hennir
*hennir
v.i. [ lat. hinnire ]En parlant du cheval, émettre un hennissement.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
hennir
('eniʀ)verbe intransitif
cheval pousser un cri Le cheval se cabra et hennit devant la barrière.
Kernerman English Multilingual Dictionary © 2006-2013 K Dictionaries Ltd.
hennir
Participe passé: henni
Gérondif: hennissant
Indicatif présent |
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je hennis |
tu hennis |
il/elle hennit |
nous hennissons |
vous hennissez |
ils/elles hennissent |
Collins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011
HENNIR
(ha-nir) v. n.Il se dit du cheval quand il fait son cri ordinaire.
Ils sont devenus comme des chevaux qui courent et qui hennissent après les cavales ; chacun d'eux a poursuivi de même avec une ardeur furieuse la femme de son prochain [SACI, Bible, Jérémie, V, 8]
Les seigneurs s'étant trouvés le lendemain au rendez-vous, le cheval de Darius ne fut pas plutôt dans l'endroit où il avait senti la cavale, qu'il hennit : sur quoi Darius fut salué roi par les autres, et placé sur le trône [ROLLIN, Hist. anc. Œuv. t. II, p. 343, dans POUGENS]
On prétend que les chevaux auxquels on a fendu les naseaux ne peuvent plus hennir ; je n'ai pas été à portée de vérifier le fait [BUFF., Cheval.]
On a vu des chevaux abandonnés dans les bois hennir continuellement pour se faire entendre [ID., ib.]
On a remarqué que les chevaux qui hennissent le plus souvent, surtout d'allégresse et de désir, sont les meilleurs et les plus généreux [ID., ib.]
Renversée, entraînée, à ce choc qui l'étonne, De ses preux chevaliers la troupe l'abandonne, Et son coursier, blessé, hennissant, furieux, Se cabre, se tourmente et l'emporte avec eux [MASSON, Helvét. III]
Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle, Et foule aux pieds les peuples et les rois [BÉRANG., Ch. du cosaque.]
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir. HISTORIQUE
- XIe s. Cil d'Ociant i braient et henissent [, Ch. de Rol. CCLVII]
- XIIe s. Li sors Geris le destrier pormena ; Trois fois se viutre [vautre], sor les piés se leva ; Si fort heni que la terre sonna [, Raoul de C. 133]
- XIIIe s. Et seulement un palefroi, Qui ne hanisse par effroi, M'amenez, et sus une selle Pour chevauchier à damoiselle [, Bl. et Jeh. 1685]Son poitral li laça qui fu de cuir bolis, à une grant estache l'aresna d'un jarris, Li chevaus grate et hene ; moult fait grant pestelis [piétinement] [, Ch. d'Ant. IV, 191]
- XVe s. Je ne hanis pour autre avoine, Que de m'en retourner à Blois ; Trouvé me suis pour une fois Assez longuement en Touraine [CH. D'ORL., Rondeau.]
- XVIe s. En cestuy bruyt fiffres, tabours sonnoient, Trompes, clerons, et chevaulx hanissoient [J. MAROT, V, 29]
ÉTYMOLOGIE
- Berry, hannir, du latin hinnire.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
hennir
HENNIR. (H est aspirée.) v. intr. Il se dit du Cheval quand il fait entendre son cri ordinaire. Ils furent découverts parce qu'un cheval se mit à hennir. Un cheval qui hennit après les juments, qui hennit après l'avoine.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
hennir
Hennir, Hinnire.
Hennir à une jument, Adhinnire.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
hennir
HENNIR, v. n. HENNISSEMENT, s. m. [L'h s'aspire: hanni, ni-ceman. = Quelques-uns écrivent hannir; mais hennir a plus de partisans.] Ces deux mots expriment le cri ordinaire du cheval. "Le cheval se mit à hennir. "Le hennissement des chevaux.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788