HUBULWATANI
Blog d'information et de libre opinion sur l'actualité aux Comores
Signer mon livre d'or Faire connaître mon blog Me contacter par mail Flux RSS
Thèmesafrique air amis amitié anniversaire annonce argent article background belle blog bonne
Rechercherdes situations peuvent avoir des points communs qui leur donnent une apparence de similitude tout en étant dan
Par Anonyme, le 25.03.2014
des situations peuvent avoir des points communs qui leur donnent une apparence de similitude tout en étant dan
Par Anonyme, le 25.03.2014
la lecture d’un tel torchon me donne tout simplement envie de vomir……… ..
« la lucidité » ce sont les capacit
Par Anonyme, le 25.03.2014
bonjour, je sais que la liste des personnes torturées n'est pas exhaustive, mais je voudrais ajouter aussi nas
Par Assiandi, le 25.03.2014
c est bien dit
Par Mohamed , le 16.03.2014
· Comores Putsch: Azali et le colonel mercenaire congolais
· Le Blog « MLIMADJI » le propagandiste de la haine
· Le Député Said Mdahoma répond à Mlimadji et Ridja
· DROIT DE REPONSE A LA DIFFAMATION DU BLOG MLIMADJI
· Les négociations secrètes de Boléro
· Comores: Mayotte et la politique de collaboration
· Comores: Déclaration de Elbak et Abdoulwahabi
· Comores: Rapport final du crash de Yemenia
· Comores: La stratégie de l'Ambassadeur El Kabir
· Guerre Civile à Anjouan pour la Confédération ?
· Comores : Les séparatistes anjouanais fréquentables ?
· Comores: La plainte funeste du RIDJA
· Air Services Comores sur la liste noire européenne
· VP Mamadou : Redressement financier en deux ans ?
· Comores: Le sinistre Said Abeid en accusateur
Date de création : 29.04.2013
Dernière mise à jour :
19.11.2014
149 articles
Il y a quelques jours s’est tenue à Barakani (Anjouan), village natal de l’ancien dictateur Mohamed Bacar, la commémoration annuelle de la mort de sa mère. Certains anciens lieutenants de Mohamed Bacar se sont retrouvés pour l’occasion. On a aussi noté la présence de l’ancien Premier Ministre Ibrahim Halidi, candidat malheureux du CRC aux élections présidentielles de 2006. Mohamed Bacar a parlé à l’assistance par vidéo via internet. Il a dit en substance : « Restez calme, bientôt nous nous allons nous serrer la main à l’aéroport de Ouani ! ». Le retour prochain de Mohamed Bacar à Anjouan semble acquis. Il reviendra par la même voie qu’il est parti via Mayotte. Sera – t –il arrêté à sa descente d’avion ? Probablement pas. On peut même dire, surement pas, tant la complicité des autorités est manifeste.
Il y a quelques semaines, sous la houlette de Jaffar Salim alias Sarkozi, ancien Ministre de l’intérieur de Mohamed Bacar, instigateur des tortures dont de nombreux anjouanais ont été victimes et d’Abeid, le tortionnaire, les anciens FGA ont voulu manifester à Mutsamudu, pour, selon eux, revendiquer leurs droits. L’objectif réel était de créer une situation telle que les élections n’aient pas lieu. Derrière les préparatifs de cette manifestation se trouve le Vice-Président Nourdine Bourhane qui a soutenu financièrement les préparatifs.
Le Gouverneur Anissi Chamssidine est aussi sollicité par les anciens séparatistes, ces dernières déclarations contre le parti JUWA, l’ont rendu sympathique à leurs yeux, d’autant plus qu’Anissi est connu pour avoir été un proche de Mohamed Abdou Madi dit Moulin, un des défenseurs zélé de l’ «indépendance » d’Anjouan. D’ailleurs un des fils de ce dernier, nommé Housni, fait partie des proches collaborateurs d’Anissi. C’est ainsi que le Mercredi 29 Octobre 2014, dans la matinée, le Gouverneur Anissi a reçu à Dar Nadja, des sympathisants de Mohamed Bacar venus des quatre coins de l’île.
Boléro, le Directeur de cabinet d’Ikililou, est à la manœuvre, il entretien des relations étroites avec Jaffar Salim ainsi qu’avec Mohamed Affane et Dulkamal, proches collaborateurs d’Anissi et les réseaux français.
Pourquoi cette coalition ? Pourquoi Nourdine Bourhane, Boléro et peut être Anissi s’allient avec les séparatistes et sont entrain d’œuvre pour le retour de Mohamed Bacar, avec la bénédiction des réseaux français ? Parce qu’ils espèrent qu’il saura cristalliser les nostalgiques du séparatisme à Anjouan contre Sambi et le parti JUWA.
Le problème est que les séparatistes, Mohamed Bacar en tête, ont leur propre agenda en deux points : reprendre la mission que les réseaux français leurs ont confié de démantèlement de l’Etat comorien, seul moyen de mettre fin définitivement à la revendication de Mayotte et prendre leur revanche sur les unionistes anjouanais. Ainsi Mohamed Bacar a déclaré qu’il reconnait et respecte le choix des mahorais de rester colonie française et préconise la confédération comme système politique pour les trois autres îles. Le séparatisme n’étant pas l’apanage des anjouanais, cette proposition trouve déjà un écho favorable chez certains grands comoriens. On peut prévoir que dès son retour, Mohamed Bacar et ses amis créeront un parti qui revendiquera la confédération et que cette position aura un certain écho favorable à la Grande Comore, selon la « bonne » vieille formule « Mukutrua Rikubali ». Quant au second point de l’agenda des séparatistes, « la revanche », il porte en lui les germes d’une nouvelle guerre civile à Anjouan. En effet, il est de notoriété publique que les anciens FGA détiennent toujours des armes et qu’ils sont tentés de les utiliser dans leur « revanche ». L’autre camp restera –t-il les bras croisés ? Certainement pas.
