Libido 8
le lundi 16 septembre 2024, 07:58
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Commentaires
Ah ah :D
Excellent :)
"A une condition : on veut pas que vous les rameniez à la maison!" XD
Haha, chance pour moi, c'est sorti super tôt, avant ma première réunion de la journée !!
Vraiment un grand merci de tout nous montrer comme ça, c'est super !
Hu hu, je me disais bien depuis un moment que, puisque ces BD sont mises en ligne sur le blog - et donc lues par Maya et Alix - c'est qu'iels avaient été mis·es au courant entretemps.
J'ai hésité à poser la question, mais je me doutais que la réponse viendrait avant que cela ne soit nécessaire.
Je m'étais aussi interrogée sur ce qu'Alix et Maya allaient penser de tout ça.
J'adore leurs réactions. : D
C'est à la fois réfléchi, drôle et spontané.
Tes enfants sont extras (oui, c'est tout ce que j'ai a dire !)
La scène fait tellement "annonce de rupture/divorce aux enfants" qu'on comprend bien le soulagement d'Alix. La réaction contraste bien avec les appréhensions des parents avant l'annonce.
Super la réaction des gosses ! Ils sont beaucoup plus au courant de ces formes de poly-amours de nos jours, et puis ils ont grandi dans un milieu assez libertaire il me semble...
J'admire la maturité et l'ouverture d'esprit de vos enfants, je ne sais pas du tout si j'aurais eu la même réaction ou réussi à comprendre cette décision aussi jeune (bon à l'époque aussi on parlait beaucoup moins voir quasiment pas du tout de couples libres , et encore moins dans ma famille ^^')
Très touchants en tout cas, quelle communication ♡
♥♥♥ <3
ça y est, je lis tout avec attention depuis le début et je commente aussi!
Merci pour cette histoire qui vient se confronter à l'infinité de récits sur le couple hétérosexuel "idéal" auxquels nous sommes soumis depuis tout petit. Du coup, nous avons du mal à nous projeter dans un autre modèle.
Mais pour avoir un peu expérimenté le couple libre, j'espère que le récit va évoluer de "pas de sentiments, que du cul" à quelque chose de plus... sensible. Car après tout, n'est-ce pas un peu illusoire de rencontrer des humains pour coucher avec, les respecter et ne pas s’intéresser à eux... puis naturellement développer une forme d'affection et d'attachement? et après vient la délicate question de hiérarchiser les relations, différencier les engagements. On manque terriblement de modèles disais-je, il faut pratiquement tout inventer!
Merci et vivement la suite!
Ah ha ha ha :) les enfants, faut pas croire, sous des dehors semblant inattentifs, leurs oreilles trainent partout !
Je reste épatée par leur ouverture d'esprit tout en gardant la tête froide : "une condition : on veut pas que vous les rameniez à la maison !"
Et j'attends avec curiosité quelle métaphore pourrait voir Mouais dans la scène de Melaka lançant une lessive, après son interprétation de Melaka au volant :D
C'est à dire qu'avec un exemple aussi horrible de la part de leurs parents, j'attends de voir comment vos enfants, en particulier votre fille, vont gérer le début de leurs vies amoureuses sachant qu'ils n'ont pas le même recul que vous sur la vie. Vous êtes irresponsables de parler de déconstruction pour des gosses qui ne sont pas encore construits par définition. Ce ne sont pas des sujets d'expérimentation à manipuler pour cautionner vos déviances.
Au minimum, vous auriez pu faire vos petites affaires discrètement ne serait-ce que pour ne pas inquiéter les gamins et leur offrir une enfance normale. Je me mets à la place de votre fils qui a eu peur que vous divorciez car je l'ai connu aussi. J'en suis resté traumatisé et anxieux. C'est inexcusable même si vous vous imaginez que tout va bien. On rediscutera des conséquences psychologiques d'ici quelques années.
Pas glop là. A la limite divorcez comme ça ce sera fait et ils feront leur deuil. A la place ils vont sentir une épée de Damoclès planer au dessus de leurs têtes. Parce que les gamins, ils ont eu l'intuition que ça n'allait plus. Et ils ont eu raison. Même vos chats ont dû le sentir... Il n'y a que vous qui vous voilez la face.
Vous déconnez à 100% à partir du moment où ça touche vos gosses et change leurs vies. Vous faites passer vos petites baiseries avant eux. C'est tout ce que je vois. :(
TL;DR: :(
:(
"une condition : on veut pas que vous les rameniez à la maison !"
:(
Quand je dis "leur génération est plus déconstruite que ne l'était la notre" je parle de la GENERATION, pas d'eux en particulier. Je ne sais pas si tu as remarqué mais les ados d'aujourd'hui sont bien plus fluides dans leur construction genrée que nous l'étions. C'est de ça, que je parle... Ils ont de fait la tête bien moins remplie des schémas patriarcaux que nous. Et tu as beau considérer que ce que nous vivons est "horrible", tu remarqueras que tu es quasi le seul ici...
On ne parle pas de "faire nos petites affaires", comme si on allait discrètement se soulager dans un coin. On parle ici d'une évolution majeure de notre vie, et il est naturel qu'ils réclament juste que cela ne touche pas le foyer (c'était de toute manière implicite).
Est-ce que un jours Mouais va comprendre qu'il se passe au moins plusieurs mois entre le récit (romancé) et les faits ? Et que cela traduit que tout est raconté avec du recul et donc que le récit est nécessairement simplifié, plus concis que la réalité ? Mystère mystère !
Quant à savoir si les couples ouverts ou poly se séparent... Ma foi, c'est la même chose dans les couples exclusifs : ça dépend desquels. Aucun mode relationnel n'est LA panacée, c'est à chacun de trouver le sien et d'évoluer avec l'âge, les évènements... Quant aux enfants, le discours est adapté à leur âge dans la BD. C'est bien mieux de crever l'abcès et rassurer les enfants avec des mots choisis que de les laisser dans l'ignorance en ayant peur ;)
Bonjour Melaka,
Je suis l’histoire depuis le début (et même d’avant). Et je viens enfin de trouver ce qui me turlupinait. Je n’ai pas l’habitude d’aller si loin dans l’intimité des gens, mais puisque c’est le sujet, allons-y.
Pourquoi est-ce que Reno ressent le besoin d’aller rencontrer d’autres personnes alors qu’il n’arrive déjà pas à suivre ta libido ?
Est-ce que vous seriez passés de « on ouvre le couple pour que tu puisses soulager ta libido » à « on va tenter d’autres expériences chacun de son côté » ?
J’essaye de comprendre le revirement de situation, entre un Reno effrayé de te voir le grimper dessus trop souvent et le Reno satisfait de cette nouvelle libido (en fait déjà présente au début du coup)
Fuel > puisque c’est un récit assumé comme de la fiction (même si basé sur des faits réels), on ne peut pas reprocher à Mouais de commenter la situation telle qu’elle est dépeinte, sans tenir compte de la réalité…
Et sans partager tous ses dires je trouve aussi que la situation dépeinte invite à s’interroger. Parce qu’on voit des enfants angoissés, obligés de deviner ce qui se passe (et avec une intuition correcte), ce qui est toujours très mauvais pour la confiance. Et à la fin, d’être obligés d’être ceux qui prennent la position de maturité, en mettant leur ego et sentiments de côté (« j’approuve pas mais je comprends »), alors que c’est leurs parents qui devraient tenir ce rôle. Et cette bienveillance est montrée comme aussitôt acceptée, sans discussion… mais le problème c’est qu’on peut vouloir être bienveillant et penser pouvoir l’être sur le plan théorique, ça ne veut pas dire qu’on peut vraiment supporter tout le poids des conséquences après.
De la même manière que les planches précédentes montraient Reno prendre une décision par bienveillance, puis souffrir des conséquences (et probablement de la négligence avec laquelle la dite bienveillance est traitée). C’est un mécanisme similaire qui risque de se jouer ici : une prise sur soi pour une acceptation bienveillante, malgré le fait que la base est incorrecte (les parents ont menti et n’avouent que parce qu’acculés), et une bienveillance aussitôt lâchement acceptée (alors que le discours d’angoisse et de désapprobation montre que la situation a largement le potentiel de les affecter négativement).
