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Date de création : 06.08.2014
Dernière mise à jour :
20.05.2018
20 articles
Titre: I'm at a payphone...
Couple: KyouTen (Tsurugi Kyousuke x Matsukaze Tenma)
// Yaoi //
♦X♦X♦X♦X♦X♦X♦X♦X♦
I'm at a payphone,
Trying to call home,
All of my change I spent on you.
Il venait à peine de descendre de l'avion. Comment allait-il aller se faire pardonner auprès de son autre moitié? Cette année imprévue où Kyousuke et son frère avaient dû aller précipitamment en Amérique pour l'opération finale, pour que l'aîné puisse véritablement marcher. Malheureusement l'opération qu'il avait fait au Japon quelques années plutôt s'était avéré être un échec total, ce qui avait achevé le plus jeune des frères.
Where are the times gone?
Baby, it's all wrong,
Where are the plans we made for two?
Seul lui était présent. Ce petit brun aux yeux océans et au doux sourire d'enfant: Tenma. Tout avait commencé à leur dernière année de lycée. Le capitaine de Raimon savait tout sur l'opération de l'ainé des Tsurugi. A la dernière opération, il était venu le rejoindre dans la salle d'attente de l'hôpital mais un peu tard et avait appris que l'opération avait été un échec: Yuuichi resterait en fauteuil roulant. Tenma avait alors serré son ami dans ses bras, aussi fort qu'il avait pu. Même si cela n'avait pas vraiment réconforté Tsurugi, il s'était senti très bien, comme si il planait au dessus de tout. On ne l'avait jamais serré ainsi, avec autant d'amour et de tendresse. C'est là que l'improbable se produit. Le brun s'était approché plus près de son autre. Et pour la première fois de sa vie, Kyousuke avait espéré un baiser. Pourtant, ce ne fut pas le cas. Les lèvres de Tenma déposèrent un baiser sur son front, comme pour l'apaiser. Même si ce geste avait eu l'effet escompté, Tsurugi en avait demandé plus, voire trop. Car sans prévenir, il prit le brun par le menton et posa ses lèvres, mais cette fois sur celles du brun. Le moment aurait duré une éternité si l'infirmière n'était pas venu dire à Tsurugi qu'il pouvait aller voir son frère.
"-T-Tu ne viens pas?" avait demandé Kyousuke timidement.
"-Je... Dois aller rentrer."
Et il était parti.
Après une année d'absence, Tsurugi Kyousuke était de retour, cherchant ses mots devant une cabine téléphonique.
Yeah, I, I know it's hard to remember;
The people we used to be;
It's even harder to picture,
That you're not here next to me."
Il hésitait à appeler le numéro que Shindou lui avait envoyé par mail la veille. Il paraît que Tenma ne vivait plus chez Aki Kino, enfin pour le moment. Tsurugi fixa le portable qu'il avait acheté en Amérique, le sien étant complètement hors d'usage depuis.
You say it's too late to make it;
But is it too late to try...?
Il commençait à mouiller... Mouiller? Kyousuke leva la tête: il pleuvait. Par reflexe, le bleuté entra dans la cabine vide. "Il n'était plus question de retour en arrière", pensa-t-il.
And all the time that we wasted,
All of our bridges burned down."
Ses yeux passa de son portable vers le combiné. Voulait-il vraiment le rappeler?
I've wasted my nights;
You turned out the lights...
Bien sûr qu'il le voulait: il l'aimait, non?!
Now, I'm paralyzed;
Still stuck in that time...
Il n'en douterait jamais sur ses sentiments envers le brun. Aussitôt, il décrocha le combiné et composa le numéro de Tenma.
When we called it love;
But even the sun sets in paradise.
C'était le répondeur, Tenma n'était sans doute pas là.
"-Veuillez laisser un message", fit une voix de femme.
Il prit son courage à deux mains...
I'm at a payphone...
"-Tenma? C'est Tsurugi..."
Trying to call home...
"-Je suis revenu..."
All of my change I spent on you.
"-Je m'excuse d'être parti si précipitamment.."
Where are the times gone?
Baby It's all wrong...
"-Désolé pour l'attente..."
Where are the plans we make for two?
"-Je suis à une cabine téléphonique près de l'aéroport..."
You turned your back on tomorrow;
Cause you forget yesterday.
Il était dans le métro, assis à sa place habituelle, comptant mentalement les pourboires qu'il avait eu durant son service. "Je me demande comment vont Aki-nee et Ichinose-san." se demandait Tenma en regardant de temps à autre la montre accroché à son poignet.
L'université avait été un peu dur pour lui. Tenma, désormais étudiant, avait décidé d'aller louer un appartement plus grand et de devenir un peu plus indépendant en travaillant a mi-temps. Depuis, il commençait à s'y habituer et chaque soir il allait en métro pour rentrer dans son petit appartement. Avoir 19 ans avait ses petits avantages. Et pourtant un événement de l'année passée l'avait toujours autant marqué: Tsurugi Kyousuke.
I gave you my love to borrow;
But you just gave it away.
Ce qui s'était passé dans la salle d'attente lui revenait souvent en tête. Tsurugi l'embrassant si doucement...
Le train s'arrêta. Tenma était arrivé à son quai, aussi il sortit. Il pleuvait, et malheureusement le brun n'avait pas son parapluie.
"-Merde..."
You can't expect me to be fine,
I don't expect you to care
Il finit par sortir du métro, et sous la pluie battante il commença à courir. Immédiatement, ses cheveux et sa chemise étaient mouillé et il avait froid. Quel temps, vraiment !
I know I've said it before but,
All of our bridges burned down.
Il s'arrêta devant un magasin, tout mouillé, pour attendre que la pluie s'arrête.
I've wasted my nights,
You turned out the lights
Now I'm paralyzed.
Still stuck in that time..
Finalement la pluie se calma un peu, et désireux de vite aller rentrer, Tenma continua sa route en courant. Il finit par arriver devant chez lui...
When we called it love;
But even the sun sets in paradise.
En ouvrant la porte avec sa clé, il se rendit compte d'une des pires choses qui soit pour lui: il était seul.
"-Vous avez reçu un message." fit la voix du répondeur.
"Qui c'est?"se demanda Tenma.
Le brun fredonna une chanson en enlevant sa chemise, le laissant en débardeur. Il décida d'écouter le dit message enregistré dans le téléphone fixe.
"-Tenma? C'est Tsurugi...Je suis revenu..."
Le coeur du brun rata un battement. Il était revenu? Il arrêta tout action qu'il faisait pour se focaliser sur le message.
"-Je m'excuse d'être parti précipitamment. Désolé pour l'attente. Je suis dans une cabine téléphonique près de l'aéroport..."
If "Happy ever after" did exist...
"-Je dois y aller..." dit Tenma à haute voix.
I will still be holding you like this.
Il prit un T-shirt au hasard et sortit.
All those fairytales are full of shit
"Je veux le revoir."
One more fucking love song I'll be sick.
"-Attends-moi..."
Yeah, I'm at a payphone...
"Mais qu'est-ce que je fais?" murmura Tsurugi en sortant à pas lent de la cabine.
Il avait peur de ce que dirait Tenma. Si il venait... Comme si il allait venir...
"-Raaaah~ Je m'embrouille !",s'exclama le bleuté en tenant sa tête entre ses mains.
Il releva de nouveau la tête pour sentir le fraîcheur de l'eau de pluie couler sur son visage. Ça lui faisait du bien, tellement !
So baby don't hang up...
"-S'il te plait, attends-moi !"murmura Tenma, cherchant des yeux le jeune homme aux cheveux bleu.
So I can tell you what you need to know...
"-S'il te plait... Tsurugi... Kyousuke..."
Devant la cabine, personne.
"-Non.. Kyousuke, où es-tu?"
"-I'm at a payphone..."
Baby, I'm begging you just please don't go,
So I can tell you what you need to know.
Le coeur du brun rata un battement et en se retournant, il se sentit comblé intérieurement. Sans réfléchir, il sauta dans ses bras.
"-Pourquoi? T'es parti? Idiot ! Tu me manques... Tu m'as manqué..." fit Tenma, confus.
Les mots lui venaient en bouche sans qu'il ne les retiennent.
"-Yuuichi peut marcher!"annonça Tsurugi, sourire aux lèvres.
"-C'est incroyable !"répondit Tenma, les larmes aux yeux, heureux.
"-Il n'arrivera que demain. Aujourd'hui, je..."
Le bleuté rougit en fixant son petit brun qui souriait à n'en pas finir.
"-Tu...?"taquina Tenma, toujours accroché à Tsurugi.
"-Je... Tu me plais vraiment et je... veux-tu... Eh bien, sortir avec moi?"
Tout en se déclarant, le bleuté détourna le regard, gêné.