Dans tout cet article, vous avez peut être remarqué une chose, Ikiliou est absent. C’est comme si il est indifférent au nouveau drame qui se prépare à Anjouan et qui s’étendra en Grande Comore. Certains observateurs ont remarqué qu’il ne va plus à Anjouan depuis des mois. Il pense que quand le feu brulera à Anjouan, il sera à l’abri à Beit Salam, mais en fait il oublie une chose, c’est le moment qu’attendent ses nouveaux amis pour le déclarer incompétent et l’envoyer à Bourbon. Qui a dit que l’histoire ne sert jamais les mêmes plats ?
Hubulwatani
photo: Lt Colonel Combo Ayouba
NI PARDON NI OUBLI
LE 13 JUIN 2010 Le Lt Colonel Combo Ayouba
a été lâchement assassiné
DECLARATION DE SA VEUVE A L’ISSUE DU PROCES INIQUE
Le 13 juin 2010 aux environ de 22 h, mon époux Le Lieutenant Colonel Combo a été assassiné
Il a été criblé de 30 balles de kalachnikov Tué comme un chien alors qu’il était un homme bon, au service de l’armée de son pays qu’il plaçait au-delà de tous.
Comme vous le savez tous il n’a jamais reculé bien au contraire, quand il a fallu défendre les intérêts supérieurs de la nation, l’intégrité du territoire il a toujours répondu présent.
Qui a-t-on envoyé à Anjouan pour asseoir l’autorité de l’Etat pendant la période noire du séparatisme ?
Après 2 ans d’enquête et d’instruction, la Cour d’assises vient de rendre son verdict. En citoyenne, respectueuse des institutions judiciaires de mon pays, je m’interdis de commenter une décision judiciaire.
Toutefois permettez moi de dire, que lorsque la partie civile, celle qui a souffert dans sa chaire n’a même pas eu la possibilité d’exprimer sa douleur légitime, on ne peut pas parler de procès équitable.
Quand des témoins capitaux sont interdits de dire : - Ce qu’ils savent - Ce qu’ils ont vu - Ce qu’ils ont entendu, on ne peut pas parler de procès équitable. -
Plus grave encore, le réquisitoire du parquet général n’a jamais été entendu alors qu’il a apporté les preuves irréfutables contre les lâches qui ont assassinés mon Mari. Comme un malpropre, mon avocat a failli se faire expulser de la salle d’audience, par le président de la cour. Cela a été inacceptable et j’ai préféré le précéder.
J’ai compris que l’arrêt de la Cour était déjà écrit. La justice des hommes n’a pas été rendue dans la sérénité, ma famille s’en remet à celle d’ALLAH, le tout puissant. Le Grand seigneur voit tout, entend tout et sera toujours du côté des justes et des victimes.
A ceux qui ont lâchement ôté la vie de mon Mari j’implore ALLAH, le grand seigneur, pour qu’il leur inflige ici et maintenant, les châtiments les plus terribles. Les plus atroces avec leurs familles.
Que le grand seigneur nous prête vie pour en être témoins.
A toute ma famille A tous les amis du Lieutenant Colonel Combo A tous veux qui ont l’aimé et apprécié je leur demande, de n’entreprendre aucune action de nature à troubler l’ordre publique, A créer la polémique, A monter les uns contre les autres.
Des honnêtes hommes ont été injustement accusés par la défense. Laissez ces bassesses besognes à leurs auteurs.
Le seul service que vous pouvez rendre à mon mari le Lieutenant Colonel Combo, c’est d’implorer Dieu, par vos prières, pour que la vérité éclate au grand jour.
Ayons la foi ! Je vous le répète encore une fois le grand seigneur ALLAH, a promis d’être aux côtés des justes et des victimes.
« MWEZIMGU WA HAKI » AL HAMDULILAHI RWABIL ANLAMINA
Comores : 3ème Anniversaire du mandat d’Ikililou
Les cartons d’invitation sont sortis, le 24 mai 2014, Ikililou va célébrer le troisième anniversaire de son investiture à la tête des Comores. L’heure est au bilan, d’autant plus que bien que le mandat soit de cinq ans renouvelables, l’homme n’aurait semble t-il aucune ambition présidentielle après la fin de son mandat, pour autant qu’il en ait jamais eu. Il serait entrain de préparer activement sa retraite dans son Mohéli natal à coups d’achats de terrains, de plantations d’Ylang, de construction d’alambics, de boulangerie et de pharmacies, dans la voie de son désormais ami et modèle, le roitelet de Mohéli. Autant dire, que le mandat et le régime tirent à leur fin, en effet sur les deux ans qui restent, il faut retirer la période de la campagne de la Présidentielle de 2016, au cours de laquelle le Gouvernement fera tout sauf s’occuper du développement du pays. Le « sauve qui peut » commencera dès mi 2015, soit dans environ un an. La question est de savoir si Ikililou sera capable d’inverser la tendance en un an. A priori non, l’homme n’est pas connu pour être un sprinter, c’est plutôt un marcheur à qui il a emprunté la démarche déhanché.
