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textes, tantôt crus, tantôt cuits, juste pour jouer avec les mots...et autres
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beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 10.06.2017
il y a le papy des villes et le papy des champs avec tous deux une philosophie bien ancré en eux ! mais quelqu
Par sanscontrefacons, le 06.05.2017
c'est le train de la vie qui n'a pas collé aux rails !
j'espère que celui ci est repartit de plus belle pour
Par sanscontrefacons, le 03.04.2017
beaucoup de questions et de remises en causes !
l'histoire que nous connaissons bouge autant que notre présen
Par sanscontrefacons, le 31.03.2017
j'espère que le désespoir laisse tout de même la place a une étincelle d'espoir !! l'espace infini n'est pas f
Par sanscontrefacons, le 31.03.2017
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Date de création : 22.07.2008
Dernière mise à jour :
22.09.2012
352 articles
Quand je ne peux plus faire face, que mon côté singe ne sait plus faire la grimace,
Quand les ondes éthyliques ont envahi mon cerveau et me forcent à faire le gros dos,
Quand je me sens limace, avec un fardeau sur le dos et des enclumes dans la besace,
Je ne suis plus qu’un escargot qui a perdu ses traces…
Quand je n’ai plus de pile, que je suis vidé comme un canard sur un étal,
Quand les mauvaises ondes ont envahi mon cœur et perturbent mes canaux,
Quand les insectes invisibles flottent sur mes souvenirs et les remontent à la surface,
Je ne suis plus qu’un barbeau piégé dans une nasse...
Quand le poids de la masse plante ses électrodes dans mes cervicales,
Quand le poids de la vie a envahi mon esprit pour y planter ses crocs,
Quand je me sens sans face, qu’une pâle grimace, la tête d’un chameau,
Je ne suis plus qu’un humain perdu dans l’espace…
Mais qui a découvert l’Amérique ?
Sûrement pas vous messieurs Pemberton, Law, Einstein ou autres Oppenheimer !
Mais qui a découvert la jupe de la statue de la liberté ? Qui a statué sur la liberté ?
Qui a lâché les blanches colombes sur les toits pour qu’elles nous chient sur la tête ?
C’est moi le guerrier papou qui vogue sur les flots à la conquête d’une terre nouvelle… vers l’inconnu.
Je suis le guerrier viking qui s’ennuie sur ses glaces et part rejoindre le Walhalla.
Mais qui a ouvert les frontières qui mènent au métissage ?
Qui s’est pris pour un sage ?
Qui a ordonné les faux pèlerinages ?
Qui s’est pris pour un ours de l’histoire…ours brun, ours blanc ?
Qui a piqué la clé et a foutu le camp ?
Maintenant, le peloton d’exécution m’attend…peuples de voyous… sûrement pas voyants.
Mais qui a découvert l’Amérique ?
Sans penser aux richesses, comme un gentil serpent.
Sans penser que peut-être dans les écoles des frontières lointaines l’histoire est différente.
Chut !
J’avais un p’tit train, quand j’étais gamin, depuis j’ai suivi le rail, qui mène au train-train quotidien.
J’avais un travail, j’avais une famille, et maintenant je râle, je croule dans l’anarchie.
J’avais une comtesse, avec des douces fesses, j’étais le baron de la cave, celui qui coule dans l’oubli.
J’avais une maitresse, pour m’apprendre à compter, compter sur les autres, comme un pauvre chien.
J’avais un p’tit train, parti sur de bons rails, mais quand j’ai déraillé, j’me suis retrouvé sur la paille.
J’avais des livres, quand je me suis livré, j’avais toujours l’air ivre, quand mes jours étaient comptés.
J’avais de l’ivresse, des saouls à volonté, mais quand y’a eu le krach boursier, je me suis émancipé.
J’avais une traitresse, pour m’apprendre à dompter, dompté par les autres, comme un pauvre félin.
J’avais un p’tit train, au pied du sapin, mais depuis l’arbre est mort, du soir au matin….
Le vieux papy attend…
Ce vieux papy qui connait bien les saisons, les salaisons et les mauvais instants…
Le vieux papy attend le printemps.
Moi, je regarde ce vieux papy assis sur un panier d’argent. Un panier qui ne pèse pas lourd aux yeux des bourses « transparentes », mais qui pèse comme un beau fardeau apporté par la valeur du temps.
Moi, je regarde son panier avec ses anses « encercleuses ». Le cercle des mauvais gens que le sale temps a rendu bien, le cercle des bons gens que ce même temps a rendu transparent.
