serpe
serpe
n.f. [ du lat. sarpere, tailler ]serpe
(sɛʀp)nom féminin
SERPE
(sèr-p') s. f.HISTORIQUE
- XIIIe s. Sa sarpe et sa coignie prist, Dont aguisié avoit ses piex [, Ren. 16424]
- XVIe s. Tu n'as cousteau, serpe, ne serpillon, Qui sceult coupper corde, ne cordillon.... [MAROT, II, 43]Boys de dix ans et au dessus qu'on appelle boys de serpe [, Coust. génér. t. II, p. 269]
ÉTYMOLOGIE
- Berry et génev. sarpe ; du lat. sarpere, mot archaïque qui signifiait émonder, congénère au grec, faux, à l'anc. haut-allem. scarf, allem. scharf, aigu, sanscr. çalpa, faucille.
serpe
Fig. et fam., Cela est fait à la serpe, à coups de serpe se dit d'un Ouvrage de la main qui est grossièrement fait. Cette expression se dit aussi, figurément et familièrement, d'un Ouvrage de l'esprit mal fait, mal tourné.
Fig. et fam., Cet homme est taillé à coups de serpe se dit en parlant d'un Homme mal fait, mal bâti.
serpe
Serpe, servant à esmonder les arbres, Arborea falx.
serpe
SERPE, s. f. SERPETTE, s. f. [Sêrpe, pète: 1re ê ouv. 2e e muet au 1er, è moy. au 2d.] Serpe est un instrument de fer, large et plat, recourbé vers la pointe, emmanché de bois, dont on se sert pour couper du bois, émonder des arbres, les tâiller. = En st. fig. famil. et critique, on dit des ouvrages de la main, ou de l'esprit, qui sont mal faits, qu'ils sont faits à la serpe, ou, avec la serpe. On dit aussi, à coups de hache.
SERPETTE, petite serpe, qui sert à tâiller la vigne, à émonder les arbres et à d'aûtres usages.