Bon, désolée, va falloir retourner à la BD de Mélaka, Reno n'ayant absolument pas le temps de vous pondre un de ces magnifiques épisodes chaque semaine ^^'
Désolée par avance de ma non-drôlerie, mais bon au moins on avance dans l'histoire...
Aouch, dur, pauvre Reno. Même quand tout semble possible, se dire que non, c'est pas son truc, même avec quelqu'un avec qui il a beaucoup échangé, l'idée du réel c'est bien différent.
À défaut d'avoir accroché au truc, à voir qu'il renonce, Reno semble toujours attentif à tes besoins avec ce "tant qu'on va là-bas, si tu veux voir quelqu'un". C'est plutôt touchant, qu'il soit ainsi conciliant en sachant qu'il reste toujours ainsi ton partenaire de vie.
Oui donc bon, malgré le barratin en préembule de l'épisode 7 (de mémoire), ça se confirme bien quoi : tu fais tout ça pour te faire retourner au détriment de ton mari qui n'aime pas du tout la situation.
Effectivement c’est ni drôle ni bien dessiné
De plus j’ai vérifié : donc soi disant tu dois amener Reno à Albi et attendre 4h????
Albi c’est 40min de route, en voiture ou 2 roues
Donc c’est faux, tu n’as absolument pas besoin de l’amener ET attendre puisqu’il est désormais un adulte plein et entier grâce à son scooter ( hahaha)
Encore du mytho, encore et encore
Y’a que ça de marrant
Mais vu le nombre de likes et de comms, apparemment tout le monde a compris
Holala, quelle aventurière, j'en ai eu chaud un peu partout...
Hâte de lire la suite et très chouette série/ début d'album (?) autour du polyamour d'un couple déjà établi.
Trop intéressant, merci Méla ^^
7.
Le lundi 14 octobre 2024, 12:14 par Gloubiglouba
@youpala.. je pense pas pour du mytho dans ce genre de détails. Honnêtement on ne sait pas ce que va faire Reno : il a quand même une maladie auto immune, peut être qu'il a un suivi médical et il vaut mieux pas qu'il prenne la route juste après? il y a beaucoup d'hypothèses qui pourraient justifier qu'il ne puisse pas y aller de manière autonome.
c'est assez édifiant de voir que ceux qui sont pro libertinage voient dans ce récit quelque chose de chouette et épanouissant et que ceux qui sont anti y voient souffrance et destruction.
comme quoi le récit est bien narré. Melaka a clairement un talent pour la narration.
Pour Reno.. Aouch! ben ça fait un peu de peine mais ça vient confirmer ce que je pense depuis un moment en lisant ces notes..
Le déséquilibre de départ (c'est mon opinion) ne se situe pas dans le fait que Melaka a pleins de matchs alors que Reno moins.
le déséquilibre c'est que Melaka a envie d'être libertine pour elle et son propre bien être (elle essaye de ne pas faire de mal à sa famille car elle les aime mais elle veut voir d'autres hommes, elle en rêve, ça la démange dans ses tripes et elle l'illustre très bien)
alors que reno s'y essaie (au moins dans ce qui a été publié jusque là) principalement par amour pour melaka. Par curiosité peut être (Voir Melaka le faire lui donne envie) mais Reno ne le fait pas parce qu'il ressentait l'envie initiale d'essayer autre chose.
Melaka ne le fait pas sans l'accord de Reno et aime sans doute sincèrement son compagnon mais c'est une chose qui lui fait envie elle kiffe ça.
Reno, en tout cas dans ce récit, semble s'y forcer au moins dans en premier temps
il semble convaincu de manière théorique que c'est bien, que c'est sain, et que ça ne peut être qu'enrichissant.
ça ne semble pas être une impulsion interne. c'est parce que maintenant qu'on est là et qu'il a décidé d'ouvrir et que Melaka s'y adonne alors autant essayer
de plus il souffre beaucoup à cause de la jalousie au moins après le premier rdv de Melaka et la solution anti jalousie proposée par le libertinage c'est de faire soi aussi des rencontres. (cf la conversation en camionnette)
voilà à mon avis le déséquilibre entre les deux protagoniste.
je ne pense pas que leur union soit condamnée non plus (ça peut marcher, moi j'en serais incapable mais toutes les configurations de couples existent finalement) mais c'est sûr que c'est clairement une épreuve. Reno est, dans ce récit, celui qui porte la plus grande difficulté à ajuster ses sentiments et re configurer ses émotions pour se faire à la situation.
peut être que Reno va réessayer des rdv et trouver son compte avec Camille ou d'autres femmes.
Peut être aussi que sa jalousie va s'estomper et qu'il s’accommodera de voir Melaka partir de temps en temps voir des amant et flirter sur tinder de temps à autre.
Alors moi je note que Reno qui rentre SANS baiser, met le même temps qu’un Reno qui est sensé avoir retourné le cul à son date ….
Et donc melaka n’est pas plus entonnée que ça….et ben ça en dit long sur les capacités du mec en question, quelle misère
Merci pour le partage de votre histoire, qui redonne foi dans le fait qu'une relation peut évoluer avec son temps et avec les envies de chacun.e. Les fans de famille nucléaire avec papa maman et les enfants ragent forcément, comme si on leur demandais leur avis x)
Et j'imagine que c'était compliqué pour Reno avec une/des côte.s cassée.s (si j'ai bien compris) de se concentrer sur autre chose que la douleur :O
Je crois que c'est mon premier comm ici, peut-être le deuxième (je te lis depuis plus de dix ans je pense)
Moi je trouve que t'es vachement drôle, dans un autre style que Reno, et j'étais bien contente de te retrouver cette semaine.
Merci pour ce partage, j'ai envoyé vers ton site des amis qui s'intéressent au polyamour depuis quelques mois (avec d'ailleurs les mêmes profils de meuf motrice et mec pleinement ok mais plus en retrait), la reco a été appréciée !
A lundi prochain <3
A titre liminaire, chacun a le droit de mener sa vie comme il l'entend, dans le respect strict de la légalité.
Bien évidemment, mon opinion, partiale et subjective, m'incline à penser que Reno subit cette situation et qu'il nourrit peut être quelques craintes de voir son couple se déliter complètement (situation de pré-rupture possible où celui ou celle qui la sent poindre est impuissant pour la contrecarrer et est prêt à certaines concessions ou compromissions pour l'éloigner :soutenir la démarche peut engendrer une souffrance émotionnelle, la dénoncer risque d'entraîner de sévères disputes qui pourraient avoir raison du couple).
C'est néanmoins mon interprétation des différentes planches romancées par rapport au réel. Et je peux très certainement me tromper. Je ne revendique point un doctorat es qualité en psychologie du couple. Je suis également marqué par ma génération, à cheval entre une vision traditionnelle et une vision moderne (j'essaie d'arbitrer intellectuellement entre les deux, pas évident).
Des couples libres se révèlent parfois plus heureux que des couples traditionnels, sous réserve toutefois que la nature du couple ait fait l'objet d'un consensus préalable entre les conjoints.
Sur les représentations sociétales des genres, il serait sage de questionner les pensées, les pratiques et les désirs de tout le monde (hommes et femmes comprises). L'homme n'est pas un prédateur par nature et la femme une victime désignée. Je ne crois pas dans cette facilité du discours qui consisterait à acter une faiblesse et une soumission naturelle de la femme. Pour moi, homme et femme sont égaux (et ce n'est point négociable).
D'ailleurs, nous n'avons jamais été aussi proche d'une égalité réelle entre la femme et l'homme en France dans l'histoire de l'humanité. Inutile de nier qu'il reste des progrès à réaliser mais je ne comprends pas la virulence forcenée d'aujourd'hui au regard de ce formidable résultat, encore inespéré il y a 70 ans.
Les améliorations arriveront mais elles nécessiteront des discussions et non des récriminations. Nous parviendrons à une égalité quasi parfaite (le 100% est impossible car il faudrait mobiliser l'équité).
Tout cela est très intéressant néanmoins. Il est juste regrettable de constater des invectives de part et d'autres dans les commentaires (et les disqualifications idiotes entre les fachos d'une part et les naïfs ou dégénérés d'autres part : arrêtons ces invectives stériles qui démontrent notre inaptitude à entendre un point de vue opposé au sien). Le débat tend à se crisper facilement là où un apaisement est possible. Ne pas être d'accord ne doit pas conduire à une forme de guerre larvée dont tous les protagonistes seront les grands perdants. Arrêtons les provocations et les insultes. Apprécions le monde sous le joug de sa complexité et apprenons à dialoguer ensemble. Nous ne sommes points ennemis si nos opinions divergent sur ce sujet (aucun droit humain n'est présentement bafoué).
Je me bouge enfin pour commenter ! J'ai découvert ton blog via les histoires d'oeufs de poule coincés (je brille désormais en soirée grâce à cette information !). J'ai depuis remonté le temps en dévorant quasi tout le blog (ça m'a tellement aidé pendant ma déprim' pré et post déménagement), j'ai pu lire (et pleurer) avec "Sous les bouclettes" et chaque lundi j'attends avec impatience la suite ! (et j'ai sombré dans Baldur's Gates aussi...)
Je ne sais pas comment conclure autrement que par mon maigre soutien (à Reno aussi bien sûr) face à ces si évidents harceleurs et encore des remerciements pour tout ce que tu offres ici depuis tant d'années, avec sincérité et humour.
Je trouve toujours enrichissant de lire des expériences de modèles de couple différentes (que ce soit par le choix du modèle, l'âge, le contexte propre...). Donc merci de partager tout ça ! (et de bien rappeler comme le plus important est la communication quelque soit le modèle choisi :D)
J’ai eu un ami autrefois à qui sa copine avait fait la même proposition, elle était infirmière, elle voulait se taper des médecins, elle le fit, mais mon ami lui ne trouva personne malgré le fait qu’il était sacrément beau gosse et qu’elle n’était pas à son niveau.
Une démonstration supplémentaire que l’hypergamie favorise les femmes, même si elles ne ressemblent à rien, et qu’elles trouveront toujours un homme pour satisfaire à leurs envies.
Moi ce que je vois là c’est juste une femme qui est incapable de maîtriser ses envies et ses chaleurs (pour un homme on dirait « qui pense avec sa bite », et qui préfère donc aller batifoler. Pour ne pas se sentir coupable, elle propose à son compagnon qui n’en avait nullement envie de faire de même, et elle peut aller tranquillement faire ses petites affaires en se disant que tout cela est équilibré et qu’un accord a bien été conclu au sein du couple.
Alors j’ai lu que tout cela s’était bien passé, que tout le monde en était ressorti heureux et grandit, pourtant je ne peux m’empêcher de penser que c’est faux er qu’au fond malgré tout ce que dira Reno pour te rassurer, cela a abîmé quelque chose et que votre couple ne va pas aller en s’arrangeant à l’avenir même si « pour l’instant tout va bien » comme aime à le dire l’homme qui chute du 20ème étage avant de toucher le sol.
Pourtant quand on connaît vos convictions politiques cela n’a rien d’étonnant, on constate la déliquescence morale de la gauche qui plonge dans toujours plus de bassesses, qui repousse les limites de ce qui est « normal », à tel point qu’on se demande dans 10 ans où seront les frontières (Libération en a déjà donné un aperçu…).
Que vos enfants aient bien pris la chose ne signifie en rien que c’est naturel et normal, seulement qu’ils ont bien intégré le catéchisme de l’extrême gauche que vous avez dispensé avec zèle à n’en pas douter.
Nul besoin de voter RN pour trouver tout cela désolant et profondément pathétique.
Aimer c’est choisir, c’est donc renoncer, on peut se faire du bien autrement qu’en multipliant les partenaires, il y a plein de façons de le faire, on peur aussi apprendre à être maître de soi-même et de ses pulsions (un minimum) pour être autre chose qu’un animal (ça s’applique aux hommes comme aux femmes).
Les contempteurs de cette série de planches sont aussi désolants, mais le pire est qu’il y ait une série de planches, comme l’envie inconsciente (ou consciente) de recevoir un approbation d’une majorité de ton audience (forcément il y a de fortes chances qu’ils partagent tes idées).
Au final je vois juste une femme qui s’emmerde sexuellement, qui est frustrée, incapable de maîtriser cela ou éventuellement de s’en saisir avec son compagnon devant un sexologue, qui préfère directement passer par la case libertinage, qui force la main de son compagnon et qui emballe le tout de jolis dessins et de belles paroles pour faire passer le tout comme une expérience enrichissante pour le couple.
Je ne suis pas prude, mon épouse à laquelle je suis marié depuis 20 ans non plus, nous sommes ouverts à de nombreux sujets, mais son réflexe, comme le mien a été « que c’est glauque, quelle misère ».
Le devenir de votre couple je n’en sais rien, vu la direction que cela prend dans 10 ans ça risque d’être intéressant à débriefer, je ne me soucis que des enfants et de leur devenir, eux aussi finiront peut être par se poser des questions ou alors adopteront-ils le même mode de pensée et auront-ils une vie sentimentale chaotique, je ne leur souhaite pas.
Il faut que Reno me donne son truc pour shunter la jalousie, moi je n'y arrive qu'à condition de m'éclater aussi dans mon coin :D (#2Cents) .. Mais bah il faut de tout pour faire un monde, si vous le gérez bien, c'est cool.
Et puis waaaaahhh ! le nombre de commentaires :D !
Allez-vous dépasser les 180+ de la semaine dernière ? Suspens !
Y sera-t-il maintenant question, dans les discutions et commentaires, de la guerre en Ukraine, des techniques de création des pyramides et des dolmens, des mystères de l'univers, de la recette parfaite du cheesecake (j'espère !) ... des techniques de programmation en informatique quantique ?... Can't wait ! :D
PS : oui, ok, je suis un peu jaloux du succès que vous rencontrez ; j'avoue au collège un jour j'avais dessiné une bite dans les toilettes mais j'ai absolument pas du tout rencontré le même succès que vous ! #Respect ... Tiens peut-être la prochaine fois je dessinerais une vulve dans les toilettes du supermarché du coin... c'est beaucoup plus technique mais chui sûr là je tiens un concept :D XD
Bravo à vous !
Et courage pour les futurs commentaires genre #BocalACon !
La vache la brochette de frustrés en commentaires qui pensent mieux tout savoir que les premiers concernés juste à partir d'une BD... Chapeau aux enquêteurs en herbe qui vont jusqu'à calculer les temps de trajets, à l'aide...
T'as du courage de continuer malgré eux, j'ai hâte de lire la suite !
Non mais les commentaires, c’est vraiment n’importe quoi.
Que chacun ait une opinion arrêtée sur le sujet, pourquoi pas. Ce type d’arrangement au sein d’un couple n’est pas fait pour tout le monde, c’est évident.
Mais de là à faire une analyse psychologique des protagonistes, étant entendu qu’un récit même à portée autobiographique contient une part de subjectivité, voir de mensonge pour coller au thème que l’auteur souhaite développer, faut être sacrément en manque de nouveaux numéros de confessions intimes.
Qu’est ce que vous en avez à faire que ça puisse abimer leur relation ou que Reno subisse la situation? C’est leur vie et ils sont adultes. Contentez vous du récit qui vous est livré de façon assez transparente. Les conséquences éventuelles de leurs actes, c’est leur problème, la monogamie hormis celle de façade ça n’a jamais vraiment existé et ce qui vous parait monstrueux peut tout à fait être banal ou excitant selon les personnes concernées…
Pour avoir un peu fréquenté des clubs libertins avec ma conjointe d’alors, je peux vous dire que les profils qu’on y trouve peuvent être surprenants en plus (cathos versaillais tout juste mariés, réacs de droite…) donc stop l’hypocrisie.
Mais Melaka, c'est ton blog qu'on vient retrouver à chaque note, on apprécie le trait de Reno à l'occasion, mais c'est le tiens qu'on vient chercher. Ne diminue pas ta valeur et ton talent <3
"Ce que l’auteur nous montre, c’est la poésie de l’adultère, et je vous demande encore une fois si ces pages lascives ne sont pas d’une immoralité profonde !!! [...] Platitudes du mariage, poésie de l’adultère ! Tantôt c’est la souillure du mariage, tantôt ce sont ses platitudes, mais c’est toujours la poésie de l’adultère. Voilà, messieurs, les situations que [Melaka] aime à peindre, et malheureusement [elle] ne les peint que trop bien."
Voilà, c'était il y a 200 ans, mais visiblement certains commentaires continue à se prendre pour le procureur impérial
Sympa comment idée de BD.
J'apprécie vraiment le ton et l'humour qui s'en dégage et le thème du libertinage s'y prête bien.
Le seul truc qui me dérange, à titre perso, c'est cette fixette sur les idées politiques de tes amants.
Je comprends pas trop ce que ça vient faire dans cette situation
C'est incroyable tous ces gens qui persistent à vouloir que ça finisse mal. C'est comme les casse bonbons qui veulent soit spoiler la fin du film car déjà vu soit affirmer que ça se passera comme ci ou comme ça parce que "c'est obligé".
C'est tout aussi incroyable cette constante dans certains commentaires, d'affirmer que l'histoire ne peut être que le résultat d'une décadence gauchiste non assumée, selon les détracteurices qui restent sur ce blog. D'autres n'adhérant pas, ont fait le choix plus éclairé d'aller voguer ailleurs pendant quelques temps plutôt que perdre le leur à balancer du fiel.
Continue, Mélaka :)
Ah, et puis, on a parlé de cheesecake, alors si au fil des commentaires, quelqu'un e propose la recette parfaite du cheesecake vegan, je prends ^^ (oui, évidemment, s'il est vegan il ne s'appellera plus cheesecake, je saiiiissss)
Coucou ! Je suis avec grand intérêt cette histoire. Nuance, humour, doutes, plaisir, échecs, bonnes surprises, frustration, tendresse... La condition humaine, quoi ! J'aime beaucoup ta narration et ton style graphique, et j'ai toujours hâte d'être à lundi. Continue, s'il te plaît <3
+1 Pauline en 18:
"désolée, va falloir retourner à la BD de Mélaka" et gnagnagna!
Melaka, c'est pas un peu fini ces complexes à la gomme, ventresaintgris! ?
Vous avez tous les deux un style très différent qui correspond à des besoins différents et comparer l'un à l'autre c'est comme comparer un Picasso à un Courbet ou un Reiser à un Daumier: ça n'a pas de sens!
Dans l'art du dessin, Reiser dessine des personnages en apparence simplistes mais dessiner comme Reiser ce n'est pas donné à tout le monde.
Melaka va plus à l'essentiel, elle condense, elle extrait la "substantifique moelle" ce qui permet de faire plus de notes de blog dans un temps court tout en restant parfaitement compréhensible. Reno, c'est du léché détaillé mais à moins qu'il se greffe une IA et des mains en plus je le vois mal pondre des notes au même rythme que Melaka.
En plus si vous aviez le même style on se ferait chier, ça manquerait de diversité !
J'espère qu'au prochain post ce ne sera pas Reno qui nous fera une crise! :-D
Petite question pour Mélaka :
Selon toi, combien il resterait de notes sur ta libido.
C'est pour moi savoir quand je pourrais dire à Marie-Eve qu'elle peux revenir voir les notes de ton blog.
Merci à toi.
Bien à toi.
Valentin
Je commence à m'interroger : c'est moi qui suis anormal ou le reste de l'humanité ?
D'où vient ce besoin de juger dans tous les sens? La conduite de Melaka, la réalité de l'histoire, etc. Je me répète mais j'ai vraiment l'impression que des commentateurs sont comme de vieilles filles qui passent leur temps à cancaner sur la sexualité des autres. Z'avez rien de mieux à foutre? Au sens propre comme au sens figuré ?
Pour ma part, j'observe. Je sais qu'on est qu'au début d'une histoire qui est loin d'être achevée : celle d'un couple qui vit un décalage de sexualité et qui tente de s'en sortir par une solution originale. J'attends la fin pour me faire une idée.
En attendant, d'autres s'emballent. Après les mascus traitant Reno de ramolli, voilà les biens pensants.