Bien sûr rien ne dit que ça ne finit pas bien. Ce n’est qu’une fiction après tout. Et comme toute fiction, il est normal qu’elle puisse lever des questionnements…
C'est drôle, je lisais énormément de blogs BD, dont le tien, dans les années 2006-2010 puis j'en suis un peu sortie depuis bien 10 ans. Ce soir, j'ai entendu parler de cette série "Libido" dans un podcast et ça m'a interpellée tout de suite en entendant ton pseudo, d'abord, puis le sujet évoqué.
Merci pour ce témoignage super bien écrit et touchant, j'aime beaucoup.
Polyamoureuse depuis quelques années, les difficultés des débuts, la peur de montrer son corps à un nouveau partenaire, le manque de confiance en soi que ça peut réveiller mais aussi le bien-être que certaines rencontres peut apporter m'ont bien parlé, même si évidemment c'est différent du couple libre ! Tout cela peut être tellement un beau parcours et apporter tellement de positif à toutes les personnes concernées quand c'est fait dans le respect, l'écoute et la communication mutuelle <3
Je vous souhaite que ce soit épanouissant pour vous deux, et moi, je crois que je vais me remettre à relire des blogs BD ! :)
Lilah > Le déséquilibre de libido n'est plus le sujet, ça l'a été au début juste. Il y a deux pavés de texte dans mon histoire qui auraient dû t'interpeller. Celui, dans un des premiers épisodes, lorsque nous discutons dans le jardin pendant plusieurs jours, ou j'évoque entre autre le manque de désir mutuel après 20 ans de couple, et le fait que, je cite "le problème était plus profond qu'il en avait l'air" (ce qui induit bien qu'on ne parle pas juste d'un déséquilibre de libido). Et ce que dit Reno aussi : "Après 20 ans de couple, on avait besoin de vivre de nouvelles choses". "Vivre de nouvelles choses" ça ne concerne pas juste la baise. Je décris aussi dans un cartouche, le plaisir et le besoin de se laisser aller à la parade de la séduction entre humains alors qu'on pensait avant cela que l'autoroute de la vie ne nous permettrait plus de connaître tout ça avant de devenir vieux... Autant d'indices qui sont sensés te faire comprendre qu'on n'est plus JUSTE sur une histoire de feu au cul, c'est bien plus large. C'est une histoire d'expériences de vie et de crise de la quarantaine ! Si ce n'était qu'une histoire de libido, on aurait pécho des dildos et basta !
Quant aux enfants, je vois pas bien quelle mauvaise conséquence ça pourrait avoir sur eux vu que ça ne les concerne pas et que ça se passe loin d'eux ? Je veux dire, au pire, ils ont un de leur parent qui va passer une nuit ailleurs, ouah, quel traumatisme !
Ninounette > On a parlé de mon blog dans un podcast ?? Lequel ?
@Mouais : j’ai l’impression d’être le seul à ressentir une grave souffrance dans votre commentaire, qui fait écho à votre propre expérience malheureuse. Mais à vous lire, il est difficile de savoir si c’est un divorce ou un libertinage qui vous a traumatisé ; ou peut-être un libertinage qui a fini en divorce, ce qui n’est pas forcément automatique ; au contraire, le propos est que cette expérience fait du bien au couple en renforçant à la fois la complicité et l’indépendance des conjoints. Mais il y a derrière tout ça des journées entières de dialogue et toute une philosophie de vie qui n’est pas donnée à tout le monde (c’est con, mais je pense ici au carnage du renard dans le poulailler et à la réaction : « Notre petit confort avec nos animaux domestiques ne doit pas passer avant la vie sauvage » ; ça m’a touché).
L’histoire de Melaka est bien construite et emporte (trop peut-être ?) facilement l’adhésion. Peut-être votre propre histoire, racontée en détails et en montrant l’enchaînement des faits, pourrait apporter un contrepoint intéressant si elle était publiée en BD ou même en livre.
@Phy, je suis assez d'accord avec votre remarque de deux regards, deux expériences de parcours de vie amoureuse qui pourraient se croiser. Là, dans la bd de Méla ka, pardon, mais j'ai un peu trop l'impression de voir un épisode de la Petite Maison dans la Prairie du couple libre. Tout est mignon, tout se passe merveilleusement bien. La première expérience avec le beau gars musclé hyper attentionné, qui sort ses jouets du placard pour faire durer le plaisir, les échanges modèles avec Reno, les enfants qui tout de suite comprennent et soutiennent à 200%, toussa, toussa, c'est quand même très exceptionnels. Ok, c'est romancé, ça ne s'est peut-être pas passé exactement comme ça, mais tout ramener au côté; c'est super positif il faut que tout le monde déconstruise son couple pour être heureux, c'est soit réducteur, soit racoleur. Dans la vraie vie, ça se passe rarement comme ça. Pour x raisons, mal-être, jalousie, déséquilibre du couple, des demandes, de la libido ou de son absence, questionnements des enfants, etc. Et passer les premiers moments d'euphories, le soufflet retombe, et là, viennent d'autres questionnements sur ce qu'on vient de vivre, et sur ce qu'on va chercher à nouveau. C'est peut-être encore trop frais ? Peut-être que ce récit arrive un peu tôt dans votre cheminement ? L'avenir nous le dira, vous le dira...
Hé bien… Je lis tout ça avec un grand plaisir
@ aurélien sous 28 de l’épisode V:
« C'est quand même aberrant certains commentaires que tu te prends dans la poire... Entre ceux qui sous-entendent qu'ils veulent te pécho, ceux qui te disent que t'as grossi et ceux qui te font la leçon... J'hésite maintenant à commenter chaque post, non pas parce que j'aurais quelque chose à dire, mais pour qu'il y ait un commentaire "normal" de plus dans le lot. Courage ! »
Ou comment ne rien comprendre à rien, et pire que ça ! Je suis visé par ce « ceux qui te disent que t'as grossi », il faut apprendre à comprendre ce que l’on déchiffre ! J’ai dit, et si vous vous intéressiez à autre chose qu’à draguer (?) Mélaka en fayotant de façon éhontée, que au fil des planches, oui, elle se représentait plus grosse (trop grosse à son gré: ce qu’elle a elle-même évoqué!). Donc 1) vous n’étudiez pas vraiment une BD qui vaut mieux que ça 2) vous êtes, au fond des choses, insultant pour toutes les femmes (et les hommes!) enveloppées, comme si c’était une tare, qui de surcroît, interdisait d’avoir des désirs et une vie sexuelle ou/et amoureuse. Dont, peut-être, Mélakka ! Et vous faites à votre façon une (mauvaise) leçon !
Décidément l’autofiction sexuelle devient à la mode en BD, après Alison Bechdel, Julie Doucet ou Florence Dupré La Tour, et par 4 autres femmes, elles publiées. Il s’agit là de viol, grossesse difficile, pédophilie, vaginisme, c’est donc plus sombre. J’en lis ces critiques de Stéphane Jarno & Laurence Le Saux:
1 - Impénétrable, d’Alix Garin, Éd. Le Lombard, 304 p., 29,90 €.
Alix, 21 ans, semble sur une belle lancée : elle vient d’emménager à Bruxelles avec son compagnon, de signer un CDI dans une agence de communication et un contrat d’édition pour réaliser son premier album de BD. Mais son corps se dérobe, le désir s’enfuit, et la douleur pourrit sa sexualité. La jeune autrice est « impénétrable » – le titre de son livre. Elle y décrit frontalement sa culpabilité de se refuser à son conjoint, son dégoût du charnel, la difficulté de comprendre le « pourquoi » malgré une thérapie, la découverte de ce qui l’affecte physiquement (une vulvodynie). Puis la longue réappropriation de son corps, de ses sensations, et le retour du désir, qu’elle cherche à tout prix à retenir, même s’il concerne un autre que son amoureux. Un brin lisse et froid, son style graphique sait se faire inventif et emporte tout de même dans cette exploration sans fard, dont la franchise touche et réjouit à la fois.
2 - Éclore, d’Aude Mermilliod, Éd. Casterman, 296 p., 27 €.