Le vieux papy me regarde avec un air de dédain, lui le rural, moi le urbain…nos yeux ne font plus qu’un !
Nous lisons en nous comme des diseurs de mauvaises aventures… de mésaventures… le ciel s’assombrit.
En bas de la porte de l’immeuble, un petit ruisseau passe pour former une cascade qui se jette dans l’impasse… tout semble naturel !
Nos yeux se provoquent ! Un torrent de questions et de fiertés se déversent parmi les nuages sombres de l’équivoque… les réponses sont hautaines…ou bien terres à terres.
A-t-il vu mon panier percé lui aussi ?…un panier en osier qui filtre les bons et les mauvais moments…prudemment.
A t’il vu le bonneteau ou bien le bonnet d’âne ?
A t’il vu passer sur un vélo bleu ma coquine, ma cocaïne, ma maquerelle, ma passerelle… celle qui vient de la ville juste pour afficher ses seins.
A-t-il entendu les sons qui raisonnent forts dans les chaumières tranquilles, comme des tocsins de voyous…qui ne voient plus rien.
A-t-il ressenti ces haines qui naissent dans les villes comme des mycoses intestines ?
A-t-il compris que pendant qu’il se gavait de maras et de baies, moi je me mangeais le mur ?
A-t-il vu comme je ne le regarde plus et que mes pensées sont égoïstes comme un indésirable ?
Le froid est revenu… Ce froid qui rend moins durs les fils de la terre mais qui envoie bourgeonner les fiérots de l’embrouille.
Alors, je le regarde vraiment. Je regarde ses yeux cherchant maintenant à les fuir, lui le cul sur un banc, moi à la recherche d’un siège, un siège de castel, puis il me dit :
« M’as-tu vu réellement ? m’prends tu pour un crétin, crois tu que je suis un fils de rien parce que j’hais le bitume ?, crois tu qu’j aime pas les femmes quand elles sont frivoles, crois que j’attendais sous un tonneau de gnole quand enfin elle est apparut ma première saison ?...
Crois tu qu’un branquignole m’apprendrait à croire en un mirage qui traverse le mur du son… ? »
Là est venue la brume…
Parler d’amour…parler de la mort…
Parler d’amour en pensant à la mort, puis parler de la mort avant de faire l’amour.
Se parler à soi-même comme si l’on était deux et parler pour deux à ceux qui ne comprennent.
Parler délire, parler dollar, parler pour ne rien dire, parler pour se faire voir.
Parler le langage cru des voyous incertains, parler vulgairement la langue des citadins, parler comme la cité la langue du crétin, parler le vieux français à un ancien marin…
Patoiser, comme un vieux chef indien, pour l’illustre inconnu, l’étranger intrigant… et pavoiser.
Parler l’argot à un vieil arbre mort et argoter ses branches. Parler entre vielles branches…
Parler la langue des signes pour s’ouvrir au noir, signer un parloir pour reprendre digne espoir, puis parler par signes à un beau cygne blanc.
Parler tout les dialectes comme un ancien marin qui n’a pas su aimer la langue du chrétien.
Parler à voix basse sur les fausses injustices et se voiler la face en cachant tout ses vices.
En parler à quelqu’un…
Parler comme un paria…
Parier sur l’amour…parier sur la mort… Parier sur la vie ou parier sur le noir.
Parier que le langage n’évoluera plus, parier tout ce que l’on a, jusqu’à même la vie, parier sur les païens, parier sur Babylone, parier en ligne un crédit incertain, mais parier pour paris.
Parier sur qui cassera le silence en premier…
Parler la langue morte.
C’est glacial, ma jolie, ma gracile, ma joviale,
C’est l’hiver et ses crocs qui m’inspirent tes bras.
C’est facile de glisser sur tes pentes faciales,
Quand le froid adoucit mes douleurs primales.
C’est glacial, ma jolie, ma plus belle fleur du mal,
Mon edelweiss perché sur la plus haute montagne.
C’est l’hiver et ses crocs qui m’inspirent tes bas,
Je suis ivre et accroc de tes neiges sculpturales.
C’est glacial, ma jolie, comme les murs d’un bagne,
Qu’on a construit entre nous, entre amont et aval.
C’est facile de glisser sur tes rivières costales,
Quand le froid adoucit nos douleurs létales.
J’ai attrapé la maladie du capitalisme, des boutons poussent partout sur mon cul…c’est une épidémie !