Le pauvre Reno forcé d'aller courir la minette contre son gré? Pour ce que j'ai lu de l'épisode précédent, une fois parti, il me semblait pourtant bien partant! La suite, c'est juste un ratage simple et classique. Pas le bon lieu, pas la confiance, perdu l'habitude peut être. Et puis une côte cassée, ça casse la libido !
Et d'un autre côté, certains décrivent Melaka comme une femme "frustrée, incapable de maîtriser cela". C'est quoi l'étape suivante : l'hystérectomie comme 1880 pour traiter les "femmes hystériques"? Ça sent la vieille dichotomie rance de "la pute ou la maman", les théories moisies de la femelle en rut incapable de contenir ses humeurs. Allez vous renseigner sur des sites fiables: la recherche et les découvertes en sexualité humaine ont beaucoup évoluées depuis les années 1900 :-D
27.
Le lundi 14 octobre 2024, 20:49 par Castor tillon
Et sans surprise, il a fallu que certains balancent de la politique dans cette histoire. Comme si la gauche ou même ce foutu parti de merde qu'est le RN avaient quelque chose à voir dans cette relation de couple. On aura tout entendu dans ces commentaires.
mince, j'ai oublié ma question première :
c'est comment un baiser avec un piercing à la langue ? on sent le bijou ? il y a une sensation particulière ?
Aaaaallloorrrsss... Concernant le Cheesecake j'ai une recette que j'aime beaucoup ..mais pas végane, désolé :' (
...et en plus tellement c'est bon j'en mange trop, et en suite je culpabilise parce que "cépâbieennnn", et en suite je me dis osef, on vit qu'une fois :D ... Enfin peut-être on vit plusieurs fois mais là je sais pas, et si c'est le cas, qu'on vit plusieurs fois, et ben ce ne sera que la cerise !... Même si y'en a pas sur le cheesecacke, de la cerise.. Mais on peut ajouter du coulis à la fin...
Breeefff le Cheesecake (pour 1 personne si vous le partagez avec moi, mais y'en a largement assez pour deux, sinon !)
- 250 G de mascarpone
- 250 G de Philadelphia
- Un peu de lait concentré sucré mais pas trop, ça dépend si tu aimes bien sucré oupa
- Un zeste de citron, mais c'est bonus, pas obligé
- Des spéculos (là à toi de voir... pas trop - une dizaine - si tu veux une base fine, beaucoup plus pour une base épaisse)
- Un peu de beurre (salé pour les Bretons, doux sinon, mais salé c'est pas mal :) ) 25g ça suffit mais la moitié ça peut le faire aussi, le tout est que versé sur les spéculos concassés ça fasse une sorte de pâte malléable, surtout pas liquide !
Si t'as un robot de cuisine tu peux y broyer les spéculos, en premier comme ça le robot est imprégné de la saveur du spéculos qui fait tellement de bien (mais pas aux dents).
Tu réserves de côté les spéculos broyés.
En suite tu mélange dans le broyeur (ou à la main) le mascarpone, le philadelphia, le lait concentré sucré (moi je mets moins d'1/2 tube... 4 ou 5 cuillère à soupe mais pas trop sinon c'est trop sucré) et le zeste de citron (bonus) jusqu'à ce que ça fasse une pate super bonne qu'on peut lécher la cuillère lorsqu'on verse dans un récipient pour réserver l'ensemble mixé. Tu lèche consciencieusement le récipient du robot ou reste la mixture, faut pas gâcher.
Dans une pôle tu fais fondre le beurre, tu ajoute le beurre fondu aux spéculos concassés. Tu malaxe un peu. Ne pas oublier de se lécher les doigts (hygiène avant tout !)
Tu prends la mixture à base de spéculos et tu l'applique au fond d'un grand ramequin, ou un grand bol... Tu tasses bien avec le dos d'une grosse cuillère en bois. Tu lèche la cuillère en bois (#PasGacher).
A la fin tu recouvre la base de spéculos avec la mixture mascarpone-philadelphia-etc...
Tu égalise avec le dos de la cuillère.
#FoPasGacher.
Tu couvre le bol avec du film alimentaire ou du papier alu et tu mets le tout au frigo (PAS CUIRE ! PAS LE FOUR !! Naaaaannnn !!! Say le maaaaaalllll !!! #BientotLaPolemiqueCheesecakeTeamCuitVsTeamPasCuit #JeSuisTeamAntiFour ! Achtung... De toute façon la version à cuire au four je la connais pas...).
Tu résistes minimum 1h que ça commence à durcir.
Le mieux toute la nuit, mais c'est plus dur pour résister...
Mais le lendemain matin c'est joie+bonheur.
Voila !
#My2Cents
30.
Le lundi 14 octobre 2024, 22:13 par Marvin Hard
Bonjour Melaka,
Je lis ton blog depuis un certain temps, et il me semble me souvenir d’un post où tu décrivais une scène où tu courais entre la salle de bain et la chambre pour un câlin, finalement interrompu par les pleurs de Maya. Cela abordait déjà la difficulté de jongler entre vie de famille, de couple et vie intime.
Je lisais ton blog en ce moment pour des histoires de poules, de chatons et de moutons, j’ai donc été surpris, voire perturbé, par ce nouveau récit. Ayant découvert Reno via les Womoks dans Tchô à l’époque, son travail représente pour moi une sorte de "madeleine de Proust". Voir un certain mal-être chez lui dans ce récit m’a déconcerté. J’espère sincèrement que cette histoire prendra un tournant plus positif pour lui.
J’aimerais partager quelques réflexions et questions, en espérant ne pas paraître rétrograde.
Dans un précédent post, j’ai lu le commentaire d’une femme se plaignant de la baisse de libido de son partenaire et voulant lui faire lire ce récit pour lui faire accepter l’idée d’une union libre. J’ai trouvé cela potentiellement blessant pour cet homme. À un certain âge, il est courant que les hommes subissent une baisse de testostérone, ce qui est encore plus vrai pour les pères de famille (DOI: 10.1016/S1090-5138(01)00101-5). Cette baisse hormonale peut avoir un impact sur la santé physique (risques cardiovasculaires) ainsi que sur la santé mentale (dépression et idées suicidaires), sans oublier ses effets sur la libido. Je pense qu’il serait plus sage que cet homme consulte un spécialiste pour comprendre les raisons de cette baisse de libido et envisager des solutions. Lui faire lire un récit comme celui-ci pourrait seulement affecter davantage sa confiance en lui. Dans la planche 9, je pense voir une référence à un youtubeur sport et sa citation célèbre « Ta dépression, on s’en fout ». La santé mentale des hommes est souvent mal considérée, et beaucoup hésitent à chercher de l’aide, car la société leur impose l’image de l’homme fort, un "Randy" qui n’aurait jamais besoin d’assistance.
Un autre point concerne les hommes que tu rencontres dans tes aventures. Tu les présentes comme des personnes idéales qui deviennent même des amis. Mais je me demande si tu n’as jamais rencontré d’hommes plus "problématiques". Tu les rencontres très rapidement, mais comment être certaine que ces hommes ne sont pas des électeurs de la sorcière blanche ou de Gargamel ? Et pour reprendre l’actualité judiciaire, avec un autre alignement de planètes, certains de ces hommes auraient pu se retrouver sur le banc des accusés de Mazan. D’ailleurs, dans la planche 12, la façon dont cet homme t’attrape par le poignet m’a semblé quelque peu troublante.
J’ai l’impression que les pratiques libertines peuvent parfois être égoïstes envers la société. J’ai une connaissance qui a pratiqué le libertinage, et il se faisait tester régulièrement pour les MST ; ces tests ont un coût en partie pris en charge par la société. Cette connaissance a attrapé une hépatite malgré ces précautions, et là encore, les soins ont été pris en charge par la société. Je suis donneur régulier de plaquettes et les libertins s’excluent (je l’espère) délibérément de ce geste, ce que je trouve également égoïste.
Pour finir, j’aimerais connaître ton avis sur un autre sujet lié au programme de l’Avenir en commun. Tu sembles considérer le sexe comme un besoin physiologique, et je comprends que l’insatisfaction dans ce domaine peut entraîner frustration et tensions. Cependant, tu sembles aussi être pour l'abolition du travail du sexe, ce qui, à mon avis, pose un problème. Une répression accrue pousserait encore plus les travailleurs·euses du sexe dans la clandestinité, augmentant ainsi leur exposition aux dangers. Pour moi, l’abolition du travail du sexe voudrait dire que l’on réserverait l’épanouissement sexuel à une élite de personnes. Un modèle comme celui des Pays-Bas, où les travailleurs·euses du sexe sont reconnus et où les personnes en situation de handicap peuvent recevoir un soutien financier pour accéder à ces services, me semble plus juste.
Je tiens à préciser que je me considère davantage comme un libertarien qu’un réac. Pour moi, chacun est libre de faire ce qu’il veut, tant que la sécurité est assurée et que cela ne coûte pas à la société. Quant à ceux qui répondraient « si tu n’aimes pas, ne lis pas », je tiens à souligner que ce n’est pas une question de goût, mais de message véhiculé. Par exemple, j’aimerais voir ton travail NSFW, mais je pense cependant qu’il devrait être censuré pour les mineurs. De même, La France insoumise a défendu le retrait de la fréquence de C8 pour le message qu’elle transmettait, et non par simple aversion.
Ha bah voilà ! C’est pour ça que t’as pas le temps de dessiner pour Charlotte mensuel ah ah ! T’as repris le blog à plein temps. Je n’ai pas d’avis sur le fond. J’espère que Reno ne va pas trop subir. On verra. C’est une bd après tout. J’imagine bien que la réalité est plus compliquée. Là franchement, comme lecteur, j’avoue que je souffre pour lui. ❤️
J'ai tellement l'impression de revoir mon histoire c'est fou.
La mère de mon fils qui un jour m'annonce qu'elle veut vivre d'autres "expériences" (car elle avait déjà commencé lol) tout en restant avec moi. Moi qui, pour garder une stabilité pour mon fils, me plie et tente d'accepter à la nouvelle vie de sa mère. Elle qui m'encourage à faire de même en m'inscrivant sur les app de rencontre (l'enfer) et qui s'étonne que ça match pas aussi bien qu'elle (mdr grosse surprise hein). Elle qui me demande sans arrêt si je suis toujours d'accords avec la situation et où je vois bien qui si je réponds "évidement que non car je ne l'ai pas choisi !" la situation va se dégrader rapidement et que mon fils va voir sa mère triste, donc je réponds "oui oui" S'en est suivi une grosse perte de confiance et des idées noires.. Spoiler : On s'est séparé au bout de deux mois. Et j'apprécie ma vie de papa célibataire. Mais je reste quand même proche d'elle, pour mon fils. Hâte de voir comment va évoluer votre histoire. PS première fois en 20 ans que je poste un commentaire félicitations ^^
Good for nothing, bad in bed
Nobody likes you and you're better off dead,
Goodbye, goodbye,
Goodbye, goodbye,
All of us are glad you're gone melakaaaaaaaa
Comment youpi, mais n'es-tu pas en train de juger toi-même ceux qui jugent ? En quoi ta démarche diffère-t-elle de la leur ? Et en plus tu les déprécies en les traitant de "vieilles filles qui cancanent", bravo pour le combo sexisme + âgisme...
Dans Libido 8, Melaka parle de « jouer à ce jeu terriblement excitant : repérer quelqu’un qui nous plaît, flirter avec, goûter aux délicieux frissons de la parade de la séduction entre deux humains avec la possibilité de concrétiser au bout... » ; dans Libido 12, elle indique avoir « entamé plusieurs discussions en parallèle, avec des garçons tous différents, tous intéressants à leur manière… sans avoir du tout l’intention de les rencontrer tous ». Au temps pour la lubricité bestiale !
Comme le disait si justement Maya : « On dirait que c’est vous qui faites votre crise d’adolescence ». Effectivement, la « crise de la quarantaine » ressemble à une redécouverte des premiers émois, et personnellement, l’adjectif « glauque » n’est pas celui qui me vient à l’esprit lorsque je lis cela.
Côté Reno, je crois que l’empathie nous emporte peut-être trop loin : ok, on a tendance à souffrir avec lui, de son manque de succès initial, de sa pointe de jalousie, de ses doutes, de sa timidité, de sa côte cassée, de son départ précipité… Il n’en reste pas moins quelques vérités constantes :
• c’est lui qui, après analyse de la situation, propose à sa conjointe d’ouvrir le couple, pas l’inverse
• c’est lui qui lance : « Continue, toi, je vois que ça te fait du bien »
• c’est lui qui propose à sa douce et tendre de rencontrer quelqu’un plutôt que de se morfondre pendant 4 heures à l’attendre
Il y a pas mal de personnes qui parlent de soumission et de marché de dupe… qui parle d’amour à ce sujet ?
Aimer quelqu’un, c’est quand même, à la base, vouloir que la personne qu’on aime soit heureuse. Ces paroles et ces actes que pose Reno sont des actes d’amour. Et n’en déplaise, l’exclamation de Melaka : « Oh mon chéri ! J’suis trop contente pour toi ! » et ses paroles d’encouragement sont aussi une expression d’amour (et j’aurai du mal à croire que c’est uniquement de la déculpabilisation égoïste).
Alors, d’accord, la réciprocité n’est pas parfaite ; peut-elle l’être ? Et ne serait-ce pas nous que ça dérange, plutôt que les principaux intéressés ? Et puis, bien sûr, on aime aussi pour soi, on ne peut pas totalement s’oublier pour l’autre.
Mais réduire cette aventure à deux à une histoire de cul d’un côté, de sacrifice de l’autre, c’est, me semble-t-il, passer à côté de quelque chose d’essentiel.
Marvin Hard > Pour les deux, trois premiers pavés, je ne peux que te répondre : tu verras. Le récit n'est pas fini. Les hommes toxiques, à priori je les écarte dans la phase d'approche, étant donné que j'échange énormément et rencontre peu, sauf exception (comme l'homme de cet épisode). Enfin, rappelle toi toujours qu'il y a ici de la mise en scène. Rien ne dit que les choses se sont passées exactement comme je le raconte. Garde une forme de recul par rapport à ce récit, qui est narré et dont les événements se sont tous déroulés il y a un certain temps déjà...
Par rapport aux travailleuses du sexe : ce n'est pas parce que c'est inscrit dans le programme de la FI que je suis parfaitement d'accord avec. Je n'ai rien contre le travail du sexe, si ce n'est qu'il doit être extrêmement encadré, pour éviter le trafic d'humains. Au contraire, je pense également que les travailleuses du sexe font un métier essentiel et que leur présence est indispensable pour la bonne santé mentale de l'ensemble de la population...
Gawaii > Tout dépend de comment la personne embrasse, mais, oui, on sent par moment la petite boule métallique nous frôler la langue et c'est sympa <3
38.
Le mardi 15 octobre 2024, 10:40 par Valentin (du blog de Laurel)
A Marvin Hard : Puisque tu en parles :
"Pour moi, l’abolition du travail du sexe voudrait dire que l’on réserverait l’épanouissement sexuel à une élite de personnes. Un modèle comme celui des Pays-Bas, où les travailleurs·euses du sexe sont reconnus et où les personnes en situation de handicap peuvent recevoir un soutien financier pour accéder à ces services, me semble plus juste.".
... Voilà mon pavé :
En Belgique, le travail du sexe est légal (https://justice.belgium.be/fr/theme...)
"Exercer une activité liée au travail du sexe n’est pas punissable. Les client·e s ne sont pas non plus punissables lorsqu’ils et elles rémunèrent un·e travailleur·euse du sexe (adulte) pour des services sexuels."
Et il existe un organisme qui propose l'assistante sexuelle/câlinothérapie/... pour les PMR (et les personnes âgées, je pense). https://www.aditiwb.be/
Il n'y a pas, à ma conaissance de soutien financier pour l'assistante sexuelle mais voilà le tarif en vigeur :
Le prix de la consultation de clarification de la demande est de 60 euro/h plus un forfait de frais de déplacements de 35€.
Les accompagnants(tes) sexuels(les) demandent 100 euro par prestation d’une heure (150 pour les couples) ainsi que les frais de déplacement (au tarif officiel en vigueur).
De mon côté, étant handicapé, c'est une bonne chose, sauf que, cela serait déshonorant vis à vis de ma personne de faire l'amour avec une inconnue pour qui je n'ai aucun sentiment.
Il me faut au minimum que j'ai quelques sentiments pour la personne pour que j'accepte d'avoir un épanouissement sexuel avec elle.
Bon les gens, dites-moi que je suis pas le seul à lire toujours de haut en bas puis gauche à droite, et donc à avoir lu :
"Pays de fachos !!" > "Je vais me les préparer en salade, j'espère que c'est bon."
Désolé pour la pertinence de ma contribution au débat, merci à vous 2 pour tout le récit, et bon courage pour finir sous les insultes des réacs. D'ailleurs je pose ça là : y'a pas de mal à bloquer les commentaires pour certaines notes de blog, si jamais. Tu n'as pas de devoir moral à les subir < 3
40.
Le mardi 15 octobre 2024, 15:04 par Théo l'asticot
Melaka : <Au contraire, je pense également que les travailleuses du sexe font un métier essentiel et que leur présence est indispensable pour la bonne santé mentale de l'ensemble de la population...>
J'ouvre un débat parallèle mais heu............. est-ce qu'on pourrait arrêter cette rhétorique selon laquelle le fait d'avoir du sexe est un impératif irrémédiable qu'il faut absolument pouvoir combler d'une façon ou d'une autre. Pour bosser sur le sujet en ce moment, c'est l'une des rhétorique récurrente des procès pour viols, notamment conjugaux.
Pitié, désacralisons l'acte sexuel, qui n'est pas un besoin physiologique au même titre que la nourriture ou le sommeil, tout simplement parce que... ce n'est pas le cas.
Non, le sexe tarifé n'est pas un indicateur de santé mentale pour celui qui le sollicite, et encore moins pour l'écrasante majorité de celles qui le pratique, dans des conditions très souvent glauques et peu sécurisantes (cf toutes les études récentes sur le sujet depuis environ les années 1870).
Non l'accès au sexe n'est pas un "droit de l'Homme" (je l'entends régulièrement dans les cours de justice...) et la supposée misère sexuelle des hommes n'est en aucun cas comparable au sentiment d'insécurité que ressentent les femmes lorsqu'elles relationnent avec des hommes.
Ca m'a fait un peu bondir donc je me permets cette petite digression.
Sur le reste, vous êtes des adultes consentants et personne n'a le droit de vous faire la morale. Tant qu'entre vous, chacun se sent respecté, sans contrainte ni pression, votre vie sexuelle et amoureuse n'a pas à être critiquée.
Je rejoins cependant le sentiment Melaka que tu fais effectivement une seconde crise d'ado, car certains signes me fait penser au spécimen que j'ai à la maison (brusque spontanéité, "égoïsme" et affirmation de soi, rejet des conventions etc.) Et c'est en effet assez rafraichissant de voir qu'il n'y a pas d'âge pour avoir 17 ans :D
J'adore ce partage d'expérience car il renvoit beaucoup à mon petit jardin très secret ;)
bref ;)
Pour Reno : ce n'est pas parce que tu n'as pas "conclu" ou que tu n'as pas été "au bout" qu'il faut abandonner. faut se faire confiance. si tu ne ne le sentais pas, c'est que ce nétait pas le bon moment ou la bonne personne. Ton intuition sait des trucs que tu n'identifies pas aussi rapidement que tu aimerais !
déjà, pour moi, le fait qu'elle te donne rdv dans un lieu qu'elle maitrise, au milieu de ses potes, ce n'était pas la meilleure idée du monde pour te mettre en confiance. c'était très maladroit de sa part.
tu vas aiguiser ce qui te convient ou non au fil des rdv. tu vas mieux te connaitre sur ce sujet.