En voyant la tête de Tenma et son silence, Tsurugi le lui redemanda d'un ton agacé:
"-Quoi?!!!"
Cette fois, Tenma éclata de rire, ce qui embarassa le bleuté encore plus.
"-T-Te moque pas !"déclara Tsurugi, en rougissant encore plus.
"-Mais non... Je veux dire que... C'est la meilleure déclaration qu'on m'ai faite."
Le sourire qu'il lui fit affirmait ses dires.
"-Parce qu'il en a eu d'autres?" fit Kyousuke, curieux.
"-Non, et je ne pense pas qu'il y en aura de meilleures."
C'est là qu'ils se souvinrent qu'ils étaient sous la pluie et qu'ils étaient mouillés de chez mouillé. Et avant que le bleuté n'ait pu faire la remarque, son petit-ami se mit sur la pointe de ses pieds pour l'embrasser sur les lèvres...
I'm at a payphone trying to call home
All of my change I spent on you
Where have the times gone? Baby, it's all wrong
Where are the plans we made for two?
If "Happy Ever After" did exist,
I would still be holding you like this
All those fairy tales are full of it.
One more stupid love song, I'll be sick
Now I'm at a payphone...
♦X♦X♦X♦X♦X♦X♦X♦X♦
Avis? Ce OS, j'en ai eu l'idée depuis un moment déjà ^^"
YAOII POWAA, MINNA !!!
Titre: En bonbons et en chocolats
Couple: Suzuno Fuusuke x Nagumo Haruya
Auteure: Rin Noichi
// Ce One-shot contient des scènes un peu yaoi, si homophobes s'abstenir //
Cette scène s'est passé à l'orphelinat du Sun Garden, après la victoire de Raimon face à l'équipe de Kiyama Hiroto anciennement appelé Gran. C'était Kira Hitomiko, celle ayant entraîné Raimon pour battre l'Alius Academy, qui les avait prit en charge. Mais l'orphelinat n'était pas habitable. Ainsi ils durent trouver une assez grande maison pour tous les accueillir. Leur "père", repenti, les invitèrent chez lui. Même si il n'y avait que deux chambres: l'un pour ce père, l'autre pour Hitomiko. Ainsi les enfantsdormaient dans le salon et s'y étaient accomodées, même si chacun aurait aimé avoir sa chambre individuellement.
Cette histoire commence un 14 Février : la Saint-Valentin. Personne dans l'orphelinat le fêtait mais en se levant, ils découvrirent une surprise: l'équipe (plutôt les manageurs) des Raison leur avaient préparé du chocolat et leur avaient offerts des bonbons dans des petites sacs. Tous salivèrent devant ces sucreries si rares chez eux mais comme ils étaient tous réveillés, Hitomiko leur força à aller prendre leur petit-déjeuner.
Plus tard, alors que les filles rangeaient la cuisine, et les garçons jouaient au foot, une ombre se glissa dans le salon où les sucreries étaient entreposés et s'empara d'un paquet qui était sans aucun doute du chocolat.
-Haruya, on a dit qu'on partagera tout ça ce soir !!
L'interpellé palit puis soufla quand il reconnut la voix. Mais le second (du nom de Suzuno Fuusuke) ne semblait pas vouloir le réprimer.
-Je t'en veux pas, continua ce dernier, on partage?
-J'ai pas envie, protesta l'autre mais Suzuno le lui avait déjà pris le petit paquet et l'avait ouvert.
Puis, au grand mécontentement de Nagumo Haruya, le blanc croqua dedans.
-Mais-euh, je le voulais !!, fit le rouge, boudeur.
Fuusuke lui tira la langue avant de faire une course autour de ma pièce, suivi par un Nagumo furieux. Mais il se prit le pied dans un futon et tomba sur le tas de sucreries.
-T'as qu'à le prendre si tu veux !!
Nagumo s'allongea sur le lit à côté de celui où était le blanc. Suzuno le narguait toujours avec son sourire, mais le rouge s'en fichait. Le morceau de chocolat de Suzuno était la seule chose qui l'intéressait... Il allait aussi croquer dedans quand Suzuno entendit des bruits de pas. Et Hitomiko entra.
-Les garçons, mais que faites-vous ?
Ils se retrouvèrent ce soir-là dans une pièce à côté du salon, honteux. Ils entendaient leurs amis rire et crier, et devaient sans doute se gaver de chocolats.
-J'ai faim, dit Nagumo après quelque minutes.
-T'avais qu'à pas en voler, du chocolat, fit l'autre, visiblement mécontent.
-Heuresement j'en ai un.
Intrigué Suzuno le regarda sortir une tablette de chocolat.
-T'en veux?, taquina le rouge.
L'autre acquiesça et mangea un bout, alors que l'albinos mangeait par l'autre. Ils se battaient comme un chien pour un os pour le chocolat. À un moment, quand ils avaient avalé la majeure partie de la tablette, leurs langues se frôlèrent. Choqué, Fuusuke laissa Nagumo le terminer.
-T'aimes les bonbons?, demanda le rouge, en en sortant de sa poche.
-Ouais, pourquoi~
Le blanc avait à peine finit sa phrase que Haruya lui fourra le bonbon dans la bouche et l'embrassa. La sensation était étrange, mais pas désagréable. C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent à s'échanger le bonbon jusqu'à ce qu'il se dissolution complètement. Suzuno, haletant, se remettait lentement, mais Haruya était trop impatient. Il l'embrassa sans prévenir, d'un amour passioné, qui semblait réciproque. Ils embrassaient, un goût de chocolat et de bonbons en bouche quand la porte s'ouvrit...
-Vous êtes bien conscients désormais que~
Sur une Hitomiko choquée de sa découverte.
Votre avis? Perso je le trouve plutôt réussi *w*
De ses cheveux roses en couettes jusqu'à son air énervé, j'aimais tout de lui. Mais j'avais peur de perdre aussi mon meilleur ami.
-Shindou?!
Kirino était juste devant moi, l'air inquiet. Mais ce n'était pas ma faute s'il me faisait cet effet-là, ni la sienne.
Il approch son visage du mien, me laissant plonger dans ses magnifiques yeux bleu.
Kirino: Shindou!
Je repris conscience et m'excusa. Il prit un air étonné puis alla au terrain de foot, je le suivais.
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Moi étant milieu de terrain, lui défenseur je me retournai souvent pour le regarder. Mais trop souvent, quand même.
Tenma: Shindou-sempai!
Si je m'étais pas retourné, j'aurais pas manger le ballon en face!!!!
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Moi: Il a fallu que ce soit moi!
Akane: Arrêtez de vous lamenter, Shindou-san! A force de vous tourner vers Kirino-san, ça devait arriver!
Je me redressa et la fixa du regard.
Akane: ça se voit facilement!
Elle prit son appareil et me montra une photo de moi qui regardait Kirino. J'ai plus qu'à lui parler de tout...
Moi: J'ai peur de nuire à notre amitié!
Akane: Foncez! Vous devez y aller ... avec lui!
La jeune fille me sourit sincérement.
Moi: Tu as raison!
Aoi: Akane...
Akane: ça ira!!!
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Je m'efforçais de ranger ma chambre un peu désordonnée avant l'arrivée de Kirino. La sonnette retentit, indiquant l'arrivée de mon invité. Je m'assis à la chaise du piano, un peu nerveux.
On toqua à ma porte et je l'ouvrit laissant mon ami entrer dans la chambre. Kirino était habitué à venir ici.
L'une des servantes nous offrit du thé et nous laissa seul. Après quelques minutes...
Kirino: Pourquoi tu m'as invité?
Moi: C'est à propos de... de...
Kirino: Akane, je parie.
Le rose prenait un ton trop froid à mon goût.
Moi: N-non...
Kirino: Ne mens pas, je vous ai vu à l'entrainement...
Moi: Elle m'a juste aidé, beaucoup même...
Kirino: Vous sortez ensemble?
Moi: Non!
Kirino: Elle t'aime, c'est évident!
Je n'osa plus parler, cherchant mes mots.
Moi: Même si elle me l'aurait dit, je dirai non...
Kirino resta silencieux.
Moi: Je suis amoureux de quelqu'un d'autre...
Toujours silencieux.
Moi: Ranmaru ... Nous deux, seraient ce possible?
Kirino: Oui... ça pourrait... marcher...
Il baissa légerement sa tête et me sourit timidement.
Moi: On sera...
Kirino: Je t'aime!
Il sauta dans mes bras, les larmes aux yeux.
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Je suis pas fan de ce couple mais j'ai bien aimé l'écrire
Mais où est Masaki?
Fudou: A ton avis.
Rine: Ah oui!!!
Cet os est du point de vue de Tsurugi Kyousuke seulement!!!