« Se trouver, s’affirmer, s’épanouir n’est jamais chose aisée. Pour certains, cela relève même du chemin de croix. Dans Éclore (le bien nommé), Aude Mermilliod, qui a déjà livré un récit autobiographique sur l’IVG (Il fallait que je vous dise, en 2019), retrace son itinéraire tant sentimental que sexuel. De son adolescence morne dans la banlieue lyonnaise, profondément choquée par une « première fois » qui ne cessera jamais de la hanter, à ses années passées à Montréal avec un homme sensiblement plus âgé qu’elle, qui l’initie aux poisons et délices de l’échangisme, jusqu’à la rencontre avec celle qui est désormais sa compagne et son horizon, Mermilliod ne nous cache rien. Brut et sans fausse pudeur, ce témoignage, cette mise à nu, évoque parfois celui du Jean-Louis Tripp d’Extases dans ce qu’il a de plus libératoire. Éclore se veut avant tout l’histoire d’une reconstruction, celle d’une jeune femme blessée dans son estime d’elle-même, trop longtemps considérée comme un objet sans volonté propre. « Les hommes n’ont pas les mêmes casseroles que nous, écrit-elle. Ils ont grandi dans une société qui leur donnait l’autorisation de faire du mal. Avec Éclore, je souhaite que l’on regarde cela en face. »
3 - Archéologie de l’intime, de Clothilde Delacroix, Éd. Dupuis, 208 p., 23,50 €.
« Est-ce qu’un enfant peut porter un autre enfant ? Est-ce que ça existe réellement “être adulte” ? Est-ce que je vais être à la hauteur ? » Comme beaucoup de futurs parents, Clothilde Delacroix s’est trouvée pétrie d’angoisses en apprenant qu’elle était enceinte. Plus rare, elle a frôlé la mort quelques mois plus tard en donnant naissance. Des années après, alors qu’elle semble goûter chaque instant passé avec sa fille, elle se remémore ce cheminement chaotique, qui a laissé en elle des traces. Connue des plus petits – lecteurs des aventures de Sidonie Souris ou de la mignonne cochonne Lolotte –, Clothilde Delacroix livre dans Archéologie de l’intime l’aventure parfois très sombre qu’elle a vécue. Léger, son trait ne s’embarrasse guère de décors mais se pare de couleurs pastel au fil de séquences très découpées, qui lorgnent parfois vers l’animation. Elle narre avec une certaine grâce des épisodes intimes, redonne sur le papier leur place aux corps. Et revisite l’âpreté de sa propre histoire avec douceur, dans un élan qu’on peut penser consolateur.
4- Petite Grande, de Lauriane Chapeau & Violette Bénilan, Éd. Glénat, 136 p., 22 €
« Petite, Lauriane adorait l’école. Mais la rencontre avec Monsieur M, son maître de CP, va tout bousculer. Auprès de ce « super prof » aux méthodes peu conventionnelles, elle s’initie au calcul et à la lecture en un temps record, mais elle apprend aussi la terreur, la dissimulation et le déni. Brisée comme beaucoup d’autres de ses camarades de classe par cet enseignant pédophile, la narratrice raconte les répercussions de ces abus dans sa vie d’ado, puis de jeune femme et de mère. La rage, le dégoût, les crises de panique, le long apprentissage de la mémoire retrouvée, l’immense difficulté aussi à s’insérer dans la société et entretenir des relations apaisées avec les garçons. Vif, drôle, jamais misérabiliste, plein d’une belle énergie, le récit de Lauriane Chapeau touche juste. Tout comme sa mise en images particulièrement inspirée par Violette Bénilan qui joue tellement bien avec les codes du noir et blanc, les formats et le lettrage qu’on a du mal à croire que Petite Grande est sa première bande dessinée ! Un album à mettre entre toutes les mains. »
Sans tomber dans l'extrémisme réac type manif pour tous de Mouais, ni dans le soutien bisounours et sans nuances de certains autres commentaires, j'aimerais apporter mon propre témoignage. Histoire de nuancer, de partager une autre expérience, et de proposer un point de vue différent sur le débat. J'utilise ici un pseudo jetable (tout à fait de circonstance) car je n'ai pas envie d'être identifié.
Avec ma compagne, ça fait très longtemps qu'on est ensemble. Depuis l'adolescence, pour tout dire. Quand on est arrivé à la vingtaine, avec le pic hormonal et le fait qu'on venait tout juste d’emménager ensemble, nos libidos étaient au maximum. Mais, malheureusement, pas toujours synchronisées, ce qui créait souvent de la frustration (un peu comme dans ton témoignage). Et étant donné que chacun n'avait connu que l'autre, on se disait que c'est quand même dommage de n'avoir jamais rien essayé d'autre. Comme quelqu'un qui aime la glace au chocolat et ne mange que ça toute sa vie, sans jamais avoir essayé un autre parfum.
Du coup, nous aussi avons voulu tester l'ouverture du couple : partouzes, plans à trois ou plus, plan Q réguliers ou coup d'un soir… bref, c'était une période de nos vie ou le stupre et la luxure était notre crédo. Sur le moment, on se croyait heureux, étant donné que nos désirs étaient satisfait. Il y avait une légère pointe de jalousie de la part de ma compagne par moments, mais on arrivait à gérer ça ensemble.
Cependant, avec le temps, les hormones se sont stabilisées, et notre libido est redevenue plus "normale". C'est là qu'on s'est rendu compte qu'au final... ce n'était pas si incroyable que ça. Certes, sur le moment, ça soulageait, on se sentait libres et émancipés, mais ce n'est pas ça qui nous rendait réellement heureux. Finalement, on est revenus à une monogamie complète, et on regrette beaucoup d'avoir fait ça. Ma compagne a traversé une grosse dépression quand sa libido s'est stabilisée, avec des questions comme : "Est-ce qu'il tient vraiment à moi alors qu'il est allé voir ailleurs, et qu'il ne m'a même pas empêchée de faire de même ?". Question qu'on se posait à peine sur le moment, vu qu'on considérait qu'aimer l'autre c'était le laisser faire ce qu'il voulait.
Aujourd'hui, on a une sexualité plus "classique", avec toujours des moments où l'un a envie et l'autre non, mais on gère ça différemment. On explore plus notre sexualité à deux, on réalise d'autre fantasmes... Et pour gérer les périodes où l'un a envie et pas l'autre, on s'est chacun acheté des jouets très sympa (le womenizer est un don du ciel) et on a découvert les hentai, qui permettent de développer des kinks irréalisable (se référer à mon pseudo pour plus d'info ;) ).
Finalement, c'est un peu comme une envie de gâteau. Parfois, on a envie de fraisier tout le temps, mais ce n'est pas pour autant qu'on va en acheter tous les jours. Ce ne serait pas sain, et ce ne serait pas bon de laisser l'autre s'en gaver tout le temps. Il vaut mieux en consommer avec modération, ou mieux : demander à son conjoint de préparer un gâteau maison.
Ce que je veux dire, c'est que les couples ouverts ou la polygamie ne sont pas forcément une mauvaise chose, et je ne juge pas ceux qui choisissent ce mode de vie. La plupart de mes potes sont d'ailleurs polygames, et on s'est rendu compte durant cette période que l'ouverture du couple est EXTRÊMEMENT commune et banale chez les quadra.
Cependant, il est important de savoir si on ouvre le couple parce que c'est un mode de vie qui nous correspond, ou si c'est simplement pour satisfaire un désir temporaire lié à un pic de libido. Et la manière dont tu le présente (frustration dû au pic de libido de la ménopause, histoire qui a commencé par une tromperie dans le dos de l'autre, choix de l'ouverture avant tout pour satisfaire ta propre libido...), ça semble vraiment pas commencer de manière saine ou résulter d'un choix de mode de vie.
Je ne dis pas tout ça pour vous juger. Après tout, tant que c'est légal et que ça blesse personne, chacun fait bien ce qu'il veut avec son cul. Mais vous êtes de bonnes personnes, et je ne voudrais pas que, comme nous, vous partiez sur une fausse piste quant à ce dont vous avez vraiment besoin, et que vous vous retrouviez dans 5 ans avec de gros regret.
Voilà, c'est ce que je voulais partager, j'espère que ça pourra en intéresser quelques uns.
Mouais me fait beaucoup rire.
Il a passer les 4 dernières semaines à vous critiquer en mode "bein si c'est si normal que ça, pourquoi vous n'en parlez pas à vos enfant?! Vous avez hontes c'est ça ?! C'est bien la preuve que c'est de l'hérésie!!!! Si c'est normal, parlez leurs en!"
Et maintenant que ça a été dit, et qu'au final leur réaction a été en somme "ok, si vous voulez. Y a quoi à manger ce soir ?"
Mouais est en mode "Mais comment OSEZ VOUS l'avoir dis à vos enfants! Ca va absolument les traumatiser!!! Ça va ruiner leur enfance et les détruire lorsqu'il vont commencer leur vie amoureuse!!!!"
Ce type vit dans un déni total de la réalité, refusant d'accepter ce qui n'entre pas dans son mode de penser. Il me fait autant rire qu'il me fait de la peine.