Je n'en peux plus de ce débat sur le merveilleux travail du sexe. Pourquoi serait il indispensable que les hommes ( se sont eux les clients, ne faites pas semblant) aient toujours des trous à disposition. On arrivera jamais à une quelconque égalité homme -femme si toute femme peut servir de serpillères à foutre à ces messieurs à qui tout serait dû . Toujours le plaisir des femmes en dernier. S'il y a un trafic d'humain ce n'est pas un hasard. C'est parce qu'à part une désespérée ( peu importe qu'elle ait besoin de se payer sa dose d'héroïne ou de revivre ses traumatismes incesteueux). Personne ne se dit quand je serai grande je ferai le trottoir. Vous voulez du sexe? Félicitations cette BD explique de façon détaillée une manière de faire. Quant aux personnes handicapées dont je fais partie, j'espère que la personne qui nous a amené dans le débat , j'espère qu'elle se soucie de nous pour tous les aspects de notre vie, qu'elle se demande si les bars, les boîtes, les lieux de rencontre sont accessibles à tous ( pmr, sourds, neuroatypiques hyper sensibles aux bruits) , dyspraxiques qui ne peuvent pas conduire. Personne ne baise avec moi par pitié,par charité ou appât du gain. Je ne suis ni votre BA, ni votre curiosité malsaine.
L’APPAS est une association qui défend la sexualité des hommes et des femmes en situation de handicap.
La rencontre préalable (en Visio ou en présentiel) est gratuite. Elle permet de définir ensemble les grandes lignes de l’accompagnement.
L’APPAS préconise un coût de 150€ pour un accompagnement qui dure environ une heure et demie.
Cette somme est à verser entièrement à l’accompagnant·e : l’APPAS ne touche pas d’argent sur les accompagnements.
Attention : Si l’accompagnant·e doit se déplacer, ou si vous souhaitez louer une chambre d’hôtel, ces frais supplémentaires seront à votre charge.
Les accompagnant·e·s de l’APPAS se trouvent dans toute la France métropolitaine. L’APPAS vous mettra en contact avec un·e accompagnant·e proche de chez vous.
Petit point juridique : La prostitution est légale en France, donc l’accompagnant·e ne risque pas de poursuites. Il est aussi légal d’organiser des formations d’accompagnant·e·s sexuel·le·s.
Ce qui est répréhensible, c’est le proxénétisme et la rémunération d’un acte sexuel.
En d’autres termes, une personne qui paie pour une prestation sexuelle s’expose à une amende. De même que l’APPAS, lorsqu’elle sert d’intérmédiaire dans les mises en relation, car la définition du proxénétisme en France c’est aussi d’ « aider, assister ou protéger la prostitution d’une personne, même sans en tirer profit ».
Pour autant, à notre connaissance, aucune procédure n’a jamais été entamée dans le cadre d’un accompagnement sexuel en France.
L’APPAS se bat pour faire changer les lois afin que cette pratique soit reconnue et acceptée.
Libre à Mélaka de valider mon message.
C'est surtout pour venir en aide si besoin à tes lecteurs PMR.
Ah ça devient très intéressant.
Je me demande presque si l'histoire n'a pas été conçue pour terrifier les hommes, tant on est dans le scénario cauchemar. Honnêtement, même si ça s'arrange pour Reno par la suite, je crois que bien des hommes seront convaincus à ce stade de ne jamais suivre son exemple. ;-)
47.
Le mercredi 16 octobre 2024, 11:02 par Cyan_282
A propos de la 1ère case. Attention question "humour"
48.
Le mercredi 16 octobre 2024, 11:08 par Cyan_282
Ah oui, autre chose (plus sérieuse), à laquelle j'ai pensé !
FAIT QUAND MÊME ATTENTION à TOI ❤️
Tu as des enfants, une famille.
Pouvoir fréquenter ET embrasser (et + ? on verra la suite…), avec un (presque) parfait inconnu… Ben… j'imagine que c'est très excitant. MAIS aussi un peu flippant !
Tu ne sais PAS DU TOUT qui est ce type ?
ça se trouve il est recherché par la police et n'est pas du tout recommandable.
Enfin, on ne sait rien…
Je ne dis pas que c'est interdit (hein !). Mais que maintenant que tu as une famille, ben… penses aussi à elle dans ton épanouissement
49.
Le mercredi 16 octobre 2024, 11:18 par Fringant zébu
Bonjour,
Cette BD n'étant pas conforme à la vie privée de l'autrice et de son conjoint, je me garderai de critiquer les us et coutumes dudit couple.
Aussi m'attarderai-je sur le récit en lui-même, et la confusion qu'il jette dans l'ensemble du lectorat, au vu de la frontière récit-réalité mal digérée.
Et là où le bat blesse dans le récit, et où la controverse se fait la plus forte, c'est que l'autrice tente de nous présenter comme positif le personnage de "Mélaka" (je mets des guillemets pour différencier le personnage de fiction de la personne réelle), on y voit tous les ressorts scénaristiques usuels pour susciter l'empathie auprès du lectorat, la mise en contexte, l'explication de la frustration originelle, les moments de doute et d'angoisse, la libération qui s'en suit, etc...
Sauf que, dans ce récit, il y a un autre personnage aussi victime, "Reno" qui lui, pour le coup, morfle plus encore que "Mélaka". Il veut le bien de sa compagne, mais en souffre terriblement, en lutte avec lui-même, pour ne pas dire en lutte avec une certaine idéologie qui lui demande de "désapprendre tout ce qu'il a appris" (d'où le maître Yoda).
Et la situation de plus en plus déséquilibrée en faveur d'une "Mélaka" qui, bien que désolée pour son compagnon, s'épanouit de plus en plus dans ses rencontres libertines, alors que "Reno" encaisse échec, désillusions et renfermement.
Ce qui agace pour le coup, c'est que plutôt d'être prise de culpabilité face à la douleur de son compagnon et de, peut-être mettre un coup de frein (pour ne pas dire d'arrêt) à ses expériences extra-conjugales, "Mélaka" fait fi des signes que son compagnon ne va pas bien et continue à kiffer égoïstement son nouvel amant à la langue percée.
Et là, la critique ne porte pas sur le caractère idéologique du "femme libérée face au déterminisme hétéronormatif de-mon-cul-sur-la-commode machinchose", mais plutôt sur une règle dramaturgique de base : le vrai héros (ou héroïne) d'une histoire, celui (ou celle) qui attire automatiquement l'empathie du public, est celui (ou celle) qui souffre.
Si vous démarrez une histoire sans aucune contexte par 2 gars qui tapent un troisième, dans la tête du public, c'est le troisième à terre qui est le héros... même si après l'histoire révèle que c'était l'antagoniste principal.
Et donc, ici, malgré toutes les tournures positivistes autour de "Mélaka", le vrai héros (dans le sens, celui qui souffre face à une situation), c'est "Reno" et non sa compagne.
Sinon c'est quand qu'on reparle de BG3 , tes strips ont finie par me convaincre d'acheter le jeu et j'ai adoré !
Par contre l'histoire, ca fait 1 mois que a chaque nouveau strip je ne peux m'empêcher d'avoir de la compassion pour Réno, qui plus est , une de mes idole de mon adolescence ( Merci pour Womoks, une de mes BD favoris, que j'avais toujours plaisir à lire dans mon Super Tcho spécial été , tu fais partie de mes souvenirs de vacances ) ....
51.
Le mercredi 16 octobre 2024, 14:08 par Cyan_282
Je me cite (ci-dessus) -> A propos de la 1ère case. Attention question humour… (fin de citation).
Tiens… c'est marrant, une partie de mon commentaire a disparu.
A propos de la 1ère case. Je voulais juste dire que si Melka dessine REELLEMENT comme cela dans la vrai vie (avec la planche à l'envers) c'est une Warrior
52.
Le mercredi 16 octobre 2024, 14:28 par Sebastien
Il y a quelque chose qui sonne bizarre dans toute cette histoire , ça me rappelle le film paradis pour tous avec patrick Dewaere et Jacques Dutronc , peut être que l'abus de jeux vidéo et de réseaux sociaux induit une sorte de flash ? Franchement j'en sais rien et ça fait vriament flipper
C'est fou ce qu'on retrouve comme commentaires qui déplorent la situation de Reno et le dépeignent comme une victime (sans compter les avis réacs qui estiment qu'il a perdu toute virilité)... Ça ne me paraît pas très respectueux envers lui. Ce n'est pas parce qu'une situation de couple n'est pas évidente et qu'elle nécessite des ajustements qu'il y a forcément un problème. Au contraire en l'occurrence, une situation nouvelle s'est présentée, Melaka et Reno (je parle bien des personnages de la BD et pas des personnes) réfléchissent ensemble à des solutions et testent de nouveaux paramètres, c'est très sain. Certes ça fonctionne mieux pour Melaka mais ça ne signifie pas pour autant que Reno est une victime. Il est pleinement en capacité de réfléchir pour lui même et son couple lui laisse la place pour manifester ses doutes, ses peurs, ses réflexions, ce n'est pas une pauvre chose fragile victime de sa femme assoiffée de sexe ! Cela dit, je compatis aussi pour son date raté qui lui laisse en plus une côte cassée, pas cool... Partir du principe qu'il subit c'est estimer qu'il n'a pas la possibilité de discuter avec sa femme et qu'il ne peut pas donner son avis or tout dans la BD dit le contraire, c'est un couple amoureux qui communique beaucoup. Après ça ne fonctionne pas parfaitement du premier coup, c'est normal, les situations comme les gens ne sont pas figées, tout est en constante évolution, surtout qu'ils en sont là au début d'un tout nouveau fonctionnement qu'il faut éprouver pour voir s'il est viable.
Je trouve aussi un peu dommage qu'on oublie qu'à l'origine, tout vient des bouleversements hormonaux de pré ménopause vécus par Melaka. On est des créatures organiques et notre chimie interne n'est pas un aspect négligeable de notre personne, beaucoup de nos émotions, de nos envies y trouvent leur origine. Les bouleversements vécus par les personnes en pré ménopause et menopause sont encore bien trop largement passés sous silence ou minimisés et on se retrouve parfois bien seules face à tout ça. C'est un peu rapide de classer ça sous "quarantenaire en rut" et encore c'est un qualificatif bien plus élégant que les termes employés par les réacs misogyne des commentaires. De toute façon, on a bien compris que, pour eux, une femme avec une Libido centrée sur ses désirs et plaisirs c'est une hérésie :D
En tout cas, j'aime beaucoup cette histoire et ce qu'elle propose comme pistes de réflexions et même si les dessins de Reno sont très beaux, je suis contente de retrouver le rythme et le style de narration de Melaka (j'ai beaucoup ri à "tu oublies ton Yoda" :)), hâte d'être à lundi prochain :)
54.
Le mercredi 16 octobre 2024, 18:53 par Deconstruix
C'est fascinant de voir comme la gauche à abandonné la protection du travailleur et applique aujourd'hui le libéralisme le plus pur aux relations H/F.
Reno, tel le travailleur du début du siècle dernier, est libre d'aller voir un autre employeur (une autre femme). Malheureusement, cette liberté théorique n'a aucune valeur en pratique puisque Reno est en concurrence avec l'armée de réserve de l'hypergamie : les chads. :(
Je me demande vraiment si c'est fait exprès, tant le récit tel que présenté nous pousse à l'empathie avec "Reno"... et prive "Melaka" de notre sympathie.
Si c'est fait exprès, c'est plutôt bien vu, et je suis très très curieux de voir la chute.
Si ça ne l'est pas... bah c'est un peu malaisant quand même.
@Nile-Ba en 34:
La fiente de la blanche colombe n'atteint point le crapaud baveux que je suis :-D
PS : dans les faits, j'avais la chanson "les bigotes" de Brel en tête.
58.
Le mercredi 16 octobre 2024, 22:11 par Marvin Hard
Bonjour Melaka,
Merci pour ta réponse. Je sais que Reno va trouver son équilibre dans cette nouvelle structure relationnelle, mais il faut bien avouer que jusqu’à présent, on ne peut que se sentir mal pour lui. Est-ce que, comme l’explique Fringant Zébu (com 49), la narration est faite pour nous faire ressentir cela ? Comme pour toute forme d’art, j’ai besoin de comprendre les ficelles qui se cachent derrière.
Bonjour Valentin,
Je pensais connaître le système belge qui encadre le travail du sexe, mais je dois avouer que tu m’as appris quelque chose. Il est vrai que les Belges sont plus permissifs en matière de travail du sexe d’un point de vue légal, mais en consommant des médias francophones et néerlandophones, je trouve que la population des Pays-Bas est plus ouverte sur les questions de sexualité, ce qui m’a conduit à prendre cet exemple.
Je suis totalement d’accord avec toi sur l’importance des sentiments dans les rapports sexuels. Personnellement, je ne pourrais pas avoir recours aux prestations d’une travailleuse du sexe pour cette raison, mais aussi pour les autres raisons mentionnées précédemment (MST et don de plaquettes). Cependant, si j’étais dans la situation de Reno, j’aurais peut-être déjà eu recours à ces prestations.
Bàt
59.
Le mercredi 16 octobre 2024, 23:15 par Valentin (du blog de Laurel)
A Marvin Hard :
Merci pour ton message.
Content que mes messages ont pû être utile/intéressent.
C'est vrai qu'il faut aussi faire attention aux MST, ...
De mon côté, je ne dirais jamais à une femme "Souhaites-tu faire l'amour avec moi ?"
De cette façon, je ne serais jamais déçu, dépité, ...
Pour moi, c'est très important les sentiments dans les rapports sexuels.
J'espère un jour me trouver une copine (À 28 ans, il seait grand temps).
"L'espoir fait vivre" comme dit la citation connue.
@Fringant zébu ah, tu as réussi à mettre le doigt sur ce qui me met mal à l’aise ! J’ajouterai que, même si j’adore le trait de Melaka et ses histoires, il manque le décalage total des planches de Reno, qui réussit à mettre un vrai second degré et une distance avec la réalité, et donc à faire rire. Le côté trop "sérieux" ici donne l’impression que "Melaka" est très... froide :( meme si, on le sait déjà,
la situation va encore évoluer, rien ne le laisse présager à ce moment de l’histoire...
Pas entièrement convaincu par votre raisonnement, même si je comprends bien comment vous l'appliquez ici. Parce qu'autant c'est un ressort narratif qui marche effectivement très bien dans beaucoup de récits, autant il y a également pleins de structures où le héros n'est pas du tout celui qui souffre. Par exemple :
- les recits d'aventure avec un sauveur exogène (Beowulf, Bilbo le hobbit, Mario...) : dans une histoire de princesse à sauver, le héros est généralement le prince et pas la princesse. Pourtant c'est bien le personnage à sauver qui souffre
- les histoires policières et les romans noirs axés sur l'enquête où la victime est un pretexte à l'histoire (Columbo, Maigret, Sherlock, Derrick, Gil Jourdan..) : le héros est généralement celui qui mène l'enquête plutôt que la victime morte au debut de l'histoire
- les histoires comiques où l'humour s'appuie sur un souffre-douleur (Gaston, Leonard, Le bourgeois gentilhomme...) : on rit avec Gaston (le héros) des deboires du pauvre Prunelle (la victime)
Sans compter tous les recits dramatiques où le schéma fonctionne en partie mais qui s'amusent à brouiller les frontières : même si la pauvre Cécile de Volanges est objectivement la victime, le personnage est tellement niais qu'on finit par éprouver plus d'empathie pour le beau et pervers Valmont. Dans tous ces types de recit la règle "celui qui souffre est le héros" ne fonctionne pas très bien. Dès lors difficile d'en faire une règle universelle de narration.
Une autre interprétation possible est d'ailleurs de faire de Reno le sidekick de Melaka. Râleur, drôle, victime d'hallucinations avec ses amis imaginaires, toujours prêt à se sacrifier pour le personnage principal : Reno c'est le capitaine Haddock. Or, classiquement dans ce genre de recit, ce type de personnage tend à s'en prendre plein la tête pour servir de ressort comique, ce qui les rend souvent plus attachants que le personnage principal. Autant de mécanismes qu'on retrouve dans le binôme Melaka/Reno.
Alors bien sûr je ne dis pas que c'est la bonne explication. Juste que c'est un schéma narratif qui fonctionne aussi bien que l'équation entre souffrance et heros. Et à défaut d'être pertinent, j'espère juste que ça fera rire Melaka d'être comparée à Tintin (ou tout héros de la BD franco-belge classique) ;)
Egoisme flagrant du personnage feminin... la quete de baise... sans lendemain. juste de la pogne en fait.
pendant ce temps le maletre du personnage masculin est balaye: ça va aller... quelle tristesse.
@fringant zebu je plussoie aussi.
Et histoire de ne pas me faire accuser de faire partie de la team Incel, je suis une meuf trentenaire ancrée dans la scène lgbtq+ parisienne (donc très pro relation-ouvertes et polyamour).
Mais c'est vrai que la scénarisation me laisse un peu dubitative… peut-être qu'il manque un épisode plus introspectif pour le perso de Mela après les incroyables planches de Reno?
Là, avec ce contexte, on a quand même du mal à kiffer la rencontre à Albi... … mais bon, c'est aussi le jeu de recevoir l'histoire sous cette forme épisodique!
(Bon sinon, ça c'est très perso, mais je me retrouve tellement pas dans les désirs méga conformistes du perso de Mela jusqu'à présent… en deux rencontres ça nous fait deux corps baraqués (yawn) )
Malgré ces bémols, j'adore hein ! Bravo d'aborder ce sujet !
64.
Le jeudi 17 octobre 2024, 11:57 par FocacciaAlQuercino
Et pourquoi ne pas avoir plutôt opté pour de l'échangisme ? Ainsi, il s'agirait plus d'un "projet" commun plutôt que chacun se démerdant de son côté comme deux célibataires.
Dans mon couple, on est pas dans ces trucs là mais si on devait faire, vu qu'on est du type fusionnel, on s'orienterait plutôt vers ce genre de relation, je pense.
Un coq ça ne pond pas , ce sont les poules ! ( à bonnes entendeuses ... )
66.
Le vendredi 18 octobre 2024, 10:05 par Fringant zébu
Bonjour,
@Chills et @Toc, être victime ne signifie pas forcément être passif. Rien d'irrespectueux de ma part envers Reno que je ne connais pas (et vous non plus). L'état de passivité est bien sûr sous-entendu au début car la victime n'a pas voulu la tuile qui lui tombe dessus (encore que, on pourrait arguer que "Reno" aurait dû/pu anticiper en amont une stagnation mortifère dans son couple qui allait amener à ce genre de situation, mais que celui ou celle qui jouit d'une clairvoyance absolue au sein de son propre couple jette la pierre).
Comme je disais dans mon précédent commentaire, "Reno" lutte, donc il n'est pas là à rester dans son coin à se lamenter sur son sort, il se remet en question, et sa nature fidèle et romantique entre en conflit avec l'idée de coucher en dehors du couple sans lendemain.
Donc, lutte il y a, et la souffrance qui en découle attire l'empathie. L'exemple du récit du chevalier qui sauve la princesse ne contredit pas cette idée, ce type de récit étant focalisé sur les périls que doit affronter le preux chevalier, c'est sur lui que l'empathie est créée, la princesse n'étant, dans cette configuration, que l'objectif à atteindre, la libération.
Mais, si le choix du récit était de se focaliser sur la captivité de la princesse, elle deviendrait, de fait, l'héroïne suscitant l'empathie, à la manière de Sansa Stark mariée de force et torturée par Ramsay Bolton, dans Game of Thrones... Ou comme ici dans la planche de "Reno" avec le personnage de Raiponce, dont le récit se focalise sur sa captivité par une mère manipulatrice, ce qui fait d'elle l'héroïne principale, et non le personnage de Flynn Rider qui arrive pour la secourir.
Et il faut qu'il y aie une lutte (qui est une forme de souffrance) pour qu'il y aie empathie, et plus le péril semble difficile voire insurmontable, plus le protagoniste gagnera le coeur du public. Si le héros est un genre de Rambo qui roule sur tout le monde sans égratignure, il suscitera de la catharsis (ou de l'ennui) plutôt que de l'empathie.