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Vous ne devinerez jamais où j'ai emmené Tenma! ... Quoi? Comment vous avez deviné? ... Ouais je l'ai emmené au parc d'attraction T^T !! ... C'est un vrai gamin, mais je l'aime comme ça :3
Donc on est arrivé au parc.
Tenma: Méga géant!
Comme dit Tenma...
Tenma: On va faire ... La Grande Roue!
Il me traîna en tirant par la main et je le suis sans résister. Après...
Tenma: Le château aux bonbons... Les Tapis volants... Le Train Fantôme!
On les a tous essayé mais mon préféré c'est le Train Fantôme. Pas que ça m'a fait peur, non. c'est Tenma qui a eu une peur bleue et il s'est jetté sur moi. Et on est resté dans les bras l'un de l'autre ^^ ... jusqu'à ce qu'on devait descendre...
Puis on est allé au parc du centre-ville. On s'est allongé sur le gazon côte à côte, tête à tête. C'est ... "bondé" aujourd'hui. Je ferma un moment les yeux et quand je les ait rouvert, Tenma était à quatre pattes sur moi. Pas "sur" moi mais au dessus de ma tête. J'avais un peu peur mais dès que nos lèvres se rencontrèrent j'oublia tout. Le monde, les regards, les cris. Il n'y avait que Tenma et moi. Juste nous deux. Quand je suis revenu à la réalité (par manque d'air si vous comprenez) je regarda les gens autour de moi. Personne ne faisait attention à nous, sauf un couple de vieillard. Je me rassit rapidement (devant Tenma qui pouffait de rire). Le vieil homme m'adressa un salut de la main et le femme à côté de lui (sans doute sa femme) nous souriait tendrement.
"Alors le monde se fichait de nous?!"
Auteur: Quand c'est écrit comme ceci ça veut dire que c'est en pensée; je le préciserai de temps en temps....
- Pourquoi j'ai l'impression de... d'aimer... de... de l'aimer?!
- Aimer qui?
- Qui est là?
----
La voix que Tenma avait entendu était comme celui de... Tsurugi?! Impossible! Il est à l'autre côté du terrain et il a pas encore ouvert la bouche...
xXxXxXxX
Chaque jour la voix (qui ressemblait à celui de Tsurugi) s'intensifiait et à la fin Tenma lui parlait (en pensée) d'un sentiment qu'il éprouvait... pour une certaine personne. Le nom de cette personne ne traversait jamais les pensées du brun mais était gravé dans son coeur.
Tenma avait aussi remarqué que Tsurugi avait le regard un peu vide.
-Je ne sais pas pourquoi (ni comment) je me suis concentré sur Tsurugi et la voix et lui cria *en pensée*
- Je voudrais te parler!!!
De l'autre bout de la classe...
Tsurugi: *crie un peu* Qu'est ce que tu veux, Tenma?
Toute la classe regarda le bleuté... puis rirent très fort. Tsurugi, l'air un peu idiot jeta un coup d'oeil à Tenma qui hôcha les épaules.
A l'entrainement, Tenma fit la même chose et pendant toute la séance, Tenma et Tsurugi ne se parlaient pas mais riaient sans raison presque en même temps. Un fois, leurs coéquipiers virent le brun et le bleu tombés à terre et rièrent ensemble sans retenue.
Après l'entrain'...
Tenma: (en pensée) Je t'aime Tsurugi...
Tsurugi: ( à voix haute) Tu habites chaque jour mes pensées et mon coeur
Tsurugi était derrière lui.
Tenma: Comment ça se fait qu'on peut faire ça?
Tsurugi: *rouge* Mon père m'a dit que ma mère et lui se parlaient souvent comme eux deux... depuis leur rencontre... Il ne pouvait faire ça qu'à ma mère et vice-versa...
Tenma: *en pensée* Est ce que tu m'aimes?
Tsurugi: *pensée aussi* Alors dit le haut et fort!!!
Tenma: *pensée* Toi aussi, alors!!!
Tenma et Tsurugi: JE T'AIME!!!
Tsurugi: Pfff!
Tenma: Tais-toi et embrasse-moi!
... : Devine qui c'est, Hiroto!
Hiroto: Tu n'aurais pas dû parler, Midorikawa!
Midorikawa enleva ses mains qui cachaient les yeux de son ami, puis se jetta sur son dos, entourant le cou d'Hiroto de ses mains. Ils étaient habitués à ça... en toute amitié bien sûr.
Hiroto: Les fleurs de cerisier sont magnifiques en cette saison!Il ouvrit la fenêtre et sortit sa tête, Midorikawa dont on voyait aussi la tête toujours sur le dos de son ami. Les autres s'entrainaient alors qu'eux... Certains furent un peu choqués de voir Midorikawasur le dos de Hiroto. Les 2 concernés connaissaient ces regards mais s'en fichaient. Un peu géné, Midorikawa se décolla de Hiroto pour aller sur son ordi.
Midorikawa: *regarde un message et se parle à lui-même* Elle est moche o.O !
Hiroto: tu n'as qu'à le lui dire!
Deux mains (ceux d'Hiroto) écrivèrent une pphrase pas très sympa.
Midorikawa: Tu sais que ça fait mal, un rateau T^T
xXxXxX
Le soir tomba. Hiroto se changea dans la salle de bain mais quand il retourna dans la chambre Midorikawa n'était pas là.
Il sortit de la chambre et demanda à tous ceux qu'ils rencontra en chemin (de hasard) jusqu'à ce que Kazemaru lui dit que Midorikawa était sur le balcon du toit. Il courrut presque vers l'endroit indiqué. Midorikawa était bien là, regardant les étoiles tout en s'appuyant sur la rempart.
Hiroto: Qu'est ce que tu fais?
Midorikawa: Je regarde les étoiles, c'est tout!
Le roux se tint à côté de lui, appuyé lui aussi sur la rempart.
Hiroto: Ils brillent... tellement magiques!
Hiroto se tourna vers Midorikawa pour apercevoir une... lueur dans les yeux du dernier. Une lumière... comme un météore! (ça vient de sa technique)
Midorikawa: Je me demande comment sont vraiment, ces étoiles?!
Hiroto: Oh! J'en connais un!
Midorikawa se tourna vers son interlocuteur qui était tout souriant. Une lumière.... une étoile filante sembla passer dans les yeux du roux.
Midorikawa: Qui donc?
Hiroto: C'est toi, Midorikawa!!
Il tira le vert par la hanche qui bascula en arrière.
Ensuite le roux ferma les yeux et approcha ses lèvres de ceux du vert. Le vert ouvra légèrement les yeux pour ensuite les refermer et s'approcha, laissant une petite distance, comblé par Hiroto en un baiser chaleureux.
OoOoOoOo
Midorikawa: Tu m'emmènes au réfectoire sur ton dos? :D
Hiroto: Si j'y arrive sans le dos en compote, saute!
Mais arrivée devant le réfectoire, le vert demanda à descendre.
Hiroto: Pourquoi?
Comme réponse, Midorikawa prit un plat et l'emmena à un coin du réfectoire. Pour dîner... en tête à tête... en quelques sorte...
wWwWwWw
Dix ans plus tard, calé contre Hiroto Midorikawa regardait des photos d'eux au tout début de leur relation. Mais désormais ils étaient trois, puisque les deux adultes avaient adoptés.
Kariya: Attendez, vous vous êtes rencontrés à mon âge?!
Midorikawa: Rien n'est jamais trop tôt! Et ton "Kirino-sempai"?
Kariya: AH !! J'ai failli oublié!!!
---
Hiroto: On va au resto en tête à tête?
Midorikawa: Cette fois, c'est toi qui m'invite!!!!
Dans certains fics, Hiroto et Midorikawa sont comme les parents de Kariya. Des fics comme celle-ci xD
La photo est dernière cette fois pour pas trop spoiler la fin :P
Vert: Kurama Norihito
Violet: Minamisawa Atsushi
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-Tu pourrais arrêter!!!
-Arrêter quoi?
-De draguer des filles, t'es en couple j'te signale!!!
-Je vois que tu es jaloux! ça veut dire qu'une chose...
-Oui, je t'aime! C'est normal, non?
-T'es trop mignon quand tu es jaloux!
-*rouge* Arrête de te moquer de...
Il suffit à Minamisawa de poser sa main sur la joue de son petit-ami pour que ce dernier se calme... Une dispute de plus à oublier entre eux...
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Court mais j'aime bien!!!
Surtout que Kurama sourit sur la photo!!! Trop cute!
Titre: There is something we don't need to say
Couple: Kuro x Kyou
Les personnages de cet One-Shot a été inventé par moi.
