lucre
lucre
n.m. [ du lat. lucrum, gain, profit ]LUCRE
(lu-kr') s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Lucre [OUDIN, Dict.]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. lucrum.
lucre
lûcre
LûCRE, s. m. [1re lon. 2e e muet.] Gain, profit qui se retire d'un négoce, d'un travail mercenaire, d'un emploi, d'une charge. "Travailler pour le lûcre. "Être ataché au lûcre. "Il ne considère pas le lûcre, mais l'honeur dans cette afaire. St. famil.
Rem. Ce mot n'est pas du beau style. On dit plutôt gain, profit. Le mot de lûcre anonce quelque chôse de bâs dans les sentimens de celui qui le recherche. On ne doit guère s'en servir que dans le comique ou le critique. "Ces Héros, sans être tout-à-fait désintéressés, ne semblent pourtant pas avoir précisément le lûcre pour objet. Linguet. "Persone ne sait mieux que lui que dans le commerce il n'y a pas de petit lûcre. Id. — Il n' est pas si bien placé dans l'Hist. des Révol. Rom. "C'étoit le lucre qui l'y attiroit; mais la proie étoit renfermée dans un château, sîtué sur la croupe d'une montagne. Vertot. Ce mot n'est pas digne, ce me semble, du style et de la gravité de l'histoire.