Saint-Armel (Morbihan)

commune française du département du Morbihan

Saint-Armel [sɛ̃taʁmɛl] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Saint-Armel
Saint-Armel (Morbihan)
L'église paroissiale.
Blason de Saint-Armel
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Golfe du Morbihan - Vannes agglomération
Maire
Mandat
Anne Tessier-Pétard
2021list-2026
Code postal 56450
Code commune 56205
Démographie
Gentilé Armelois, Armeloise
Population
municipale
883 hab. (2021 en évolution de −1,23 % par rapport à 2015)
Densité 111 hab./km2
Population
agglomération
12 712 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 24″ nord, 2° 42′ 34″ ouest
Altitude 10 m
Min. 0 m
Max. 17 m
Superficie 7,95 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Séné
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Armel
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Saint-Armel
Liens
Site web Site officiel de la commune de Saint-Armel

Saint-Armel fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan.

Toponymie

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Attestée sous les formes Sant Hermel en 1304, Prosat en 1367[1], Provosat en 1475.

Prosat, ou Provosat était le toponyme originel du lieu et le nom d'une frairie dépendant de Sarzeau.

Le nom du saint patron de l'église, reconstruite en 1857, devient aussi le nom de la commune en 1858.

Sant-Armael en breton.

Géographie

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Situation

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Située sur la presqu'île de Rhuys à une quinzaine de kilomètres de Vannes, cette commune littorale borde le golfe du Morbihan et possède plusieurs îles sur son territoire, dont l'île Tascon et l'île Bailleron. Sur la presqu'île de Rhuys, la commune reste cependant à l'écart de l'afflux touristique du golfe du Morbihan. Dans les zones classées Natura 2000, un réseau de sites naturels européens, ce sont surtout des balades à pied qui séduisent les amateurs de nature sauvage et d'oiseaux, aigrettes, hérons, sternes... L'été, la pêche à pied attire du monde.

Elle était autrefois reliée à Séné par le passage Saint-Armel. Ce passage à travers la rivière de Noyalo à l'aide d'une plate traditionnelle du golfe existait depuis plusieurs siècles jusque dans les années 1950. Un passeur assurait la traversée à force de rame contre une faible rémunération. Cela permettait d'économiser plusieurs kilomètres pour se rendre à Vannes et permettait aux jeunes gens des deux communes de se fréquenter. Les cales du Passage (Saint Armel) et de Montsarrac (Séné) sont distantes de 20 km par la route, de 200 m par la mer. Depuis quelques années le conseil général a mis en place un passeur équipé d'une barge à moteur, actif durant la saison touristique.

Les anciennes salines ont été reconvertie en « claires » ou bassins d'affinage pour l'ostréiculture.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Séné à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Armel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), zones urbanisées (18,5 %), zones humides côtières (8,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %), prairies (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Né en Irlande en 482, Armel quitte son pays pour migrer vers la Bretagne continentale. Ermite dans la région de Quimper, Armel fonde un monastère à Plouarzel. Après un séjour parisien à la cour de Childebert Ier, il est chassé à la suite d'intrigues. Il vient alors s'installer au sud de Rennes où il finit son existence en grande sainteté.

La commune a été, officiellement, créée en 1859 et comptait alors 659 habitants. Elle faisait partie auparavant de Sarzeau.

En 1860, une école est créée, d'abord en louant une maison au centre du bourg (actuellement le café Guyon), puis le conseil municipal achète ce bâtiment en 1868. En 1907, une « véritable » école est construite, ce qui permet d'ouvrir une classe pour les filles.