L'histoire:
Kyou et Kuro sont des amis proches qui se sont connus au lycée, en première année. Ils ont eu comme amie d'enfance Haruka, mais ne se connaissaient que de vues petit. Le premier, Kyou a les cheveux blonds et des yeux bleus; le second, Kuro a les cheveux noirs et les yeux marron noisette. De caractère, Kyou est doux, gentil et très amical tandis que Kuro est plus violent, susceptible mais malgré tout protecteur et très serviable. Le noiraud vit seul, aussi Kyou vient souvent le voir (et rester avec lui). Ces deux garçons se conduisent un peu comme un couple gay, sans le savoir et cela ne les dérange pas qu'on le leur fasse remarque (ils considèrent ça comme un jeu). C'est en deuxième année que Kuro et Kyou comprennent que l'un sans l'autre leur étaient impossible. Et ce n'était absolument pas de l'amitié qu'ils se vouaient...
Comment devais-je lui annoncer ce qui me pesait sur le coeur? Je n'étais sur de rien, et si il me rejetait sèchement?
Il a été l'un des seules personnes à vraiment s'occuper de moi, qui s'est inquiété pour moi, qui m'encourageait derrière et qui avait le don de me redonner le sourire. Mon coeur se serra à la pensée de le voir s'éloigner. Et pourtant garder ce que je ressentais faisait plus mal qu'autre chose.
Je secouai ma tête comme pour enlever tout autre pensée puis prit mon sac pour enfin sortir de chez moi. Et comme toujours, celui qui faisait tellement battre mon coeur était devant la porte à l'attendre. Il s'appelait Kyou et il avait les cheveux d'un blond comme le reflet du soleil, avec des reflets blancs. Ses yeux étaient d'une couleur très particulière: c'était un bleu qui n'avait rien à voir avec le ciel ou l'océan ni un bleu marine que l'on trouve au fond des mers. Ils brillaient d'une lumière indéfinissable à chaque fois que le noiraud le voyait. Et son sourire? A en tomber. Il ressemblait tant à un enfant en souriant, même quand il ne souriait pas vraiment. Ses traits le rajeunissaient incroyablement, et sa taille ne faisait sans doute pas plus d'1m60. Ce qui faisait que je le dominais de la taille.
"-Ohayo, Kuro-kun !"
Mon nom correspondait à la couleur de mes cheveux: noir. Je n'étais pas aussi spécial que Kyou, mes yeux étaient banalement marron noisette. On me dit souvent que je faisais plus que mon âge (nous avions 17 ans et nous étions au lycée).
Et comme à chaque fois qu'il me voyait en début de journée, Kyou-kun se mit sur la pointe de ses pieds pour caresser avec mes cheveux. Il les trouvait très doux et magnifique. Quelle gentillesse ! Et comme à chaque fois, je ressentais un pincement au coeur. J'aurais aimé à chaque fois qu'il m'embrasse. Chose qui ne s'est jamais passé entre nous, malgré notre proximité et notre complicité.
Mais cette fois, je le serra doucement dans mes bras. Kyou n'était pas du genre à poser des questions. Il me serra juste en retour.
Et c'est ainsi que nous nous dirigeons vers la piscine du lycée. Et oui, c'était bien l'été ! Et nous allons nous baigner dans la piscine de l'école. C'était tant mieux pour moi, il faisait une de ces chaleurs. Et comme d'habitude nous partagions, moi et Kyou, nos écouteurs. Nous marchions plutôt lentement, et j'entendais souvent mon amie chanter les paroles de "In my world" des "Rookiez is Punk'd", notre chanson préféré.
Nous sommes finalement arrivé à destination. A peine nous avait-elle vu que Haruka, une de nos amies d'enfance se précipita vers nous. Elle avait des cheveux bruns attachés en queue de cheval et des yeux verts olives. Elle n'était pas encore en maillot, et elle portait une robe beige lui arrivant un peu au dessus des genoux.
"-Hello, Kyou-kun et Kuro-kun !"
"-Ohayo, Haru-chan !"
Et comme à chaque fois qu'ils se voyaient, je sentis une bouffée d'air qui comprimait mon coeur. Mais c'est quoi, toutes ces sensations si "habituelles"?
Après une discussion où j'étais à moitié présente, Kiiro proposa qu'on aille se changer en piscine et rejoindre les autres dans l'eau. Je le suivis donc vers le vestiaire. Je lui tournais le dos tout en cherchant mon maillot de bain. Attendez ! Où était-il, ce maillot? J'avais beau retourner tous mes affaires, il n'était pas là !! Je finis par sortir tous ce qui étaient dans le sac, toujours pas de maillot. C'est là que je compris que je l'avais bien oublié. Shit...
"-Kuro-kun? Que se passe-t-il?" me demanda Kyou, avec son air inquiet tellement mignon.
J'essaya de me maîtriser d'aller le plaquer contre le mur et... Non, oublions.
"-J'ai oublié mon maillot, merde."
J'avais beau l'aimer, je ne me retenais jamais dans mes mots. Attendez, je disais quoi aussi? "L'aimer?" Rien qu'à l'idée d'aimer vraiment Kyou, je sentit la chaleur me monter à la tête.
"-Tu veux me demander si j'ai apporté un autre maillot?" fit-il en me souriant. "J'ai apporté un autre si tu veux."
Il était gentil mais... ça me gênait. Tant pis pour la piscine, du coup.
"-Ce n'est pas la peine, merci."
Avais-je été trop cassant dans mes mots? Je ne sais pas. Je me retournai, faisant semblant de chercher encore une fois dans ce stupide sac l'objet tant désiré. C'est quand j'entendis des bruits de pas sortir de la vestiaire que je me retournai encore une fois, et après avoir remis mes affaires là d'où ils venaient, je sortis des lieux. Haruka, enfin en maillot de bain, n'avait plongé que ses pieds dans l'eau, me regardait étonnée.
"-T'es pas en maillot?" me demanda-t-elle en agitant ses pieds, mouillant son amie Midori qui était déjà dans l'eau.
"-J'ai oublié le mien."
Et sans rien ajouter, je m'allongeai sous l'un des parasols, sur ce siège qui me relaxa instantanément.
"-ça tombe pas mal", me lança la brune en se jetant dans l'eau.
Elle me rejoignit, tout en restant toujours dans l'eau. Elle me faisait penser à une sirène à ce moment-là.
"-Je voulais te parler de Kyou et toi."
Je compris en l'entendant ne pas dire le suffixe -kun qu'elle était sérieuse.
"-De quoi sur nous?" fis-je, totalement détendu.
"-Vous vous aimez plus qu'en ami, en meilleur ami et même en frère." remarqua-t-elle, comme si ça faisait longtemps qu'elle m'observait. "Je commençais à croire que vous sortiez ensemble en secret mais je vois que ce n'est pas encore le cas."
Je mis immédiatement une serviette sur mon visage. Inutile de dire que j'étais incroyablement rouge pivoine. Je savais que c'était aussi inutile de tout nier comme ça, surtout à quelqu'un qui nous connait depuis toujours.
"-Oui, mais?"finis-je par lancer, la peur au ventre.
"-Vu les regards que vous vous lancez et les innocentes marques d'affection que vous vous faites, c'est évident."continua-t-elle. "Sinon, mouille-toi un peu pour changer."
Et sans crier gare, elle me jeta de l'eau sur mon torse découverte. C'était froid. J'étais du genre rancunier, aussi je me leva pour aller sur le bord de la piscine pour lui asperger de même d'eau. C'est à peu près au même moment que je me retrouva totalement mouillé.
"-Voilà ce que s'est, prendre une douche !"
C'était la voix de Kyou. Je me tourna alors vers elle, avec un regard noir. Il semblait appeuré, baissant soudainement la tête.
"-Continuez à jouer entre vous ! Je m'en vais."fis-je froidement.
Je mis ma serviette autour de mon cou, en me séchant les cheveux et je partis devant les regards inquiets d'Haruka et de Kyou.
En marchant dans la rue, je me culpabilisa. C'était un peu disproportionné de ma part d'avoir réagi ainsi envers Kyou. Je voulais pas revenir, trop honteux de mon comportement.
"-Kuro-kun !! Je t'en prie, m'en veux pas !"
Et Kyou arriva, essouflé de la piscine. Il portait sur l'un de ses épaules, et il portait le T-shirt blanc et le short beige qu'il portait avant de s'être changé. Et son haut lui collait au torse. Il avait dû se changer dans la hâte. Quand je disais que c'était l'une des personnes qui s'occupait de moi...
"-Je vais rentrer chez moi. Tu veux venir?"
