dune
dune
n.f. [ du moyen néerl. ]DUNE
(du-n') s. f.HISTORIQUE
- XVe s. Les François ne pouvoient venir que par les dunes sur le rivage de la mer [FROISS., I, I, 317]
- XVIe s. Sur cette gayeté, l'archiduc marche sur les dunes de sable qui sont au bord de la mer avec neuf compagnies d'ordonnances [D'AUB., Hist. III, 529]
ÉTYMOLOGIE
- Espagn. et ital. duna, du latin dunum, en grec, mots signifiant hauteur, et donnés comme celtiques par les auteurs anciens ; ils existent encore dans le celtique moderne : kymri, irlandais et gaél. dun, tertre ; bas-bret. tun, colline.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- DUNE. Ajoutez :
- Dunes blanches, nom, dans le département de la Gironde, des dunes qui sont nues, [G. BAGNERIS, Manuel de sylvic. p. 288, Nancy, 1873]
dune
dune
Dune, ou Dunne, f. penac. Est ce qu'on appelle unde de mer, que les mariniers nomment Oule, quand elle est grande et impetueuse, usurpans en cela le mot Espagnol, Ola, laquelle navigeans en la mer mediterranée ils appellent Vague, Quia suo impetu suaque mole assultans in mari huc illuc longe lateque peruagatur. Vnda fluctus. Vnda aestu percita. Vnda furens. Le mot vient du vieil terme des Gaullois Grecs, Dunne, qui signifie unde, lequel (comme dit Wolfgangus Lazius, au premier livre De Migrationib. gent.) Lesdits Gaulo-Grecs (qui estoient Allemans comme il pretend) prindrent des Grecs, lors qu'ils y furent sous la conduite de Brennon, Acichorion Belgien, Cerethrion et Bathavaceleurs capitaines, par meslange et corruption de leur langue naturale, avec celle du païs de leur conqueste, où le mot dunê estoit usité pour unde, qui semble estre la cause pourquoy les Flamans ont donné le nom de Dunnes, aux falaises costoyans le bord de leur mer, qui sont hurts de sable haut eslevez en la coste ou costaus de sable, d'autant qu'ils font teste à la Dunne, c'est à dire au flot impetueux de la mer, et empeschent qu'il ne submerge le païs. Or parce que je n'ay souvenance avoir leu en aucun autheur Grec ledit mot dunê, en signification d'eauë, mais trop bien dunô, pour Ingredior mergo, Subeo. Dont conforméement à ce propos Homere au vii. de l'Iliade a dit khthona, duménai, on pourroit dire que ce mot Dune par un simple vient dudit verbe dunô, (duquel les Grecs vulgaires ont fait paraventure ce mot dunê, inusité aux anciens, et s'en sont servis en leur langue moderne, qu'on dit vulgaire (a contrario effectu: Car d'autant que dunô signifie entrer, penetrer, submerger, et noyer (ce que les vagues, grands flots, et oules font souvent és païs bas, entrans dans la terre et allagants le païs prochain des costes de la mer bien avant) ces Dunes cy arrestent la furie d'iceux, et empeschent qu'ils ne penetrent dans le païs, et le submergent. Et seroit cela ainsi prins per Antiphrasin, tout ainsi que les Latins appellent Parcas. Ces trois Fées, Clotho, Lachesis, et Atropos, lesquelles neantmoins ne pardonnent à nul, et Bellum, Quoy qu'en la guerre il n'y ait rien de beau, et Manes, Ces Dieux infernaux, qui neantmoins n'avoient rien de Manum, c'est à dire de clarté, ne de bon. Les Dunes different des Diques, qui sont grandes et espaisses levées, parce que celles-là sont rempars de nature, et celles-cy d'artifice, et de main d'homme: et le dit-on volontiers en pluriel, Dunes.
dune
DUNE, s. f. DUNETTE, s. f. [2e e muet au 1er, è moy. au 2d.] Dunes, collines sabloneûses, qui s'étendent le long des côtes de la mer. Les dunes de Calais, de Dunkerque. Cette dernière Ville en a tiré son nom. — Il ne se dit guère qu'au pluriel. = Dunette, est le plus haut étage de l'arrière d'un grand vaisseau. "Il étoit sur la dunette, lorsque, etc.
dune
Düne, Sanddüneduin, zandduindune, sand duneדיונה (נ), חולות נודדים (ז״ר), חולית (נ), דְּיוּנָה, חוֹלִיתαμμόλοφοςdunadunaكَثِيبpísečný přesypklithiekkadyynipješčana dina砂丘모래 언덕sanddynewydma piaszczystadunaпесчаная дюнаsanddynaเนินทรายkum tepesicồn cát沙丘沙丘 (dyn)nom féminin