai vraiment l'impression d'avoir affaire à des roitelets et à leur "cour". A part vanter les mérites du roitelet et lancer des attaques en masse sur ses ennemis, aucune critique n'est possible. C'est malsain.
Bon courage dans tous les cas et merci pour toutes ces explications. Mazette est une sacrée aventure et votre travail est de qualité.
c'est nul de voter à gauche on sait qu'on a perdu d'avance mais tant pis
https://www.youtube.com/watch?v=IEw...
OUAIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ça y est, à l'heure qu'il est, la campagne vient de dépasser l'objectif (à quelques euros près), c'est reparti pour un an !
Enfin bon, nous avons le droit d'espérer que ça monte plus haut, pour que Mélaka et Reno passent un hiver plus serein, mais c'est déjà une bonne nouvelle.
Oui oui.. On va soutenir Mazette. J'ai donné quelques euro pour la bonne cause. De la me manger la Newsletter de LFI et les anti-macron, bien.. La République c'est lui.
Il y a quelques années, un couple de potes de droite m'avait dit "si tu ne votes pas tu es une merde".. "Tu n'as pas le droit à la parole si tu ne votes pas". .Ils voulaient me faire voter Macron.J'ai dit OK je me tais.. Parlez tant que vous voulez.
Vous avez tous le meme discours,
J'ai un paquet d'années, je suis mi-francais, je vote dans 2 pays mais nos partis politiques sont ridicules partout.
Il est inutile de concentrer sur ca.
Ma pire experience est que je suis profondement ecologiste donc tout naturellement je pensai qu'il fallait adherer dans une groupe adequat et je n'ai jamais vu autant de gems se tirer dans la jambe! Alors que le but ultime est le bien de la planete, ils se dechirent sur des questions comme 'qui va etre chef de la partie budget' ?
L'humain n'a pas le droit de vivre ici.