Il releva la tête avec étonnement avant de sourire puis acquiescer énergiquement. Nous n'avions pas beaucoup parlé durant le trajet. En arrivant chez moi, je suis allé me doucher laissant Kyou dans ma chambre. Il avait l'habitude d'aller dans ma chambre, ça m'inquiétait pas. Je revins quelques minutes plus tard, mon ami blond était en train de lire un manga. En voyant la couverture je compris aussitôt ce que c'était: du yaoi. Kyou en était très fan et avait souvent ce genre de manga dans son sac. ça ne me dérangeait pas, mais depuis quelques temps je me disais que j'aurais aimé que moi et lui soyons un des personnages d'un de ces livres. Je m'assis à côté de lui, en évitant de regarder et de lire ce qui était écrit dans ce manga que mon ami tenait. Je secoua la tête, essayant de sécher autant que possible mes cheveux, ce qui mouilla un peu Kyou.
"-Arrête de faire ça !" protesta-t-il, en refermant son livre, agacé.
Une des choses qu'il déteste, qu'on le coupe dans la lecture de ses yaoi. Mine de rien, j'aimais bien l'enrager.
"-Tiens, t'as un ventilo !" remarqua-t-il en montrant un coin de ma chambre où se trouvait l'engin."On a qu'à le mettre. J'ai chaud et tu dois sécher tes cheveux."
Je n'y voyais pas vraiment d'inconvénient. Même avoir pris une douche assez froide que Kyou m'avait fait, j'avais encore très chaud. Je brancha l'appareil, et nous nous sommes mis devant, Kyou devant, moi derrière. Comme un gamin, il fit le truc du "parler comme un robot grâce au ventilateur" et il m'incita même à en faire autant. Après maintes supplications et une bouille impossible à dire non, j'en fis de même et pendant une bonne demi-heure, nous avons bien ri de ces bêtises. Mes cheveux avaient fini par se sécher, et je me décida à mettre la climatisation.
"-Mais non ! C'est plus drôle avec ça !"protesta Kyou en me retenant.
"-Ouais, mais ça, ça coute plus chère."
"-Tant pis."
C'était vraiment un gamin insouciant. Je passai mes mains sur sa hanche. Il ne se débattait pas, continuant son jeu.
"-T'en as jamais marre?"lui glissai-je à l'oreille.
"-Non."
Il se tourna vers moi, mais en voyant la proximité de nos lèvres sans doute, il se détourna rapidement, rouge et gêné. Peut-être que je lui fais un peu d'effet. Je souris, collant sans le vouloir mes lêvres dans la nuque de mon compagnon.
"-T'as quoi à sourire?"me demanda Kyou, sans se retourner.
"-Je me disais que notre deuxième année est terminé et que l'année prochaine on sera en terminale."
Cette idée m'effrayait un peu, mais sentir Kyou près de moi me rassurait en quelques sortes. Mon petit blond prit ma main droite et le posa sur son genou, puis il en caressa le dos.
"-Bah, t'inquiète." me répondit-il. Il devait sûrement sourire, comme toujours. "Tu seras pas seul."
Depuis qu'il était dans ma vie, je n'avais jamais été seul. Mais je ne le lui dis pas cela...
Durant tout l'été, nous nous sommes amusé moi et Kyou. Je suis finalement revenu à la piscine, avec mon maillot cette fois; nous sommes allé au cinéma tous les deux; déjeuner ensemble; se balader en ville à deux et quand on allait chez moi, on jouait aux jeux-vidéos du matin au soir pour se réveiller le lendemain l'un contre l'autre. Nous jouons de temps en temps au foot, au basket ou au volley, seulement nous ou avec des potes. Et nous avons fêté la fin de l'été avec Haruka et tous nos autres amis. C'était si agréable que perdre cette liberté au profit d'aller étudier me faisait chier.
Mais durant cette rentrée, il se passait quelque chose. Kyou ne m'avait pas rejoint dès qu'il m'avait vu, restant en compagnie de Haruka et ses amies. Je ne suis pas aller les rejoindre, je n'aime pas parler aux filles sauf si c'était Haruka. Pour la première fois de tous mes années de lycée, je me sentis seule. Je trainais avec une bande sans vraiment y être présent, jetant des coups d'oeil à Haruka et Kyou des fois. Il m'ignorait carrément... Je me demande ce que je lui ai fait de mal.
C'était finalement la fin de cet horrible premier jour. Je m'adossa au mur derrière le lycée pour finalement glisser à terre pour m'assoir. Je me sentais un peu perdue.
"-Bordel, Kuro ! Lève-toi !"
Haruka se planta devant moi, les mains sur les hanches. Les yeux semblant lancer des éclairs de la brune m'effrayèrent que j'essayai de reculer le plus possible. Mais le mur derrière moi me bloquait.
"-Dire Je t'aime, c'est pas compliqué non ?!" me lança-t-elle avec véhémence.
Rien qu'avec ces mots, je compris les actions de Kyou. Le petit blond disait toujours à ceux qu'il aimait qu'ils comptaient beaucoup pour lui. Kyou n'était pas stupide, il savait que leur amour était réciproque. Il acceptait mes marques d'affection, dans l'espoir que je me déclare moi !
"-Vous vous le montrez tous les jours depuis plus de deux ans", continua Haruka, toujours avec rage."Il serait peut-être temps de l'officialiser entre vous !"
Je réfléchis un moment avant de demander:
"-Et comment?"
La brune sourit puis partit sans me répondre. Mais vous me faites quoi ?!!!
"-Je suis là."
Et Kyou se tint devant moi. Instantanément je me mis debout, les joues en feu.
"-Alors? J'attends."me dit-il, comme pressé.
Je triturai mes mains, nerveux. Ce genre de chose ne se disait pas comme ça, c'était trop dur.
"-Ah, et puis on s'en fout !" s'impatienta-t-il à mon grand étonnement.
Il se jeta sur moi, me castrant contre le mur alors que nous échangions notre premier baiser. Mon coeur me sembla avoir exploser tellement je me sentais.
"-Je préfère te montrer que te le dire."lui avouais-je à l'oreille en l'enlaçant en essayant de pas l'étouffer.
Nous nous réveillâmes le lendemain, chez moi dans mon lit. La nuit m'avait paru courte, et c'était normal. Kyou ouvrit doucement ses beaux yeux et en me voyant l'observer il sourit et après un chaste baiser, je me décida à aller préparer le petit-déjeuner.
Le blond se redressa un peu, dévoilant son torse recouvert de traces en tout genre.
"-On pourrait pas sécher aujourd'hui?" me supplia-t-il presque.
Il devait être très fatigué.
"-Si tu restes ici, oui."lui répondis-je en enfilant un jean trouvé là.
Je suis ensuite allé dans la cuisine. Quelques minutes plus tard, deux mains m'enlaça alors que je faisais cuire deux oeufs au plat.
"-J'ai surtout pas envi de partir, tu sais." me souffla Kyou. "Je préviens ma soeur, et à nous la journée."
Il se décolla pour aller dans la chambre. Tiens, il ne portait pas de vêtements. Je rougis, pour ensuite rire légèrement.
"-Tiens, Kuro et Kyou sont pas là !",remarqua Haruka en voyant les places libres de deux garçons.
"-Ils ont séché sans moi?!" répliqua Yatori, un ami des deux; un gars aux cheveux bruns et des yeux verts pomme. "Je vous rejoins les gars !!!"
"-Ah non ! Toi, tu reste !" riposta Midori en le rattrapant et en le jetant dans la classe.
En voyant les deux se disputer, Haruka rit légèrement. Elle devait encore faire Cupidon, peut-être?
Avis? xwx" J'ai rougi comme une malade à la fin xAx"
Titre: Vision du futur
Couple: KdFd
Note de l'auteur: Yaoi à l'horizon (donc sortie des homophobes +-+). Ceci est la petite suite de "Conquérants" 8D J'ai juste pris un nouveau titre x)
♦ ♦ ♦
Kidou jeta un regard en coin à son petit-ami Akio. Le petit brun dormait profondément, et c'était tant mieux: il en avait besoin. Le châtain se remémora alors la première fois où Fudou était venu chez lui. Le dégoût (son aversion de la pitié en cause) laissa place à l'émerveillement, et voir le visage du brun si enfantin amusa le maître de maison. Il avait été aussi impressionné par l'immensité de la chambre de Yuuto. Son père, ce jour-là, absent. En fait il n'était presque jamais là. Aussi Kidou amena souvent Akio chez lui, au gré de ses servants et servantes curieux se demandant souvent la nature de la relation des deux garçons.
Mais aujourd'hui, l'heure n'était pas à la rigolade. En rentrant des cours, Akio avait trouvé une lettre de sa mère. Elle y disait qu'elle en avait marre de leur pauvre vie et qu'elle demandait le divorce à son mari. Il frissonna, pensant à la colère de ce dernier quand il lira cette lettre. Il y avait un délai de 6 mois (chiffre pris au hasard, à ne pas prendre en compte sérieusement), et sa majorité allait arrivé quelques semaines avant cela, aussi il ne risquerait plus de souffrir longtemps. Et puis sa mère était d'une prévoyance déconcertante: elle lui conseilla (dans une lettre lui étant particulièrement destiné) qu'il n'avait plus à s'inquiéter pour sa scolarité et lui conseillait de squatter chez un certain "mystérieux garçon". Comment connaissait-elle pour Kidou? Nous ne le serons malheureusement pas. Elle s'excusait aussi de tout et aussi de ne pas lui dire au revoir en personne (comme elle avait peur de son mari) et lui souhaitait bien du bonheur.
