quand

quand

[ kɑ̃] adv. interr. [ lat. quando ]
Sert à interroger sur le moment d'une action, d'un événement : Quand arriverez-vous ? à quelle heure ou à quelle date

conj.
1. Marque une relation temporelle de simultanéité ou de postériorité : Quand la sonnette a retenti, elle travaillait au moment où ; lorsque chaque fois que
2. Marque l'opposition : Il regarde la télévision quand il devrait travailler alors que
Quand même,
marque une opposition : C'est interdit, mais ils l'ont quand même fait (= malgré tout) ; sous la forme exclamative, exprime l'impatience, la réprobation : Ah ! quand même ! le bruit a cessé enfin
Maxipoche 2014 © Larousse 2013

QUAND

(kan ; le d se lie et se prononce t : quand on a, kan-t on a) conj.
Dans le temps où. J'irai vous trouver, mais je ne puis dire quand.
Mais quel autre intérêt Nous fait tous deux aînés quand et comme il vous plaît ? [CORN., Rodog. IV, 6]
Amour ! amour ! quand tu nous tiens, On peut bien dire : adieu prudence [LA FONT., Fabl. IV, 1]
Quand Pompée vient s'emparer de Jérusalem, quand Crassus pille le temple, quand Pompée fait passer le roi juif Alexandre par la main du bourreau, quand Antoine donne la Judée à l'Arabe Hérode, quand Titus prend d'assaut Jérusalem, quand elle est rasée par Adrien, il ne se fait aucun miracle [VOLT., Dict. phil. Miracl.]
Quand on voyage de Saint-Dizier à Moyenvic, on dit : c'est le cardinal de Fleury qui a donné toutes ces terres à la France [ID., Mél. hist. Mens. impr. test. Albéroni.]
Il marque quelquefois, ainsi que lorsque, une simple corrélation entre deux membres de phrase.
Je sens ce que je perds, quand je vois ce qu'il vaut [CORN., Cid, IV, 2]
On ne se trompe pas quand on attribue tout à la prière [BOSSUET, Mar.-Thér.]
Lorsqu'il y a dans la phrase deux ou plusieurs verbes régis par quand, on peut mettre que devant le second, au lieu de répéter quand ; on a soin de ne pas changer le mode.
Quand un livre au Palais se vend et se débite, Que chacun par ses yeux juge de son mérite, Que Bilaine l'étale au deuxième pilier, Le dégoût d'un censeur peut-il le décrier ? [BOILEAU, Sat. IX]
Quand j'aurai reçu de vos nouvelles, que vous m'aurez dit que vous m'aimez toujours, que M. le maréchal m'aura dit la même chose, je serai tranquille sur tout le reste [J. J. ROUSS., Lett. à Mme de Luxembourg, 17 juin 1762]
Il se construit avec jusqu'à.
Dieu détermine jusqu'à quand doit durer l'assoupissement, et quand aussi doit se réveiller le monde [BOSSUET, Reine d'Anglet.]
Interrogativement.
Quand ? dans quel temps ? Quand la marierons-nous, quand aurons-nous des gendres ? [LA FONT., Fabl. IV, 4]
Nous voulons être à Dieu, mais quand ? toujours pour l'avenir et jamais pour le jour présent [BOURDAL., Purif. de la Vierge, Myst. t. II, p. 294]
Petit-Jean : Quand je vois.... - L'Intimé : Quand aura-t-il tout vu ? [RAC., Plaid, III, 3]
Quand verrai-je, ô Sion, relever tes remparts Et de tes tours les magnifiques faîtes ? Quand verrai-je de toutes parts Tes peuples en chantant accourir à tes fêtes ? [ID., Esth. I, 2]
Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ? [ID., Ath. I, 1]
Mon très cher ange, si vous êtes à Lyon, j'irai à Lyon ; si vous êtes à Paris, j'irai à Paris ; mais quand ? je n'en sais rien [VOLT., Lett. d'Argental, 29 mai 1751]
Il se construit avec les prépositions à, de, depuis, pour, jusque.
À quand la partie est-elle remise ? Depuis quand est-il ici ? Pour quand est la réunion ? Jusqu'à quand le sanctuaire et le pouvoir de Dieu seront-ils foulés aux pieds ? [SACI, Bible, Daniel, VIII, 13]
Je connais Don César. - La chose est difficile ; D'où ? comment ? et de quand ? [TH. CORN., D. Cés. d'Aval. V, 1]
