Étymologie

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(Premier quart du XIIIe siècle) Emprunté avec adaption d'après peindre, du latin depingere (« peindre, représenter en peinture ; dépeindre, décrire »).

dépeindre \de.pɛ̃dʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Décrire et représenter par le discours.
    • Les chrétiens s'efforcèrent d'agir sur l'opinion publique en diffusant une série de libelles, […], où les juifs étaient dépeints sous les traits les plus odieux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • […] les effroyables mugissemens de l’Etna retentirent longtemps avant que les beaux vers de Virgile en dépeignissent l’horreur […] — (Julien-Joseph Virey, Recherches médico-philosophiques sur la nature et les facultés de l'homme, 1817)
    • Tout incitait donc un auteur de romans, à l'époque où Jane Austen commençait à écrire les siens, à dépeindre une héroïne à la santé fragile et à la beauté délicate. — (Pierre Goubert, Jane Austen: étude psychologique de la romancière, Publications Univ Rouen Havre, 1975, p. 88)
    • Ahurissant : on la juge pour la complicité dans des crimes abominables, et Monique Olivier se dépeint en ménagère effacée, régalant son tyran de mari de cacasse à cul nu et de tarte au sucre. — (Stéphane Durand-Souffland, Frissons d'assises: L'instant où le procès bascule, Denoël, 2012)
  2. (Rare) Enlever, faire disparaitre la peinture de quelque chose.

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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