Le problème est qu’au rythme d’Ikililou, il faudrait non pas cinq ans mais cinquante ans pour faire décoller les Comores. Le mandat d’Ikilou sera marqué par deux traits majeurs : le manque de créativité et de leadership ainsi que l’inertie. A force de ne pas vouloir faire de vagues, le Président a simplement disparu des écrans radars. Les comoriens se demandent s’il y a encore un pilote à bord et comme la nature à horreur du vide, la première dame et Boléro font offices de Présidents par défaut. Pendant ce temps, le pays faute d’avancer, recul. Quelqu’un a dit, diriger un pays c’est comme faire de la bicyclette, quand on cesse de pédaler on tombe !
Sur le plan du renforcement de la démocratie et de l’état de droit, on constate aussi un recul. En effet, si les partis politiques se multiplient, le Gouvernement continue à confisquer les médias publics et tente maladroitement de brider les libertés de réunion et d’expression de ses opposants (voir les interdictions de meeting de l’ex-Président Sambi à Tsembehou et les barrages policiers contre le congrès du parti JUWA à Mohéli et l’interdiction de meeting du Mouvement citoyen à Moroni), pendant ce temps il déverse des millions dans le parti présidentiel UPDC. Le Président a installé un pouvoir sournoisement autoritaire. Une sorte de dictature molle qui ne dit pas son nom.
La justice reproduit les mêmes schémas depuis des années. Malgré quelques timides initiatives, souvent perçues comme une façon de se dédouaner vis-à-vis de l’opinion publique qu’une réelle volonté de changer les choses, les dérives de cette institution se poursuivent, perpétuées par des proches du régime, parfois dénoncées par certains magistrats. L’idée de faire recours à des magistrats étrangers pour tenter d’apporter un peu d’air frais semble avoir été abandonnée.
L’atteinte du point d’achèvement de l’IPPTE ne peut cacher l’assèchement de l’investissement privé en provenance de l’étranger, seule alternative à la lutte contre le chômage. En l’espace de trois ans aucune nouvelle entreprise n’est venue s’implanter aux Comores pour y développer un projet. N’en déplaise les griots de la Vice-Présidence en charge des Finances qui chantent à longueur de journée les louanges de Mamadou et célèbrent le retour des entreprises françaises, Boloré et Colas sont tout sauf des investisseurs. Le premier exploite le port de Moroni sans y consentir aucun investissement majeur, le second décroche, dans des conditions douteuses, les marchés de réfection des routes sur les fonds de la citoyenneté économique. On parle de Lafarge a qui on aurait accordé le monopole de faire de l’empaquetage de ciment, ce qui va bien avancer les Comores ! Aucun investissement productif majeur dans les secteurs porteurs des Comores que sont le tourisme et la pêche.
Après trois ans, la Société Qatarie des Hôtels qui s’était engagée à reconstruire l’hôtel Galawa à Mitsamihouli semble avoir enterré le projet et on ne se bouscule pas au portillon. Le Vice Président Nourdine Bourhane a déclaré devant les députés que trois sociétés demandent à reprendre le site mais que le Gouvernement exige qu’ils déposent d’abord 50 % du montant de l’investissement dans un compte bancaire à Moroni : Si cela est vrai, c’est là un obstacle absurde devant des investisseurs qu’il faut convaincre de l’intérêt de venir investir aux Comores. Dans ce paysage morose, heureusement il y a la construction de l’usine de pêche à Voidjou et d’un hôtel à Mohéli par Semlex. Le premier projet est issu de la Conférence de Doha, le second est un investisseur belge venu aux Comores en 2008. Pendant ce temps, la Société turque Kulak, qui est la première société internationale de génie civile à venir s’installer aux Comores, plie bagage écœurée par le manque de transparence dans l’attribution du marché de la route Moroni – Mitsamihouli financée par la Qatar.
Ce marché a été attribué à Colas au prix exorbitant de 450 millions de francs comoriens par Km (plus de 900 milles euros). Le Qatar a beau être très riche, il ne consent pas à financer les dessous de table et les commissions. La Banque Islamique de Développement appelée à la rescousse pour apporter un financement complémentaire est repartie en courant au vu du rapport de la procédure qui a conduit à l’attribution du marché. C’est ainsi que le projet est bloqué.
Pendant trois ans il y a eu le Programme de la citoyenneté économique. Ce programme a payé les salaires, l’achat d’un avion et d’un bateau. Il finance actuellement la construction de l’aérogare de Bandar Salam. Il a suffi que le Programme soit interrompu pour que les fonctionnaires renouent avec les retards dans le versement des salaires et probablement avec les arriérés.
Le grand problème d’Ikililou est qu’en plus de manquer de vision, il manque de cohérence. En renvoyant la société Al Marwan (originaire de l’émirat de Sharja) du port de Moroni pour y installer Boloré, en fermant la porte au PDG de la société des ports et de la zone franche de ce même émirat, en rompant avec CGH, en traitant avec légèreté la délégation du Qatar et en maltraitant Sambi, il a envoyé des signaux négatifs aux arabes. Il veut pourtant continuer à croire que ces derniers vont venir à son secours. Il se trompe et le malheur est qu’il n’a pas d’autre alternative.
Hubulwatani
Moroni le 22 mai 14
CONSENSUS HISTORIQUE DES PARTIS POLITIQUES
ET LA SOCIETE CIVILE COMORIENS
Moroni du 9 au 12 avril 2014
Contribution du parti JUWA aux travaux
de la Commission « Intégrité Territoriale »
La question de l’île comorienne de Mayotte
Le 12 novembre 1975, les quatre îles des Comores ont été admises comme le nouvel Etat comorien indépendant, membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies, dans ses frontières héritées de la colonisation. Mais, en dépit de la volonté d’indépendance clairement exprimée par la population comorienne et, depuis cette époque, la France s’est maintenue sur l’île comorienne de Mayotte.