Et depuis quand, seigneur, tenez-vous ce langage ? [RAC., Iph. I, 1]
Jusqu'à quand souffre-t-on que ce peuple respire ? [ID., Esth. II, 1]
Fantôme horrible, arrête ! Arrête ! Hé depuis quand, couverts de leurs lambeaux, Ces spectres déchaînés sortent-ils des tombeaux ? [DUCIS, Macbeth, IV, 4]
À quand, suivi d'un infinitif, équivaut à quand avec le verbe au futur de l'indicatif.
....Mais enfin à quand rendre [quand est-ce que vous rendrez] ? [CORN., Suite du Ment. II, 6]
Quand, quand même, quand bien même, dans le sens de bien que, encore que ; ainsi employé, il sert à opposer entre les deux sens une condition qui, même accomplie, n'empêche pas ce qui est exprimé dans le principal des deux membres d'avoir lieu ; il se construit avec le conditionnel.
Quand le malheur ne serait bon Qu'à mettre un sot à la raison, Toujours serait-ce à juste cause Qu'on le dit bon à quelque chose [LA FONT., Fabl. VI, 7]
Enfin quand il [le ciel] exposerait à mes yeux un miracle d'esprit, d'adresse et de beauté, et que cette personne m'aimerait avec toutes les tendresses imaginables, je vous l'avoue franchement, je ne l'aimerais pas [MOL., Pr. d'Él. III, 4]
Quatre-vingt-trois ans passés au milieu des prospérités, quand il n'en faudrait retrancher ni l'enfance où l'homme ne se connaît pas, ni les maladies où l'on ne vit pas, ni tout le temps dont on a toujours tant de sujet de se repentir, paraîtront-ils quelque chose à la vue de l'éternité ? [BOSSUET, le Tellier.]
Quand la nature n'aurait pas donné à Mme Montausier tous ces avantages de l'esprit, elle aurait pu les recevoir de l'éducation [FLÉCH., Mme de Mont.]
Quand vous me haïriez, je ne m'en plaindrais pas [RAC., Phèdre, II, 5]
Quand je n'aurais d'autre preuve de l'immatérialité de l'âme que le triomphe du méchant et l'oppression du juste en ce monde, cela seul m'empêcherait d'en douter [J. J. ROUSS., Émile, IV]
Quand même se dit aussi avec l'indicatif.
J'ai trouvé votre rondeau bien joli ; tout ce que vous touchez est toujours d'un agrément qui ne se peut comparer à nul autre, quand même votre cœur n'est pas de la partie [SÉV., à Bussy, 2 sept. 1687]
On trouve quand en ce sens dans Corneille avec le futur de l'indicatif ; cela n'est plus usité.
Mais, quand Sertorius ne l'épousera pas, Un autre hymen vous met dans le même embarras [CORN., Sertor. II, 4]
Quand et quand, loc. adv. Avec, en même temps (locution vieillie).
Quand on dira : César fut maître de l'empire, Qu'on dise quand et quand : Brute le sut occire ; Quand on dira : César fut premier empereur ; Qu'on dise quand et quand : Brute en fut le vengeur [J. GREVIN, César, II, 1]
Ainsi vous ne cherchiez que l'honnêteté, et vous avez trouvé quand et quand le délectable [BALZ., liv. V, lett. 15]
La faveur que me font trois si excellentes personnes me soulage de toutes mes peines, et m'en donne quand et quand une nouvelle de ne pouvoir jamais m'en rendre digne [VOIT., Lett. 25]
Nos prières partirent l'une quand et quand l'autre [MARIV., Pays. parv. part. 2]
Quand je n'avais plus rien, je renvoyais ma crosse et ma croix se promener dans les rues de Marseille, afin d'y trouver un acheteur de porte en porte ; on me les a toujours rapportées quand et quand des boisseaux d'écus [, Paroles de M. de Belzunce, évêque de Marseille, dans les Souv. de la marq. de Créquy, t. II, ch. 8]
Quand et, avec (locution vieillie).
Comme ils s'en revenaient menant leur butin quand et eux.... [MALH., Le XXXIIIe livre de Tite Live, chap. 37]
Cambyse fit mourir sa sœur, venue quand et lui en Égypte [P. L. COUR., Trad. d'Hérod.]