D'ailleurs, "Melaka" est plutôt dans une situation passive dans cette histoire de problème de libido (qui se révèle être plutôt un problème de couple), puisque c'est "Reno" qui, pour palier un peu maladroitement à ses poussées hormonales, lui met Baldur's Gate 3 entre les pattes qui enchaînera ensuite sur les strips... et les photos intimes.
Et suite à la révélation de ces échanges de photos de sa compagne, c'est encore "Reno" qui arrive avec l'idée d'ouvrir le couple, et doit assumer maintenant les conséquences sur son affect personnel.
Bref, bien que "Mélaka" aie été également dans cette phase de lutte avec ses hormones au début de cette histoire, elle est arrivée au stade de "j'ai libéré ma princesse", son objectif est atteint : l'assouvissement de sa libido. Donc, déjà de fait, un personnage attire moins d'empathie quand son but est atteint.
Mais, en plus de cela, "Mélaka" n'a pas cette même démarche vis-à-vis de son partenaire qui est de se demander quels efforts devrait-elle faire pour que l'homme qu'elle aime soit heureux également ?
La réponse de "Mélaka" est : "fais comme moi, couche avec d'autres" alors qu'au vu de la suite des évènements, cette solution n'est pas si évidente, voire peut-être pas la bonne car plus conforme aux désirs de "Mélaka" qu'à ceux de "Reno", mais le récit laisse entendre que c'est la seule voie possible et que "Reno" finira pas la suivre, bon an mal an, comme laisse entendre notamment le passage de "Gally", la copine-mentor en polyamour.
post 63 : "en deux rencontres ça nous fait deux corps baraqués"
uh ?
[scrolle scrolle]
Oo
mais c'est écrit/dessiné où que le second date est baraqué ?
68.
Le vendredi 18 octobre 2024, 18:25 par Petielune
Les commentaires de certains...
Je suis sûre que si les rôles étaient inversés, Reno se prendrait pas des litres de m... comme ça!
Bravo en tout cas de continuer à nous montrer tout ça malgré le haut niveau de certains.
69.
Le vendredi 18 octobre 2024, 20:15 par Alewinn
Perso, je ne pense pas que l'évolution des personnages de l'histoire en soit arrivé à un "déséquilibre de sympathie" en défaveur du personnage de Mélaka (comme semble le dire Zébu en 66. .. Mais peut-être j'interprête mal ?... Bah probablement, car comme le dirait Mulder (je cite) "La vérité est ailleurs" :D XD).
Pour en revenir à l'image de la "libération (hormonale) de la princesse" qui, dans un référentiel judéo-chrétien pourrait faire de ce personnage (Mélaka) un personnage "égoïste" je ne penses pas ! Pas du tout !
Car dans le récit il y a eu avant tout confidence (...plutôt que "confession" :) ) avec son conjoint et un choix réel d'ouverture du couple, et ça ne fait pas du personnage de Reno une victime, si on prend en compte qu'on est chacun responsable de son propre bonheur, et non de celui de l'autre.
On peut pas, d'ailleurs, être tenu pour responsable du bonheur de l'autre ! C'est d'ailleurs très infantile (pôpa, môman, poukwa je sui pâ heureu ? cé vôt' fôt !... Pourquoi faudrait-il absolument un "coupable" ???) et aussi moralement très dangereux (je ne suis pas heureux ! C'est la faute aux <mettez ici n'importe quel groupe social que vous n'aimez pas> ...
Si l'autre ne veut pas/ne peut pas... être heureux ...? C'est triste, soit, mais il ne peut malheureusement pas en être autrement...(thérapie ?) d'autant plus que Mélaka ne harcèle pas Reno (en tous cas pas dans le récit) elle ne s'acharne pas non plus à vouloir le rendre "malheureux", au contraire, elle cherche à ses côtés des solutions...
..Et de plus, le fait qu'elle ne souhaite pas (comme je peux la comprendre !) suivre la voie judéo-chrétienne de l'auto-flagellation dans la frustration n'est pas une raison suffisante pour ça puisse rendre Reno malheureux (...et d'ailleurs Reno n'apparait PAS comme malheureux ... en tous cas pas jusque là, même si la rencontre en centre d'escalade ne s'est pas déroulée comme prévu... Mais qu'y peut Mélaka ? Elle n'y est pour rien...). D'autant plus que rien ne laisse penser que le personnage de Reno souhaite être représenté comme une "victime" (...sinon il ne roposerait pas à Mélaka de la véhiculer jusqu'à un potentiel "date", chose qui d'ailleurs la prend de court).
Non non, rien de tout ça, au contraire !
J'ai plutôt l'impression d'une grande sagesse (de la part des deux personnages !), ça me fait penser au leït-motiv' "Il faut nourrir son démon" (dont Tobie Nathan parle notamment, mais j'ai pas le lien sous la main et j'ai la flemme de me peler toutes les vidéos de lui sur youtube, déso) mais plutôt que de vouloir absolument "résister" dans la frustration, autant l'assumer et essayer de la "nourrir" pour espérer en arriver, un temps, à satiété, la libido étant un "creux" que nous devons, pour la plupart (car il existe aussi des personnes asexuelles...) de toute façon tenter de combler - au moins temporairement - toute notre vie (...et même après la ménopause ! On parle pas suffisamment de la sexualité des seniors !)
C'est, je trouve, encore une fois, beaucoup plus "sain" que de vouloir se la cacher, puis que l'envie nous submerge et qu'on se retrouve à "tromper l'autre", à du mensonge, et au final à pourrir la relation (notamment de parents).
Maintenant je suis vraiment curieux de connaitre la suite :)
Bonjour,
BD Sympa et comme le dit l'auteure il faut prendre du recul. je passerais donc sur les éléments de langage propre au milieu polya, compersion, ne pas être responsable des sentiments de l'autre, de sa jalousie etc...C'est un peu facile et cela a tendance à faire porter sur l'autre les conséquences de la rupture du contrat (tacite et c'est le problème). Au moins, tout est clair et l'on ne dissimule rien. Au contraire même avec un certain risque d'ailleurs. Mais à Reno de discuter des règles que leur couple pourrait mettre en place pour que les choses se passe bien. Perso, sur ce plan (et bien d'autres), je trouve que Reno est bien passif mais passons.
Et oui, pour rebondir sur un commentaire précédent les femmes sont plus demandeuses de ce type de relations. C'est ce que j'ai en tout cas constaté sur un certain nombre de cafés poly auxquels j'ai participé et aussi c'est une constatation que j'ai fait auprès du milieu polya/libre que j'ai fréquenté à un certain moment. Nous sommes un certain nombre à se poser d'ailleurs la question, car pour les conjointes concernées cela arrive assez systématiquement dans les mêmes situations conjugales et aux mêmes âges. les hommes et les femmes seraient elles aussi compatibles sur la durée que l'on voudrait nous le faire croire ? perso, non, je n'y crois plus. Mon ex, après quelques années d'adultère et découverte de celle-ci m'a convaincu de basculer vers un modèle de couple polya. Une année de souffrance extrême, de remise en question, de perte de confiance. La dépendance affective a fait des ravages. Nous sommes en bon terme aujourd'hui, et grâce ou malgré elle j'ai retrouvé une vrai liberté. Je ne vivrais jamais plus en couple.Juste un conseil : couple libre ou polya, assurez vous de la pleine adhésion de l'autre (c'est pas du tout évident sur la BD mais le format ne permet peut-être pas de rentrer dans le détail), n'allez pas trop vite et allez y seulement si votre couple est hyper solide.
Ah ben apparemment y'a un truc que j'avais pas compris. Je pensais au départ que votre objectif était d'ouvrir le couple pour aller faire des galipettes ailleurs, mais en fait ça serait plutôt du polyamour ? Je ne pigeais pas pourquoi Reno et Mélaka passaient tant de temps à blablater avec les gens sur Internet.
@Blez, sans vouloir répondre à la place de l'auteure ou de son compagnon, il ne me semble pas, qu'il s'agisse de polya à ce moment du récit en tout cas. La frontière est mince entre polya et couple libre mais l'élément essentiel à mes yeux est le sentiment amoureux, généralement absent du couple libre. Mais effectivement, un couple libre peut basculer vers des relations amoureuses d'autant plus si celles-ci se répètent avec les mêmes personnes sur la durée. On verra pour la suite...
@Fringant zébu
Non effectivement, être une victime n'induit pas forcément la passivité, surtout dans un contexte de schéma narratif où il s'agit d'une fonction du récit. Je réagissais à d'autres commentaires qui avaient l'air de partir du principe que Reno était "victime" de Melaka et de ses désirs, obligé de laisser faire sous peine de la perdre et incapable de trouver de la satisfaction dans cette situation d'ouverture du couple. Donc victime au sens où il subirait les événements sans avoir de prise dessus (comme une personne civile blessée pendant un bombardement est victime de la guerre par exemple. Elle n'est pas passive ou active, elle ne peut juste rien changer à ce qu'il se passe).
Dans les commentaires qui m'interpellent, sous prétexte de compatir avec Reno, il y a une infantilisation de ce dernier (+1 Alewinn en 69, l'ensemble du commentaire reflétant quasi parfaitement ce que je pense :)) , comme s'il était le jouet de Melaka. Mon conjoint m'a confirmé qu'il n'aimerait pas qu'on le perçoive comme ça, "je suis acteur dans mon couple" (ce sont ses mots), pas une marionnette ballottée au gré des désirs de sa femme donc . Le mythe misogyne du pauvre mari maltraité par sa mégère de femme a apparemment encore de beaux jours devant lui... Il y a là une idée de rapport de couple déséquilibré dans lequel il faudrait forcément qu'il y ait un dominant et un dominé, il serait temps de sortir de ces représentations d'un autre âge bourrées de clichés sexistes. Un couple, c'est deux personnes (quel que soit leur âge, leur sexe, leur identité de genre ou leur orientation sexuelle) qui ont choisi de faire un bout de chemin ensemble, Melaka et Reno sont mariés depuis longtemps, ont des enfants et décident de tester l'ouverture de leur couple. Melaka a assuré Reno de son amour, lui a dit qu'elle arrêterait si lui le vivait trop mal, je suis certaine qu'elle est à l'écoute de ses émotions, maintenant c'est à Reno de réfléchir à ce qu'il ressent et éventuellement proposer de nouvelles façon de faire à Melaka. Aussi fort que l'on aime quelqu'un on ne peut pas se substituer à sa connaissance de lui-même, le mieux placé pour parler de ses difficultés et de ce qui les allégerait c'est la personne elle-même. Lorsqu'on aime, on porte de l'estime et du respect à l'autre, on ne le voit pas comme une pauvre chose incapable de réfléchir et de dire ce qui ne va pas. En tout cas, c'est comme ça que je fonctionne personnellement, je sais bien que ça n'est pas si évident dans notre merveilleux monde patriarcal...
Concernant le principe du héros dans un schéma narratif, je n'utiliserais pas ce terme. En ce qui me concerne, dans ma lecture, c'est Melaka le personnage principal, c'est elle qui narre principalement l'histoire, c'est elle qui vit en premier lieu quelque chose de nouveau, ça reste donc elle qui est centrale dans le récit. Ce qui n'empêche absolument pas la compassion et l'empathie pour d'autres personnages tel que Reno (dans l'idée que je me fais d'un récit intéressant, ma compassion et mon empathie n'exclut pas d'office ma sympathie pour un ou plusieurs autres personnages, tout comme je ne vois pas de problème à changer de ressenti sur les personnages au fil de l'histoire). Le mot "héros" ne me paraît pas adéquat en l'occurrence, c'est une tranche de vie, il n'y a rien d'héroïque à proprement parler donc pas de héros, juste des personnages principaux ou secondaires. Reno devient perso principal lorsqu'il narre lui même son expérience, dans un ajout pertinent à l'histoire de Melaka.
Bonjour
Une question me taraude : quand vous quittez la maison tous les deux, vous pouvez laisser le yoda seul ? Il ne griffe pas les canapés ?
75.
Le dimanche 20 octobre 2024, 13:40 par Deconstruix
@Chills accepter que sa femme se fasse tringler par la moitié de tinder c'est être "acteur de son couple" pour toi ? Soit c'est un pur candaule qui fantasme sur ça, soit il a clairement besoin d'aide.
76.
Le dimanche 20 octobre 2024, 15:23 par Alewinn
C'est Dimanche, et cette magnifique journée d'automne (...enfin, je sais pas chez vous mais ici il fait hyper beau c'est chouette !) se prête parfaitement à un petit jeu à 2 balles :)
Trouve l'intru parmi les mots de la liste ci-dessous.
Attention, il y a un piège !
- C'est ma bagnole
- C'est ma rollex
- C'est mon ordinathan
- C'est ma cuisinière électrique
- C'est ma femme
- C'est ma poupée gonflable
- C'est mon punching-ball
- C'est mon cerveau
- C'est mon organe génital
... En prime, tu as droit à un bonus de 100 Narcissiums si tu arrive à définir en peu de mots pourquoi ;)
#BonDimanche
#My2Cents
77.
Le dimanche 20 octobre 2024, 16:00 par Deconstruix
@Alewinn pour Reno l'intru c'est clairement "c'est ma femme", aucun doute là dessus
@Alewinn XD XD XD (mais je crois qu'il va falloir faire plus dur il a flairé le truc :)).
@Deconstruix, soit tu n'as rien compris soit tu fais exprès en toute mauvaise foi, dans les 2 cas, merci pour cette démonstration magistrale qui prouve une fois de plus s'il en fallait que le masculinisme est toxique pour les neurones
79.
Le lundi 21 octobre 2024, 00:08 par un dessinateur
Merci aux critiques de B.D. qui savent lire avec recul, ils ont compris que:
1 - Une b.d. autobio n'est pas le réel. Elle s'inspire du réel... comme une fiction.
2 - La compassion qu'elle suscite envers Reno provoque ce qui fut attendu, un troupeau de mâles en colère parce que la nature a donné le pouvoir sexuel aux femmes et pas aux hommes. Déjà cette jalousie puérile, cette révolte contre les chromosomes, les atomes, les gluons et les quarks, c'est du même niveau que les féministes extrémistes qui disent que le bébé opprime sa mère en lui creusant des trous dans le CV, ce qui explique qu'elles ont la place numéro 1 du podium des statistiques d'homicide, place numéro 2 les féminicides, très loin devant les racaillles, et encore on ne compte que les avortements post-nataux.
A partir de là, quand des tarés en guerre contre la nature nous parlent de "contre-nature", j'arrête de lire.
50% des français pratiquent l'adultère, c'est pas nouveau, c'est solidement ancré dans leur culture, revoyez "la femme du boulanger", les villageois moralisateurs hé bien c'est vous, et le boulanger c'est Reno, parce qu'il est plus intelligent que les trolls qui jouent les bonnes soeurs alors qu'on exploserait de rire s'ils confessaient leur parcours sexuel.
80.
Le lundi 21 octobre 2024, 00:16 par un dessinateur
Y'en a en fait ce qui leur ferait du bien au QI c'est d'aller faire du soutien scolaire en prison. Là vous êtes avec des VRAIES pourritures, qu'en prime vous ne pouvez pas juger car la justice l'a déjà fait.
Après vous pouvez revoir "la femme du boulanger" en ayant entre-temps appris que le jugement, au nom de vos lois personnelles qui ne sont rien d'autre qu'un recrachage de catéchisme, c'est le degré zéro de la réflexion. "Je te fous la honte en public car tu fais des trucs interdits par ma religion" = niveau manif pour tous.
C'est pas difficile pourtant de faire des critiques assassines et pertinentes des dessins de Melaka, genre rappeler que le lycée de Gabriel Cohn-Bendit n'enseigne pas l'amour du travail, ce pourquoi vos attaques ne la touchent pas.
81.
Le lundi 21 octobre 2024, 01:00 par un dessinateur
Je survole vos échanges et ne sait pas qui sont les pires entre:
- Les réacs qui veulent rétablir la messe obligatoire.
- Les "progressistes" qui "analysent" melaka et reno comme des souris de laboratoire et démontrent leur tolérance en réclamant l'interdiction de toutes les religions.
- Melaka qui fait mine de découvrir que le voyeurisme attire le public de secret story et qu'il faut donc s'attendre aux idées de leur QI.
82.
Le lundi 21 octobre 2024, 02:08 par Maître Yoda
Absolument TOUS les commentaires ici puent la merde. Cette B.D. n'aurait choqué personne en 70 et ceux qui s'amusent à réécrire le passé savent-ils que c'est la base même de la pensée mussolinienne ?
Or on n'est plus en 70 et ça attire qui ? Extrême-droite, extrême-gauche, neo-intégristes auto-proclamés, et, les meilleurs, les intégristes athées qui voudraient balayer 6000 ans de culture et qui sont donc fondamentalement inaptes à vivre dans un pays multiculturel (je leur conseille d'aller en Corée du nord, même le Japon c'est encore trop ouvert d'esprit pour eux.)
Ca sert à quoi toutes vos postures extrémistes à deux balles, vous le savez hein, à canaliser votre violence. La génération Y, que des gosses battus, que des haineux, que de la chair à canon, ils ont compris que c'est plus facile d'emmerder les arabes que de manger des raviolis à noel parce que t'as récupéré tes couilles qui avaient roulé sous le frigo et que tu t'es mis à militer pour la protection de l'enfance et contre le délai de prescription, là c'est euphémisme de dire que tu fais chier le pouvoir, là tu leur fais peur, parce que leur projet de construire plus de prisons, c'est comme disait Coluche, parce qu'ils savent qu'ils retourneront pas à l'école.
83.
Le lundi 21 octobre 2024, 02:34 par Deconstruix
@Chills c'est assez drôle de devoir écrire d'énormes pavés pour expliquer que "tkt elle couche avec n'importe qui mais ça va très bien dans le couple, en fait c'est parfaitement normal".
Quand on est en couple, on "appartient" à l'autre un minimum, sinon ça n'est pas un couple. Tu pourras pondre autant de pavés que tu veux, cette réalité est implaquable.
vous êtes marrants avec vos histoires de masculinisme... rien à voir. Les femmes pensent aussi "c'est mon mari" "c'est mon mec" et non ça ne sous-entend pas une domination ni une soumission... y en a beaucoup ici vous êtes des caricatures de wokes ! On dit aussi "mes enfants", wow ! quelle horreur ! vous en avez pas marre de jouer aux effarouchés et aux pères la morale ? je suis sûr que vous avez les ressources intellectuelles pour dépasser le stade gauche = bien / droite = mal / femme = bien / homme = mal
Faites un effort !
Et, non, désolé, je ne suis pas un droitard. ah zut, c'était tellement pratique de me coller une étiquette "mascu facho".
Vous êtes dans un monde tout petit. 99% du monde écoute vos histoires de genderfluid, de déconstruction etc avec consternation et effroi.
Vous utilisez un langage différent (écriture inclusive, concepts chelous en anglais, tics de langage), vous êtes confortés dans votre monde virtuel par tout le système politico-médiatico-culturel de la grande machine capitaliste, et vous ne vous rendez pas compte que vous êtes en fait dans une dérive sectaire qui vous dissocie de la réalité.
ah bah y'a pas de nouveau post de blog? :-(
Je m'y étais fait à ce petit feuilleton tous les lundis quand j'arrive au boulot :-D
86.
Le lundi 21 octobre 2024, 16:35 par this is not a troll
C'est "az" et là c'est entre toi et moi.
Tu tolères toute la racaille du web et tu dégages les victimes, on sait dans quel camp tu es, donc.
On sait où tu iras après la mort, pour ça les jeux sont déjà faits, et puis il y'a une forme de justice ici-bas, les avis du public sur nos oeuvres, je suis heureux des pas avoir des critiques comme celles adressées à toi et te potes kek et gael. Voilà la justice immanente, le public qui vous met face au talon d'achille des sous races de mort de votre éspèce: votre paresse intellectuelle, et c'est encore plus amusant quand ils le font pas exprès: aujourd'hui tu fais mumuse à rentrer dans le jeu de trolling d'une bande de fafs parce qu'on a le public qu'on mérite. Attention, quand ils ont débarqué sur le blog de gaël, ça a fermé ensuite. Pour l'instant ils font le dos rond mais je te garantis qu'en coulisses ils doxxent à fond en attendant le bon moment pour t'en faire part histoire de te voir complètement en panique, ils prennent déjà les paris si le blog va survivre... t'as du bol de pas avoir la notoritété d'un Usul, tu sais jusqu'où ça va...