La France a par la suite engagé un processus pour parachever l’annexion de cette île, du point de vue de son droit interne, par des référendums illégaux et sa transformation en région ultrapériphérique de l’Europe. Ce faisant, l’Etat français fait fi du droit international maintes fois rappelé par les multiples résolutions de l’Assemblée Générale des Nations Unies et d’autres instances internationales, qui réaffirment l’intangibilité des frontières de l’Union des Comores, héritées de la colonisation et qui condamne à l’avance tout referendum organisé sur l’île comorienne de Mayotte.
Le parti JUWA a pris bonne note de la déclaration d’amitié et de Coopération signée à Paris au mois de juin 2013 entre les deux chefs d’Etats français et comorien et l’engagement pris de relancer le dialogue dans le cadre du Haut Conseil Paritaire. La meilleure preuve que l’Etat français pourrait donner de sa bonne foi et de son amitié envers les Comores serait la suppression purement et simplement du visa Balladur à l’origine de milliers de morts dans le bras de mer qui sépare Mayotte d’Anjouan. En effet, 16 000 morts en mer entre Anjouan et Mayotte depuis 1994, c’est tout simplement moralement inacceptable.
La rupéisation de l’île comorienne de Mayotte va constituer un appel d’air supplémentaire envers les personnes candidates à l’immigration, non plus vers la France, mais vers l’Europe et par la même occasion multiplier les drames en mer. Le différentiel de niveau de vie artificiellement entretenu entre l’île comorienne de Mayotte et les autres îles de l’Archipel est un facteur de déstabilisation permanente de cette région du monde.
Plusieurs dizaines années durant, l’Etat français a pris le choix du tout répressif pour endiguer l’effet d’osmose qu’il a lui-même crée en créant un eldorado français aux portes de l’Afrique, engloutissant ainsi des millions d’euros en radars, vedettes rapides, PAF et centre de rétention, qui ne réussiront pas à endiguer le phénomène mais qui sont perdus pour le développement de nos îles. Alors que les crédits alloués à la coopération se réduisent comme peau de chagrin, ceux de la répression contre ce que l’on qualifie « d’immigration clandestine » ne cessent d’augmenter d’année en année.
Le Parti JUWA lance un appel à l’Etat français d’arrêter cette politique absurde et d’affecter ces ressources financières à la lutte contre la pauvreté et à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Cette situation d’indépendance inachevée a généré une instabilité permanente des Comores et ralenti son développement. Conformément au discours historique du Président Ahmed Abadallah Sambi à la tribune des Nations Unies, le Parti JUWA soutient la proposition d’ « un Pays deux administrations ». La mise en œuvre de cette proposition passe par la reconnaissance par la France de la vocation de Mayotte à revenir dans son ensemble naturel les Comores, quitte à ce que le Gouvernement des Comores accorde à la France le droit d’administrer l’île pendant une période à définir. En outre, la France reconnaitrait la nécessité d’accompagner sincèrement la convergence de développement des quatre îles des Comores pour favoriser son intégration économique et sociale. Au cours de cette période intérimaire, la France garantirait la libre circulation des personnes et des biens entre les îles des Comores et la suppression du visa Balladur.
Depuis, l’accession des Comores à l’indépendance en 1975 et la naissance du différend entre les Comores et la France sur le cas de l’île comorienne de Mayotte, en aucun moment depuis bientôt quarante ans, la France n’a accepté d’aborder la question, dans le cadre d’un dialogue bilatéral, se réfugiant derrière le principe inapplicable de l’autodétermination de la population de Mayotte.
La résolution de ce contentieux avec la France passe par le dialogue certes mais, pour le parti JUWA, ce dialogue n’aura jamais lieu dans le fond, sans le concours de la communauté internationale. C’est pourquoi, en ce qui concerne cette question de l’île comorienne de Mayotte, le parti JUWA préconise :
- La poursuite des efforts de mobilisation de la communauté internationale ;
- La mobilisation du comité des sept de l’Union Africaine ;
- L’inscription de la question de l’île comorienne de Mayotte à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale des Nations Unies, suivi d’un débat et d’une résolution;
- La suppression de toute taxe à payer par les comoriens en provenance de Mayotte à l’entrée des autres îles des Comores ;
La question du séparatisme
Une des conséquences du maintien de l’ile comorienne de Mayotte sous administration française est le séparatisme anjouanais. Il faut, en effet, garder à l’esprit que le séparatisme anjouanais a commencé par un mouvement rattachiste à la France. Ce mouvement ayant échoué, il a été récupéré par des aventuriers qui l’on orienté vers le séparatisme.
En outre, le séparatisme anjouanais a servi le maintien de la situation d’occupation de l’île comorienne de Mayotte, en plongeant le pays dans une déstabilisation démobilisatrice pour la cause nationale et altérant la crédibilité de l’Etat comorien à revendiquer la totalité de son territoire national.
Après la libération de l’île d’Anjouan de la mainmise séparatiste, le parti JUWA préconise la vérité, la justice et la réconciliation entre les anjouanais et entre tous les comoriens afin de tourner la page sombre du séparatisme.