De 1910 à 1947, la commune (gare de Saint-Armel) était desservie par le trafic ferroviaire de la Ligne de Surzur à Port-Navalo des chemins de fer du Morbihan[16].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1892 1925 Pierre Le Godec    
1925 1942 Armel Lorso    
1942 1945 Henri Petit    
1945 1951 Joseph Le Blay IdG  
1951 1953 Armel François Guyon    
1953 1983 Pierre Le Joubioux[17] (1925-2013)   Maire honoraire
1983 1989 Yannick Le Joubioux    
1989 1995 Francis Morzadec[18] (1921-2015)   Retraité
Croix du combattant 39-45
1995 2001 René Le Digabel[19] (1931-2010)   Agriculteur retraité, ancien premier adjoint
mars 2001 3 juillet 2020 Dominique Plat   Cadre technique
3 juillet 2020 avril 2021 Christian Le Ménach[20]   Agriculteur
Démissionnaire[21]
mai 2021 septembre 2021 Nathalie Le Boulicaut   Technicienne de laboratoire
Maire par intérim[22]
17 septembre 2021 En cours Anne Tessier-Pétard[23]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 883 habitants[Note 2], en évolution de −1,23 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
684645585566571531543575580
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
522514463433416400368319305
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
270295500661707774796833897
2019 2021 - - - - - - -
873883-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le marais de Lasné et Saint-Armel en arrière-plan.
  • l'église Saint-Armel ;
  • le manoir du Méné date des XVIe et XVIIe siècles, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[28] ;
  • Les marais de Lasné : Le site de Lasné à Saint-Armel n'avait plus connu, depuis plus d'un siècle, le sel cueilli artisanalement. Transformés en claires ostréicoles vers 1925, les marais de Lasné alimentaient en huîtres le fameux restaurateur parisien Prunier. Ces claires qui permettaient d'affiner les huîtres plates ont été peu à peu abandonnées après la Deuxième Guerre mondiale (rentabilité en baisse due à un travail non mécanisable conjugué à l'exode rural), et leur évolution naturelle entraînait leur comblement à terme par les dépôts de vase et de débris végétaux. Au début des années 1980, quelques ostréiculteurs de la presqu'île de Rhuys, regroupés en GIE, tentent de redémarrer l'activité à la suite de l'acquisition du marais par le conseil général. En 1988, Dan Nguyen et Agnès Valin mettent en place un élevage de palourdes et de crevettes, puis d'huîtres, qui permet une remise en état et un entretien de quelques claires supplémentaires. En 1996, ces exploitants construisent un bâtiment d'exploitation et un autre ostréiculteur en construit un second. Il remet lui aussi en état des claires à huîtres. Depuis 2003, avec l'aide du conseil général du Morbihan (propriétaire du site depuis 1978), l'or blanc fait son retour en presqu'île de Rhuys, au bord du golfe du Morbihan. Nathalie Krone en est la paludière depuis 2017.
  • L'Île Tascon est habitée, elle est accessible à marée basse par une route découvrante qui est en très bon état.
  • L'île Bailleron abrite une station de recherche biologique de l'université de Rennes 1, très rarement occupée actuellement.
  • Enézy, petite île du golfe du Morbihan appartenant au domaine maritime.
  • Le marais de Ludré a été l'un des premiers sites français de l'ostréiculture vers les années 1870, les grands bâtiments présents ont servi de moulin à marée puis de fabrique de litière à base de zoostères séchées (plante marine à racines). Pendant quelques années, ils ont abrité un zoo privé.

Spécialités

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Le Gochtial, une sorte de pain sucré dont la recette est secrète[29].

Héraldique

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. dans les archives de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Armel et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Vannes-Séné » (commune de Séné) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Vannes-Séné » (commune de Séné) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Armel ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Yannic Rome, Grandes et petites histoires des tramways et petits trains du Morbihan, Le Faouët, Liv'Éditions, coll. « Mémoire du Morbihan », , 246 p. (ISBN 2-84497-070-2), « Trois lignes complémentaires : Vannes-Port-Navalo », p. 124-130.
  17. « Nécrologie. Pierre Le Joubioux dit « Pierrot le maire » », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  18. « L'ancien maire Francis Morzadec est décédé », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  19. « Il revenait d'Enezy. Mort de René Le Digabel », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  20. « Saint-Armel. Christian Le Ménach s’entoure de trois adjoints », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Saint-Armel. Le maire Christian Le Ménach démissionne », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Saint-Armel. Nathalie Le Boulicaut désignée maire par intérim », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. « Saint-Armel. Anne Tessier-Pétard, élue maire de Saint-Armel », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Manoir du Méné », notice no IA00127541, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. «Le gochtial garde sa part de mystère» sur Ouest-France

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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