T'as voulu jouer dans le monde des voyous, tu te retrouves dans une guerre de bandes rivales, et comme par hasard c'est pas gael et kek qui vont te défendre, le courage c'est pas trop dans leur champ de compétences.
La discussion continue ailleurs
URL de rétrolien : https://melakarnets.com/index.php?trackback/1132
Commentaires
Ouille Ouille Ouille Reno, j'espère que ce n'est que partie remise pour lui et qu'il finira par se prendre au jeu =)
Merci pour la suite de l'histoire
Aouch, dur, pauvre Reno. Même quand tout semble possible, se dire que non, c'est pas son truc, même avec quelqu'un avec qui il a beaucoup échangé, l'idée du réel c'est bien différent.
À défaut d'avoir accroché au truc, à voir qu'il renonce, Reno semble toujours attentif à tes besoins avec ce "tant qu'on va là-bas, si tu veux voir quelqu'un". C'est plutôt touchant, qu'il soit ainsi conciliant en sachant qu'il reste toujours ainsi ton partenaire de vie.
Oui donc bon, malgré le barratin en préembule de l'épisode 7 (de mémoire), ça se confirme bien quoi : tu fais tout ça pour te faire retourner au détriment de ton mari qui n'aime pas du tout la situation.
On va rester polis mais j'en pense pas moins.
Effectivement c’est ni drôle ni bien dessiné
De plus j’ai vérifié : donc soi disant tu dois amener Reno à Albi et attendre 4h????
Albi c’est 40min de route, en voiture ou 2 roues
Donc c’est faux, tu n’as absolument pas besoin de l’amener ET attendre puisqu’il est désormais un adulte plein et entier grâce à son scooter ( hahaha)
Encore du mytho, encore et encore
Y’a que ça de marrant
Mais vu le nombre de likes et de comms, apparemment tout le monde a compris
Holala, quelle aventurière, j'en ai eu chaud un peu partout...
Hâte de lire la suite et très chouette série/ début d'album (?) autour du polyamour d'un couple déjà établi.
Trop intéressant, merci Méla ^^
@youpala.. je pense pas pour du mytho dans ce genre de détails. Honnêtement on ne sait pas ce que va faire Reno : il a quand même une maladie auto immune, peut être qu'il a un suivi médical et il vaut mieux pas qu'il prenne la route juste après? il y a beaucoup d'hypothèses qui pourraient justifier qu'il ne puisse pas y aller de manière autonome.
c'est assez édifiant de voir que ceux qui sont pro libertinage voient dans ce récit quelque chose de chouette et épanouissant et que ceux qui sont anti y voient souffrance et destruction.
comme quoi le récit est bien narré. Melaka a clairement un talent pour la narration.
Pour Reno.. Aouch! ben ça fait un peu de peine mais ça vient confirmer ce que je pense depuis un moment en lisant ces notes..
Le déséquilibre de départ (c'est mon opinion) ne se situe pas dans le fait que Melaka a pleins de matchs alors que Reno moins.
le déséquilibre c'est que Melaka a envie d'être libertine pour elle et son propre bien être (elle essaye de ne pas faire de mal à sa famille car elle les aime mais elle veut voir d'autres hommes, elle en rêve, ça la démange dans ses tripes et elle l'illustre très bien)
alors que reno s'y essaie (au moins dans ce qui a été publié jusque là) principalement par amour pour melaka. Par curiosité peut être (Voir Melaka le faire lui donne envie) mais Reno ne le fait pas parce qu'il ressentait l'envie initiale d'essayer autre chose.
Melaka ne le fait pas sans l'accord de Reno et aime sans doute sincèrement son compagnon mais c'est une chose qui lui fait envie elle kiffe ça.
Reno, en tout cas dans ce récit, semble s'y forcer au moins dans en premier temps
il semble convaincu de manière théorique que c'est bien, que c'est sain, et que ça ne peut être qu'enrichissant.
ça ne semble pas être une impulsion interne. c'est parce que maintenant qu'on est là et qu'il a décidé d'ouvrir et que Melaka s'y adonne alors autant essayer
de plus il souffre beaucoup à cause de la jalousie au moins après le premier rdv de Melaka et la solution anti jalousie proposée par le libertinage c'est de faire soi aussi des rencontres. (cf la conversation en camionnette)
voilà à mon avis le déséquilibre entre les deux protagoniste.
je ne pense pas que leur union soit condamnée non plus (ça peut marcher, moi j'en serais incapable mais toutes les configurations de couples existent finalement) mais c'est sûr que c'est clairement une épreuve. Reno est, dans ce récit, celui qui porte la plus grande difficulté à ajuster ses sentiments et re configurer ses émotions pour se faire à la situation.
peut être que Reno va réessayer des rdv et trouver son compte avec Camille ou d'autres femmes.
Peut être aussi que sa jalousie va s'estomper et qu'il s’accommodera de voir Melaka partir de temps en temps voir des amant et flirter sur tinder de temps à autre.
Alors moi je note que Reno qui rentre SANS baiser, met le même temps qu’un Reno qui est sensé avoir retourné le cul à son date ….
Et donc melaka n’est pas plus entonnée que ça….et ben ça en dit long sur les capacités du mec en question, quelle misère
Merci pour le partage de votre histoire, qui redonne foi dans le fait qu'une relation peut évoluer avec son temps et avec les envies de chacun.e. Les fans de famille nucléaire avec papa maman et les enfants ragent forcément, comme si on leur demandais leur avis x)
Et j'imagine que c'était compliqué pour Reno avec une/des côte.s cassée.s (si j'ai bien compris) de se concentrer sur autre chose que la douleur :O
Je crois que c'est mon premier comm ici, peut-être le deuxième (je te lis depuis plus de dix ans je pense)
Moi je trouve que t'es vachement drôle, dans un autre style que Reno, et j'étais bien contente de te retrouver cette semaine.
Merci pour ce partage, j'ai envoyé vers ton site des amis qui s'intéressent au polyamour depuis quelques mois (avec d'ailleurs les mêmes profils de meuf motrice et mec pleinement ok mais plus en retrait), la reco a été appréciée !
A lundi prochain <3
A titre liminaire, chacun a le droit de mener sa vie comme il l'entend, dans le respect strict de la légalité.
Bien évidemment, mon opinion, partiale et subjective, m'incline à penser que Reno subit cette situation et qu'il nourrit peut être quelques craintes de voir son couple se déliter complètement (situation de pré-rupture possible où celui ou celle qui la sent poindre est impuissant pour la contrecarrer et est prêt à certaines concessions ou compromissions pour l'éloigner :soutenir la démarche peut engendrer une souffrance émotionnelle, la dénoncer risque d'entraîner de sévères disputes qui pourraient avoir raison du couple).
C'est néanmoins mon interprétation des différentes planches romancées par rapport au réel. Et je peux très certainement me tromper. Je ne revendique point un doctorat es qualité en psychologie du couple. Je suis également marqué par ma génération, à cheval entre une vision traditionnelle et une vision moderne (j'essaie d'arbitrer intellectuellement entre les deux, pas évident).
Des couples libres se révèlent parfois plus heureux que des couples traditionnels, sous réserve toutefois que la nature du couple ait fait l'objet d'un consensus préalable entre les conjoints.
Sur les représentations sociétales des genres, il serait sage de questionner les pensées, les pratiques et les désirs de tout le monde (hommes et femmes comprises). L'homme n'est pas un prédateur par nature et la femme une victime désignée. Je ne crois pas dans cette facilité du discours qui consisterait à acter une faiblesse et une soumission naturelle de la femme. Pour moi, homme et femme sont égaux (et ce n'est point négociable).
D'ailleurs, nous n'avons jamais été aussi proche d'une égalité réelle entre la femme et l'homme en France dans l'histoire de l'humanité. Inutile de nier qu'il reste des progrès à réaliser mais je ne comprends pas la virulence forcenée d'aujourd'hui au regard de ce formidable résultat, encore inespéré il y a 70 ans.
Les améliorations arriveront mais elles nécessiteront des discussions et non des récriminations. Nous parviendrons à une égalité quasi parfaite (le 100% est impossible car il faudrait mobiliser l'équité).
Tout cela est très intéressant néanmoins. Il est juste regrettable de constater des invectives de part et d'autres dans les commentaires (et les disqualifications idiotes entre les fachos d'une part et les naïfs ou dégénérés d'autres part : arrêtons ces invectives stériles qui démontrent notre inaptitude à entendre un point de vue opposé au sien). Le débat tend à se crisper facilement là où un apaisement est possible. Ne pas être d'accord ne doit pas conduire à une forme de guerre larvée dont tous les protagonistes seront les grands perdants. Arrêtons les provocations et les insultes. Apprécions le monde sous le joug de sa complexité et apprenons à dialoguer ensemble. Nous ne sommes points ennemis si nos opinions divergent sur ce sujet (aucun droit humain n'est présentement bafoué).
Salut Mélaka,
Je me bouge enfin pour commenter ! J'ai découvert ton blog via les histoires d'oeufs de poule coincés (je brille désormais en soirée grâce à cette information !). J'ai depuis remonté le temps en dévorant quasi tout le blog (ça m'a tellement aidé pendant ma déprim' pré et post déménagement), j'ai pu lire (et pleurer) avec "Sous les bouclettes" et chaque lundi j'attends avec impatience la suite ! (et j'ai sombré dans Baldur's Gates aussi...)
Je ne sais pas comment conclure autrement que par mon maigre soutien (à Reno aussi bien sûr) face à ces si évidents harceleurs et encore des remerciements pour tout ce que tu offres ici depuis tant d'années, avec sincérité et humour.
Je trouve toujours enrichissant de lire des expériences de modèles de couple différentes (que ce soit par le choix du modèle, l'âge, le contexte propre...). Donc merci de partager tout ça ! (et de bien rappeler comme le plus important est la communication quelque soit le modèle choisi :D)
Bonne continuation à vous !
Que tout cela est glauque et navrant…
J’ai eu un ami autrefois à qui sa copine avait fait la même proposition, elle était infirmière, elle voulait se taper des médecins, elle le fit, mais mon ami lui ne trouva personne malgré le fait qu’il était sacrément beau gosse et qu’elle n’était pas à son niveau.
Une démonstration supplémentaire que l’hypergamie favorise les femmes, même si elles ne ressemblent à rien, et qu’elles trouveront toujours un homme pour satisfaire à leurs envies.
Moi ce que je vois là c’est juste une femme qui est incapable de maîtriser ses envies et ses chaleurs (pour un homme on dirait « qui pense avec sa bite », et qui préfère donc aller batifoler. Pour ne pas se sentir coupable, elle propose à son compagnon qui n’en avait nullement envie de faire de même, et elle peut aller tranquillement faire ses petites affaires en se disant que tout cela est équilibré et qu’un accord a bien été conclu au sein du couple.
Alors j’ai lu que tout cela s’était bien passé, que tout le monde en était ressorti heureux et grandit, pourtant je ne peux m’empêcher de penser que c’est faux er qu’au fond malgré tout ce que dira Reno pour te rassurer, cela a abîmé quelque chose et que votre couple ne va pas aller en s’arrangeant à l’avenir même si « pour l’instant tout va bien » comme aime à le dire l’homme qui chute du 20ème étage avant de toucher le sol.
Pourtant quand on connaît vos convictions politiques cela n’a rien d’étonnant, on constate la déliquescence morale de la gauche qui plonge dans toujours plus de bassesses, qui repousse les limites de ce qui est « normal », à tel point qu’on se demande dans 10 ans où seront les frontières (Libération en a déjà donné un aperçu…).
Que vos enfants aient bien pris la chose ne signifie en rien que c’est naturel et normal, seulement qu’ils ont bien intégré le catéchisme de l’extrême gauche que vous avez dispensé avec zèle à n’en pas douter.
Nul besoin de voter RN pour trouver tout cela désolant et profondément pathétique.
Aimer c’est choisir, c’est donc renoncer, on peut se faire du bien autrement qu’en multipliant les partenaires, il y a plein de façons de le faire, on peur aussi apprendre à être maître de soi-même et de ses pulsions (un minimum) pour être autre chose qu’un animal (ça s’applique aux hommes comme aux femmes).
Les contempteurs de cette série de planches sont aussi désolants, mais le pire est qu’il y ait une série de planches, comme l’envie inconsciente (ou consciente) de recevoir un approbation d’une majorité de ton audience (forcément il y a de fortes chances qu’ils partagent tes idées).
Au final je vois juste une femme qui s’emmerde sexuellement, qui est frustrée, incapable de maîtriser cela ou éventuellement de s’en saisir avec son compagnon devant un sexologue, qui préfère directement passer par la case libertinage, qui force la main de son compagnon et qui emballe le tout de jolis dessins et de belles paroles pour faire passer le tout comme une expérience enrichissante pour le couple.
Je ne suis pas prude, mon épouse à laquelle je suis marié depuis 20 ans non plus, nous sommes ouverts à de nombreux sujets, mais son réflexe, comme le mien a été « que c’est glauque, quelle misère ».
Le devenir de votre couple je n’en sais rien, vu la direction que cela prend dans 10 ans ça risque d’être intéressant à débriefer, je ne me soucis que des enfants et de leur devenir, eux aussi finiront peut être par se poser des questions ou alors adopteront-ils le même mode de pensée et auront-ils une vie sentimentale chaotique, je ne leur souhaite pas.
Ah ah excellent :D (Le poivrot :D ! )
Il faut que Reno me donne son truc pour shunter la jalousie, moi je n'y arrive qu'à condition de m'éclater aussi dans mon coin :D (#2Cents) .. Mais bah il faut de tout pour faire un monde, si vous le gérez bien, c'est cool.
Et puis waaaaahhh ! le nombre de commentaires :D !
Allez-vous dépasser les 180+ de la semaine dernière ? Suspens !
Y sera-t-il maintenant question, dans les discutions et commentaires, de la guerre en Ukraine, des techniques de création des pyramides et des dolmens, des mystères de l'univers, de la recette parfaite du cheesecake (j'espère !) ... des techniques de programmation en informatique quantique ?... Can't wait ! :D
PS : oui, ok, je suis un peu jaloux du succès que vous rencontrez ; j'avoue au collège un jour j'avais dessiné une bite dans les toilettes mais j'ai absolument pas du tout rencontré le même succès que vous ! #Respect ... Tiens peut-être la prochaine fois je dessinerais une vulve dans les toilettes du supermarché du coin... c'est beaucoup plus technique mais chui sûr là je tiens un concept :D XD
Bravo à vous !
Et courage pour les futurs commentaires genre #BocalACon !
La vache la brochette de frustrés en commentaires qui pensent mieux tout savoir que les premiers concernés juste à partir d'une BD... Chapeau aux enquêteurs en herbe qui vont jusqu'à calculer les temps de trajets, à l'aide...
T'as du courage de continuer malgré eux, j'ai hâte de lire la suite !
Non mais les commentaires, c’est vraiment n’importe quoi.
Que chacun ait une opinion arrêtée sur le sujet, pourquoi pas. Ce type d’arrangement au sein d’un couple n’est pas fait pour tout le monde, c’est évident.
Mais de là à faire une analyse psychologique des protagonistes, étant entendu qu’un récit même à portée autobiographique contient une part de subjectivité, voir de mensonge pour coller au thème que l’auteur souhaite développer, faut être sacrément en manque de nouveaux numéros de confessions intimes.
Qu’est ce que vous en avez à faire que ça puisse abimer leur relation ou que Reno subisse la situation? C’est leur vie et ils sont adultes. Contentez vous du récit qui vous est livré de façon assez transparente. Les conséquences éventuelles de leurs actes, c’est leur problème, la monogamie hormis celle de façade ça n’a jamais vraiment existé et ce qui vous parait monstrueux peut tout à fait être banal ou excitant selon les personnes concernées…
Pour avoir un peu fréquenté des clubs libertins avec ma conjointe d’alors, je peux vous dire que les profils qu’on y trouve peuvent être surprenants en plus (cathos versaillais tout juste mariés, réacs de droite…) donc stop l’hypocrisie.
Mais Melaka, c'est ton blog qu'on vient retrouver à chaque note, on apprécie le trait de Reno à l'occasion, mais c'est le tiens qu'on vient chercher. Ne diminue pas ta valeur et ton talent <3
"Ce que l’auteur nous montre, c’est la poésie de l’adultère, et je vous demande encore une fois si ces pages lascives ne sont pas d’une immoralité profonde !!! [...] Platitudes du mariage, poésie de l’adultère ! Tantôt c’est la souillure du mariage, tantôt ce sont ses platitudes, mais c’est toujours la poésie de l’adultère. Voilà, messieurs, les situations que [Melaka] aime à peindre, et malheureusement [elle] ne les peint que trop bien."
Voilà, c'était il y a 200 ans, mais visiblement certains commentaires continue à se prendre pour le procureur impérial
Sympa comment idée de BD.
J'apprécie vraiment le ton et l'humour qui s'en dégage et le thème du libertinage s'y prête bien.
Le seul truc qui me dérange, à titre perso, c'est cette fixette sur les idées politiques de tes amants.
Je comprends pas trop ce que ça vient faire dans cette situation
C'est incroyable tous ces gens qui persistent à vouloir que ça finisse mal. C'est comme les casse bonbons qui veulent soit spoiler la fin du film car déjà vu soit affirmer que ça se passera comme ci ou comme ça parce que "c'est obligé".
C'est tout aussi incroyable cette constante dans certains commentaires, d'affirmer que l'histoire ne peut être que le résultat d'une décadence gauchiste non assumée, selon les détracteurices qui restent sur ce blog. D'autres n'adhérant pas, ont fait le choix plus éclairé d'aller voguer ailleurs pendant quelques temps plutôt que perdre le leur à balancer du fiel.
Continue, Mélaka :)
Ah, et puis, on a parlé de cheesecake, alors si au fil des commentaires, quelqu'un e propose la recette parfaite du cheesecake vegan, je prends ^^ (oui, évidemment, s'il est vegan il ne s'appellera plus cheesecake, je saiiiissss)
Coucou ! Je suis avec grand intérêt cette histoire. Nuance, humour, doutes, plaisir, échecs, bonnes surprises, frustration, tendresse... La condition humaine, quoi ! J'aime beaucoup ta narration et ton style graphique, et j'ai toujours hâte d'être à lundi. Continue, s'il te plaît <3
+1 Pauline en 18:
"désolée, va falloir retourner à la BD de Mélaka" et gnagnagna!
Melaka, c'est pas un peu fini ces complexes à la gomme, ventresaintgris! ?
Vous avez tous les deux un style très différent qui correspond à des besoins différents et comparer l'un à l'autre c'est comme comparer un Picasso à un Courbet ou un Reiser à un Daumier: ça n'a pas de sens!
Dans l'art du dessin, Reiser dessine des personnages en apparence simplistes mais dessiner comme Reiser ce n'est pas donné à tout le monde.
Melaka va plus à l'essentiel, elle condense, elle extrait la "substantifique moelle" ce qui permet de faire plus de notes de blog dans un temps court tout en restant parfaitement compréhensible. Reno, c'est du léché détaillé mais à moins qu'il se greffe une IA et des mains en plus je le vois mal pondre des notes au même rythme que Melaka.
En plus si vous aviez le même style on se ferait chier, ça manquerait de diversité !
J'espère qu'au prochain post ce ne sera pas Reno qui nous fera une crise! :-D
>Pauline
>youpi
Vous pourriez éviter de m'enlever les mots de la bouche ? En vous remerciant :D
Petite question pour Mélaka :
Selon toi, combien il resterait de notes sur ta libido.
C'est pour moi savoir quand je pourrais dire à Marie-Eve qu'elle peux revenir voir les notes de ton blog.
Merci à toi.
Bien à toi.
