Publié le 26/09/2019 à 15:06 par ledezert
Les champignons de la Lionne

Quand août éteint ses feux vient le temps des
vendanges
De Cornas à Ampuis, de Tavel à Orange
Les garçons et les filles, en colles qui trépignent
Cueillent avec ardeur les raisins dans les vignes.
Ils coupent en riant les grappes de soleil
Et les foulent en jus d'opale ou de vermeil
Que tous les vignerons, dans l'ombre des caveaux
Transmuteront en vins gouleyants et nouveaux.
Et c'est aussi le temps où sur les hautes terres
Du Ventoux, de Provence, d'Ardèche ou de Lozère
Dans les sombres forêts que cerfs et daims recèpent
Surgit, mystérieux, Sa Majesté le Cèpe.
Mais pour le découvrir, sous sapins et fougères
Il faut expérience, œil vif et main légère.
Tôt levé le matin, dans la sylve mouillée
Le bâton d'une main, dans l'autre le panier,
Il faut marcher, ramper, jouer au sanglier,
Pour atteindre ce lieu secret et singulier:
Sa "bouletière" cachée même à ses familiers!
Le cèpe, s'il est là, tu le sais par le nez,
Son parfum délicat te le fait deviner.
Avance à quatre pattes dans les épais fourrés
Respire à petits coups, tout comme un chien d'arrêt,
Cherche sous les plus basses branches des sapins
Et si tu trouves un cèpe, cherche aussi ses copains:
Il est rarement seul le Prince des forêts.
Il te faut le couper et non le déterrer,
En respectant ainsi le cèpe et son domaine
Tu t'y retrouveras à la saison prochaine.
Range bien sur des feuilles, dans un large panier,
Ce dont tu as besoin, pour ne pas gaspiller.
Boletus Edulis procure trois plaisirs:
Le plus primordial, c'est bien de le cueillir,
Puis le plus cérébral, c'est de le cuisiner,
Enfin le plus charnel, c'est de le déguster.
Je vais te raconter comment fait La Lionne
(C'est l'élue de mon cœur, grande, fière et
mignonne)
Pour préparer, farcis, les cèpes les plus gros,
Superbes dômes bruns dépassant le kilo.
Elle nettoie le cèpe sans pourtant le laver,
À la brosse, au couteau, sans jamais s'énerver.
Elle enlève la queue qu'elle hache menu,
Deux aulx, deux échalotes, du persil, revenus,
Elle poêle cent grammes de chair à saucisse,
Incorpore échalotes puis queues de cèpes; épice
Avec du sel, du poivre noir, un peu de thym,
En tournant elle y introduit la mie de pain.
Hors du feu elle lie par un œuf et du beurre.
Sa farce est terminée. Tu sens ce qu'elle fleure !
C'est alors qu'elle fait rissoler le chapeau
Environ cinq minutes de chaque côté
Un peu plus côté mousse qu'elle n'a pas ôtée,
Le fait de le saler lui fait rendre son eau.
Elle beurre le fond d'un plat à gratin rond
D'un diamètre à peine égal au champignon.
Elle garnit le fond de pâte feuilletée
Et y pose dessus son cèpe renversé
Elle étale sa farce harmonieusement
Façonnant de la sorte un dôme culminant.
Le tout est recouvert de pâte feuilletée,
Au sommet elle ménage une cheminée.
Léger nappage à l’œuf pour fournir le brillant
Qui donnera au plat un côté attrayant.
Cuisson à four moyen pendant une bonne heure.
On sert le plat sur table! C'est alors le bonheur!
Cessons pour aujourd'hui ce conte culinaire,
Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre
D'un de ces vins subtils, poussés en Languedoc
Qui te rendent gaillard, solide comme un roc.