HISTORIQUE

  • Xe s.
    Une edre [un lierre] sor son cheue [chef, tête], quant umbre li fesist [, Fragm. de Valenc. p. 468]
  • XIe s.
    Quant chascuns ert [sera] à son meillor repaire.... [, Ch. de Rol. IV]
  • XIIe s.
    Ah ! douce riens cruels, tant mar [je] vous vi, Quant pour ma mort nasquites sanz merci [, Couci, IX]
  • XIIIe s.
    Si [elle] me dit par felonie : Quant irez vous outre mer ? [AUBOINS DE SEZANNE, Romanc. p. 126]
  • XVe s.
    Et rendirent grands graces à Dieu de la belle journée qu'ils avoient eue, quand une poignée de gens qu'ils estoient, environ mille combattants.... en avoient deconfit plus de dix mille [FROISS., I, I, 231]
    Si se repentoit trop le duc de ce que si simplement s'en estoient partis, quand ils n'avoient ars ou abattu le chastel ; mais amender ne le pouvoit [ID., I, I, 254]
    Et feit marcher l'armée quant et quant [COMM., VI, 5]
  • XVIe s.
    Car quand il pleut, et [que] le soleil des cieux Ne reluit point, tout homme est soucieux [MAROT, II, 399]
    Que chault il quand ce soit, puisque... ? [MONT., I, 83]
    Tout vieillit quand et vous [ID., I, 88]
    [L'extérieur] se façonne quand et quand l'ame [ID., I, 183]
    J'avois une santé ferme, et quant et quant un naturel doulx [ID., I, 195]
    Quand je voy l'ennuy que l'on a de les perdre [ses fils], je me contente de n'en avoir point [MARG., Lett. 132]
    Ilz ont achevé leurs jours quant et la liberté de leur païs [AMYOT, Dém. 7]
    Je vous gardois ces joyeux propos à quand la paix seroit faite [DESPER., Contes, I]
    Je proteste que, quand il n'y auroit [s'il n'y avait] autre mal, je laisserois couler les choses doucement [PARÉ, IX, 15]

ÉTYMOLOGIE

  • Génev. tu partiras quand nous ; norm. quand nous, à quand nous, quand et nous, à quant et nous ; wallon, quant ; picard, quat, quaind, quandque ; provenç. quan, can ; catal. quand ; espagn. cuando ; ital. quando ; du lat. quando, que Corssen croit représenter quam-die, comment au jour ? l'i étant tombé comme dans pridem.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    QUAND.
    Ajoutez :
  • La locution quand et a été employée sans et.
    Que l'on change de point de vue, et la formule deviendra une loi, en vertu de laquelle deux quantités ou deux grandeurs sont liées entre elles et changent l'une quand l'autre [COURNOT, Consid. sur la marche des idées, Paris, 1872, t. I, p. 265]
  • Cette locution n'est pas fautive ; même on pourrait l'interpréter autrement que par la suppression de et, en y voyant une ellipse : et changent, l'une [changeant] quand l'autre [change].
  • REMARQUE

    • Malherbe a employé quand bien au lieu de quand bien même, que nous disons aujourd'hui : Il y a longtemps que je ne puis plus ni perdre ni gagner ; c'est une opinion que je devrais avoir, quand bien je ne serais pas vieil, Lexique, éd. L. Lalanne. Corneille aussi : Mais, quand bien vous auriez tout lieu de vous en plaindre, Sophonisbe après tout n'est point pour vous à craindre, Sophonisbe, II, 1.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

quand

QUAND. conj. Lorsque, dans le temps que. Quand je pense à la fragilité des choses humaines. Quand Dieu créa le monde. Quand les armées furent en présence. J'irai vous voir quand je pourrai.