Valentin
Je commence à m'interroger : c'est moi qui suis anormal ou le reste de l'humanité ?
D'où vient ce besoin de juger dans tous les sens? La conduite de Melaka, la réalité de l'histoire, etc. Je me répète mais j'ai vraiment l'impression que des commentateurs sont comme de vieilles filles qui passent leur temps à cancaner sur la sexualité des autres. Z'avez rien de mieux à foutre? Au sens propre comme au sens figuré ?
Pour ma part, j'observe. Je sais qu'on est qu'au début d'une histoire qui est loin d'être achevée : celle d'un couple qui vit un décalage de sexualité et qui tente de s'en sortir par une solution originale. J'attends la fin pour me faire une idée.
En attendant, d'autres s'emballent. Après les mascus traitant Reno de ramolli, voilà les biens pensants.
Le pauvre Reno forcé d'aller courir la minette contre son gré? Pour ce que j'ai lu de l'épisode précédent, une fois parti, il me semblait pourtant bien partant! La suite, c'est juste un ratage simple et classique. Pas le bon lieu, pas la confiance, perdu l'habitude peut être. Et puis une côte cassée, ça casse la libido !
Et d'un autre côté, certains décrivent Melaka comme une femme "frustrée, incapable de maîtriser cela". C'est quoi l'étape suivante : l'hystérectomie comme 1880 pour traiter les "femmes hystériques"? Ça sent la vieille dichotomie rance de "la pute ou la maman", les théories moisies de la femelle en rut incapable de contenir ses humeurs. Allez vous renseigner sur des sites fiables: la recherche et les découvertes en sexualité humaine ont beaucoup évoluées depuis les années 1900 :-D
Et sans surprise, il a fallu que certains balancent de la politique dans cette histoire. Comme si la gauche ou même ce foutu parti de merde qu'est le RN avaient quelque chose à voir dans cette relation de couple. On aura tout entendu dans ces commentaires.
mince, j'ai oublié ma question première :
c'est comment un baiser avec un piercing à la langue ? on sent le bijou ? il y a une sensation particulière ?
Aaaaallloorrrsss... Concernant le Cheesecake j'ai une recette que j'aime beaucoup ..mais pas végane, désolé :' (
...et en plus tellement c'est bon j'en mange trop, et en suite je culpabilise parce que "cépâbieennnn", et en suite je me dis osef, on vit qu'une fois :D ... Enfin peut-être on vit plusieurs fois mais là je sais pas, et si c'est le cas, qu'on vit plusieurs fois, et ben ce ne sera que la cerise !... Même si y'en a pas sur le cheesecacke, de la cerise.. Mais on peut ajouter du coulis à la fin...
Breeefff le Cheesecake (pour 1 personne si vous le partagez avec moi, mais y'en a largement assez pour deux, sinon !)
- 250 G de mascarpone
- 250 G de Philadelphia
- Un peu de lait concentré sucré mais pas trop, ça dépend si tu aimes bien sucré oupa
- Un zeste de citron, mais c'est bonus, pas obligé
- Des spéculos (là à toi de voir... pas trop - une dizaine - si tu veux une base fine, beaucoup plus pour une base épaisse)
- Un peu de beurre (salé pour les Bretons, doux sinon, mais salé c'est pas mal :) ) 25g ça suffit mais la moitié ça peut le faire aussi, le tout est que versé sur les spéculos concassés ça fasse une sorte de pâte malléable, surtout pas liquide !
Si t'as un robot de cuisine tu peux y broyer les spéculos, en premier comme ça le robot est imprégné de la saveur du spéculos qui fait tellement de bien (mais pas aux dents).
Tu réserves de côté les spéculos broyés.
En suite tu mélange dans le broyeur (ou à la main) le mascarpone, le philadelphia, le lait concentré sucré (moi je mets moins d'1/2 tube... 4 ou 5 cuillère à soupe mais pas trop sinon c'est trop sucré) et le zeste de citron (bonus) jusqu'à ce que ça fasse une pate super bonne qu'on peut lécher la cuillère lorsqu'on verse dans un récipient pour réserver l'ensemble mixé. Tu lèche consciencieusement le récipient du robot ou reste la mixture, faut pas gâcher.
Dans une pôle tu fais fondre le beurre, tu ajoute le beurre fondu aux spéculos concassés. Tu malaxe un peu. Ne pas oublier de se lécher les doigts (hygiène avant tout !)
Tu prends la mixture à base de spéculos et tu l'applique au fond d'un grand ramequin, ou un grand bol... Tu tasses bien avec le dos d'une grosse cuillère en bois. Tu lèche la cuillère en bois (#PasGacher).
A la fin tu recouvre la base de spéculos avec la mixture mascarpone-philadelphia-etc...
Tu égalise avec le dos de la cuillère.
#FoPasGacher.
Tu couvre le bol avec du film alimentaire ou du papier alu et tu mets le tout au frigo (PAS CUIRE ! PAS LE FOUR !! Naaaaannnn !!! Say le maaaaaalllll !!! #BientotLaPolemiqueCheesecakeTeamCuitVsTeamPasCuit #JeSuisTeamAntiFour ! Achtung... De toute façon la version à cuire au four je la connais pas...).
Tu résistes minimum 1h que ça commence à durcir.
Le mieux toute la nuit, mais c'est plus dur pour résister...
Mais le lendemain matin c'est joie+bonheur.
Voila !
#My2Cents
Bonjour Melaka,
Je lis ton blog depuis un certain temps, et il me semble me souvenir d’un post où tu décrivais une scène où tu courais entre la salle de bain et la chambre pour un câlin, finalement interrompu par les pleurs de Maya. Cela abordait déjà la difficulté de jongler entre vie de famille, de couple et vie intime.
Je lisais ton blog en ce moment pour des histoires de poules, de chatons et de moutons, j’ai donc été surpris, voire perturbé, par ce nouveau récit. Ayant découvert Reno via les Womoks dans Tchô à l’époque, son travail représente pour moi une sorte de "madeleine de Proust". Voir un certain mal-être chez lui dans ce récit m’a déconcerté. J’espère sincèrement que cette histoire prendra un tournant plus positif pour lui.
J’aimerais partager quelques réflexions et questions, en espérant ne pas paraître rétrograde.
Dans un précédent post, j’ai lu le commentaire d’une femme se plaignant de la baisse de libido de son partenaire et voulant lui faire lire ce récit pour lui faire accepter l’idée d’une union libre. J’ai trouvé cela potentiellement blessant pour cet homme. À un certain âge, il est courant que les hommes subissent une baisse de testostérone, ce qui est encore plus vrai pour les pères de famille (DOI: 10.1016/S1090-5138(01)00101-5). Cette baisse hormonale peut avoir un impact sur la santé physique (risques cardiovasculaires) ainsi que sur la santé mentale (dépression et idées suicidaires), sans oublier ses effets sur la libido. Je pense qu’il serait plus sage que cet homme consulte un spécialiste pour comprendre les raisons de cette baisse de libido et envisager des solutions. Lui faire lire un récit comme celui-ci pourrait seulement affecter davantage sa confiance en lui. Dans la planche 9, je pense voir une référence à un youtubeur sport et sa citation célèbre « Ta dépression, on s’en fout ». La santé mentale des hommes est souvent mal considérée, et beaucoup hésitent à chercher de l’aide, car la société leur impose l’image de l’homme fort, un "Randy" qui n’aurait jamais besoin d’assistance.
Un autre point concerne les hommes que tu rencontres dans tes aventures. Tu les présentes comme des personnes idéales qui deviennent même des amis. Mais je me demande si tu n’as jamais rencontré d’hommes plus "problématiques". Tu les rencontres très rapidement, mais comment être certaine que ces hommes ne sont pas des électeurs de la sorcière blanche ou de Gargamel ? Et pour reprendre l’actualité judiciaire, avec un autre alignement de planètes, certains de ces hommes auraient pu se retrouver sur le banc des accusés de Mazan. D’ailleurs, dans la planche 12, la façon dont cet homme t’attrape par le poignet m’a semblé quelque peu troublante.
J’ai l’impression que les pratiques libertines peuvent parfois être égoïstes envers la société. J’ai une connaissance qui a pratiqué le libertinage, et il se faisait tester régulièrement pour les MST ; ces tests ont un coût en partie pris en charge par la société. Cette connaissance a attrapé une hépatite malgré ces précautions, et là encore, les soins ont été pris en charge par la société. Je suis donneur régulier de plaquettes et les libertins s’excluent (je l’espère) délibérément de ce geste, ce que je trouve également égoïste.
Pour finir, j’aimerais connaître ton avis sur un autre sujet lié au programme de l’Avenir en commun. Tu sembles considérer le sexe comme un besoin physiologique, et je comprends que l’insatisfaction dans ce domaine peut entraîner frustration et tensions. Cependant, tu sembles aussi être pour l'abolition du travail du sexe, ce qui, à mon avis, pose un problème. Une répression accrue pousserait encore plus les travailleurs·euses du sexe dans la clandestinité, augmentant ainsi leur exposition aux dangers. Pour moi, l’abolition du travail du sexe voudrait dire que l’on réserverait l’épanouissement sexuel à une élite de personnes. Un modèle comme celui des Pays-Bas, où les travailleurs·euses du sexe sont reconnus et où les personnes en situation de handicap peuvent recevoir un soutien financier pour accéder à ces services, me semble plus juste.
Je tiens à préciser que je me considère davantage comme un libertarien qu’un réac. Pour moi, chacun est libre de faire ce qu’il veut, tant que la sécurité est assurée et que cela ne coûte pas à la société. Quant à ceux qui répondraient « si tu n’aimes pas, ne lis pas », je tiens à souligner que ce n’est pas une question de goût, mais de message véhiculé. Par exemple, j’aimerais voir ton travail NSFW, mais je pense cependant qu’il devrait être censuré pour les mineurs. De même, La France insoumise a défendu le retrait de la fréquence de C8 pour le message qu’elle transmettait, et non par simple aversion.
Merci et désolé pour le pâté à lire
Ha bah voilà ! C’est pour ça que t’as pas le temps de dessiner pour Charlotte mensuel ah ah ! T’as repris le blog à plein temps. Je n’ai pas d’avis sur le fond. J’espère que Reno ne va pas trop subir. On verra. C’est une bd après tout. J’imagine bien que la réalité est plus compliquée. Là franchement, comme lecteur, j’avoue que je souffre pour lui. ❤️
J'ai tellement l'impression de revoir mon histoire c'est fou.
La mère de mon fils qui un jour m'annonce qu'elle veut vivre d'autres "expériences" (car elle avait déjà commencé lol) tout en restant avec moi. Moi qui, pour garder une stabilité pour mon fils, me plie et tente d'accepter à la nouvelle vie de sa mère. Elle qui m'encourage à faire de même en m'inscrivant sur les app de rencontre (l'enfer) et qui s'étonne que ça match pas aussi bien qu'elle (mdr grosse surprise hein). Elle qui me demande sans arrêt si je suis toujours d'accords avec la situation et où je vois bien qui si je réponds "évidement que non car je ne l'ai pas choisi !" la situation va se dégrader rapidement et que mon fils va voir sa mère triste, donc je réponds "oui oui" S'en est suivi une grosse perte de confiance et des idées noires.. Spoiler : On s'est séparé au bout de deux mois. Et j'apprécie ma vie de papa célibataire. Mais je reste quand même proche d'elle, pour mon fils. Hâte de voir comment va évoluer votre histoire. PS première fois en 20 ans que je poste un commentaire félicitations ^^
Good for nothing, bad in bed
Nobody likes you and you're better off dead,
Goodbye, goodbye,
Goodbye, goodbye,
All of us are glad you're gone melakaaaaaaaa
Comment youpi, mais n'es-tu pas en train de juger toi-même ceux qui jugent ? En quoi ta démarche diffère-t-elle de la leur ? Et en plus tu les déprécies en les traitant de "vieilles filles qui cancanent", bravo pour le combo sexisme + âgisme...
Il y a des trucs qui m’interpellent, quand même.
Dans Libido 8, Melaka parle de « jouer à ce jeu terriblement excitant : repérer quelqu’un qui nous plaît, flirter avec, goûter aux délicieux frissons de la parade de la séduction entre deux humains avec la possibilité de concrétiser au bout... » ; dans Libido 12, elle indique avoir « entamé plusieurs discussions en parallèle, avec des garçons tous différents, tous intéressants à leur manière… sans avoir du tout l’intention de les rencontrer tous ». Au temps pour la lubricité bestiale !
Comme le disait si justement Maya : « On dirait que c’est vous qui faites votre crise d’adolescence ». Effectivement, la « crise de la quarantaine » ressemble à une redécouverte des premiers émois, et personnellement, l’adjectif « glauque » n’est pas celui qui me vient à l’esprit lorsque je lis cela.
Côté Reno, je crois que l’empathie nous emporte peut-être trop loin : ok, on a tendance à souffrir avec lui, de son manque de succès initial, de sa pointe de jalousie, de ses doutes, de sa timidité, de sa côte cassée, de son départ précipité… Il n’en reste pas moins quelques vérités constantes :
• c’est lui qui, après analyse de la situation, propose à sa conjointe d’ouvrir le couple, pas l’inverse
• c’est lui qui lance : « Continue, toi, je vois que ça te fait du bien »
• c’est lui qui propose à sa douce et tendre de rencontrer quelqu’un plutôt que de se morfondre pendant 4 heures à l’attendre
Il y a pas mal de personnes qui parlent de soumission et de marché de dupe… qui parle d’amour à ce sujet ?
Aimer quelqu’un, c’est quand même, à la base, vouloir que la personne qu’on aime soit heureuse. Ces paroles et ces actes que pose Reno sont des actes d’amour. Et n’en déplaise, l’exclamation de Melaka : « Oh mon chéri ! J’suis trop contente pour toi ! » et ses paroles d’encouragement sont aussi une expression d’amour (et j’aurai du mal à croire que c’est uniquement de la déculpabilisation égoïste).
Alors, d’accord, la réciprocité n’est pas parfaite ; peut-elle l’être ? Et ne serait-ce pas nous que ça dérange, plutôt que les principaux intéressés ? Et puis, bien sûr, on aime aussi pour soi, on ne peut pas totalement s’oublier pour l’autre.
Mais réduire cette aventure à deux à une histoire de cul d’un côté, de sacrifice de l’autre, c’est, me semble-t-il, passer à côté de quelque chose d’essentiel.
Marvin Hard > Pour les deux, trois premiers pavés, je ne peux que te répondre : tu verras. Le récit n'est pas fini. Les hommes toxiques, à priori je les écarte dans la phase d'approche, étant donné que j'échange énormément et rencontre peu, sauf exception (comme l'homme de cet épisode). Enfin, rappelle toi toujours qu'il y a ici de la mise en scène. Rien ne dit que les choses se sont passées exactement comme je le raconte. Garde une forme de recul par rapport à ce récit, qui est narré et dont les événements se sont tous déroulés il y a un certain temps déjà...
Par rapport aux travailleuses du sexe : ce n'est pas parce que c'est inscrit dans le programme de la FI que je suis parfaitement d'accord avec. Je n'ai rien contre le travail du sexe, si ce n'est qu'il doit être extrêmement encadré, pour éviter le trafic d'humains. Au contraire, je pense également que les travailleuses du sexe font un métier essentiel et que leur présence est indispensable pour la bonne santé mentale de l'ensemble de la population...
Gawaii > Tout dépend de comment la personne embrasse, mais, oui, on sent par moment la petite boule métallique nous frôler la langue et c'est sympa <3
A Marvin Hard : Puisque tu en parles :
"Pour moi, l’abolition du travail du sexe voudrait dire que l’on réserverait l’épanouissement sexuel à une élite de personnes. Un modèle comme celui des Pays-Bas, où les travailleurs·euses du sexe sont reconnus et où les personnes en situation de handicap peuvent recevoir un soutien financier pour accéder à ces services, me semble plus juste.".
... Voilà mon pavé :
En Belgique, le travail du sexe est légal (https://justice.belgium.be/fr/theme...)
"Exercer une activité liée au travail du sexe n’est pas punissable. Les client·e s ne sont pas non plus punissables lorsqu’ils et elles rémunèrent un·e travailleur·euse du sexe (adulte) pour des services sexuels."
Et il existe un organisme qui propose l'assistante sexuelle/câlinothérapie/... pour les PMR (et les personnes âgées, je pense).
https://www.aditiwb.be/
Il n'y a pas, à ma conaissance de soutien financier pour l'assistante sexuelle mais voilà le tarif en vigeur :
Le prix de la consultation de clarification de la demande est de 60 euro/h plus un forfait de frais de déplacements de 35€.
Les accompagnants(tes) sexuels(les) demandent 100 euro par prestation d’une heure (150 pour les couples) ainsi que les frais de déplacement (au tarif officiel en vigueur).
De mon côté, étant handicapé, c'est une bonne chose, sauf que, cela serait déshonorant vis à vis de ma personne de faire l'amour avec une inconnue pour qui je n'ai aucun sentiment.
Il me faut au minimum que j'ai quelques sentiments pour la personne pour que j'accepte d'avoir un épanouissement sexuel avec elle.
Bon les gens, dites-moi que je suis pas le seul à lire toujours de haut en bas puis gauche à droite, et donc à avoir lu :
"Pays de fachos !!" > "Je vais me les préparer en salade, j'espère que c'est bon."
Désolé pour la pertinence de ma contribution au débat, merci à vous 2 pour tout le récit, et bon courage pour finir sous les insultes des réacs. D'ailleurs je pose ça là : y'a pas de mal à bloquer les commentaires pour certaines notes de blog, si jamais. Tu n'as pas de devoir moral à les subir < 3
Melaka : <Au contraire, je pense également que les travailleuses du sexe font un métier essentiel et que leur présence est indispensable pour la bonne santé mentale de l'ensemble de la population...>
J'ouvre un débat parallèle mais heu............. est-ce qu'on pourrait arrêter cette rhétorique selon laquelle le fait d'avoir du sexe est un impératif irrémédiable qu'il faut absolument pouvoir combler d'une façon ou d'une autre. Pour bosser sur le sujet en ce moment, c'est l'une des rhétorique récurrente des procès pour viols, notamment conjugaux.
Pitié, désacralisons l'acte sexuel, qui n'est pas un besoin physiologique au même titre que la nourriture ou le sommeil, tout simplement parce que... ce n'est pas le cas.
Non, le sexe tarifé n'est pas un indicateur de santé mentale pour celui qui le sollicite, et encore moins pour l'écrasante majorité de celles qui le pratique, dans des conditions très souvent glauques et peu sécurisantes (cf toutes les études récentes sur le sujet depuis environ les années 1870).
Non l'accès au sexe n'est pas un "droit de l'Homme" (je l'entends régulièrement dans les cours de justice...) et la supposée misère sexuelle des hommes n'est en aucun cas comparable au sentiment d'insécurité que ressentent les femmes lorsqu'elles relationnent avec des hommes.
Ca m'a fait un peu bondir donc je me permets cette petite digression.
Sur le reste, vous êtes des adultes consentants et personne n'a le droit de vous faire la morale. Tant qu'entre vous, chacun se sent respecté, sans contrainte ni pression, votre vie sexuelle et amoureuse n'a pas à être critiquée.
Je rejoins cependant le sentiment Melaka que tu fais effectivement une seconde crise d'ado, car certains signes me fait penser au spécimen que j'ai à la maison (brusque spontanéité, "égoïsme" et affirmation de soi, rejet des conventions etc.) Et c'est en effet assez rafraichissant de voir qu'il n'y a pas d'âge pour avoir 17 ans :D
J'adore ce partage d'expérience car il renvoit beaucoup à mon petit jardin très secret ;)
bref ;)
Pour Reno : ce n'est pas parce que tu n'as pas "conclu" ou que tu n'as pas été "au bout" qu'il faut abandonner. faut se faire confiance. si tu ne ne le sentais pas, c'est que ce nétait pas le bon moment ou la bonne personne. Ton intuition sait des trucs que tu n'identifies pas aussi rapidement que tu aimerais !
déjà, pour moi, le fait qu'elle te donne rdv dans un lieu qu'elle maitrise, au milieu de ses potes, ce n'était pas la meilleure idée du monde pour te mettre en confiance. c'était très maladroit de sa part.
tu vas aiguiser ce qui te convient ou non au fil des rdv. tu vas mieux te connaitre sur ce sujet.