J’y mets du vinaigre allégé bon pour le cholestérol avec en promotion de la vaseline pour raie et quand la poissonnière daigne mélanger ses senteurs à mes odeurs de friture, les consommateurs mateurs en ont pour leur argent.
Mais qu’elle était belle la vendeuse, celle qui ne sourit jamais, celle qui vous fait sentir rat parmi les senteurs puantes. Celle qui se prend pour la reine de la capitale, sur la bonne liste de la capitale…capitaliste !
On me reconnait sur le boulevard, je suis celui qui est bavard, qui revendique la bonté avec les ombres de la rue. Je suis celui qu’on reconnait, vérole de la notoriété, je suis celui qu’on salue avec une lame dans la poche.
Je suis celui qui se ballade avec un linceul dans le cul quand mes coliques frénétiques reprennent le dessus. Je suis celui qui aime la musique surtout quand il y a un bénéf dessus.
J’ai les yeux en forme de débouche-chiotte, la démarche d’un marginal et quand la merde vient à couler je me transforme en mage vénal.
J’ai des sangsues dans le cerveau, je suis prêt pour le caniveau, je suis leste à tout les étages mais qu’on me remette à niveau…au niveau du moyen âge.
J’enfile ma tenue de faux cul et je souris à mon banquier, les huissiers, les flics, les vendus quand vient enfin le temps de s’énerver.
Je suis un néo capitaliste qui a toujours les poches trouées, alors j’enfile un holster emprunté au bleu suicidé....c’est une épidémie !
Quand les flocons de l’hiver attendu atterrirons noirs et puants sur la bonne terre des vendus, je m’en irai sur les cimes brillantes, poussé par le vent.
Quand les pluies acides aux gouttes toxiques s’écraseront comme des pavés sur le bitume aux milles senteurs, je m’en irai par les plaines ardentes, poussé par le vent.
Quand les artères des grandes villes seront bouchées par des cratères sous un nuage sans atmosphère, je voguerai sur les mers impatientes, poussé par le vent.
Quand le bon petit coin sauvage au bord du cours d’eau perdu aura son périmètre d’esclaves, de bétons et de tôles tordues, je chevaucherai l’étoile filante, poussé par le vent.
Quand les canicules chiennes et vengeresses auront asséché les grottes de calamines, les mines de griottes et les cavernes aux cuves à vignes, je creuserai la terre pour y trouver son centre, poussé par le vin, poussé par le vent divin.
Quand les anges de l’apocalypse brandiront le glaive de la vengeance avec comme symbole agnostique une tête de bon petit humain plantée dans un pieu haut la main, avec comme cri de ralliement « Exterminons les êtres humains pour avoir été trop crétins ! », je partirai comme un pleutre sur la planète neutre, poussé par le vent.
Quand les autres vivants qu’on appelle animal auront décidé de ne plus être des cibles pour l’enfant capricieux, que les coups de pâtes, les morsures, les piqures et les griffures seront devenus nos nouveaux maux, quand s’écrasera sur nos têtes une nouvelle loi du talion, quand notre heure sera venue d’être l’animal disparu, je démarrerai mon tapis volant pour rejoindre les hauteurs diaboliques, les feux ardents de la géhenne et me laisserai poussé par le vent, poussé par le vent devein.
Il pleut des cordes ! Il pleut des cordes que j’attrape au vol pour en faire une guitare…
Et je gratte ! Je gratte comme un rat qui se gratte furieusement pour faire passer le temps.
Je suis un vieux sorcier indien en pleine contemplation qui appelle les nuages.
Je suis ce vieil indien qui du haut de la colline contemple la merde humaine à en être écœuré. Celui qui vomit en silence pendant que les autres se nourrissent de déchets. Celui qui attend la tempête pendant que le peuple affable attend les beaux jours pour avoir l’autorisation de camper sur la terre fertile mais délimitée. Je suis le bison qui gratte la terre...
Alors je gratte, je gratte sur les fils minces de la pluie discontinue qui nourrit mes pensées.
Je suis Ulysse qui fabrique sa guitare avec des cordes fictives, d’un monde imaginaire, d’un monde divin, au dessus des hommes, loin de la vie civilisée, loin des heures imposées. Puis je délie mon nouveau monde en contemplant dans le noir des étoiles le visage de ma Pénélope, partie sous d’autres cieux, d’autres sons, comme une femme frivole qui a oublié de revenir. Pénélope…qui rime avec s…syncope, stroboscope ou saloperie de clop!