Le parti JUWA soucieux des risques de récidive du séparatisme et de perte de l’identité nationale met le respect de la diversité des régions et collectivités dans leur complémentarité, au cœur de ses valeurs. Il veut allier la présence d’un Etat régulateur, garant de l’Unité, de l’égalité républicaine et de l’équilibre, y compris financier, entre les collectivités, les régions et les îles, à une démocratie locale vivante et innovante.
Pour le Parti JUWA, la construction d’une conscience nationale doit résulter d’une volonté politique qui se manifeste à travers la décentralisation administrative, l’éducation des comoriens à tous les niveaux, la lutte contre le chauvinisme et l’encouragement des échanges entre les îles. Pour cela le Parti JUWA préconise :
- La mise en place des communes ;
- La création de facultés et d’écoles nationales dans les quatre îles et l’encouragement des jeunes comoriens à s’y inscrire;
- La représentation équitable des comoriens des quatre îles dans la fonction publique de l’Union et dans l’Armée Nationale;
- La répartition équitable et transparente des bourses d’études en privilégiant le mérite;
- Le développement des transports maritimes et aériens entre les îles des Comores par une politique fiscale volontariste et appropriée;
- La mise en place d’un conseil national des sages regroupant des personnalités des quatre îles ;
- L’intégration de l’histoire, de la géographie des Comores et de l’Education civique dans le cursus scolaire ;
Fait à Moroni le 9 avril 2014
Le Bureau Exécutif National du parti JUWA
photo la Gazette des Comores : Conférence de Presse du Comité National Vérité et Réconciliation sur le séparatisme, jeudi 27 mars 2014 à Moroni
Le comité national vérité et réconciliation sur le séparatisme, une plateforme d’une dizaine de partis politiques et d’associations tient sa toute première rencontre ce jeudi. Une plate forme qui demande la repentance des séparatistes avant toute réhabilitation politique. Sa toute première démarche est de rencontrer le chef de l’Etat.
Une dizaine de formations politiques se ligue contre un retour programmé des ex-séparatistes. Une réhabilitation politique qui hante ces partis et qui demande la nécessité d’un « devoir de mémoire » pour un chapitre qui avait assombri une époque récente de l’histoire du pays et fait une entorse à son unité. Cette panoplie de formations politiques toutes tendances confondues dénonce une sorte de « négationnisme et la banalisation du séparatisme, et demande aux autorités de l’Union et des îles de ne pas réhabiliter en catimini les responsables des actes séparatistes, contribuer à la véritable réconciliation nationale et à l’émergence d’une nation comorienne digne sur la scène politique mondiale », peut-on lire dans la déclaration commune signé par ces partis.
Un document de deux pages qui regrette un retour médiatique des « bacaristes », des « séparatistes invétérés » qui ont « fui la justice pour se refugier à l’étranger et à Mayotte », poursuit le document. Dans la lancée de ce qui a été fait en Afrique du Sud sous Nelson Mandela, ce comité cherche à ce qu’on établisse la verité avant tout pardon. « On ne peut pas nuire impunément à l’intégrité territoriale du pays » avance Idriss Mohamed du comité mahorais.
Même constat pour Mohamed Bacar Dossar membre du bureau du parti Juwa, une formation politique de l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Celui-ci dans son intervention dresse un réquisitoire à charge contre les « bacaristes » qui ont selon lui humilié, torturé des militaires et des citoyens comoriens. Les combattre est un « acte de piété », renchérie Tocha Djohar ténor du parti pour l’entente des Comores et principal animateur de cette conférence de presse.
Pour Dr Toibiran secrétaire déchu du Fnj, vouloir combattre le séparatisme sans lutter sur le retour de Mayotte est une aberration. Réagissant sur la question de l’amnistie annoncée par l’ancien chef de l’Etat Ahmed Abdallah Sambi et la réintégration des ex-FGA sans une forme de procès, l’ancien ministre de la défense Bacar Dossar affirme qu’il s’agissait avant tout d’une déclaration de principe de l’ancien rais et que le pardon existe et que la réintégration des ex-FGA s’inscrivait sur une stratégie militaire qui consistait en pareille circonstance à prendre des éléments pour empêcher qu’il ne se reconstituent pas.