...Pauvre Reno, sérieux...ça me donne la nausée, quelle blague... :/
Je n'en peux plus de ce débat sur le merveilleux travail du sexe. Pourquoi serait il indispensable que les hommes ( se sont eux les clients, ne faites pas semblant) aient toujours des trous à disposition. On arrivera jamais à une quelconque égalité homme -femme si toute femme peut servir de serpillères à foutre à ces messieurs à qui tout serait dû . Toujours le plaisir des femmes en dernier. S'il y a un trafic d'humain ce n'est pas un hasard. C'est parce qu'à part une désespérée ( peu importe qu'elle ait besoin de se payer sa dose d'héroïne ou de revivre ses traumatismes incesteueux). Personne ne se dit quand je serai grande je ferai le trottoir. Vous voulez du sexe? Félicitations cette BD explique de façon détaillée une manière de faire. Quant aux personnes handicapées dont je fais partie, j'espère que la personne qui nous a amené dans le débat , j'espère qu'elle se soucie de nous pour tous les aspects de notre vie, qu'elle se demande si les bars, les boîtes, les lieux de rencontre sont accessibles à tous ( pmr, sourds, neuroatypiques hyper sensibles aux bruits) , dyspraxiques qui ne peuvent pas conduire. Personne ne baise avec moi par pitié,par charité ou appât du gain. Je ne suis ni votre BA, ni votre curiosité malsaine.
En suite à mon message 38.
Voilà pour les PMR habitants en France...
https://www.appas-asso.fr
L’APPAS est une association qui défend la sexualité des hommes et des femmes en situation de handicap.
La rencontre préalable (en Visio ou en présentiel) est gratuite. Elle permet de définir ensemble les grandes lignes de l’accompagnement.
L’APPAS préconise un coût de 150€ pour un accompagnement qui dure environ une heure et demie.
Cette somme est à verser entièrement à l’accompagnant·e : l’APPAS ne touche pas d’argent sur les accompagnements.
Attention : Si l’accompagnant·e doit se déplacer, ou si vous souhaitez louer une chambre d’hôtel, ces frais supplémentaires seront à votre charge.
Les accompagnant·e·s de l’APPAS se trouvent dans toute la France métropolitaine. L’APPAS vous mettra en contact avec un·e accompagnant·e proche de chez vous.
Petit point juridique : La prostitution est légale en France, donc l’accompagnant·e ne risque pas de poursuites. Il est aussi légal d’organiser des formations d’accompagnant·e·s sexuel·le·s.
Ce qui est répréhensible, c’est le proxénétisme et la rémunération d’un acte sexuel.
En d’autres termes, une personne qui paie pour une prestation sexuelle s’expose à une amende. De même que l’APPAS, lorsqu’elle sert d’intérmédiaire dans les mises en relation, car la définition du proxénétisme en France c’est aussi d’ « aider, assister ou protéger la prostitution d’une personne, même sans en tirer profit ».
Pour autant, à notre connaissance, aucune procédure n’a jamais été entamée dans le cadre d’un accompagnement sexuel en France.
L’APPAS se bat pour faire changer les lois afin que cette pratique soit reconnue et acceptée.
Libre à Mélaka de valider mon message.
C'est surtout pour venir en aide si besoin à tes lecteurs PMR.
Merci pour ta compréhension.
Bien à toi.
Valentin
posts 29 et 37 :
Alewinn, Melaka, merci :)
Ah ça devient très intéressant.
Je me demande presque si l'histoire n'a pas été conçue pour terrifier les hommes, tant on est dans le scénario cauchemar. Honnêtement, même si ça s'arrange pour Reno par la suite, je crois que bien des hommes seront convaincus à ce stade de ne jamais suivre son exemple. ;-)
A propos de la 1ère case. Attention question "humour"
Ah oui, autre chose (plus sérieuse), à laquelle j'ai pensé !
FAIT QUAND MÊME ATTENTION à TOI ❤️
Tu as des enfants, une famille.
Pouvoir fréquenter ET embrasser (et + ? on verra la suite…), avec un (presque) parfait inconnu… Ben… j'imagine que c'est très excitant. MAIS aussi un peu flippant !
Tu ne sais PAS DU TOUT qui est ce type ?
ça se trouve il est recherché par la police et n'est pas du tout recommandable.
Enfin, on ne sait rien…
Je ne dis pas que c'est interdit (hein !). Mais que maintenant que tu as une famille, ben… penses aussi à elle dans ton épanouissement
Bonjour,
Cette BD n'étant pas conforme à la vie privée de l'autrice et de son conjoint, je me garderai de critiquer les us et coutumes dudit couple.
Aussi m'attarderai-je sur le récit en lui-même, et la confusion qu'il jette dans l'ensemble du lectorat, au vu de la frontière récit-réalité mal digérée.
Et là où le bat blesse dans le récit, et où la controverse se fait la plus forte, c'est que l'autrice tente de nous présenter comme positif le personnage de "Mélaka" (je mets des guillemets pour différencier le personnage de fiction de la personne réelle), on y voit tous les ressorts scénaristiques usuels pour susciter l'empathie auprès du lectorat, la mise en contexte, l'explication de la frustration originelle, les moments de doute et d'angoisse, la libération qui s'en suit, etc...
Sauf que, dans ce récit, il y a un autre personnage aussi victime, "Reno" qui lui, pour le coup, morfle plus encore que "Mélaka". Il veut le bien de sa compagne, mais en souffre terriblement, en lutte avec lui-même, pour ne pas dire en lutte avec une certaine idéologie qui lui demande de "désapprendre tout ce qu'il a appris" (d'où le maître Yoda).
Et la situation de plus en plus déséquilibrée en faveur d'une "Mélaka" qui, bien que désolée pour son compagnon, s'épanouit de plus en plus dans ses rencontres libertines, alors que "Reno" encaisse échec, désillusions et renfermement.
Ce qui agace pour le coup, c'est que plutôt d'être prise de culpabilité face à la douleur de son compagnon et de, peut-être mettre un coup de frein (pour ne pas dire d'arrêt) à ses expériences extra-conjugales, "Mélaka" fait fi des signes que son compagnon ne va pas bien et continue à kiffer égoïstement son nouvel amant à la langue percée.
Et là, la critique ne porte pas sur le caractère idéologique du "femme libérée face au déterminisme hétéronormatif de-mon-cul-sur-la-commode machinchose", mais plutôt sur une règle dramaturgique de base : le vrai héros (ou héroïne) d'une histoire, celui (ou celle) qui attire automatiquement l'empathie du public, est celui (ou celle) qui souffre.
Si vous démarrez une histoire sans aucune contexte par 2 gars qui tapent un troisième, dans la tête du public, c'est le troisième à terre qui est le héros... même si après l'histoire révèle que c'était l'antagoniste principal.
Et donc, ici, malgré toutes les tournures positivistes autour de "Mélaka", le vrai héros (dans le sens, celui qui souffre face à une situation), c'est "Reno" et non sa compagne.
Sinon c'est quand qu'on reparle de BG3 , tes strips ont finie par me convaincre d'acheter le jeu et j'ai adoré !
Par contre l'histoire, ca fait 1 mois que a chaque nouveau strip je ne peux m'empêcher d'avoir de la compassion pour Réno, qui plus est , une de mes idole de mon adolescence ( Merci pour Womoks, une de mes BD favoris, que j'avais toujours plaisir à lire dans mon Super Tcho spécial été , tu fais partie de mes souvenirs de vacances ) ....
Je me cite (ci-dessus) -> A propos de la 1ère case. Attention question humour… (fin de citation).
Tiens… c'est marrant, une partie de mon commentaire a disparu.
A propos de la 1ère case. Je voulais juste dire que si Melka dessine REELLEMENT comme cela dans la vrai vie (avec la planche à l'envers) c'est une Warrior
Il y a quelque chose qui sonne bizarre dans toute cette histoire , ça me rappelle le film paradis pour tous avec patrick Dewaere et Jacques Dutronc , peut être que l'abus de jeux vidéo et de réseaux sociaux induit une sorte de flash ? Franchement j'en sais rien et ça fait vriament flipper
C'est fou ce qu'on retrouve comme commentaires qui déplorent la situation de Reno et le dépeignent comme une victime (sans compter les avis réacs qui estiment qu'il a perdu toute virilité)... Ça ne me paraît pas très respectueux envers lui. Ce n'est pas parce qu'une situation de couple n'est pas évidente et qu'elle nécessite des ajustements qu'il y a forcément un problème. Au contraire en l'occurrence, une situation nouvelle s'est présentée, Melaka et Reno (je parle bien des personnages de la BD et pas des personnes) réfléchissent ensemble à des solutions et testent de nouveaux paramètres, c'est très sain. Certes ça fonctionne mieux pour Melaka mais ça ne signifie pas pour autant que Reno est une victime. Il est pleinement en capacité de réfléchir pour lui même et son couple lui laisse la place pour manifester ses doutes, ses peurs, ses réflexions, ce n'est pas une pauvre chose fragile victime de sa femme assoiffée de sexe ! Cela dit, je compatis aussi pour son date raté qui lui laisse en plus une côte cassée, pas cool... Partir du principe qu'il subit c'est estimer qu'il n'a pas la possibilité de discuter avec sa femme et qu'il ne peut pas donner son avis or tout dans la BD dit le contraire, c'est un couple amoureux qui communique beaucoup. Après ça ne fonctionne pas parfaitement du premier coup, c'est normal, les situations comme les gens ne sont pas figées, tout est en constante évolution, surtout qu'ils en sont là au début d'un tout nouveau fonctionnement qu'il faut éprouver pour voir s'il est viable.
Je trouve aussi un peu dommage qu'on oublie qu'à l'origine, tout vient des bouleversements hormonaux de pré ménopause vécus par Melaka. On est des créatures organiques et notre chimie interne n'est pas un aspect négligeable de notre personne, beaucoup de nos émotions, de nos envies y trouvent leur origine. Les bouleversements vécus par les personnes en pré ménopause et menopause sont encore bien trop largement passés sous silence ou minimisés et on se retrouve parfois bien seules face à tout ça. C'est un peu rapide de classer ça sous "quarantenaire en rut" et encore c'est un qualificatif bien plus élégant que les termes employés par les réacs misogyne des commentaires. De toute façon, on a bien compris que, pour eux, une femme avec une Libido centrée sur ses désirs et plaisirs c'est une hérésie :D
En tout cas, j'aime beaucoup cette histoire et ce qu'elle propose comme pistes de réflexions et même si les dessins de Reno sont très beaux, je suis contente de retrouver le rythme et le style de narration de Melaka (j'ai beaucoup ri à "tu oublies ton Yoda" :)), hâte d'être à lundi prochain :)
C'est fascinant de voir comme la gauche à abandonné la protection du travailleur et applique aujourd'hui le libéralisme le plus pur aux relations H/F.
Reno, tel le travailleur du début du siècle dernier, est libre d'aller voir un autre employeur (une autre femme). Malheureusement, cette liberté théorique n'a aucune valeur en pratique puisque Reno est en concurrence avec l'armée de réserve de l'hypergamie : les chads. :(
@fringant zebu
Excellente analyse, que je rejoins.
Je me demande vraiment si c'est fait exprès, tant le récit tel que présenté nous pousse à l'empathie avec "Reno"... et prive "Melaka" de notre sympathie.
Si c'est fait exprès, c'est plutôt bien vu, et je suis très très curieux de voir la chute.
Si ça ne l'est pas... bah c'est un peu malaisant quand même.
Fringant zébu > en tant que scénariste, je plussoie à 1000%.
@Nile-Ba en 34:
La fiente de la blanche colombe n'atteint point le crapaud baveux que je suis :-D
PS : dans les faits, j'avais la chanson "les bigotes" de Brel en tête.
Bonjour Melaka,
Merci pour ta réponse. Je sais que Reno va trouver son équilibre dans cette nouvelle structure relationnelle, mais il faut bien avouer que jusqu’à présent, on ne peut que se sentir mal pour lui. Est-ce que, comme l’explique Fringant Zébu (com 49), la narration est faite pour nous faire ressentir cela ? Comme pour toute forme d’art, j’ai besoin de comprendre les ficelles qui se cachent derrière.
Bonjour Valentin,
Je pensais connaître le système belge qui encadre le travail du sexe, mais je dois avouer que tu m’as appris quelque chose. Il est vrai que les Belges sont plus permissifs en matière de travail du sexe d’un point de vue légal, mais en consommant des médias francophones et néerlandophones, je trouve que la population des Pays-Bas est plus ouverte sur les questions de sexualité, ce qui m’a conduit à prendre cet exemple.
Je suis totalement d’accord avec toi sur l’importance des sentiments dans les rapports sexuels. Personnellement, je ne pourrais pas avoir recours aux prestations d’une travailleuse du sexe pour cette raison, mais aussi pour les autres raisons mentionnées précédemment (MST et don de plaquettes). Cependant, si j’étais dans la situation de Reno, j’aurais peut-être déjà eu recours à ces prestations.
Bàt
A Marvin Hard :
Merci pour ton message.
Content que mes messages ont pû être utile/intéressent.
C'est vrai qu'il faut aussi faire attention aux MST, ...
De mon côté, je ne dirais jamais à une femme "Souhaites-tu faire l'amour avec moi ?"
De cette façon, je ne serais jamais déçu, dépité, ...
Pour moi, c'est très important les sentiments dans les rapports sexuels.
J'espère un jour me trouver une copine (À 28 ans, il seait grand temps).
"L'espoir fait vivre" comme dit la citation connue.
@Fringant zébu ah, tu as réussi à mettre le doigt sur ce qui me met mal à l’aise ! J’ajouterai que, même si j’adore le trait de Melaka et ses histoires, il manque le décalage total des planches de Reno, qui réussit à mettre un vrai second degré et une distance avec la réalité, et donc à faire rire. Le côté trop "sérieux" ici donne l’impression que "Melaka" est très... froide :( meme si, on le sait déjà,
la situation va encore évoluer, rien ne le laisse présager à ce moment de l’histoire...
@ Fringant zébu
Pas entièrement convaincu par votre raisonnement, même si je comprends bien comment vous l'appliquez ici. Parce qu'autant c'est un ressort narratif qui marche effectivement très bien dans beaucoup de récits, autant il y a également pleins de structures où le héros n'est pas du tout celui qui souffre. Par exemple :
- les recits d'aventure avec un sauveur exogène (Beowulf, Bilbo le hobbit, Mario...) : dans une histoire de princesse à sauver, le héros est généralement le prince et pas la princesse. Pourtant c'est bien le personnage à sauver qui souffre
- les histoires policières et les romans noirs axés sur l'enquête où la victime est un pretexte à l'histoire (Columbo, Maigret, Sherlock, Derrick, Gil Jourdan..) : le héros est généralement celui qui mène l'enquête plutôt que la victime morte au debut de l'histoire
- les histoires comiques où l'humour s'appuie sur un souffre-douleur (Gaston, Leonard, Le bourgeois gentilhomme...) : on rit avec Gaston (le héros) des deboires du pauvre Prunelle (la victime)
Sans compter tous les recits dramatiques où le schéma fonctionne en partie mais qui s'amusent à brouiller les frontières : même si la pauvre Cécile de Volanges est objectivement la victime, le personnage est tellement niais qu'on finit par éprouver plus d'empathie pour le beau et pervers Valmont. Dans tous ces types de recit la règle "celui qui souffre est le héros" ne fonctionne pas très bien. Dès lors difficile d'en faire une règle universelle de narration.
Une autre interprétation possible est d'ailleurs de faire de Reno le sidekick de Melaka. Râleur, drôle, victime d'hallucinations avec ses amis imaginaires, toujours prêt à se sacrifier pour le personnage principal : Reno c'est le capitaine Haddock. Or, classiquement dans ce genre de recit, ce type de personnage tend à s'en prendre plein la tête pour servir de ressort comique, ce qui les rend souvent plus attachants que le personnage principal. Autant de mécanismes qu'on retrouve dans le binôme Melaka/Reno.
Alors bien sûr je ne dis pas que c'est la bonne explication. Juste que c'est un schéma narratif qui fonctionne aussi bien que l'équation entre souffrance et heros. Et à défaut d'être pertinent, j'espère juste que ça fera rire Melaka d'être comparée à Tintin (ou tout héros de la BD franco-belge classique) ;)
Egoisme flagrant du personnage feminin... la quete de baise... sans lendemain. juste de la pogne en fait.
pendant ce temps le maletre du personnage masculin est balaye: ça va aller... quelle tristesse.
@fringant zebu je plussoie aussi.
Et histoire de ne pas me faire accuser de faire partie de la team Incel, je suis une meuf trentenaire ancrée dans la scène lgbtq+ parisienne (donc très pro relation-ouvertes et polyamour).
Mais c'est vrai que la scénarisation me laisse un peu dubitative… peut-être qu'il manque un épisode plus introspectif pour le perso de Mela après les incroyables planches de Reno?
Là, avec ce contexte, on a quand même du mal à kiffer la rencontre à Albi... … mais bon, c'est aussi le jeu de recevoir l'histoire sous cette forme épisodique!
(Bon sinon, ça c'est très perso, mais je me retrouve tellement pas dans les désirs méga conformistes du perso de Mela jusqu'à présent… en deux rencontres ça nous fait deux corps baraqués (yawn) )
Malgré ces bémols, j'adore hein ! Bravo d'aborder ce sujet !
Et pourquoi ne pas avoir plutôt opté pour de l'échangisme ? Ainsi, il s'agirait plus d'un "projet" commun plutôt que chacun se démerdant de son côté comme deux célibataires.
Dans mon couple, on est pas dans ces trucs là mais si on devait faire, vu qu'on est du type fusionnel, on s'orienterait plutôt vers ce genre de relation, je pense.
Un coq ça ne pond pas , ce sont les poules ! ( à bonnes entendeuses ... )
Bonjour,
@Chills et @Toc, être victime ne signifie pas forcément être passif. Rien d'irrespectueux de ma part envers Reno que je ne connais pas (et vous non plus). L'état de passivité est bien sûr sous-entendu au début car la victime n'a pas voulu la tuile qui lui tombe dessus (encore que, on pourrait arguer que "Reno" aurait dû/pu anticiper en amont une stagnation mortifère dans son couple qui allait amener à ce genre de situation, mais que celui ou celle qui jouit d'une clairvoyance absolue au sein de son propre couple jette la pierre).
Comme je disais dans mon précédent commentaire, "Reno" lutte, donc il n'est pas là à rester dans son coin à se lamenter sur son sort, il se remet en question, et sa nature fidèle et romantique entre en conflit avec l'idée de coucher en dehors du couple sans lendemain.
Donc, lutte il y a, et la souffrance qui en découle attire l'empathie. L'exemple du récit du chevalier qui sauve la princesse ne contredit pas cette idée, ce type de récit étant focalisé sur les périls que doit affronter le preux chevalier, c'est sur lui que l'empathie est créée, la princesse n'étant, dans cette configuration, que l'objectif à atteindre, la libération.
Mais, si le choix du récit était de se focaliser sur la captivité de la princesse, elle deviendrait, de fait, l'héroïne suscitant l'empathie, à la manière de Sansa Stark mariée de force et torturée par Ramsay Bolton, dans Game of Thrones... Ou comme ici dans la planche de "Reno" avec le personnage de Raiponce, dont le récit se focalise sur sa captivité par une mère manipulatrice, ce qui fait d'elle l'héroïne principale, et non le personnage de Flynn Rider qui arrive pour la secourir.
Et il faut qu'il y aie une lutte (qui est une forme de souffrance) pour qu'il y aie empathie, et plus le péril semble difficile voire insurmontable, plus le protagoniste gagnera le coeur du public. Si le héros est un genre de Rambo qui roule sur tout le monde sans égratignure, il suscitera de la catharsis (ou de l'ennui) plutôt que de l'empathie.