Il pleut des notes salées quand vient l’addition du serveur destin.
Et je gratte, je gratte furieusement comme un barbare intimidant avant l’attaque, la grande bataille.
Mes sons raisonnent comme des éclats de tonnerre en rase campagne, comme une pluie ardue sur le bitume des chiennes de rues. Mes sons amplifient mes mouvements et mes pensées dans une danse dévastatrice, dans une attente d’apocalypse, dans une haine de non retour.
Mes sons sont rauques et mes pensées sont « hards »… Je suis chaud comme la braise !
Alors je m’évapore parmi les gouttes perlantes, parmi mes cordes parlantes, et je me condense en pensant à l’époque où elle voulait qu’on danse sous la pluie quand les rues étaient vides, que les badauds abritaient leurs corps fragiles sous des soleils en fonte.
Alors je gratte les cordes de ma guitare…depuis il pleut des cordes...
Seconde jeunesse, seconde genèse…
Je laisse le poids du temps sombrer dans les abîmes de l’océan inconnu.
Je flirte avec les vagues comme un ado tremblant. Comme un ado tremblant devant la jolie rouquine qui regarde dans le vent.
Le vent glisse sur ma peau comme un souffle libre. Comme un souffle libre qui mélange aérien ses calmes et ses forces, ses douceurs et ses fureurs, ses joies et ses peines.
Seconde jeunesse… Les joies inhibent les peines !
Je me sens comme un roc au cœur de pierre qui a flirté sur la mauvaise vague toutes ces années parmi les requins herbivores et les taupes aux dents longues.
Je me sens inhibé de fausses joies, de fausses peines, comme un vulgaire poireau dans un sac en plastique.
Je suis revigoré par les souffles divins, ceux auxquels je veux bien croire, ravigoté par un jeune aligot fraichi sur ma falaise qui s’appelle fenêtre.
Je suis un nouveau jeune qui a toujours été précoce comme l’écorce d’un chêne. Je suis celui qui regarde couler la sève des troncs, celui qui observe non pas du coin de l’œil mais les yeux grands ouverts.
Seconde jeunesse, seconde genèse…
Je veux croire tout les peuples, les dieux vivants ou pas, je veux comprendre toutes les civilisations, toutes les religions, m’épandre sans être colon. Je veux faire des rencontres loin de ma caverne en pierre, je veux être le jeune ours qui se rappelle encore de l’éducation primaire, maternelle et paternelle…
Je veux croire en la beauté des choses pour qu’enfin mes démons qui font partie de moi, de mon âme, laissent une chance à la sagesse…pour qu’enfin le noir et le blanc ne forme qu’une couleur appelée contraste, ou ancienne lumière !
Je veux redevenir un gardien des enfers pour faire comprendre aux autres la différence entre le bien et le mal.
Je veux faire des erreurs qui ne répandent pas leurs effluves là ou le temps est grave.
Seconde jeunesse, les démons sont trop forts !
Je redeviens tenté par tous les vices cachés pour pouvoir m’affirmer enfin à un nouveau rond point.
Je suis un jeune chien fou, un dingo qui parcourt et court les trottoirs et traverse inconscient les routes bondées de roues.
J’ai un corps en béton, je peux me mélanger facilement à mon paysage ambiant. Je renie ma résine, mes écorces et mes arbres.
Je renie les sermons, les tabous et l’éducation. Je pisse sur les vieux qui ne comprennent rien. Je ne veux comprendre que ce qui m’arrange. Je veux pouvoir mentir sans aucune explication. Je veux être au dessus de tout parmi les libertés de l être suprême. Je ne veux pas qu’on m’enlève mon bon air grandissant quand on parle de moi comme un bon enfant… je veux vous contrarier !
Je veux vous voir plier sous mes coups traitres et sournois quand surgissent les beaux jours qui sentent le patchouli.
Je veux danser sous la pluie !
Je veux être le guerrier qui avant ne l’était pas quand il fallait sortir le glaive sans raisonnabilité et me faire reconnaître par la reine des voyous…je veux m’endormir comme un nourrisson sur votre cou…
Secondes jeunesses, secondes genèses …
Je laisse le poids du temps sombrer dans l’inconnu en faisant semblant de ne pas savoir….Pour que les nouvelles vagues, celles qui forment les faiblesses, viennent se mélanger aux falaises qui se laissent éroder.