Maoulida Mbaé
La gazette des Comores
Plus les élections présidentielles de 2016 se rapprochent de nous, plus la classe politique, le pouvoir, les médias et une grande partie des religieux sont saisis de schizophrénie aggravée et perdent raison à la seule idée que l’ancien président, Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI sera candidat. Ils se répartissent les tâches pour le diaboliser au sein de l’opinion intérieure et extérieure. Les uns sont sur le front politique et ne ratent aucune occasion publique ou privée pour l’attaquer et l’accabler de tous les maux que connaissent les Comoriens aujourd’hui ; les autres sur les stades et dans des tablettes de lois imaginaires et de la Constitution pour les remodeler et leur trouver des artifices « juridiques et législatifs » susceptibles de lui barrer la route de Beit-Salam en 2016. Des pseudos religieux et charlatans, devenus subitement et curieusement aujourd’hui des défenseurs d’un Dieu et d’un prophète sunnites, vouent à Sambi une haine baveuse et le jettent au feu de la Géhenne en l’accusant maintenant qu’il n’a plus le pouvoir à courtiser comme un chantre voire le principal initiateur et « propagateur du chiisme aux Comores ». Nos mosquées ne sont plus les lieux de culte et de recueillement d’antan, elles sont carrément transformées en écoles et en tribunes anti-sambi. Les chefs des partis, derrière les médias, orchestrent toute cette partition. Baraka-FM, une radio aux accents de la tristement célèbre Radio « Mille collines » au Ruwanda, tend chaque jour à ces coalisés de francs-maçons et de sectes pour casser du « sambisme ». Tout cela se fait dans l’impunité la plus absolue et la bénédiction d’un pouvoir conçu, gesticulé, accouché et sevré hier par ce Sambi là avec la bénédiction et les prières de ces mêmes religieux et sectes. Il y a de quoi perdre son sidjda. Mais venons-en à l’actualité parlementaire de cette semaine. Les députés convoqués en session extraordinaire du 4 au 19 mars (15 jours) par un décret présidentiel avaient à examiner 15 lois. Excusez du peu. En clair, cela s’appelle mettre de la pression pour arriver à ses fins par un travail bâclé voire de sape. Parmi ces lois, il y en a deux : une organique et une autre ordinaire. L’organique porte sur une modification de certaines dispositions de la loi organique d’application de l’article 13 de la Constitution, tandis que l’ordinaire porte sur des modifications du code électoral voté en 2007. Un article de la loi organique est objet de polémique dans l’opinion. Certains observateurs politiques et juridiques qui ont lu ces deux projets lois sont unanimes pour dire qu’elles visent à « empêcher » l’ancien raïs à se présenter en 2016. En effet, depuis le 18 octobre 2013 où Sambi a parlé de sa candidature aux élections présidentielles de 2016, certains se sont mobilisés pour tout mettre en œuvre afin de faire barrage à cette candidature. Moi, je dis tout simplement que l’article 6 du projet de loi organique introduit une fâcheuse discrimination entre les Comoriens lorsqu’il stipule entre autres conditions: « Les candidats aux élections de Président de l’Union et des Vice-présidents doivent être :
· Etre de nationalité comorienne de naissance ;
· Avoir résidé au moins 6 mois dans le pays avant les élections
Les candidats aux fonctions de Président de l’Union doivent :
· Etre inscrits sur les listes électorales de l’île à laquelle échoit la tournante depuis au moins 24 mois.
N’étant pas juriste je ne me hasarderai donc pas dans un commentaire juridique de ces dispositions, et je ferai néanmoins les trois observations suivantes :
Le premier point introduit une discrimination en termes de droits civils et politiques entre les COMORIENS : Il existe trois catégories de Comoriens :
- Comorien né aux Comores
- Comorien né de parent comorien
- Comorien ayant acquis la nationalité comorienne par naturalisation
Il existe une catégorie de personnes qui ne sont pas comoriennes mais ayant le titre de citoyen comorien. C’est un étranger vivant dans une cité aux Comores ou ailleurs et possédant un passeport comorien « titre de voyage » sans être de nationalité comorienne comme cela existe partout,à l’exemple des palestiniens vivant en Israël ou au Canada qui ont des passeports israéliens ou canadiensmais avec leur nationalité palestinienne. Selon la loi, cesétrangers-là, par leur statut civique ne peuvent être ni électeur niéligible. Cette disposition de la loi ne vise pas à coup sûr ces citoyens, et si c’est le cas, alors nos députés seraient tous des incrédules méconnaissant même les textes de loi existants, ce que je refuse de croire, vu le nombre jamais atteint auparavant de députés de formation juridique membres de l’assemblée. C’est donc les Comoriens nés ou à l’étranger (diaspora) que la disposition vise en premier lieu.
üLa seconde observation porte sur la durée de 24 mois préalable d’inscription« sur les listes électorales de l’île à laquelle échoit la tournante ».
Pourquoi sur un même texte on parle de 6 mois de résidence et de 2 ans sur les listes électorales ? Pourquoi deux ans et pas 10 tant qu’on y est ? Quel est la motivation exacte de cette durée ? Que et qui vise cette disposition ? Non c’est insensé. Voilà tout. On nous prend pour des nigauds que nous ne sommes pas et qu’il faudra prouver.
La troisième concerne « l’île à laquelle échoit la tournante. »Cette disposition enlève à l’élection son caractère national pour la rendre insulaire, toutefois, elle balaye d’un revers de la main la thèse des séparatistes qui interprètent le scrutin dans un sens de tournante spécialement conçue pour donner à l’ île où échoient des primaires l’exclusivité de l’origine du Président de la République, ce qui contraire à la disposition de l’article 13 qui donne au président sortant la possibilité de se représenter pour renouveler son mandat alors qu’il n’est originaire de l’île des primaires. Il est donc clair par cette disposition que ce sont les primaires qui tournent et non les présidents puisqu’il suffit de se trouver sur les listes de l’île des primaires pour pouvoir se porter candidat. Faut-il rappeler que l’on choisit le Président de la nation et non d’une île dans ce scrutin ?
Pour ceux qui sont toutefois forcement attachés par pur chauvinisme à vouloir coute que coute voir un comorien du village ou de l’île natale devenir Président, il leur revient de demander une révision de la Constitution qui disposerait comme suit, « chaque île élit son Président qu’elle envoie à Beit-Salam pour un mandat de 2 ans au bout desquels il devient Vice-président pour laisser la place à un autre Président élu d’une autre île, ainsi de suite, jusqu’à ce que chacun eut été 2 ans Président et 6 ans Vice-président ». Cela leur ferait avec un Président de l’île de Mayotte un mandat de 8 ans non renouvelable. C’est mieux, Non ? Allons restons sérieux.
J’ose espérer que les élus le seront et qu’ils ne vont pas nous embarquer dans une galère aux risques dangereux pour la paix, la cohésion et l’unité nationales.