Mouais, mais il est incroyable ce mec. Planche précédente, le mec vous accuse de ne pas assumer devant les enfants, planche du jour vous êtes des irresponsables dégénérés. Franchement pour haïr autant le monde, c'est toi qui devrait entamer une thérapie...
Je trouve ça hyper intéressant et très couillu de ta part d'aborder un sujet aussi tabou.
Il suffit de voir certains commentaires complètement dans le jugement et à la ramasse.
Comme quoi, dès qu'on perturbe un peu les bons vieux schémas patriarcaux, c'est la fin du monde....
je pense qu'on va tous finir cocus suite au retour : des fritz !
Salut.
Depuis quelque semaines je me retiens, mais là je ne tiens plus: "Mouais" est un réac' moralisateur masculiniste qui cherche à briller alors qu'il est bien fade.
Monsieur ramène sa fraise en pensant être pertinent alors qu'il est franchement à coté de la plaque.
On imagine bien, à le lire ici, la pauvreté de sa life.
Bravo à Melaka d'avoir le courage de lui répondre et de l’éduquer.
bisou
Je vous donne 7 ans avant que votrre couple se dechire.
Brassens - Penelope
j'adore cette série. je trouve ca palpitant. va falloir en faire un bouquin!
Ah mais lol !!!
Même si cette génération est plus déconstruite que la précédente, vous les avez sans doute élevés dans le respect et l'amour.
Je ne vous connais pas mais je vous aime.
Courage Mouais, tu es quasiment le seul avec un peu de bon sens et de mesure. Le seul qui se dit qu'il faut peut-être, peut-être, faire des concessions à des structures comme la famille, le couple, et ne pas céder au désir individuel infini et immédiat comme la mesure de tout au détriment de toute valeur.
Les attaques ad hominem spéculatives qui visent l'interlocuteur et non ses idées (TA VI DOI ÉTR TELMENT TRIST MASCU FACHO GRUUUH) ne sauraient te donner tort =)
moi je commente à chaque fois juste pour être sûre que le ratio commentaires encourageants / jugements moralisateurs et sans aucune bienveillance ne laisse que peu de place au découragement... J'ai un peu hâte d'arriver au moment de l'histoire où tu nous raconteras (enfin, si tu abordes cette partie-là !) comment tu as vécu cette période, de dévoilement assez intime, extrêmement courageux et très beau. Même si tu devais probablement t'attendre à recevoir des messages pas cool, franchement le qualificatif "horrible" c'est abusé !!
Bon moi je me régale en tous cas, ça me fait vraiment du bien de voir un récit de relation où l'amour et le respect sont si importants ! Coeur coeur coeur sur toi mélaka
Et bien vu Jacques C !!!!
♥♥♥
Si tu en fais un livre un jour, tu devrais publier les commentaires de Mouais en notes de bas de page. Le décalage en fait un ressort comique hilarant. Bon, il faudra lui verser des droits d'auteur... Oublie ça !
̶H̶e̶r̶p̶è̶s̶ Herbes, il te manque manifestement des informations puisque Mouais assume tout à fait d'être un gros faf décomplexé. Le plus souvent en se justifiant d'un couplet type "ancien gauchiste ayant vu la lumière" (divine évidemment), mais à part ça ce n'est même plus un sujet. Il déroule ses pensées fétides, se réjouit des déboires de la gauche, c'est acquis. En respectant les règles élémentaires de la conversation, ce qui le distingue d'un Az. Tous les habitués de ces commentaires le savent, il ne s'en cache pas, ce ne sont pas des accusations injustes... Ta façon de singer d'hypothétiques fautes d'orthographe qui n'existent que dans ton imagination, par contre ! Me semble quelque peu gratuite. Faute d'argumentaire on fait feu de tout bois pas vrai ?
Ce qui intéressant avec beaucoup de commentaires qui se reconnaissent dans cette situation et apportent leur propre expérience, c'est qu'on voit à quel point c'est position plutôt courante dans la vie d'un couple, et qu'on est loin d'une remise en cause du modèle classique du couple hétérosexuel monogame. Les réactions des enfants montrent bien d'ailleurs que ce qui leur faisait le plus peur, c'était la perspective de la séparation, avec tout ce qu'elle apporte de vente de la maison, divorce, garde alternée, etc. Ici au contraire, l'ouverture du couple vient finalement sanctuariser le modèle du foyer traditionnel avec un papa, une maman, deux enfants, une maison, des chats, et des amants. Du coup tout va bien de leur côté, il n'y a pas de risque d'éclatement du foyer, donc autant se concentrer sur des choses plus importantes que la vie sexuelle des adultes
Melaka > J'ajoute que ta BD m'a ouvert des portes mentales. Je ne suis pas en couple, j'ai simplement une sexfriend depuis une dizaine d'années. On se voit de temps en temps, c'est quelqu'un d'ouvert, avec qui j'aime bien discuter, mais je n'ai pas de sentiments pour elle. Je n'avais jamais osé lui raconter mes plus gros fantasmes, pourtant bien anodins.
L'autre soir, on était au lit après des ébats bien sympas, on discutait (j'aime bien les débats après les ébats hihi) et elle me demande "il y a des fantasmes que tu aimerais réaliser ?". Elle m'aurait posé la question il y a 2 mois, j'aurais botté en touche, du genre "oh bah moi on fait ce que tu veux hein". Et là, grâce à toi, Melaka, je lui ai vraiment raconté mes trucs.
Ensuite bah, je lui ai posé la même question. Elle aussi m'a raconté ses délires qui vont bien plus loin que les miens... J'ai découvert à ce moment-là une de ses facettes dont je ne soupçonnais même pas l'existence.
Voilà, merci pour ça !
Astafion > Est-ce que ça n'était pas une étape nécessaire à votre couple ? Si vous ne l'aviez pas fait, est-ce que ne seriez pas encore en train de vous demander si ça n'aurait pas été utile ? Peut-être même que vous ne seriez plus ensemble ?Évidemment la phase dépression n'a pas du être agréable, j'espère qu'elle va mieux.
Mouais > t'es tellement incohérent d'une planche à l'autre que je me demande si t'es pas un pote de Mélaka et Reno qui vient troller juste pour se marrer...
@Toc, ben oui, il y a des centaines de sites de rencontres, clubs libertins, articles sur les couples libres, conseils d'experts sur les nouveaux couples, etc, etc. Sans parler de ce qui se passe en dehors des sentiers battus. Le couple sans histoire autocentré de plus de quarante ans, c'est fini depuis bien longtemps. La transgression, finalement, ça serait justement de rester fidèle, mariés, sans relation extérieure après cette âge-là. C'est en pensant faire de l'underground qu'on se retrouve en plein mainstream...
première image : superbe
dernière image : bien envoyé, Maya ;)
Oui, comme henri michon, je pense (depuis la 1ère planche! Sans le dire car j’aurais alors conseillé de ne pas la déflorer ici pour des raisons ‘commerciales’, et puis conseillé aussi de dissimuler un peu l’excès d’éléments d’auto par rapport à la fiction, ce qui finalement eût été dommage ) qu’il faut que cette BD soit publiée. Mais j’y ajoute ceci du fait des développements côté Reno. Comme il en est tout autant capable que Mélaka, il faut absolument qu’il donne sa BD avec sa vision de l’aventure !
Si le tout était publié, je verrai bien une édition tête bêche...
J’ai vu à sa sortie, ce qui ne me rajeunit pas, le 1er des 2 films de La Vie conjugale, diptyque d'André Cayatte (1964) avec Marie-José Nat (dont je rêvais alors) & Jacques Charrier (qui avait divorcé de BB en 1963) qui présente cinq évènements de la vie d’un couple du point de vue :
- du mari : Jean-Marc ou la Vie conjugale
- de l'épouse : Françoise ou la Vie conjugale
Eh bien ce serait assez ça, non, mais en BD !
Il serait possible d’y ajouter les commentaires, mais pas bruts de décoffrage : ni tous, ni en vrac, mais selon une thématique les analysant en fin de parcours ici, et sans pseudos. La question des droits, c’est une blague, et elle ne se pose pas si la retranscription n’est pas littérale, mais vient comme une analyse. A la rigueur il est possible de demander aux participants de se positionner par mail à ce sujet, oui/non pour l’utilisation des commentaires persos.