Après la lecture de cette nouvelle soudaine, Akio, en panique, avait appelé Yuuto d'une cabine téléphonique non loin de chez lui, un sac sur son dos contenant ses affaires. Il essaya de lui résumer simplement sa situation et soupira de soulagement quand Kidou l'invita chez lui. Ainsi le brun s'évitait de se faire tabasser par son père, par gène il avait hésité mais il n'avait pas le choix. La rue n'était pas un bon plan.
Après des câlins et quelques larmes versées, Akio s'était endormi sur lui, mais Kidou ne fut pas dans le même cas. Il était préoccupé...
La procédure fut annoncé une semaine après le billet laissé par sa mère. Le père gardait le fils jusqu'à sa majorité. Fudou faisait le mur, ignoré par son propre père et avait décidé avec Kidou d'habiter chez lui.
Ça avait déjà duré depuis quelques mois déjà, et ils fêtèrent le 18ème anniversaire de Akio en couple. Ils ne pouvaient pas prolonger cette fête, la remise de diplômes étant pour le lendemain. Le matin de la cérémonie, Kidou fut nerveux, nouant maladroitement sa cravate. Fudou dut l'aider, et après un chaste baiser le brun repartit arranger ses cheveux rebelles devant le miroir de la douche. Il ne se doutait de rien...
La cérémonie fut en extérieur. Tous les parents étaient venus applaudir leurs progénitures, sauf les leurs. Mais ils s'en inquiétaient guère, ils savaient se débrouiller seuls,comme toujours. Et puis ils étaient deux, et cela suffisait. La saison des fleurs de cerisiers remplissaient le paysage de ce rose si particulier comme au printemps. Akio et Yuuto attendaient qu'on appelle leurs noms avec impatience, se tenant doscrètement la main sous leurs chaises.
-Fudou Akio... Kidou Yuuto...
Dès que leurs diplômes furent en main, ils s'éloignèrent discrètement des autres vers le gymnase, lieu ce jour-là isolé. Une silhouette aux cheuveux bruns se dessina derrière un arbre, que Fudou crut être sa mère. Elle lui adressa un bref signe de la main avant de partir, elle aussi. Les deux entrèrent par la porte de derrière, pour se retrouver à l'arrière-scène de la salle vide. Les rideaux de la scène les cacheraient d'un visiteur imprévu. Le regard sérieux que Kidou lança à son amant stressa ce dernier.
-J'ai une proposition à te faire, commença Yuuto.
-C'est pas une demande en mariage, j'espère, plaisanta le brun en riant, nerveux.
-J'aurai aimé, fit le premier, enclin à le taquiner, mais... J'ai... Je... Tu m'as dit que t'aimais l'astrologie et la physique, non?!, bredouilla le châtain, à peine compréhensible.
-Oui, et ?, dit curieusement son interlocuteur.
-Ça te dirait de devenir astrophysicien ?
Le brun en eut l'estomac retourné, la bouche pendant.
-M-mais, balbutia-t-il, faut aller à Tokyo pour.. Et j'ai pas assez d'argent pour... Pou-pourquoi ça? Et tu ferais quoi là-bas? ./////.
-Bah !, répondit Kidou, décontracté. J'ai qu'à faire prof de maths. T'en penses quoi?
-C'est... L'argent...
-J'en piquerai à mon père, alors?, fit Yuuto,visiblement agacé.
Ils n'avaient que 18 ans. C'était de la folie !! Mais n'était-ce pas ce qu'il aimait? L'aventure et les dangers, c'était la vie, non?! La vie qu'il voulait...
-Tu te décidés ou pas?, continua le châtain d'un air blasé.
C'était pas vraiment le genre de Kidou de s'impatienter. Et puis Akio n'avait pas à hésiter.
-A moins que t'aies peur, dit Yuuto d'un ton provocateur.
-T-tu m'as juste surpris. Maiiiiiiiiiiiisssss.... (Il insista sur ce mot) j'accepte ton "défi".
Le sourire confiant du brun était contagieux. Ils étaient des aventuriers et des conquérants aussi. Et puis Akio pouvait revoir sa mère qui vivait peut-être aussi là-bas...
Voilà~ Un peu nul la fin mais bon ^w^
Titre: Conquérants
Couple: KdFd (Kidou x Fudou)
// Homophobes, dégagez !! C'est du yaoi +^+ //
Notes de l'auteur: ça m'a mit beaucoup de temps pour l'écrire alors bonne lecture :3 Et titre pourri, je sais --"
♦ ♦ ♦
Il avait quitté le monde des lycéens normaux depuis longtemps. En fait il pensait même qu'il n'y était jamais entré. Alors que les garçons de son âge pensaient aux jeux-vidéos, au foot, aux interros surprises désagréables, lui n'avait qu'en tête que la survie de sa famille, composée de lui, son père et sa mère. Depuis toujours il savait qu'ils étaient dans la misère et cela sans fin. Sa mère, travailleuse acharnée perdait chaque fin du mois tout l'argent de son dur labeur lors des parties de poker ou les bières en tonnes que son mari se tapait sans remord, sous son nez. Le petit brun n'en avait jamais vraiment voulu à sa mère, rattrapant ces désagréments en travaillant le soir. Cela lui coûtait son sommeil d'ado si précieux, comme ce jour-là. Il travaillait dans un bar mal fané rempli d'alcooliques qui le draguaient ou relookaient ses fesses. C'était particulièrement déstabilisant d'être fixer ainsi tout au long d'une soirée, mais pas pour Fudo Akio. Tous ce qui comptait pour lui était le pourboire et salaire qu'il recevait au fur et à mesure de ces services. Mine de rien les alcooliques dépensaient sans compter, tout comme son propre paternel faisait à longueur de temps.
Le jeune lycée arriva chez lui au petit matin, quand le soleil venait à peine de montrer le bout de ses rayons. Il chercha ses clés dans les poches de son blouson, jetant les bouts de papiers qu'il y trouvait puis ne les y trouvant pas, continua ses recherches dans les poches de son jean un peu rapiécé. Le cliquetis du bout de métal, et il en sortit l'objet tant désiré. Un autre cliquetis et la porte de la maison familiale s'ouvrit. Faisant le moins de bruit possible il allait monter prendre quelques heures de repos quand il entendit des bruits dans la cuisine. C'était sa mère qui préparait son petit-déjeuner. En voyant son fils à l'encadrement de la porte elle s'indigna en le voyant en tenue de serveur.
-Je t'ai déjà d'arrêter !!, fit-elle en le rejoignant et en palpant les joues du brun agaçant celui-ci.
-Tu sais bien. On doit rattraper le retard du loyer,répliqua-t-il en rejetant sans brusquerie la main gauche de la femme.
Elle fixa un point sur le côté visiblement honteuse.
-Tu sais bien aussi qu'on a pas le choix, continua Fudou en lui remettant les quelques billets des yens qu'il avait eu la veille. Gardes-en un peu, ils réclament l'écolage dans une semaine.
Et il alla à sa chambre, aussi agilement qu'un chat, pour éviter que le maitre de maison, sobre ou ivre ne se réveille. Madame Fudou glissa silencieusement sur le carrelage légèrement sale de la cuisine, toujours honteuse de faire subir tant d'épreuves non-adaptées à son âge son propre fils.
-C'est sensé être ma responsabilité, se lamenta-t-elle en s'appuyant sur ses bras pour se relever et terminer son café.
Elle regarda l'horloge à moitié cassé, qui indiquait 2:30 du matin puis s'habilla et essaya de remettre ses cheveux en place. Elle paraissait moins vieille quand elle mettait son tailleur bleu marine habituel. Après avoir pris son sac elle sortit dans l'air frus du matin pour aller à plusieurs kilomètres de là, vers Tokyo en train, travaillant comme psychologue dans une société payant à peine la moitié de sa rénumération légale à cause d'une crise apparemment inexistante. Elle ne reviendra qu'à 22 heures passé ce soir at avec un peu de chance, son mari n'allait pas lui crier dessus à son retour.
