Publié le 02/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Franck Besnier est homme de théâtre, musicien, batteur, percussionniste, anciennement vendeur d’instruments de musique. Cuba, Pérou, Sénégal, Maroc… chacune de ses périodes de vacances aura fait l’objet d’un voyage. Sa philosophie : voyager utile, partir à la rencontre des différences afin de faire partager ses savoirs et de s’enrichir de l’expérience de vie des autres. Suivi d’un journaliste, son dernier voyage au Sénégal a fait l’objet d’un documentaire intitulé « Batucafricaine ». Franck a aujourd’hui quitté son emploi pour s’investir totalement dans la coopération internationale. Lors de son dernier séjour au Maroc, c’est avec les instituteurs du village de Tazadoute, que l’idée d’une association est née. Depuis un ensemble d’acteurs se sont mobilisés.
Publié le 02/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
- Démontrer l’enrichissement que l’on peut acquérir au travers du partage des différences culturelles.
- Développer la notion de citoyen du monde.
- Rassembler autour des différences.
- Mettre en relation des enfants de divers continents afin qu’à terme ils deviennent des adultes citoyens acteurs d’une mondialisation raisonnée et solidaire, axée sur le respect et la complémentarité des différences.
- Apporter à chaque école une aide significative qui corresponde à ses besoins spécifiques et immédiats.
- Sensibiliser un large public, réaliser et éditer des documents vidéo de qualité.
-Des supports pédagogiques validés par les villages et mis à la disposition des écoles concernées et diffusés dans d’autres milieux scolaires et associatifs.
- Réaliser des actions d’autofinancement.
- Proposer un ensemble de conférences (collèges, lycées, associations).
- Consolider, à terme, le projet afin de l’ouvrir à d’autres pays et d’autres communautés.
Publié le 02/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Le projet dans les écoles
Lire, écrire, s’exprimer, communiquer sa culture, partager les différences, se connaître pour mieux se respecter.
Les élèves sont amenés à produire des écrits (textes, pièces de théâtre, chansons,…etc.) afin d’illustrer les habitudes de leur vie quotidienne (dans le village, en famille, en classe,…).
Des documents et des actions communiqués via internet, le courrier, le téléphone, les visioconférences et au mieux les voyages.
Héritage d’un obscur passé colonial, la francophonie est aujourd’hui un atout qui lève la barrière du langage entre le Maroc, le Sénégal et la France, l’espagnol du Pérou apporte une différence linguistique et un apprentissage complémentaire.
La Batucada : passeport international qui fait battre des coeurs à l’unisson.
Ensemble de percussions qui habituellement accompagne les carnavals brésiliens et cubains.
Elément transversal au projet, l’atelier Batucada, pratiqué dans chaque village, illustre l’égalité entre les peuples et les races, chaque enfant du monde est en mesure de participer à ce collectif polyrythmique dans lequel la place de chacun est prépondérante.
Publié le 02/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
SAINT AUBAIN LA PLAINE : centre ouest de la France, dans la plaine du Marais Poitevin / 450 habitants / langue : français.
ACOPALCA au sud-est du Pérou, village d’environ 1000 habitants à 3650 m d’altitude dans la chaîne montagneuse de la Cordillère des Andes / langue : espagnol et quechua.
N’DIOUM : nord-est du Sénégal, environ 12000 habitants, sur les bords du fleuve Sénégal, en limite du Sahel, école N’dioum 3 dans le quartier du camps de réfugiés Mauritaniens / langues : poulard et français.
TAZADOUTE : 2200 m d’altitude dans la chaîne montagneuse du Haut Altas / 382 habitants / langues : berbère, arabe et français.
Publié le 15/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Depuis le 18 septembre 2007, les enfants de Saint Aubin s'initient à la percussion. Le 02 octobre 2007, Franck leur donnait le dernier atelier de l'année avant de rejoindre le continent Africain.
Publié le 21/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Ouvrons cette page pour en présenter les protagonistes : nous commençerons par nommer Frank, le meneur de cette aventure, qui a réuni autour de lui quatre amis : Cécile, Elodie, Karine et Stéphane.
Venons-en maintenant au décor qui sera planté pour les prochaines semaines autour de deux véhicules :
le trafic RENAULT qui s’offre une nouvelle jeunesse avec un nouveau moteur installé par les garçons. A ce sujet, on en profite pour remercier la famille Blandineau pour son temps et le garage, Yo, Marjo, Manu et GD Piscines et tous nos amis de Saint Aubin. L'intérieur du camion est revêtu par les filles de doux tissus qui invitent à la sieste et au repos…
La route lui est ouverte par l’inca SEAT, vieux cadit tagué qui a déjà fait la route jusqu’au Maroc. Il va nous guider, il connaît le chemin...
Publié le 21/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Au crépuscule nous atteignons le pays basque espagnol et c’est un peu avant Victoria que nous passerons la nuit. Telle une traversée en mer, les paysages de Castille défilent, monotones et lents, sous nos yeux de marins qui recherchons le Sud. Certains noms sont comme des étoiles qui nous indiquent la bonne direction. Madrid, Aranjuez, La Castille. Immensité qui laissera bientôt place à l’Andalousie, prophète de l’Afrique du Nord.
Elle nous ouvre ses portes à travers ses champs d’oliviers, interminables et infinis. Nous arrivons enfin à Algeciras et dans quelques heures nous embarquons pour Ceuta, dernière enclave espagnole sur les terres africaines.
Publié le 21/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Nous avons passé la douanne marocaine ; fouille des véhicules, présentation des passeports et tampon d’entrée au Royaume du Maroc.
Publié le 21/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Et la route continue. L’idée est d’atteindre Tétouan puis Larache pour y dormir dans un camping. Finalement nous nous arrëterons à mi chemin entre les deux lieux pour passer la nuit, passagers et montures fatigués.
Premier contact avec le Maroc et ses coutumes : le soleil se couche, le jeûn du Ramadan se rompt.
Publié le 22/10/2007 à 12:00 par couleursdecultures
Petit détour à Zemamra pour livrer des coudes d’irrigations pour l’entreprise des melons Murail à qui nous devons les accessoires permettant de faire fonctionner la pompe d’irrigation destinée au Sénégal. Rencontre avec Moussa, gérant de la branche marocaine qui nous accueille pour la nuit.