Le titre pourrait aller vers une incitation pour Mélaka à dépasser les seuls éléments « d’auto » (même en partie fictifs) par rapport à une thématique plus vaste. Sans Reno là, donc en centrant sur une question capitale (et un peu non pas anti-Metoo, mais sur le couple, la vie sexuelle, la libération de celel de la femme, qui est un vrai sujet, et que certaines tendances féministes refusent plus ou moins):
« La Femme et son désir »
« Le sexe et la vie d'une Femme » pour le clin d’oeil à « Frauenliebe und -leben » tels que perçue aux temps romantiques par Adelbert von Chamisso et Robert Schumann...
« Histoire (sexuelle) d'une Femme »
etc.
Je crois possible qu’ainsi élargi le sujet devienne médiatique.
Ainsi cela paiera le permis de conduire de Reno, qui ne doit plus avoir droit à la conduite accompagnée, comme il est en âge d’une conduite ‘à con pas nié’ !
La chanson politique du mois de Mazette, pour toutes les femmes de 45 ans:
Toronzo Cannon - My Woman Loves Me Too Much (2024)
https://toronzocannon.bandcamp.com/...
@Mélaka Pour le podcast je peux répondre, je ne suis pas Ninounette mais je viens d'écouter l'épisode 34 du "Fab&Mymy Show", posté lundi dernier, et dans la rubrique qui parle de sexualité une auditrice recommande cette série de strips que tu fais. Voilà pour l'info :)
Aaaahh mais c'est Fab de Madmoizelle ! Je l'avais croisé, Fabrice, y a looongtemps, je sais qu'il connait mon blog (mais ça date !)
Merci !!
se laisser aller à la parade amoureuse avec d'autres, cela veut-il dire que vous prenez pour acquis que l'autre restera? un jeu risqué... rien ne dit qu'il ou elle reviendra demain matin, d'abord une nuit, puis un week end , des vacances... et c'est la route vers la pension alimentaire.
cela doit rassurer ( je suis vieux et gros mais je peux encore plaire et seduire) mais cela laisse la moitie du couple sur le bord de la route. le scooter est tellement symptomatique: je suis independant maintenant, je suis un grand!
se feliciter de la reaction adulte des enfants est un biais cognitif: vous cherchez une validation et une confirmation de vos actions. la realite est que la petite peut tomber amoureuse dans 1 an, et si son boyfriend est un connard qui la trompe de tous les cotes sans qu'elle ne sache vraiment si elle est d'accord avec le concept de couple ouvert elle ne saura pas comment reagir.
"Quant aux enfants, je vois pas bien quelle mauvaise conséquence ça pourrait avoir sur eux vu que ça ne les concerne pas et que ça se passe loin d'eux ? Je veux dire, au pire, ils ont un de leur parent qui va passer une nuit ailleurs, ouah, quel traumatisme !"
que faut-il lire ici? que l'auteur s'en fiche du traumatisme potentiel tant que ses pulsions sont satisfaites... joli...
l'infidelite brise le sentiment de securite des enfants et les empechent de croire qu'on peut compter sur les autres pour etre honnete.
quel traumatisme? facile: la culpabilite qu;ils peuvent developper en se demandant quel role ils jouent et pourquoi ils ne sont pas pris en consideration. Les absences de l'un, de l'autre perturbent rellement la vie de famille ( on fait un jeu tous les 4 ce soir? ben non papa est parti voir sa copine, ... tu crois qu'il reviendra demain ? )
soyons constructifs quelles sont les motivations principales de ces adulteres soit-disant consentis :
- se rassurer,. A 40 ans on en a pris plein la tronche sur le plan amour propre, y compris simplement dans le miroir le matin. La dévalorisation provoque une grande souffrance mentale que notre inconscient cherche à réparer. La relation extra conjugale peut lui apparaître comme une solution complète.
- se venger: un couple en souffrance ( ici par la disparite de l'attente sexuelle) l'autre devient un agresseur psychique et l'adultere tout en etant relation a l'autre -amant est une agression inconsciente au conjoint.
- moi vs moi: j;ai vieilli, besoin fondamental de seduite, de revivre des sensations oubliees: bref c'est personnel et narcissique.
- du cul: un paliatif au manque de performance et de repondant, bien hormonal et animal.
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme conneries...
Effectivement...je suis pedopsychiatre, et plutôt "tradi-réac" je pense pour le dire très vite...Et pourtant...je trouve ce qui est raconté beau et sain, sincèrement...après on peut être perplexe ou interrogatif...pourquoi pas...mais jugeant , de façon péremptoire comme ça...c'est culotté et méchant je trouve... parce que, à ce compte là: que dire des enfants dont les parents sont frustrés? Sont éteints? Sont hypocrites? Mentent (à eux même ; et/ou à l'autre)?
On peut au minimum vous reconnaitre le courage, et l'amour...
C'est déjà pas mal du tout, à mon avis, pour vous et pour vos gosses...
Je vous souhaite le meilleur :)
@iza peremptoire, peut-etre, mais pas moins que votre commentaire au fond.
que dire des enfants dont les parents sont frustrés? Sont éteints? Sont hypocrites? Mentent (à eux même ; et/ou à l'autre)
ces enfants la aussi peuvent etre impactes. Ou est-il ecrit dans mon commentaire que cette situation est la seule potentiellement traumatisante pour une jeune ado de 12 ans? nul part.
Nous sommes ici dans une situation specifique et c'est donc sur cette situation que je commente.
Oui, mon opinion est que de voir son pere acheter un scooter pour aller se taper sa nouvelle copine, qu'il est si fier d'avoir reussi a seduire peut etre traumatisant. et oui je pense que cela va generer de l'insecurite chez les enfants et pour longtemps.
vous etes pedopsychiatre: expliquez moi donc avec des arguments autres que celui d'autorite en quoi cette situation est bonne pour le developpement des ados.
ken, vous êtes sérieux ou vous tentez d'être encore plus ridicule que Mouais ?
Mélaka explique que la situation ne provoque aucun traumatisme pour les enfants, vous reformulez en "Mélaka se moque du traumatisme que ça provoque". Pardon ? Déjà : vous prouvez ici être malhonnête ou barré.
"on fait un jeu tous les 4 ce soir? ben non papa est parti voir sa copine" : ah, parce que dans les familles que vous connaissez, aucun des parents n'est jamais absent aucun soir ? En quoi cette absence-là serait plus problématique qu'une absence pour finir un travail urgent (le truc classique des cadres, qui pourrit mille fois plus la vie de leurs enfants), pour réunion syndicale, pour activité sportive, etc. ? En plus, vous êtes conscient quand même que vous parlez d'un couple qui travaille à domicile et qui ne sort pratiquement jamais (= où les deux parents sont de toute façon là quasiment tous les soirs et 10 fois plus que la majorité des couples) ? Cet exemple est totalement WTF.
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Et quand Nile-Ba écrit que les enfants se retrouveraient "obligés d’être ceux qui prennent la position de maturité"; ça rend inquiet quant à sa capacité de compréhension d'une situation sociale... ou quant à son honnêteté, ici encore (les trolls, vous êtes pénibles).
RIEN dans la situation "n'oblige les enfants à être ceux qui prennent la position de maturité". Bien au contraire ! Iels ont une position parfaitement enfantine et adolescente : vérifier que la situation ne perturbe pas trop leur routine. Point. C'est légitime de leur part. Là où iels ont une position mature, c'est précisément quand iels prouvent qu'iels sont déjà capables de dépasser leur égoïsme et de ne pas s'inquiéter : iels n'y sont absolument pas "obligé·e·s" mais c'est un bonus, un plaisir de voir qu'iels sont si chouettes et si compréhensifs. La position de maturité, c'est celle de parents sains qui vivent la crise de la quarantaine en se parlant et en cherchant une solution stable qui respecte chacun·e. S'il y a deux personnes qui ont "pris la position de maturité", c'est bien Mélaka et Reno (avec une admiration particulière pour Reno, car dans cette situation, la personne qui "reçoit" une telle demande sans l'avoir formulée de son côté doit, par définition, faire un cheminement supplémentaire pour accepter cette nouvelle situation).