Son réveil ne fut pas en douceur, l'appareil réglé pour sonner à sept heures moins quart faisant son travail en force. Il tapa son poing le plus proche sur, le faisant tard immédiatement. En grognant toujours, il prit l'uniforme noir et rouge de Teikoku en allant à la douche tout en fredonnant un air. Après qu'il eut fini ses habitudes du matin il descendit une deuxième fois et surveilla la porte du fond. Fermé. Son père était encore là. Avec un agacement non-caché Akio alla à la cuisine à pas de loups, un toast, but goulumment le chocolat malheureusement froid, puis croqua dans une pomme qu'il jeta ensuite. Il surveilla l'heure, et à 7h10 il sortit de chez lui. Le bus allait arriver à 7:25, mais Fudou préféra accélérer le pas. Son sac de lycéen rempli de livres et cahiers martelait doulereusement son épaule fatigué du travail, mais le brun tenait bon. A peine quelques secondes qu'il arrivait à l'arrêt que le véhicule tant attendu arriva. Akio y monta, comme les quelques travailleurs et lycéens. Le bus démarra puis commença sa routine habituelle du matin. Akio, au fond du véhicule regardait par la fenêtre le paysage de maisons et de résidences. Il enviait un peu ces gens aisés... Ses paupières se firent lourds, le forçant à dormir et se faire emporter dans le monde des songes...
-Encore une voiture qui dépasse ! Ce bus est une tortue ou quoi ?
La protestation de la personne assise devant Akio le réveilla instantanément. Le voisin de cette dernière lui répondit mais Fudou n'y prêta aucune attention. Son regard détaillait la Royce Rolls, classe, au dessous de ses yeux. Le noir allait bien a cette voiture et vu comment l'ensemble de la voiture brillait on pouvait voir que le chauffeur en prenait bien soin. Puis son attention se porta vers l'occupant de cette merveille, celui du siège arrière. La tête du garçon ne se voyait pas totalement, assombrie par les vitres teintées. Tout ce que Fudou voyait étaient des dreadlocks avec des cheveux couleur châtain, et un regard de braise inoubliable. Le coeur de Akio lui sembla s'être retourné quand il remarqua l'inconnu au Royce aussi le regardait. Une douce chaleur s'immisçia dans le brun quand l'inconnu lui sourit avant que la vpyure disparut au loin. Akio reconnut son arrêt, et après avoir signalé le chauffeur, descendit. Il marcha alors sur le trottoir, accélérant son pas. Une voiture passa et il entendit une vitre de voiture se baisser, à sa droite.
-Ton lycée est pas loin. Tu préfères pas y être déposer?
Akio observa un instant celui qui l'acosta. C'était le même garçon avec le même Royce Rolls. Il avait baissé sa vitre jusqu'à pouvoir sortir ne serait-ce que son coude. Il avait des cheveux chatains, attachés en dreadlocks pas banal mais surtout surtout ses yeux de couleur rouge braise à rendre le soleil jaloux tellement ils brillaient. Fudou Akio l'aurait trouvé à son goût si seulement.... Oui, Fudou avait un penchant pour les hommes et l'assumait. Le brun était sorti avec deux-trois mecs mais aucun n'était vraiment sérieux. Peu savaient qu'il était homo, enfin e'navait la confirmation. Les autres n'étaient que des rumeurs, genre qu'il avait couché avec pleins de mecs et ce genre de choses que tout le monde aime croire. Tout ça étaient faux, du simple fait que Fudou était puceau. Comme il s'en fichait de ces rumeurs il daigna ne pas les nier sans pour autant les confirmer. Mais revenons-en au brun et au châtain...
Fudou donc l'aurait trouvé àson goût si ce châtain n'avait pas ce regard. Le regard de l'homme riche ayant pitié du pauvre. Ce simple regard le dégoûta qu'il répondit sans aucune retenue.
-Non, merci ! Je sais marcher !
-Je n'ai pas de pitié pour toi, si c'est ce que tu penses, déclara le lycéen en faisant signe à son chauffeur de s'arrêter, ce qui étonna ce dernier.
-Tu fous quoi là?! T'as une super voiture et tu te fatigues à marcher ?!, s'indigna le brun en écarquillant ses yeux au châtain.
-Je veux te montrer que moi aussi je sais marcher, fit le châtain d'un ton espiègle.
Fudou acceléra le pas, ce qui amusa son vis-à-vis.
-Quoi ?!, fit, agacé, Fudou les joues en feu.
-Tes réactions, répondit Kido,ils sont contradictoires.
-N'importe quoi, répliqua le brun, en regardant sur le côté.
Le châtain accéléra lui aussi sa marche, et en passant à côté de Fudou il lui souffla.
-Je te trouble,n'est-ce pas? Suis-je la seule personne à comprendre que tu manques d'affection... Et peut-être d'amour?
C'était de la provocation. Pour Fudou Akio, la provocation était son rayon. Pas question de laisser le châtain avoir le dernier mot.
-Dois-je deviner que tu as un penchant pour les hommes, toi aussi?
L'autre prit sa phrase avec calme, avant de répondre:
-Pas spécialement, mais pour toi ce sera une exception.
Et le châtain continua sa route en entrant dans le lycée sans demander son reste.
-Alors, tu veux jouer?pensa Akio tout haut. Si c'est le cas, nous ne jouons pas au même jeu sans doute, puisque moi je te veux vraiment.
* * *
Kidou attendait patiemment dans le couloir de sa classe, écoutant le discours du prof principal en se moquant intérieurement de l'homme. La classe de l'autre côté était brouillant, et on voyait souvent des papiers pliés en boule ou des gommes, stylos et autres être expulsé de la classe à vague répétitifs.
-Yuuto-kun est le fils du directeur, filtra de la porte la voix du prof, qui paraissait effrayé. Et je voudrais ne pas vous voir vous faire renvoyer ou pire.
Un silenc de sourd puis les pas de l'homme qui alla ouvrir la porte.
-Yuuto-kun? Entre, je t'en prie.
Le sourire de l'homme brun ne fit aucun doute pour Kido: lêche-botte. Le châtain se présenta sans attendre que le prof ne le lui dise.
-Je m'appelle Kido Yuuto. Et je tiens uniquement à préciser un point: je suis pas là pour faire ma loi ou ce genre de conneries, traitez-moi juste comme un élève normal.
Le prof se raidit et certains de ses futurs camarades se soufflèrent quelques choses à ses voisins. Dans ce mini-cohut, le seul bruit compréhensible fut un rire sarcastique, reconnaissable entre tous. Tous les regards se tourna vers le fond de la classe, du côté mur (non fenêtre) près du radiateur vers un brun aux cheveux rebelles. Mais cela ne le déstabilisa pas pour autant. Il parla, en fixant les yeux rouges braises du châtain:
-En voilà un nouveau ! Ungosse de riche qui veut être un lycéen normal. A la première occaz' tu paieras des putes pour ton lit et tu tireras quelques joints et tu te drogueras comme tous ces autres gamins en manque d'activités.
Tous se turent, attendant la suite quand Yuuto ria légérèment puis après un bref sourire prit un air sadique.
-Se droguer, hein?! Et aussi fumer?! Et puis quoi encore? Et les filles, si tu veux savoir, m'intéressent pas vraiment.
Son air de défi déstabilisa Akio, chose étant presque impossible. Comme l'atmosphère était tendu et électrique le professeur demanda gentiment à Kidou de choisir sa place. Le châtain se dirigea vers le fond de ma classe, côté fenêtre donc opposé à Fudou. Ce dernier ne le quitta pas des yeux durant son action. En s'asseyant Kidou tourna les yeux vers Akio et ainsi se fit une bataille de celui qui tiendras face à l'autre. La bataille se termina sans vainqueur du fait que le prof les rappela à l'ordre.
-Puisse que nous en avons terminé, votre cours de maths peut commencer.
-Pas trop tôt!, répliqua Hiroto-sensei, le prof de maths en entrant sans toquer, se fichant des bonnes manières, apparemment. Dégagez que j'apprenne à ces incultes.
♣ ♣ ♣
-Monsieur, c'est du niveau collège !, répliqua un élève en levant son doigt bien en vue.
-Si t'arrives à résoudre ça, j'te considérerai plus comme un gamin, répondit l'homme aux cheveux roux en toisant le lycéen qui baissa la tête, rouge pivoine.
-Fastoche, lança Fudou au fond de la classe, si x en fonction de y alors x moins 2y égal à 0 devient x est égale à 2y et pour la seconde équation c'est 2x moins 4y plus 3 égal à 0 c'est x égal à 4y moins 3 sur 2. Utilisant la méthode de comparaison comme un pro~...
-C'est la méthode d'élimination qui est plus rapide, tout le monde sait ça, rappliqua Kidou en lançant un regard provocateur Fudou puis reporta son attention vers l'énoncé écrit au tableau. Il suffit d'éliminer y par~...
-Oh, les gamins ! Ça va on a pigé !! Mais ça va pas encore vous servir, répondit le prof en se frottant les yeux en riant. Bien, passons au prochain chapitre.
