Le blog le plus intéressant du monde

Sherlock Holmes, le plus célèbre de tous les détectives, s'ennuie...Les enquêtes intéressantes se font rares et son fidèle ami, le Docteur John Watson, le délaisse de plus en plus pour se réfugier dans les bras de Mary, sa fiancée. Heureusement, une terrible menace plane sur Londres, ce qui permet à Holmes de sortir enfin de sa mélancolie et à l'intrépide duo de se reformer.
Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.
La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood...

Yeah !!!! (cri de joie...) Excellent ! Guy Ritchie nous offre un film d'une efficacité redoutable, riche en action et en humour. La réalisation est très dynamique et le découpage de certaines scènes, en particulier des scènes de combat, est très intéressant. Les images sont superbes (la reconstitution de Londres est classieuse), et les acteurs sont terribles. Robert Downey Jr campe un Holmes assez différent de l'image classique que l'on se fait de ce personnage. Il est excellent dans ce rôle, interprétant à merveille un Holmes génial mais bordélique et limite dépressif. Jude Law complète à merveille ce fantastique duo, campant un Watson un peu plus classe que d'habitude, et Mark Strong incarne un méchant assez flippant. Le scénario nous offre une intrigue intelligente et très efficace, qui laisse une place importante à l'action et au mystère. Rachel McAdams apporte une touche de féminité très appréciable à l'ensemble et on attend avec impatience la suite des aventures de Holmes sur grand écran (le film se termine sur un cliffhanger qui fait bien saliver.)

Un Holmes étonnant et efficace, loin des clichés habituels. Un film à voir.

Diane est une jeune étudiante en arabe. Un jour, suite à un accrochage avec un de ses profs, elle claque la porte de l'amphi. C'est le moment que choisit Alex, responsable de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), pour recruter la jeune femme. Dans le même temps, Pierre, jeune paumé condamné à dealer pour suvivre, se fait arrêter et se retrouve en prison. Là, seul Aziz lui tend les mains pour l'aider à surmonter cette terrible épreuve. Il s'avère qu'Aziz fait partie d'une unité terroriste.
Formés et endoctrinés pour des missions qui les dépassent, tous deux sont pris dans un engrenage auquel ils ne semblent pas pouvoir échapper.
Seront-ils, l'un et l'autre, sacrifiés au nom de leurs "nobles" causes ?

Philippe Haim nous livre un film plutôt efficace sur les services secrets français et les groupes terroristes. Les interprètes sont très bons, en particulier Nicolas Duvauchelle qui est assez énorme dans le rôle d'un jeune type paumé qui pense trouver le salut dans la radicalisme religieux. Vahina Giocante joue bien, n'est pas forcément crédible dans le rôle de la nouvelle recrue de la DGSE (elle fait un peu trop pure je trouve). Les seconds rôles sont très bons (notamment Gérard Lanvin, Rachida Brakni et Simon Abkarian). L'histoire est bien menée et nous permet de suivre avec intêret deux destins parallèles (celui du personnage de Pierre semble cependant plus réaliste que celui de Diane). Un film d'espionnage français sympa à voir même si certains raccourcis scénaristiques l'empêche d'être une très bonne oeuvre.

Un petit Martin Vidberg bien rigolo.

http://vidberg.blog.lemonde.fr/

Après Himalaya et Le Peuple migrateur, Jacques Perrin nous entraîne au coeur des océans pour nous faire redécouvrir des créatures marines, connues, méconnues, ou ignorées.
Océans s'interroge sur l'empreinte que l'homme impose à la vie sauvage et répond par l'image et l'émotion à la question : " L'Océan ? C'est quoi l'Océan ?"

Jacques Perrin nous propose de vivre un instant magique, en tout cas, c'est comme ça que moi je l'ai vécu. Certes, il faut aimer les documentaires pour aller voir "Océans", car le film repose uniquement sur ses images (il n'y a que très peu de commentaires), mais une fois qu'on est plongé dans cet univers si familier et pourtant si étrange, il est difficile de revenir à notre triste réalité.

Le film nous montre à quel point la nature est belle et fantastique. A plusieurs reprises, on est submergé par l'émotion tant certaines images sont touchantes. Et puis forcément, dès que l'Homme intervient dans "Océans", on comprend tout ce qu'on risque de perdre si on continue à détruire notre environnement comme nous le faisons actuellement. Loin d'etre moralisateur, le film veut juste nous faire comprendre quel sera le prix à payer à cause de tous nos abus.

Un film à voir. J'y suis allé avec Emma et Lucas. Ils ont adoré aussi et ça nous a permis d'aborder un certain nombre de sujets sur l'environnement.

Une bande de hors-la-loi dirigée par Abe McQuown sème la terreur dans la petite ville de Warlock. Les habitants, impuissants, décident de faire appel à un prévot pour rétablir l'ordre. Ils choisissent Clay Blaisdell, dit "l'homme aux colts d'or". Celui-ci débarque dans la petite ville, accompagné de son ami et associé, le boîteux Tom Morgan, qui ne tarde pas à ouvrir un saloon...

Le trio des acteurs principaux est excellent (Fonda, absolument gigantesque, Widmark et Quinn). Le scénario est extrêmement dense pour un western et nous permet de suivre des personnages tous ambigües. Il n'y a pas vraiment de bons et de méchants dans ce western, chacun à sa part d'ombre et de lumière et c'est ce qui le rend si intéressant. L'histoire nous propose une réflexion assez intelligente sur la violence et le pouvoir qu'elle engendre. Fonda est magnifique, j'adore la relation d'amitié qui unit son personnage au personnage d'Anthony Quinn. La réalisation est certes un peu datée (le film de 1959 tout de même), mais je trouve qu'elle laisse déjà entrevoir ce que vont apporter les westerns spaghettis par la suite (rythme lent, angles de prises de vue, personnages sombres et violents...).