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Je n'ai pas eu le courage de lire les commentaires des posts précédents, tant je m'attendais à ce genre de messages réacs et hors-sol. Mais ce que je lis ici me conduit à une mise au point élémentaire (que, j'espère, d'autres ont fait sur d'autres posts de cette saga) :
Rien que dans notre société, LA PLUPART des couples connaissent des aventures extra-conjugales. À 30 ans, à 40 ans, à 50 ans. Dans mes proches (= où l'un·e des deux est assez intime avec moi pour m'avoir parlé de ses "incartades", ou pour que je m'en sois rendu compte), j'en connais déjà plusieurs. Autrement dit, ce que vivent Mélaka et Reno n'a rien d'atypique, et la plupart des enfants ont DE FAIT été élevés par des parents dont l'un (ou les deux) allaient de temps en temps voir ailleurs. Ça ne les a pas traumatisés. Ça n'a pas été une affaire d'État. Ah, OK, souvent les enfants l'ignoraient... officiellement, mais le supposaient ce qui est bien pire que de savoir officiellement.
Il y a donc une monstrueuse hypocrisie (ou un déni de réalité assez stupéfiant et inquiétant) de la part de celleux qui s'offusquent de cette situation. Aussi bien chez les deux membres du couple que chez les enfants, une situation transparente et discutée est infiniment plus saine qu'une cachotterie. Le faire secrètement (adultère), comme la plupart des couples, c'est prendre le risque de malentendus, de dramatisation, de malaise (car sans le savoir on "devine" quelque chose et on peut en faire un drame alors que ça n'est pas justifié). C'est prendre le risque d'une rupture suite à ces malentendus et malaises, c'est prendre le risque que les enfants souffrent suite à ces malentendus et malaises.
Le faire ouvertement et clairement, c'est juste faire comme la plupart des couples, mais sainement, proprement, en anticipant les questions et les problèmes, et surtout : en circonscrivant le sujet à son juste niveau sans lui donner plus de signification qu'il ne doit en avoir. En parler, le partager, c'est éviter les malentendus, éviter les incompréhensions qui font boule de neige. C'est infiniment plus sain.
NB : J'ajoute en tant qu'anthropologue qu'il n'y a pas que dans notre société que c'est courant. C'est également le cas dans la plupart des sociétés connues à travers le monde - sauf celles qui sont tellement totalitaires moralement et politiquement que la liberté humaine est entravée. Personne ne peut décemment considérer que les quelques sociétés (actuelles ou du passé) où cette situation est institutionnellement rendue quasi-impossible soient des sociétés souhaitables.
Bon.
Problème : un couple, un déséquilibre au niveau de la libido et des désirs des deux, qui dure depuis des années et commence à rendre malheureux partie ou entièreté du couple. Classique.
Trois solutions possibles :
- La séparation : les enfants douillent.
- rester ensemble tout en taisant nos besoins : toute frustration enterrée finit par ressortir, en général en faisant beaucoup de mal : dépression. Si l'un des parents est en dépression, toute la famille douille, les enfants en premier.
- essayer de trouver une solution qui permette et la cohésion de la famille (pas de séparation) et l'entretien du bonheur et de l'équilibre mental de celle ci (compenser la frustration) : c'est à mon sens la meilleure manière de préserver, justement, l'équilibre familial.
sans doute que Mouais ou Ken, dans une situation similaire, auraient été tromper leur femme, mentir à leurs enfants. Tout va bien jusqu'à ce que femme ou enfant découvre le secret : la famille explose, c'est un drame, tout le monde souffre et surtout, la CONFIANCE est brisée.
Quand ken parle d'adultère et/ou estime que le fait d'aller voir ailleurs est un potentiel trauma pour le reste de la famille il omet une chose : dans une situation ouverte, claire, exprimée, la CONFIANCE n'est pas entâchée.
Je n'aurais JAMAIS trompé Reno. Parce que lui, moi, les enfants, on est en totale confiance les uns par rapport aux autres.
Si tout est clair, tout est exprimé, il n'y a pas TRAHISON.
Trahison et confiance : ces deux mots font toute la différence entre une situation ultra classique d'adultère, et celle d'une nouvelle direction du couple vers la non monogamie, intégrée et acceptée sans heurts par toute la famille.
Mais clairement, Mouais et Ken sont trop réacs pour comprendre cette notion et préfèrent le mensonge et la trahison, pour ne surtout pas bousculer les valeurs patriarcales dans lesquelles ils ont été élevés sans doute...
Egalement, la manière dont parlent ces deux commentateurs est froide et débarrassée de la notion d'amour.
Est-ce qu'il vous est venu à l'idée qu'on puisse séparer sexe et sentiment ?
Est-ce que vous pouvez concevoir que Reno et moi on puisse s'aimer passionnément malgré que notre désir mutuel soit bien moindre ? Et qu'on n'ait absolument aucune envie de se séparer, que cette notion nous paraît inconcevable ?
Pouvez-vous comprendre que notre volonté, en disant tout à nos enfants, est justement que tout le monde soit en confiance, que personne ne mente à personne, et qu'on fasse tout pour justement, que leur vie en soit le moins bousculée possible ?
Que vaut il mieux : une famille qui se sépare, garde alternée etc, révolution dans la vie des enfants, quotidien bouleversé ? Une famille dont les deux parents développent un ressentiment fort l'un envers l'autre à force de non dits et de frustrations tues, au point de tomber en dépression ? Une famille où les uns trompent les autres, se mentent, inventent des excuses, vivent dans la peur que l'autre découvre le forfait, brisant ainsi inévitablement complicité et confiance ? Ou une famille qui va clairement énoncer le problème, et va adopter une solution finalement pas si atypique ? (depuis que nous sommes en couple ouvert, nous avons constaté à quel point ENORMEMENT de couples font la même chose et ce n'est pas si rare que cela !)
Bref. Réacs, tradis, je comprends que tout ceci vous bouscule, mais souffrez que votre notion des choses n'est pas une vérité ultime et acceptez que d'autres cherchent d'autres solutions que le secret ou la trahison...
@Melaka, de très nombreux couples se séparent pour x raisons et de très nombreux enfants vivent très bien la séparation. Vous avez choisi une option possible, elle n'est peut-être pas la meilleure pour vous et vos enfants, seul l'avenir vous le dira.
Jacques C > c’est bien gentil de parler de « trolls » mais en attendant de nous deux c’est toi qui formule des attaques (incapacité à comprendre une situation sociale, etc). Que je sache mon point de vue ne colle pas au tiens mais est suffisamment argumenté pour permettre qu’il soit débattu avec courtoisie. Relis nos messages et demande-toi lequel incite le plus à réagir de manière émotionnelle.
Et encore une fois, on commente une fiction (ou une situation fictionnalisée), donc ton point de vue comme le mien reste une interprétation. Il n’y a pas de vérité objective.
Enfin, ton interprétation ne va pas forcément contre la mienne. Je n’exclus pas que les enfants puissent bien le prendre, que ça en reste à ce qui est montré dans cette planche. En ce cas tout est super et tout va pour le mieux.
D’expérience cependant, les situations sociales ont toujours plusieurs couches, plusieurs niveaux de signification, et la manière dont elles impactent les gens n’est même pas fixe au fil du temps. Une situation x peut très bien être bien comprise par ceux qui la vivent et ne pas les impacter sur le coup, puis prendre un sens dévastateur plus tard etc. Le commentateur Astafion en a donné un exemple plus haut.
Et donc, ce qui m’étonne plus personnellement, partant de ce fait, c’est que la BD prend très peu le temps de se mettre dans le point de vue que l’autre, d’essayer de se demander si en-dessous de la couche visible - l’acceptation formulée oralement - l’autre ne risque quand même pas d’être impacté via d’autres mécanismes, qui lui sont peut-être inconscients même.
Cf la planche précédente avec Reno qui finit blessé et jaloux alors qu’extérieurement il montrait une acceptation parfaite. Si cette tension existe malgré tout, c’est bien qu’entre la situation qu’il modélisait et qu’il acceptait, et la manière dont il l’a vécu, il y avait bel et bien une distance. C’est que malgré la communication, l’honnêteté, et la volonté d’accepter, tout n’était quand même pas au clair.
Hors, de mon point de vue, si cela peut arriver chez un adulte comme Reno, ça peut a fortiori arriver chez des enfants ayant encore moins de recul sur la vie.
Et ce qui m’étonne dans la bd, c’est cette absence de réflection sur ça. Sur le fait que l’autre puisse être impacté par delà sa croyance en sa capacité à accepter.
C’est rien de bien révolutionnaire comme interrogation me semble-t-il, rien de bien trollesque. Juste l’interrogation d’un choix narratif - et peut-être est-il simplement dû au fait que l’auteure ne partage pas la même conception des interactions sociales, aie plus foi dans l’acception exprimée, que sais-je. À la fin chacun fait ce qu’il veut comme tu dis…
Et donc rien à voir entre ce que je dis et l’acceptation ou non de l’existence de couples non-monogames. Ce n’est pas du tout le sujet.