Les deux génies se toisèrent, voulant toujours battre l'autre. Cela faisait un mois, jour pour jour que Yuuto était a Teikoku et entretenait de relation qu'avec Fudou Akio. En fait Kidou Yuuto semblait être un inconnu mais il s'en accomodait bien. Tout ce qui comptait pour Yuuto était ce petit brun du nom de Fudou Akio.
♠ ♠ ♠
-Tu comptes faire quoi après le lycée?, demanda spontanément Akio alors qu'ils étaient sur le terrain de foot, à jongler avec un ballon, tard dans la soirée.
-Je sais pas, commença Kidou en levant les yeux vers les étoiles non couverts de cette nuit-là. Peut-être devenir prof de maths à Tokyo, t'en penses quoi?
Le brun coinça le ballon entre son pied et la terre puis étouffa un rire.
-Tu reprends pas les affaires de ton père?, fit Akio, pour plaisanter en prenant son ballon dans ses mains. Il jura un peu quand il remarqua les traces de boues sur ses doigts.
-J'suis pas son fils biologique, alors j'm'en fous de l'entreprise.
La reponsa sonna froid, surprenant Fudou.
Puis le brun fit rebondir plusieurs fois le ballon de foot contre la terre.
-ça doit être dûr, commenta-t-il.
-J'en dis pas autant de toi, d'après ce que j'ai entendu, fit Kidou en chipant le ballon des pieds d'Akio qui fut pris au dépourvu.
-Quoi?, répondit le concerné. Celui du play boy qui couchait avec n'importe qui~ ...
-Non, celui de ton père alcoolique et de ta mère. Parle-moi d'eux.
-Trop long pour les explications.
Il vérifia l'heure, qui était bien avancé.
-J'y vais !, annonça Akio en remontant vers la rue.
-Fudou, ton ballon!!, rappela le châtain.
Le brun l'intima de le lui passer, ce qu'il fit. La famille de Fudou... Il semble que ce soit l'un des points sensibles de Fudou Akio. Kidou préféra le laisser partir, amèrement.
-Tu peux tout me dire, tu sais?, lança gentiment le châtain.
-Ouais, c'est ça!
Le brun s'éloigna alors sans se retourner. Celui aux yeux de braise se désola. Il savait que Fudou détesterait si il insistait, mais le châtain brûlait d'envie de savoir. Yuuto partit du côté opposé au brun, avec regrets. Un jour Akio lui dira tout alors lui, Kidou, ne pouvait qu'attendre ce jour...
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Akio regarda sa montre pour la énième fois. Il n'avait que quelques minutes avant son service de nuit. Il rentra ses mains dans les poches de son vieux Jean: le bus traînait. Le bar où il bossait était a quelques pas de sa maison, lui permettant ainsi de faire des économies sur ses frais de transports. Deux klaxons et ce maudit bus s'arrêta devant lui . Il y monta puis trouva une place côté fenêtre. Après s'être assis le brun colla don front contre la fenêtre, goûtant à ce contact froid sur sa peau. Un frisson parcourut son corps, mais ce n'était pas comme ce frisson qu'un certain châtain provoquait en lui à chaque contact, sourire, rire, sarcasme qu'ils s'échangeaient. A cet instant il voulait que Kido le prenne dans ses bras et le rassurer. Pourquoi? Melancolie. Fudou aimait le petit monde uniquement à lui et Yuuto. Akio et Yuuto, hein?! Il rit, d'un rire cristallin qui lui était inconnu. Le chauffeur annonça le prochain arrêt. Fudou se leva et sortit du bus sous la fraîcheur dr la nuit. Au fond de lui, il aurait aimé rester encore un peu avec Kidou Yuuto, comme dirait-on, son soleil aux yeux de braises...
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Après le départ de Fudou, et le sien par la même occasion il était resté un long moment sur le pont de l'autre côté de la rue à regarder le terrain en contrebas où lui et Akio jouaient quelques minutes plus tôt. Kidou avait su qu'il avait touché un point sensible concernant Fudou. Il était aussi curieux, car comme il l'avait imaginé, il était vraiment amoureux. Non, c'était plus fort que ça. Il était fou de Fudou Akio. De ce sourire si rate que seul le châtain recevait, de ce rirele faisant frissoner que seul le brun savait si bien faire, de ce corps légèrement plus petit que le sien, de cette peau si douce, de ces yeux brimmants d'une lueur d'étoile. Oui.Kido était fou: fou de Fudo Akio. Il n'ignorait pas que c'était reciproque. Mais quand le dire ? Le petit brun était si buté qu'il le reniera. Et c'était la chose à surtout éviter. Kidou tenait beaucoup à Akio...
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Le cours de gymn de ce jeudi se termina à 9h. Les garçons, comme les filles se changèrent dans leurs vestiaires respectifs. Les quelques pervers pris sur le fait devant celui des filles sd firent expulser et ruminaient leur honte, en pensant à ce que diraient leurs parents. Kidou, tout comme Fudou, n'en faisait evidemment pas parti. Alors que le châtain avait fini de mettre son pantalon et à moitié boutonné sa chemise, quelqu'un le plaqua avec force sur le casier. Surpris il écarquilla les yeux et reconnut Kariya Masaki, un autre lycéen promis à une carrière dans le football, mais était colérique et adorait torturé les autred avec sa bande.
-Alors, comme ça on s'intéresse pas aux filles !, provoqua le génie du foot en le maintenant contre le casier, rapetissant encpre Yuuto sous lui.
-Si t'as préparé un discours de drague, je te conseille de ma remballer !, répliqua tranquillement le chatain à son interlocuteur.
Masaki déglutit difficilement, devant ses potes hilares le relookant. Il se reprit soudainement et fouta une baffe à Kidou, qui s'y attendait pas, en eut une marque rouge au point de contact du poing. Le son des deux peaux s'entrechoquant se fit en écho dans la salle silencieuse. Un certain rebelle brun vint finalement cassa ce calme de son ton railleur.
-Petit PD et mauvais joueur, commenta Fudou en se plantant derrière Kariya.
Ce dernier, excédé essaya de le frapper mais sans succès. Akio evita chaque coup avec succès et une aisance irritante.
-Ta gueule, sale gay !, cria le bleuté en continuant sa lancée.
-Ouais, mais moi au moins,j'assume !, répliqua le brun en souriant sadiquement.
La colère du bleuté fut à son apogée. La bagarre entre Akio et Masaki commença. Au début retenu à l'écart par un des gars de Masaki, Kidou finit par l'assommer et courut rejoindre son autre qui se faisait maintenant laminer par le nain bleu, pardon Kariya x"3. Mais un autre mec se présenta en mur entre eux, c'est ainsi que Kidou se vit étre en pleine bagarre avec ce dernier. Tout ceci provoqua un énorme brouhaha qui alerta les profs au dehors. Dés que Fudou entendit leur pas dans le couloir, il s'empressa de tirer Kidou de là et l'emmena vers une seconde sortie du vestiaire. Le chatain était docile. Ils finirent par déboucher aux robinets près du rez-de-chaussée. Aussi ils en profitèrent pour se mouiller le visage, leurs hématomes et leurs membres endoloris.
-ça va pas de provoquer les gens comme ça ?!, commenta Kidou en massant un mouchoir mouillé contre son front endolori.
-Je te le fais bien, non?!, répliqua l'autre, en s'amusant des différentes expressions de Kidou qui compressaient son bras.
-Ouais, mais moi j'suis différents des autres, répondit le châtain en faisant une moue adorable.
Sur ce, le brun se plaça devant lui; étant le plus petit il se mit sur les pointes de ses pieds et ses jours s'étaient rosies. Yuuto s'adossa au mur en dégustant du regard l'expression debFudpu qui semblait être emporté par ses émotions. Lui aussi, en fait aussi. Juste un baiser... Personne n'était aux alentours et le mur les cachaient du terrain de foot. Et puis ils ne ppuvaient pas résister l'un l'autre. Ils se laissèrent aller, et quand Kidou se pencha un peu et dès que leurs lèvres se touchèrent ils eurent la sensation qu'un monde nouveau leur ouvrait sa porte. Ce contact enivrant les emmenaient bien loin de ce stupide lycée, loin des autres, loin du monde. Ils en demandaient plus, rendant ce baiser si passionné, rempli d'ampur et de désir. Ce n'est que quand Fudou passa ses doigts sous sa chemise, caressant pareseusement son torse, que Kidou reprit conscience.
-Attends! Pas ici !,fit la voix essouflée du châtain.
Il pensait que le brun serait déçu, mais le sourire nuageux de Akio lui prouva le contraire. Comme un de ces vieux couples, Yuuto embrassa le front de Akio, qui ouvrit grand mes yeux de surprise. Mais au fond ce geste le rassurait...
La vraie fin du OS demain !! -^-