IBRAHIMA Mhoumadi Sidi
COMITE NATIONAL VERITE ET RECONCILIATION SUR LE SEPARATISME
PLATE FORME
Depuis quelques semaines, l’opinion nationale assiste au retour médiatique des « bacaristes » sur la scène politique nationale. Ces séparatistes invétérés accordent interviews sur interviews et sont accueillis en haut-lieu. Le retour de ceux d’entres eux qui avaient fui la justice pour se réfugier à l’étranger et à Mayotte est annoncé. Certains, rentrés en catimini au pays occupent des postes de responsabilité au niveau de l’Union des Comores. Loin de se repentir, ils arborent leur idéologie séparatiste. Ce « beau monde » entend même créer un parti « bacariste ».
La population comorienne adhère au principe de la construction d’un pays démocratique respectueux des libertés fondamentales telles qu’affirmées dans la Constitution de l’Union. La liberté d’expression et d’association en font partie. La justice doit en servir de socle ; on ne peut pas nuire impunément à l’intégrité territoriale du pays. L’idéologie séparatiste n’est pas une doctrine acceptable dans notre pays. Le peuple comorien a été choqué par les propos tenus par certains de ces séparatistes devant la presse.
De 1997 à 2008, l’île d’Anjouan a été prise en otage. Durant cette période, des actes graves ont été commis et personne n’a le droit de les nier ni de les banaliser. Il s’agit entre autres :
- Des velléités rattachistes, une humiliation pour la nation comorienne;
- De la proclamation illégale de l’indépendance d’Anjouan, de la création de l’Etat d’Anjouan avec ce que cela a impliqué d’attaque des symboles de l’Etat comorien (drapeau, armée nationale, élus nationaux, etc.);
- Des tors incalculables subis par l’ensemble de la nation à cause de l’instabilité politique résultant du mouvement séparatiste ;
- Des conséquences désastreuses sur la mobilisation des énergies comoriennes et de la communauté internationale contre le séparatisme et non pour le développement socio-économique des Comores ;
- De l’affaiblissement de la crédibilité de l’Etat comorien dans sa revendication légitime du retour de l’île comorienne de Mayotte dans son giron naturel ;
- Des tortures, viols, détentions arbitraires et exils infligés à la population anjouanaise
La lutte contre le séparatisme sous toutes ses formes et quel qu’en soit l’origine, le devoir de mémoire afin de préserver la nation du danger d’implosion, la préservation de l’intégrité territoriale et la consolidation de l’unité nationale sont des causes nationales sacrées qui transcendent tous les clivages et interpellent toutes les organisations comoriennes attachées à l’identité comorienne.
C’est pour cela que les partis politiques et les organisations de la société civile signataire de la présente plateforme se rassemblent pour :
- Dénoncer le négationnisme et la banalisation du séparatisme ;
- Demander aux autorités de l’Union et des Iles de ne pas réhabiliter en catimini les responsables des actes séparatistes posés à Anjouan de 1997 à 2008 et de faire leur procès dans l’objectif d’extirper le séparatisme qui ravage toutes les Iles ;
- Contribuer à une véritable réconciliation nationale et à l’émergence d’une nation comorienne digne sur la scène politique mondiale ;
Et appellent toutes les organisations comoriennes à adhérer à la présente plateforme.
Fait à Moroni le 24 mars 2014
Pour les partis politiques signataires (à cette date) :
CRAN
Ibrahim Ben Ali Selemani
FNJ
Abdillah Yahaya
JUWA
Mohamed Bacar Dossar
MOUROUA
Hassan Mgomri
PEC
Tocha Djohar
UDZIMA
Amroine Darkaoui
ADD ZAMZAM
Abdillah Mouigni (Satelyte)
Pour la société civile signataire (à cette date):
COMITE MAORE
Ahmed Thabit
Mardi 18 mars 2014
Ça nous fait bien rire tous ces rappels hystériques au droit international par les pays occidentaux , dont seuls les nuls en politique internationale , ne savent pas que ces pays les violent constamment... Particulièrement la France et les USA...
Petit rappel concernant par exemple Mayotte, terre pas du tout française sur le plan ethnique, ni voisine de la France, on est donc même très loin défavorablement du cas "Crimée". Mayotte où la France avait organisé un référendum de rattachement a la France , alors que cette île fait partie des Comores :
"En 1975, lors de la décolonisation des Comores, la France viole le droit international en arrachant Mayotte à son archipel. Condamnée plus de vingt fois par l’ONU, avec l’approbation de nos partenaires européens, cette occupation reste illégale" !
Restons au double langage des Occidentaux.
Pourriez-vous nous expliquer pourquoi l'UE et les USA considèrent le referendum de Crimée comme étant illégal ?
Alors qu'il s'agit d'un referendum populaire avec un taux de participation exceptionnel (75%) et un résultat quasi UNANIME (95%) en faveur du rattachement à la Russie ?
Couvert par des observateurs internationaux. Ces 130 observateurs, experts et députés de tous pays et niveaux, rassemblés par la Mission de l’Ong transnationale EODE. Cet ‘Eurasian Observatory for Democracy & Elections’ qui affiche ses dix ans d’expérience et qui a damné le pion à la puissante OSCE en Crimée ce dimanche.
C'est pourtant une démonstration de la DÉMOCRATIE puisque c'est la voix du peuple qui s'exprime.
En revanche, ces mêmes pays (UE et USA) considèrent le gouvernement comprenant des néofascistes de Kiev comme légitime ... alors qu'il a été mis en place par un coup d'état violent, sans élection et sans consultation populaire ! C'est vraiment étrange non ?