Et un dernier point aussi : n’oublions pas que ce qui est considéré comme trahison ou brèche de confiance est très subjectif et peut varier beaucoup selon les individus. Le fait que personnellement on ne vive pas une situation comme telle ne signifie pas que ce sera le cas pour les autres.
Pour l’exemple du dernier commentaire, qui parle de ne jamais tromper : sexter avec un inconnu dans le dos de son conjoint serait pourtant vécu comme une infidélité et une tromperie par beaucoup de personnes. Pour d’autres ça serait peut-être anodin. Mais c’est encore une fois subjectif, on ne peut pas prédire que l’autre vivra la situation de la même manière qu’on le vivrait soi-même.
@ Nile-Ba :
Vous avez *littéralement* inventé un pur délire en guise d'argument (prétendre que les enfants auraient été mis en situation d'être "obligés d'être ceux qui prennent la position de maturité" = d'une part prétendre qu'ils y ont été obligés, d'autre part impliquer que celle de Reno et Mélaka ne le serait pas).
Alors à un moment, la rhétorique de l'indignation, la posture de l'outragé, ça suffit. Votre intervention avait tout du trollage (ou d'un jugement de comptoir). Il était normal que quelqu'un vous le dise, et VOUS en êtes responsable. Si vous ne voulez pas qu'on vous signale que vous avez écrit du WTF, évitez d'écrire du WTF.
Votre dernière argumentation est recevable, elle. Fantasmatique (vous prétendez mieux savoir que Mélaka ce qui s'est passé : non mais pour qui vous prenez vous ?) mais au moins vous avancez des arguments. Ce n'était pas le cas dans le message où vous présentiez la situation des enfants d'une manière totalement WTF.
En tout cas, je vois que vous persistez dans le déni total du fait, pourtant expliqué sous des angles différents par moi-même puis Mélaka juste plus haut, que le choix qu'ont fait Mélaka et Reno répond à une situation que vivent la majorité des couples, et à laquelle la majorité des couples ont (jusqu'à présent puisque ça change) répondu d'une manière bien pire.
Vous pouvez prendre toutes les postures morales et théoriques que vous voudrez, la réalité est qu'un couple dont aucun des membres n'éprouve jamais jamais jamais l'envie d'aller voir ailleurs, ça n'existe quasiment pas. Et la réponse à cette réalité, c'est soit la frustration qui a des conséquences gravissimes pour tout l'équilibre familial, soit l'adultère avec ses mensonges et ses traumas, soit le choix de Reno et Mélaka (soit la séparation comme le dit A. Pelton, mais précisément c'est hors de question ici pour Reno et Mélaka qui s'aiment).
Ce qui ressort très clairement des différentes interventions, c'est que ceux qui s'indignent le font sur la base de positions MORALES et THÉORIQUES. La réalité d'un couple, c'est qu'il faut répondre à des situations RÉELLES. Et la réponse qui est proposée ici peut bien sûr être discutée (personnellement, je ne suis pas sûr que je serais resté indemne… mais je suis capable de comprendre que les autres options auraient été pires), mais certainement pas avec la posture adoptée par Nile-Ba, Ken et Mouais.
@ken (post 49), je sais que vous avez posé la question à Iza mais votre question m'ayant interpelée, j'aimerais vous y apporter une réponse. La subjectivité est de mise bien entendu, tout ceci n'étant qu'une question de ressenti après tout. (je m'excuse d'avance pour le pavé)
"expliquez moi donc avec des arguments autres que celui d'autorite en quoi cette situation est bonne pour le developpement des ados."
Je ne suis pas pédopsychiatre, ni psychologue ni thérapeute, ma réponse est donc plutôt un témoignage sur mon ressenti de l'adolescence et ce que l'histoire narrée par Melaka provoque chez moi.
Votre interrogation fait résonner (raisonner aussi) beaucoup de questions que j'ai pu me poser à cette époque et qui, comme chacun d'entre nous je pense, constituent une partie du bagage émotionnel et notre système de valeurs qui nous accompagne à l'âge adulte. Le modèle familial que j'ai toujours connu et dans lequel j'ai grandi était une famille "traditionnelle" de classe moyenne: un père, une mère, un petit frère. Je n'ai jamais manqué de quoi que ce soit, nous étions une famille de tout ce qu'i y a de plus.. "banale" si je peux me permettre le terme.
Seule ombre au tableau, nous étions une famille qui ne communiquait pas ou très peu, mon père et ma mère ayant été élevés dans des familles où l'expression des émotions n'était pas un sujet. Dans notre famille, mes parents ont gardé les frustrations, les non dits, le manque de désir (je ne l'ai compris que bien plus tard), grignoter leur amour, et par extension la stabilité de notre foyer. A la pré-adolescence déjà, j'avais saisi que le malaise habitait désormais chez moi, sans réussir à mettre de doigt dessus. A 16 ou 17 ans, j'ai vu ma mère s'enfoncer dans ce que je sais être une dépression aujourd'hui, j'ai vu les rapports de mes parents se détériorer dans une sorte de tristesse mêlée d'indifférence, alors que nous avions tout pour être heureux.Tout, sauf une communication claire et une confiance travaillée, entretenue.
Pour mon développement d'adolescente en quête de repères, qu'ai-je intériorisé et acquis comme valeurs à ce stade ?
- Les émotions sont embarrassantes
- Il faut se supporter en étant en couple, c'est "normal" d'être malheureux
- Je dois me blinder et protéger mon frère -> responsabilisation de l'enfant qui n'est pas censé en être un
- Ne pas communiquer est tout à fait normal, c'est un fonctionnement acquis
- Etc, etc (je pourrai m'épancher longuement haha)
Tout ça pour revenir donc à votre questionnement, en quoi la situation décrite par Mel peut-elle être une bonne situation pour le développement de leurs ados ? En lisant ce billet avec mon regard d'adolescente d'il y a bien des années et tout ce que cela a engendré dans ma construction d'être social adulte, cela génère un profond sentiment d'espoir et à la fois de tristesse. Le couple de mes parents n'a pas tenu et s'est détruit pour des raisons et un vécu qui sont leur, ils ont entrainé leurs enfants dedans mais tout cela aurait pu être évité par une communication ouverte (tristesse). Cela aurait fait de moi une adulte bien mieux dans mes pompes et dans mes relations car on m'aurait montré un chemin d'expression bien plus sain. Ca ne veut pas dire attention, que cela aurait résolu les conflits, mais j'aurais appris bien plus tôt que communiquer et bien communiquer désamorce un grand nombre de situations et aide à nous ancrer.
La note de Mel me donne donc cet espoir car, bien que simplifiée par rapport à la réalité, je n'en doute pas, elle montre aussi qu'un modèle familial autre est possible.
Dans ma construction d'adulte et mes projections de vie de famille, j'aimerais faire autrement que ce que j'ai connu. Envisager de fonder un foyer un jour où chacun est en confiance d'exprimer et de vivre quelque chose qui le rend heureux, je trouve ça plutôt optimiste comme vision, ne trouvez-vous pas ? Sans tomber dans la positivité à outrance, mais juste dans la recherche d'un équilibre commun où chacun trouve sa voix, avec respect et beaucoup de dialogue.
Indépendamment de la situation d'ouverture du couple (qu'on pourrait remplacer par tout autre chose), j'ose croire que les enfants de Mel et Reno verront en cette attitude de leurs parents un modèle d'adultes qui osent tout simplement être heureux à tout âge.
Désolée pour le pavé ^^
Le seul outragé ici c’est vous Jacques, vous réagissez très émotionnellement au sujet. Contrairement à vous ça ne me dérange pas qu’on me dise que ce que je dis est du "WTF", je ne suis pas ici pour avoir raison. Pas plus que je ne m’indigne, vous savez, on peut être en désaccord sans s’indigner.
Par ailleurs dans votre énervement vous ne faites manifestement pas l’effort de comprendre les commentaires auxquels vous répondez. Vous projetez ce que vous voulez voir dans mon message et faites une réponse en fonction, mais elle n’a pas grand chose à voir avec ce que j’ai vraiment dit.
Melaka vient de faire sortir du bois tous les voyeurs et les obsédés sexuels.
-- Note pour Mélaka --
Il faut être trés intelligent pour comprendre les commentaires de ton blog...