Il marque aussi une simple corrélation entre deux membres de phrase. On ne se trompe pas quand on attribue son succès à son mérite.

Suivi d'un conditionnel, il signifie Encore que, quoique, alors même que. Je serai ou je serais votre ami, quand même ou quand bien même vous ne le voudriez pas. Quand je le voudrais, je ne le pourrais pas. Quand cela serait, que vous en reviendrait-il? Je ne serais pas venu à bout d'achever, quand j'aurais travaillé toute la journée.

QUAND est adverbe en tête d'une proposition interrogative et alors il signifie Dans quel temps? Quand arriverez-vous? Quand viendra l'accomplissement de vos promesses?

Interrogatif, il se combine avec les prépositions à, de, depuis, jusqu'à, pour, et forme des locutions adverbiales signifiant À quel temps? De quel temps? Etc. Depuis quand est-il revenu? De quand date cet usage? À quand la partie est-elle remise? Jusques à quand me persécuterez-vous? Pour quand me promettez- vous une réponse?

Il s'emploie encore dans l'interrogation indirecte. Dites-moi quand vous arriverez.

Par ellipse, QUAND MÊME, loc. adv. Malgré tout. Je le ferai quand même.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

quand

Quand sera-ce? Quando istuc erit?

Quand il me souvient, Quum recordor.

Approche quand il te plaira, Vbi vis accede.

Qu'il vienne quand il voudra, Veniat quando volet.

Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606

quand


QUAND, conjonction. [Kan. Devant une consone, le d ne se prononce pas: devant une voyèle ce d prend le son du t: quand il viendra: pron, kan-til viendra.] Il régit l'indicatif: quand vous viendrez: quand viendrez-vous? = Il est aussi conjonction conditionelle ou concessive; et alors il régit les tems conditionels. Quand il le voudrait, je ne le ferais pas. Quand il y aurait consenti, cela n'aurait servi de rien. Dans le dernier emploi, on ajoute souvent à quand l'adverbe même: quand même cela serait, etc. Aûtrefois on disait, quand bien même. = Rem. 1°. Que même est nécessaire avec quand, lorsque le verbe qui précède est au présent. "Les bêtes peuvent avoir de semblables mouvemens, quand elles ne seraient que de pures machines. Mallebr. Je crois qu' il faut, quand même elles ne seraient, etc. ou bien dire: les bêtes pourraient avoir, quand elles ne seraient, etc. = 2°. Quoique quand bien même soit un peu vieux, on peut s'en servir quelquefois pour doner plus d'énergie à l'assertion qu'on veut faire. "Quand bien même nous ne serions pas assurés du sufrage des honêtes gens... nous aurions assez de courage pour, etc. Sabat. Trois Siecle, etc. = 3°. Le conditionel doit être placé dans l'un et l'aûtre membre de la phrâse. La phrâse suivante est vicieûse. "Quand je mourrai, je ne m'aquiterai jamais, etc. = 4°. Il me semble aussi que lorsque quand est conjonction conditionelle et concessive, l'auxiliaire aurait vaut mieux que l'auxil. eût:
   Quand même tes soupçons.......
   N'eussent point découvert l'infortuné Thyeste.
J'aimerais mieux dire, n'auraient point découvert. = 5°. Lorsqu'il y a dans la phrâse deux membres régis par quand, on met que devand le 2d, au lieu de répéter quand: "Quand vous serez arrivé, et que vous vous serez reposé.
   QUAND est aussi conjonction interrogative. "Quand cesserez-vous de me persécuter? = Il s'unit aux prépositions à, de, pour, jusqu'à. "À~ quand votre départ? Marm. "De quand sont vos jambons? La Fontaine. "Pour quand me donez-vous parole? "Jusques à quand me persécuterez-vous? Acad.
   Rem. Lorsque quand est placé à la tête de la phrâse et que le sens est interrogatif, le nominatif se met après ou devant le verbe: il se met après quand le nominatif est un pronom, ou quand le verbe est sans régime: "Quand viendrez-vous? quand viendra cet homme? Il se met devant quand c'est un nom et que le verbe est au passif, ou qu'il a un régime. Alors le nom précède le verbe, et on ajoute après le pronom personel, il ou elle, de sorte qu'il y a deux nominatifs qui n'en font qu'un. "Quand cet homme sera-t-il fatigué de tant de courses? "Quand cette femme commencera-t-elle à réfléchir. * M. Moreau met le nom nominatif aprês le verbe: "Quand recevra sa dernière sanction ce contrat? Il serait plus régulier de dire: Quand ce contrat recevra-t-il, etc. = * Quelques-uns mettent le pron. avant et le nom aprês. "Quand viendra-t-il cet homme? Ordinairement c'est un barbarisme de phrâse. Cependant quand ce nom doit être suivi d'une phrâse incidente, sur-tout quand elle a plusieurs membres, non-seulement il est permis, mais il est élégant de se servir de cette construction: "Quand cessera-t-il de calomnier la vertu, cet homme qui en a conu tout le mérite, qui, dans un tems, l'a si fort exaltée, et qui n'a comencé à la noircir, que lorsqu'il a désespéré d' y ateindre, etc. = En interrogeant, on dit souvent, quand est-ce que pour quand, mais alors on n'ajoute pas le pronom aprês le verbe. On dira avec quand: "Quand cette femme quitera-t-elle le monde qui la méprise? et avec quand est-ce que, on dira; quand est-ce que cette femme quitera le monde, etc. = Racine met dans une phrâse pareille le nominatif entre l'auxiliaire et le participe:
   Quand sera le voile arraché,
   Qui sur tout l'Univers jette une nuit si sombre?
Je ne sais si cette construction peut être bone en vers, mais en prôse, elle ne vaudrait rien. * On a dit aûtrefois quant et moi pour avec moi, et le peuple dit encôre, en certaines Provinces, quant et quand nous, pour, en même tems que nous. "Ils sont arrivés quant et quand nous. On disait aussi quand et quand sans régime, en même tems. "La faveur que me font trois excellentes persones me soulage de toutes mes peines; et m'en donne quand et quand une nouvelle de pouvoir m'en rendre digne. Voit.

Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Synonymes et Contraires

quand

conjonction quand
Marque un rapport de temps.
Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004
Traductions

quand

(kɑ̃)
conjonction
1. au moment où Appelle-moi quand tu arrives.
2. malgré tout Il aurait quand même pu s'excuser !

quand

wann, als, wennwhen, as, wheneverwanneer, als, toen, (zelfs) al, telkens als, terwijlכאשר (מ חיבור), כָל אימת ש-, כש-, לכש, כַּאֲשֶׁר, כָּל אֵימַת שֶׁ-kdy, kdyžkiambila, bilamana, kapan, ketikakiedyquandoόταν, πότε, σανquando, allorché, daкогдаعَنْدَما, مَتَىhvornår, nårcuando, cuándokun, milloinkada・・・する時は, いつ...인 때, 언제nårdå, närเมื่อใด เวลาใด, เมื่อหรือขณะที่ne zaman, ne zaman kikhi, khi nào什么时候, 在...的时候
adverbe
à quel moment Quand viendra-t-il ?
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quand

[kɑ̃]
conj
→ when
quand je serai riche → when I'm rich
Quand je serai riche, j'achèterai une belle maison → When I'm rich, I'll buy a nice house.
(autres locutions) quand même (= pourtant) → nevertheless (= tout de même) → all the same
Je ne voulais pas de dessert, mais j'en ai mangé quand même → I didn't want any dessert, but I had some all the same.
C'est quand même un sacré joueur → All the same, he's a great player.
quand bien même → even though
adv → when
Quand est-ce que tu pars en vacances? → When are you going on holiday?
Il ne m'a pas dit quand il partirait → He didn't tell me when he was going to leave.
Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005
Collins Multilingual Translator © HarperCollins Publishers 2009