T'avais raison Tonton Jo, "L'Homme aux colts d'or" est un western génial, à voir.

Excellent !!

Après de nombreux voyages pour le petit écran, Antoine de Maximy utilise son système "révolutionnaire" (une caméra qui le filme en permanence et une qui filme ce qu'il voit) pour réaliser un documentaire pour le cinéma.

Cette fois-ci, il décide de parcourir les Etats-Unis afin d'y rencontrer de "vrais" américains. Le but ultime de son périple: aller jusqu'à Hollywood et s'y faire héberger par une star. A pied, en stop, en taxi, en bus, à vélo et en corbillard, Antoine de Maximy traverse les USA d'est en ouest, ce qui lui donne l'occasion de croiser des hommes et des femmes typiquement américains...

J'adore l'émission de Maximy, alors forcément, j'avais très envie de voir son premier long-métrage. Eh bien je suis content car je n'ai pas été déçu. Le film est terrible et dresse un portrait sans concessions des USA. Les gens que rencontre Antoine de Maximy sont parfois touchants (les indiens de la réserve, le vieux couple d'acrobates, le gars qui doit se rendre en prison, le SDF de Los Angeles...), parfois très flippants (les gars chelous de La Nouvelle Orléans, le black qui pète un cable dans le bus, le mec bourré qui lui donne sa vision de la France, le gars qui veut être emmené à l'hôpital...), en tout cas, ils ne nous laissent jamais indifférents. Ce film est une vraie réussite. Un film à voir.

La jolie et très classe Gwyneth Paltrow baigne dans le cinéma très tôt puisqu'elle est la fille d'un producteur-réalisateur pour la télé et d'une actrice. Elle débute sa carrière au cinéma à 19 ans dans "Shout" puis dans "Hook". Après quelques petits rôles (dans des films comme "Malice", "Flesh and bones", "Jefferson à Paris"), elle obtient la reconnaissance de la critique et du public en 1995 pour son rôle dans "Se7en" de David Fincher. Dès lors, elle devient une actrice "bankable" à Hollywood et les rôles s'enchaînent: "Pile et face", "De grandes espérances", "Le talentueux Monsieur Ripley". Elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice en 1999 pour son rôle dans "Shakespeare in love".

Depuis, on la voit régulièrement dans des comédies ("La famille Tenenbaum", "L'amour extra-large", "Austin Powers dans Glodmember"...) et les comédies romantiques ("Un amour infini", "Hôtesse à tout prix", "Sylvia", "Love et ses petits désastres", "Two lovers"...). On la voit aussi dans des gros blockbusters comme "Capitaine Sky et le monde de demain" et les deux "Iron Man". Gwyneth est une excellente actrice qui en plus dégage un charme fou. Elle a de la classe, un peu comme les grandes actrices américaines des années 50-60...Que demander de plus ?

New York. Leonard sort d'une rupture difficile. Il est retourné vivre chez ses parents. Malgré tout leur amour, il n'a plus le goût de vivre. Il décide de mettre fin à ses jours en se noyant dans le fleuve. Repêché par des passants, Leonard retourne chez ses parents comme si de rien n'était. Le hasard va lui faire rencontrer deux jeunes et jolies femmes en même temps. Il hésite alors entre suivre son destin et épouser Sandra,la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, dont il est tombé éperdument amoureux...

James Gray ("Little Odessa", "The Yards" et "La nuit nous appartient") nous offre un mélodrame magnifique, qui redonne ses lettres de noblesse à ce genre de films (genre dont je ne suis absolument pas fan habituellement). La réalisation est superbe et l'histoire est développée avec beaucoup de finesse et de sensibilité. On suit fébrilement les naissances de ces deux histoires amoureuses en se demandant quel sera le choix final de Leonard.

Le casting est parfait. Joaquim Phoenix, qui depuis ce film à décider de prendre du recul vis à vis du cinéma, est fantastique et parvient à rendre son personnage terriblement attachant. Gwyneth Paltrow et Vinessa Shaw sont ravissantes et interprètent parfaitement deux personnages féminins très différents mais aussi attachant l'un que l'autre. On ne peut que comprendre le dilemme de Leonard. A noter la jolie prestation d'Isabella Rossellini qui campe le rôle de la mère de Leonard.

Un très beau film sur l'hésitation amoureuse, qui réussit à ne jamais être moralisateur...décidement, James Gray est un sacré réalisateur...

L'envoûtante et ravissante Jennifer Connelly, débute sa carrière d'actrice dans le film de Sergio Leone "Il était une fois en Amérique". Elle n'a alors que 14 ans. Elle joue ensuite dans "Phenomena" de Dario Argento et dans "Labyrinthe". A la fin de ses études, en 1990, elle revient au cinéma dans "Rocketeer", "Hot spot" et dans "Dark City". En 2000, elle casse la baraque dans l'extraordinaire "Requiem for a dream" et obtient l'Oscar pour le meilleur second rôle féminin pour son rôle dans "Un homme d'exception". On l'a vu aussi dans "Hulk", "Dark water", "Blood diamond", "Le jour où la Terre s'arrêta" et "Ce que pensent les hommes".

Elle est très jolie et c'est une excellente actrice. J'adore.