D'ailleurs, je ne les lis pas (trop long et compliqué).
Ceci dit, j'ai trouvé le podcast dont parle Ninounette/Trafi plus haut :
https://lefabetmymyshow.com/ep-34-b...
(Si il faut le récupérer, tu me le dis).
Par contre ta BD n'est pas trop compliquée à comprendre, donc c'est bien.
Belle nuit,
Bien à toi,
Bises,
Amicalement,
Valentin
Melaka pour calmer tout le monde tu devrais faire un petit strip crochet ou poule ! J'espère que toute ta joyeuse troupe se porte bien d'ailleurs :)
Et sinon il y a une autre option pour éviter le divorce, l'adultère, et l'ouverture du couple : c'est le décès d'un des deux conjoints (Thérèse Raquin approuve). Ne me remerciez pas pour cette solution pleine bon sens et qui respecte pleinement le développement des enfants.
"Et tu as beau considérer que ce que nous vivons est "horrible", tu remarqueras que tu es quasi le seul ici..."
Oui mais ici c'est ta hugbox où par définition tout le monde te servira la soupe. Sauf moi et un ou deux autres. :)
Je te propose d'en parler avec les gens de par le vaste monde. :)
Genre tes voisins. mdr (qui ne manqueront pas de le capter crois-moi)
Mais lol. xD
En attendant, ce billet a encore déchainé les pavés dans les commentaires. Bravo ! xD
Bonjour, la réalité c'est que lui n'aura que des like, peu de like pendant que vous couchez avec d'autres hommes car il est bien plus facile pour une femme de trouver des partenaires multiple sur un site de rencontre et lui accepte cela sans broncher, votre mari est un lâche et je vous conseille de mettre fin à la relation au plus vite.
Amicalement Lekhey.
Ayaaaa bordel ce CUCK de mari ce fait REDPILL sur le fait qu'il n'aura jamais de LIKE sur TINDER :)
AYAAAAA le mari COMPLETEMENT A L OUEST qui se prend le BUG TINDER EN PLEINE POIREEEE.
Pendant que "sa" femme se fait TRONCHER 5 fois par semaine par des chiens en manquent.
Les pauvres gosses
Ce siècle aura définitivement achevé le romantisme.
Plus de sacrifice. Plus de dépassement de ses envies superflues. Plus de place pour le sublime.
Consommer et assouvir au mépris de son âme, tout ça sous couvert de pseudo intellectualisme creux.
Reprenez conscience de votre valeur pour le bien de vos enfants, si ce n'est pour vous même. L'humain mérite mieux que du relativisme.
Bande de tarés déconstruits. L'histoire vous retiendra comme la lie de l'humanité.
Il faut pas croire que c'est que les vieux réac qui sont contre le polyamour, il y a des jeunes qui trouvent ça dégeu...
Je parle de ce forum qui commente tes relations :
https://jvarchive.com/forums/42-51-...
Melaka, 20 pages pour le moment, ton histoire déchaîne les passions :)
Dans le premier épisode tu as bien décrit ce qui t'arrive, l'empoté dans ton cerveau a cassé la manette libido poussée à fond dans ton cerveau.
on peut donc en conclure que ton corps est malade. Pourquoi ne pas le soigner au lieu de le pousser dans la maladie?
c'est un peu comme les alcooliques, on ne prend pas plus d'alcool en poussant son conjoint à boire comme soi.
on essaye justement de boire moins d'alcool, même si le corps réclame toujours plus d'alcool.
là tu donnes à ton corps toujours plus de maladie libido, tu le pousses dans sa maladie.
on dirait que tu ne réalises pas que le sexe c'est pas juste un plaisir c'est un besoin normal mais quand il y a un excès comme chez toi, tu déglingues la machine.
on dirait que tu réalises pas que ta maladie ne fait que s'accentuer : ca a commencé par des dickpic et puis maintenant c'est des rencontres...
ce qui peut arriver c'est que réno rencontre une fille qui voudra de l'exclusivité, et qu'il se dirigera vers elle.
c'est un peu comme dans un boulot, quand le patron te dit un jour "tu sais ton salaire coûte trop cher, on t'aime bien mais t'es moins efficace qu'une jeune qui coûte deux fois moins cher, tu devrais bosser plus", même si tu aimes ton entreprise, ça casse quelque chose en toi.
Et le jour où tu as une opportunité, tu hésiteras pas et changera de boîte.
Là c'est pareil, au fond de Réno y'a quelque chose de cassé, même s'il te jure que non... On le voit quand il dit "tu ne m'appartiens pas, tu n'es pas un objet". Il te dit mais au fond il ressent cette fêlure intérieure.
après aussi, ne t'étonne pas si tu déclenches des maladies bizarres qui ne seront peut être pas seulement dues aux doses de vaccin covid que tu as prises dans le passé...
surtout que là tu ne t'es pas posée la question,tu reconnais que Macron fait de la merde mais tu plonges dans les vaccins qu'il te présente comme très bon.
alors que Jean Lassalle a dit que même Macron n'est pas vacciné covid...
mais pour en revenir aux maladies bizarres, tu dis "après avoir longuement échangé avec lui, je ne courais aucun risque quelqu'il soit".
c'est là où tu te fous le doigt dans l'oeil : tous les mecs mentent sur internet. Le gars va te dire qu'il fait des tests VIH ou MST sans arrêt et qu'il est clean, il pourra même te montrer une copie d'un test sérologique.
mais tu ne peux pas savoir si le test est réel ou non : un coup de photoshop et on prend une partie de l'ancien test où c'était noté "négatif" pour cacher le nouveau test "positif". On imprime et c'est invisible sur la nouvelle copie du test sérologique.
sans compter ceux qui te disent qu'ils font des tests régulièrement mais qui n'aiment pas les piqures et donc qui n'en font plus depuis plusieurs années.
enfin autre sujet, ce qui me fait rire c'est quand tu écris dans ta BD de 2017 que LFI veut redonner au peuple la possibilité de réécrire la constitution.
LOL tu crois encore à ce délire, après avoir vu comment Mélenchon a viré les dissidents comme Raquel Garrido ?
LFI c'est comme les autres partis: si tu obéis pas au chef tu es viré.
et tu penses encore que LFI va donner la parole au peuple? tu as aussi l'empoté qui a cassé la manette "foi aveugle" pousée au maximum ? (aussi bien pour les mecs qui se disent clean, que pour les vaccins qui se disent secure et efficaces, que pour les affirmations de Mélenchon qui veut aider le peuple alors qu'il n'en a rien a foutre du peuple).
Ta BD me fait penser à Lucie, qui avait aussi longuement discuté et avait cru sur parole le mec qui disait qu'il était clean :
https://www.konbini.com/archive/tem...
J’ai eu des rapports non-protégés avec des garçons qui m’ont dit qu’ils étaient clean et je les ai crus sur parole. J’ai pris le risque de m’exposer au VIH et à d’autres IST. Ce qui est paradoxal aussi c’est que je ne laisserai jamais personne me dire que c’est de ma faute. Mes sœurs, ma mère et moi-même sont autorisées à me dire “c’est de ta faute”. Personne d’autre n’a l’autorisation ni le droit de me juger. Ni comme victime, ni comme responsable. Je suis séropositive. Point.
Après tout, ce mec était clean, il n’avait pas eu beaucoup de partenaires. Quant au deuxième suspect, je n’avais pas été jusqu’au bout avec lui, une fellation ça ne peut pas suffire, si ? “Le virus est présent dans le liquide pré-séminal” m’informe l’infirmière. Ah. J’étais informée sur le sujet, enfin les bases, comme tout le monde, mais j’ignorais cela.
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Bon sinon, la bise à Carali et Edika, qui ont baigné toute mon enfance dans la bonne humeur grâce à Hebdogiciel !
Jujufifi > Oh la vache !! Un spawner à Az !! Ahahahahahaha
20 pages de dégueulures d'incels ! Je connaissais leur existence, mais là, faire une incartade dans leur tête, c'est.. fascinant, vraiment :D
Tu m'étonnes qu'ils resteront puceaux toute leur vie, ces petits fafs dégénérés !
Ravie d'être une 0/10 pour eux, pour moi ils sont tous loiiiin dans les valeurs négatives (surprenant : il y a un gauchiste parmi tous ces fachos masculinistes qui suintent le sébum. Comment fait-il pour tenir le coup ?)
Une belle étude sociologique des bas-fond de l'esprit humain, je comprends mieux les éructations incompréhensibles d'Az d"un coup !