KH
Publié par le blog: palestine-solidarité.org
photo: Lavrov, ministre russe des Affaires Etrangères
Par La Voix de la Russie
Lavrov : la Crimée est pour la Russie beaucoup plus que les Comores pour la France
La Crimée représente pour la Russie beaucoup plus que les Comores pour la France ou les Malouines pour la Grande-Bretagne, a indiqué vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Interrogé à propos du prochain référendum en Crimée susceptible de déclencher des sanctions à l'encontre de la Russie, il a exprimé l'espoir que les partenaires occidentaux « comprendront qu'il s'agit en effet d'un cas qui ne peut pas être considéré isolément hors du contexte historique ». « S'il y a des précédents ou non en droit international - et il y en a d'ailleurs - tous comprennent ce que la Crimée représente pour la Russie ».
Nous publions telle quelle, une déclaration du Comité Maore diffusée ce jour"
Le docteur en pharmacie Ikililou Dhoinine rentrera dans l’Histoire du pays comme ayant été le premier Chef de l’Etat comorien originaire de Mwali mais aussi comme le Président comorien qui aura complètement capitulé sur la question de l’Ile comorienne de Mayotte. La France est tellement satisfaite du Dr Ikililou qu’il l’invite à sa fête nationale avec, cerise sur le gâteau : un détachement de l’armée comorienne défilant sur les Champs Elysées à Paris le 14 juillet 2014. Et pour couronner le tout, le président français effectuera une tournée triomphale aux Comores avec bain de foule, etc.
Quant au maître d’œuvre de la capitulation comorienne, Boléro, la France lui destine le poste de Secrétaire Général de la Commission de l’Océan Indien (COI). Il sera ainsi plus aisée de transformer la COI en une vague communauté des Iles de l’Océan Indien, au sein de laquelle Mayotte occupera une place pleine et entière que personne ne pourra contester. Le prochain sommet de la COI, prévu en juillet 2014 à Moroni est censé formaliser ce changement de statut. L’annexion de Mayotte par la France est donc pratiquement validée par l’Etat Ikililou.
BOLERO DEGAGE
Promu à la Direction du Cabinet du Chef de l’Etat comorien, Hamadi Madi Bolero s’est empressé de s’approprier la question de l’île comorienne de Mayotte, écartant avec autoritarisme, le Ministère des Relations Extérieures. S’en suivit une brusque accélération de l’annexion de Mayotte par une France qui marque points sur points :
• L’armée comorienne, sous la direction de Boléro en personne, joue désormais le rôle d’auxiliaire de la Police de l’Air et des Frontières françaises dans la chasse aux Kwassa se rendant à Mayotte. Un militaire français, conseiller de Bolero mène la danse macabre.
• Un accord judiciaire entre les Comores et la France permet aux forces de police française de venir dans la partie indépendante pourchasser des Comoriens incriminés par les autorités d’occupation de Mayotte.
• Dans les administrations stratégiques comoriennes, des fonctionnaires français opèrent au grand jour. On imagine leur rôle !
• Au sommet de l’Etat comorien, plus question d’île comorienne de Mayotte. La transformation de l’île comorienne en Région Ultra Périphérique de l’Europe n’a donné lieu à aucune forme de protestation. Ce qui a couvert de ridicule l’Etat comorien aux yeux de la Communauté internationale, en premier l’Union Africaine. Sommet de la vilénie, Ikililou a signé dans la même période un accord d’amitié avec la France et accepté de mettre en place un Haut Conseil Paritaire (HCP) comoro-français qui va traiter de coopération régionale et non de la question de l’île comorienne de Mayotte. Ce HCP est notamment chargé de normaliser les relations entre Mayotte française et les autres îles.
• L’armée comorienne vient de tenir un séminaire sur la politique sécuritaire du pays en présence d’autorités militaires des pays partenaires des Comores sans oser évoquer le visa Balladur qui se trouve à l’origine de la disparition de plus de 1% de la population comorienne Tant que Bolero occupera une fonction de premier plan, la situation ne pourra que se dégrader. Ce fut vrai dans le passé, ça l’est à présent et ce sera pire dans l’avenir. Voilà pourquoi Bolero doit dégager.
Hollande aux Comores : c’est une provocation
Recevoir le Président français dans le contexte marqué par la départementalisation et la rupéïsation de Mayotte ; par le refus français de négocier sur le fond de la question de l’île comorienne de Mayotte ; par le refus français de supprimer le visa Balladur, revient à confirmer au monde que les Comores reconnaissent l’annexion de leur île. Cela est inacceptable, c’est une humiliation du peuple comorien.
Quand la France défie la Communauté Internationale en refusant de respecter les résolutions de l’ONU ; quand la France ferme les yeux et les oreilles face aux dix milles morts du visa Balladur, il ne peut être question de recevoir son Président. En invitant Hollande, Ikililou se déshonore et montre qu’il est indigne de la fonction de Chef de l’Etat qu’il occupe.
Hollande ne doit pas venir aux Comores. Et si d’aventure il se hasarde, il doit être accueilli comme il le mérite, avec des huées. Le monde saura que si les dirigeants comoriens se sont soumis, le peuple, lui, n’a pas renoncé et ne renoncera jamais.
Comme nombre de pays divisés, l’unité de l’Archipel des Comores est inscrite dans l’Histoire, et un jour viendra où les Bolero et consorts devront rendre compte.
Le Comité Maore
Moroni le 10/03/2014