D'ailleurs, "Melaka" est plutôt dans une situation passive dans cette histoire de problème de libido (qui se révèle être plutôt un problème de couple), puisque c'est "Reno" qui, pour palier un peu maladroitement à ses poussées hormonales, lui met Baldur's Gate 3 entre les pattes qui enchaînera ensuite sur les strips... et les photos intimes.
Et suite à la révélation de ces échanges de photos de sa compagne, c'est encore "Reno" qui arrive avec l'idée d'ouvrir le couple, et doit assumer maintenant les conséquences sur son affect personnel.
Bref, bien que "Mélaka" aie été également dans cette phase de lutte avec ses hormones au début de cette histoire, elle est arrivée au stade de "j'ai libéré ma princesse", son objectif est atteint : l'assouvissement de sa libido. Donc, déjà de fait, un personnage attire moins d'empathie quand son but est atteint.
Mais, en plus de cela, "Mélaka" n'a pas cette même démarche vis-à-vis de son partenaire qui est de se demander quels efforts devrait-elle faire pour que l'homme qu'elle aime soit heureux également ?
La réponse de "Mélaka" est : "fais comme moi, couche avec d'autres" alors qu'au vu de la suite des évènements, cette solution n'est pas si évidente, voire peut-être pas la bonne car plus conforme aux désirs de "Mélaka" qu'à ceux de "Reno", mais le récit laisse entendre que c'est la seule voie possible et que "Reno" finira pas la suivre, bon an mal an, comme laisse entendre notamment le passage de "Gally", la copine-mentor en polyamour.
post 63 : "en deux rencontres ça nous fait deux corps baraqués"
uh ?
[scrolle scrolle]
Oo
mais c'est écrit/dessiné où que le second date est baraqué ?
Les commentaires de certains...
Je suis sûre que si les rôles étaient inversés, Reno se prendrait pas des litres de m... comme ça!
Bravo en tout cas de continuer à nous montrer tout ça malgré le haut niveau de certains.
Perso, je ne pense pas que l'évolution des personnages de l'histoire en soit arrivé à un "déséquilibre de sympathie" en défaveur du personnage de Mélaka (comme semble le dire Zébu en 66. .. Mais peut-être j'interprête mal ?... Bah probablement, car comme le dirait Mulder (je cite) "La vérité est ailleurs" :D XD).
Pour en revenir à l'image de la "libération (hormonale) de la princesse" qui, dans un référentiel judéo-chrétien pourrait faire de ce personnage (Mélaka) un personnage "égoïste" je ne penses pas ! Pas du tout !
Car dans le récit il y a eu avant tout confidence (...plutôt que "confession" :) ) avec son conjoint et un choix réel d'ouverture du couple, et ça ne fait pas du personnage de Reno une victime, si on prend en compte qu'on est chacun responsable de son propre bonheur, et non de celui de l'autre.
On peut pas, d'ailleurs, être tenu pour responsable du bonheur de l'autre ! C'est d'ailleurs très infantile (pôpa, môman, poukwa je sui pâ heureu ? cé vôt' fôt !... Pourquoi faudrait-il absolument un "coupable" ???) et aussi moralement très dangereux (je ne suis pas heureux ! C'est la faute aux <mettez ici n'importe quel groupe social que vous n'aimez pas> ...
Si l'autre ne veut pas/ne peut pas... être heureux ...? C'est triste, soit, mais il ne peut malheureusement pas en être autrement...(thérapie ?) d'autant plus que Mélaka ne harcèle pas Reno (en tous cas pas dans le récit) elle ne s'acharne pas non plus à vouloir le rendre "malheureux", au contraire, elle cherche à ses côtés des solutions...
..Et de plus, le fait qu'elle ne souhaite pas (comme je peux la comprendre !) suivre la voie judéo-chrétienne de l'auto-flagellation dans la frustration n'est pas une raison suffisante pour ça puisse rendre Reno malheureux (...et d'ailleurs Reno n'apparait PAS comme malheureux ... en tous cas pas jusque là, même si la rencontre en centre d'escalade ne s'est pas déroulée comme prévu... Mais qu'y peut Mélaka ? Elle n'y est pour rien...). D'autant plus que rien ne laisse penser que le personnage de Reno souhaite être représenté comme une "victime" (...sinon il ne roposerait pas à Mélaka de la véhiculer jusqu'à un potentiel "date", chose qui d'ailleurs la prend de court).
Non non, rien de tout ça, au contraire !
J'ai plutôt l'impression d'une grande sagesse (de la part des deux personnages !), ça me fait penser au leït-motiv' "Il faut nourrir son démon" (dont Tobie Nathan parle notamment, mais j'ai pas le lien sous la main et j'ai la flemme de me peler toutes les vidéos de lui sur youtube, déso) mais plutôt que de vouloir absolument "résister" dans la frustration, autant l'assumer et essayer de la "nourrir" pour espérer en arriver, un temps, à satiété, la libido étant un "creux" que nous devons, pour la plupart (car il existe aussi des personnes asexuelles...) de toute façon tenter de combler - au moins temporairement - toute notre vie (...et même après la ménopause ! On parle pas suffisamment de la sexualité des seniors !)
C'est, je trouve, encore une fois, beaucoup plus "sain" que de vouloir se la cacher, puis que l'envie nous submerge et qu'on se retrouve à "tromper l'autre", à du mensonge, et au final à pourrir la relation (notamment de parents).
Maintenant je suis vraiment curieux de connaitre la suite :)
#My2Cents
#EncoreUneTartine
#LisezPasSpaLaPeine
Bonjour,
BD Sympa et comme le dit l'auteure il faut prendre du recul. je passerais donc sur les éléments de langage propre au milieu polya, compersion, ne pas être responsable des sentiments de l'autre, de sa jalousie etc...C'est un peu facile et cela a tendance à faire porter sur l'autre les conséquences de la rupture du contrat (tacite et c'est le problème). Au moins, tout est clair et l'on ne dissimule rien. Au contraire même avec un certain risque d'ailleurs. Mais à Reno de discuter des règles que leur couple pourrait mettre en place pour que les choses se passe bien. Perso, sur ce plan (et bien d'autres), je trouve que Reno est bien passif mais passons.
Et oui, pour rebondir sur un commentaire précédent les femmes sont plus demandeuses de ce type de relations. C'est ce que j'ai en tout cas constaté sur un certain nombre de cafés poly auxquels j'ai participé et aussi c'est une constatation que j'ai fait auprès du milieu polya/libre que j'ai fréquenté à un certain moment. Nous sommes un certain nombre à se poser d'ailleurs la question, car pour les conjointes concernées cela arrive assez systématiquement dans les mêmes situations conjugales et aux mêmes âges. les hommes et les femmes seraient elles aussi compatibles sur la durée que l'on voudrait nous le faire croire ? perso, non, je n'y crois plus. Mon ex, après quelques années d'adultère et découverte de celle-ci m'a convaincu de basculer vers un modèle de couple polya. Une année de souffrance extrême, de remise en question, de perte de confiance. La dépendance affective a fait des ravages. Nous sommes en bon terme aujourd'hui, et grâce ou malgré elle j'ai retrouvé une vrai liberté. Je ne vivrais jamais plus en couple.Juste un conseil : couple libre ou polya, assurez vous de la pleine adhésion de l'autre (c'est pas du tout évident sur la BD mais le format ne permet peut-être pas de rentrer dans le détail), n'allez pas trop vite et allez y seulement si votre couple est hyper solide.
Ah ben apparemment y'a un truc que j'avais pas compris. Je pensais au départ que votre objectif était d'ouvrir le couple pour aller faire des galipettes ailleurs, mais en fait ça serait plutôt du polyamour ? Je ne pigeais pas pourquoi Reno et Mélaka passaient tant de temps à blablater avec les gens sur Internet.
@Blez, sans vouloir répondre à la place de l'auteure ou de son compagnon, il ne me semble pas, qu'il s'agisse de polya à ce moment du récit en tout cas. La frontière est mince entre polya et couple libre mais l'élément essentiel à mes yeux est le sentiment amoureux, généralement absent du couple libre. Mais effectivement, un couple libre peut basculer vers des relations amoureuses d'autant plus si celles-ci se répètent avec les mêmes personnes sur la durée. On verra pour la suite...
@Fringant zébu
Non effectivement, être une victime n'induit pas forcément la passivité, surtout dans un contexte de schéma narratif où il s'agit d'une fonction du récit. Je réagissais à d'autres commentaires qui avaient l'air de partir du principe que Reno était "victime" de Melaka et de ses désirs, obligé de laisser faire sous peine de la perdre et incapable de trouver de la satisfaction dans cette situation d'ouverture du couple. Donc victime au sens où il subirait les événements sans avoir de prise dessus (comme une personne civile blessée pendant un bombardement est victime de la guerre par exemple. Elle n'est pas passive ou active, elle ne peut juste rien changer à ce qu'il se passe).
Dans les commentaires qui m'interpellent, sous prétexte de compatir avec Reno, il y a une infantilisation de ce dernier (+1 Alewinn en 69, l'ensemble du commentaire reflétant quasi parfaitement ce que je pense :)) , comme s'il était le jouet de Melaka. Mon conjoint m'a confirmé qu'il n'aimerait pas qu'on le perçoive comme ça, "je suis acteur dans mon couple" (ce sont ses mots), pas une marionnette ballottée au gré des désirs de sa femme donc . Le mythe misogyne du pauvre mari maltraité par sa mégère de femme a apparemment encore de beaux jours devant lui... Il y a là une idée de rapport de couple déséquilibré dans lequel il faudrait forcément qu'il y ait un dominant et un dominé, il serait temps de sortir de ces représentations d'un autre âge bourrées de clichés sexistes. Un couple, c'est deux personnes (quel que soit leur âge, leur sexe, leur identité de genre ou leur orientation sexuelle) qui ont choisi de faire un bout de chemin ensemble, Melaka et Reno sont mariés depuis longtemps, ont des enfants et décident de tester l'ouverture de leur couple. Melaka a assuré Reno de son amour, lui a dit qu'elle arrêterait si lui le vivait trop mal, je suis certaine qu'elle est à l'écoute de ses émotions, maintenant c'est à Reno de réfléchir à ce qu'il ressent et éventuellement proposer de nouvelles façon de faire à Melaka. Aussi fort que l'on aime quelqu'un on ne peut pas se substituer à sa connaissance de lui-même, le mieux placé pour parler de ses difficultés et de ce qui les allégerait c'est la personne elle-même. Lorsqu'on aime, on porte de l'estime et du respect à l'autre, on ne le voit pas comme une pauvre chose incapable de réfléchir et de dire ce qui ne va pas. En tout cas, c'est comme ça que je fonctionne personnellement, je sais bien que ça n'est pas si évident dans notre merveilleux monde patriarcal...
Concernant le principe du héros dans un schéma narratif, je n'utiliserais pas ce terme. En ce qui me concerne, dans ma lecture, c'est Melaka le personnage principal, c'est elle qui narre principalement l'histoire, c'est elle qui vit en premier lieu quelque chose de nouveau, ça reste donc elle qui est centrale dans le récit. Ce qui n'empêche absolument pas la compassion et l'empathie pour d'autres personnages tel que Reno (dans l'idée que je me fais d'un récit intéressant, ma compassion et mon empathie n'exclut pas d'office ma sympathie pour un ou plusieurs autres personnages, tout comme je ne vois pas de problème à changer de ressenti sur les personnages au fil de l'histoire). Le mot "héros" ne me paraît pas adéquat en l'occurrence, c'est une tranche de vie, il n'y a rien d'héroïque à proprement parler donc pas de héros, juste des personnages principaux ou secondaires. Reno devient perso principal lorsqu'il narre lui même son expérience, dans un ajout pertinent à l'histoire de Melaka.
Bonjour
Une question me taraude : quand vous quittez la maison tous les deux, vous pouvez laisser le yoda seul ? Il ne griffe pas les canapés ?
@Chills accepter que sa femme se fasse tringler par la moitié de tinder c'est être "acteur de son couple" pour toi ? Soit c'est un pur candaule qui fantasme sur ça, soit il a clairement besoin d'aide.
C'est Dimanche, et cette magnifique journée d'automne (...enfin, je sais pas chez vous mais ici il fait hyper beau c'est chouette !) se prête parfaitement à un petit jeu à 2 balles :)
Trouve l'intru parmi les mots de la liste ci-dessous.
Attention, il y a un piège !
- C'est ma bagnole
- C'est ma rollex
- C'est mon ordinathan
- C'est ma cuisinière électrique
- C'est ma femme
- C'est ma poupée gonflable
- C'est mon punching-ball
- C'est mon cerveau
- C'est mon organe génital
... En prime, tu as droit à un bonus de 100 Narcissiums si tu arrive à définir en peu de mots pourquoi ;)
#BonDimanche
#My2Cents
@Alewinn pour Reno l'intru c'est clairement "c'est ma femme", aucun doute là dessus
@Alewinn XD XD XD (mais je crois qu'il va falloir faire plus dur il a flairé le truc :)).
@Deconstruix, soit tu n'as rien compris soit tu fais exprès en toute mauvaise foi, dans les 2 cas, merci pour cette démonstration magistrale qui prouve une fois de plus s'il en fallait que le masculinisme est toxique pour les neurones
Merci aux critiques de B.D. qui savent lire avec recul, ils ont compris que:
1 - Une b.d. autobio n'est pas le réel. Elle s'inspire du réel... comme une fiction.
2 - La compassion qu'elle suscite envers Reno provoque ce qui fut attendu, un troupeau de mâles en colère parce que la nature a donné le pouvoir sexuel aux femmes et pas aux hommes. Déjà cette jalousie puérile, cette révolte contre les chromosomes, les atomes, les gluons et les quarks, c'est du même niveau que les féministes extrémistes qui disent que le bébé opprime sa mère en lui creusant des trous dans le CV, ce qui explique qu'elles ont la place numéro 1 du podium des statistiques d'homicide, place numéro 2 les féminicides, très loin devant les racaillles, et encore on ne compte que les avortements post-nataux.
A partir de là, quand des tarés en guerre contre la nature nous parlent de "contre-nature", j'arrête de lire.
50% des français pratiquent l'adultère, c'est pas nouveau, c'est solidement ancré dans leur culture, revoyez "la femme du boulanger", les villageois moralisateurs hé bien c'est vous, et le boulanger c'est Reno, parce qu'il est plus intelligent que les trolls qui jouent les bonnes soeurs alors qu'on exploserait de rire s'ils confessaient leur parcours sexuel.
Y'en a en fait ce qui leur ferait du bien au QI c'est d'aller faire du soutien scolaire en prison. Là vous êtes avec des VRAIES pourritures, qu'en prime vous ne pouvez pas juger car la justice l'a déjà fait.
Après vous pouvez revoir "la femme du boulanger" en ayant entre-temps appris que le jugement, au nom de vos lois personnelles qui ne sont rien d'autre qu'un recrachage de catéchisme, c'est le degré zéro de la réflexion. "Je te fous la honte en public car tu fais des trucs interdits par ma religion" = niveau manif pour tous.
C'est pas difficile pourtant de faire des critiques assassines et pertinentes des dessins de Melaka, genre rappeler que le lycée de Gabriel Cohn-Bendit n'enseigne pas l'amour du travail, ce pourquoi vos attaques ne la touchent pas.
Je survole vos échanges et ne sait pas qui sont les pires entre:
- Les réacs qui veulent rétablir la messe obligatoire.
- Les "progressistes" qui "analysent" melaka et reno comme des souris de laboratoire et démontrent leur tolérance en réclamant l'interdiction de toutes les religions.
- Melaka qui fait mine de découvrir que le voyeurisme attire le public de secret story et qu'il faut donc s'attendre aux idées de leur QI.
Absolument TOUS les commentaires ici puent la merde. Cette B.D. n'aurait choqué personne en 70 et ceux qui s'amusent à réécrire le passé savent-ils que c'est la base même de la pensée mussolinienne ?
Or on n'est plus en 70 et ça attire qui ? Extrême-droite, extrême-gauche, neo-intégristes auto-proclamés, et, les meilleurs, les intégristes athées qui voudraient balayer 6000 ans de culture et qui sont donc fondamentalement inaptes à vivre dans un pays multiculturel (je leur conseille d'aller en Corée du nord, même le Japon c'est encore trop ouvert d'esprit pour eux.)
Ca sert à quoi toutes vos postures extrémistes à deux balles, vous le savez hein, à canaliser votre violence. La génération Y, que des gosses battus, que des haineux, que de la chair à canon, ils ont compris que c'est plus facile d'emmerder les arabes que de manger des raviolis à noel parce que t'as récupéré tes couilles qui avaient roulé sous le frigo et que tu t'es mis à militer pour la protection de l'enfance et contre le délai de prescription, là c'est euphémisme de dire que tu fais chier le pouvoir, là tu leur fais peur, parce que leur projet de construire plus de prisons, c'est comme disait Coluche, parce qu'ils savent qu'ils retourneront pas à l'école.
@Chills c'est assez drôle de devoir écrire d'énormes pavés pour expliquer que "tkt elle couche avec n'importe qui mais ça va très bien dans le couple, en fait c'est parfaitement normal".
Quand on est en couple, on "appartient" à l'autre un minimum, sinon ça n'est pas un couple. Tu pourras pondre autant de pavés que tu veux, cette réalité est implaquable.
vous êtes marrants avec vos histoires de masculinisme... rien à voir. Les femmes pensent aussi "c'est mon mari" "c'est mon mec" et non ça ne sous-entend pas une domination ni une soumission... y en a beaucoup ici vous êtes des caricatures de wokes ! On dit aussi "mes enfants", wow ! quelle horreur ! vous en avez pas marre de jouer aux effarouchés et aux pères la morale ? je suis sûr que vous avez les ressources intellectuelles pour dépasser le stade gauche = bien / droite = mal / femme = bien / homme = mal
Faites un effort !
Et, non, désolé, je ne suis pas un droitard. ah zut, c'était tellement pratique de me coller une étiquette "mascu facho".
Vous êtes dans un monde tout petit. 99% du monde écoute vos histoires de genderfluid, de déconstruction etc avec consternation et effroi.
Vous utilisez un langage différent (écriture inclusive, concepts chelous en anglais, tics de langage), vous êtes confortés dans votre monde virtuel par tout le système politico-médiatico-culturel de la grande machine capitaliste, et vous ne vous rendez pas compte que vous êtes en fait dans une dérive sectaire qui vous dissocie de la réalité.
ah bah y'a pas de nouveau post de blog? :-(
Je m'y étais fait à ce petit feuilleton tous les lundis quand j'arrive au boulot :-D
C'est "az" et là c'est entre toi et moi.
Tu tolères toute la racaille du web et tu dégages les victimes, on sait dans quel camp tu es, donc.
On sait où tu iras après la mort, pour ça les jeux sont déjà faits, et puis il y'a une forme de justice ici-bas, les avis du public sur nos oeuvres, je suis heureux des pas avoir des critiques comme celles adressées à toi et te potes kek et gael. Voilà la justice immanente, le public qui vous met face au talon d'achille des sous races de mort de votre éspèce: votre paresse intellectuelle, et c'est encore plus amusant quand ils le font pas exprès: aujourd'hui tu fais mumuse à rentrer dans le jeu de trolling d'une bande de fafs parce qu'on a le public qu'on mérite. Attention, quand ils ont débarqué sur le blog de gaël, ça a fermé ensuite. Pour l'instant ils font le dos rond mais je te garantis qu'en coulisses ils doxxent à fond en attendant le bon moment pour t'en faire part histoire de te voir complètement en panique, ils prennent déjà les paris si le blog va survivre... t'as du bol de pas avoir la notoritété d'un Usul, tu sais jusqu'où ça va...
T'as voulu jouer dans le monde des voyous, tu te retrouves dans une guerre de bandes rivales, et comme par hasard c'est pas gael et kek qui vont te défendre, le courage c'est pas trop dans leur champ de compétences.