Ingrédients et proportions pour six personnes:
- Un gros cèpe de 25 à 30 cm de diamètre (ils ne sont
pas rares), - 2 gousses d'ail, - 3 échalotes hachées, - 2
branches de persil hachées, - 1 à 2 hectos de chair à
saucisse, - 1 demi-bol de mie de pain trempée au lait, -
sel, poivre noir, thym, - 1 œuf, - 3 noix de beurre, - 2
feuilles de pâte feuilletée, - 1 jaune d'œuf (pour
nappage).
Les vins conseillés:
Accordez ce plat avec des vins rouges à base de syrah,
qui donnent des parfums de sous-bois, d'animal. En
côtes-du-rhône : Saint-Joseph, Cornas, Crozes-Hermi
lage, Saint-Désirât, Saint-Pierre-de-Bœuf, Mauves.
Certains Lirac.
En vins du Languedoc: Saint-Chinian. Fitou.
En vins de Provence, Bandol. Coteaux des Baux.
En fait tout bon vin rouge de France ou d'Italie.
Photo : Victor
Publié le 10/08/2019 à 15:33 par ledezert

- Oh : Puteng, Victor. Je culpabilise. Hier matin, j’ai entendu dans la machine à bruits un type donneur de leçon qui nous a dit d’un ton péremptoire qu’« Aujourd’hui, nous dépassons les possibilités que nous donne chaque année la planète ». Fatche, en plus le mec il nous a dit qu’on bouffait trop de barbaque, qu’il fallait plus prendre l’avion, qu’arroser nos géraniums était indécent, que vivre dans un pavillon individuel ou une villa « samsuffit » était dégueulasse pour cette pauvre planète. Il paraît même que notre mode de vie, à nous, salauds de Français, nécessite 2,7 planètes par an ! Moins tout de même que les Yankees qui usent 5 planètes par an. Il nous donne l’exemple des Indiens qui, eux, n’usent que 0,7 planète par an et donc nous font cadeau de 0,3 planète à nous, les gros gaspilleurs. Tè. J’ai honte Victor.
- Ça passe vite. Allez, met une tournée, on va boire pour oublier, Loulle ! Mais, pas d’eau, on en manque.
- Bon, alors du rouge. Et du pays, donc « locavore ».
- Le mec qui parlait dans le poste, je crois qu’il nous prend pour des kons. Moi j’y ai vécu en Inde Loulle, et je peux te dire que dans les villes « modernes », les quartiers un peu friqués de Mumbay, de Delhi ou de Chennay, les Indiens qui le peuvent bouffent de la planète comme nous, et même plus. Les autres, ils « économisent » la planète parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Ils l’économisent surtout parce qu’ils meurent jeunes à cause de la pollution liée à l’absence de réseaux d’assainissement ou de toilettes dans les campagnes, la pollution des fleuves est affreuse, le fameux Gange est un égout. Le matin, au lever du jour, il y a un milliard d’Indiens qui chient dans la nature. La grande fraternité du caca ! Après, ils saccagent les forêts pour faire la cuisine. Ils n’ont pas assez d’eau potable et lorsqu’il y en a, en temps de mousson, c’est trop et catastrophique. Quant à leur réseau ferroviaire il n’a pas bougé depuis le temps des Rosbifs ce qui fait qu’ils roulent dans des bagnoles ancestrales crachant des palanquées de CO2, particules fines ou grosses, sans oublier leurs vaches qui pètent sacrément trop. Si c’est l’exemple qu’il nous préconise, le charlot du poste, qu’il aille se faire foutre. Parce que ses Indiens, ou ses Africains si « économes » ils rêvent de quoi ? De vivre comme nous. Alors les théories des crétins nuisibles qui prônent d’ouvrir nos frontières à tous ces « économiseurs de planètes » tout en nous conseillant de ne plus faire de petits pour faire de la place aux nouveaux arrivants, à toutes ces « chances pour la France », je m’en torche l’oigne, Loulle. Le vrai, le seul problème, c’est la surpopulation.
- Ouais mais les Chinois, eux, ont réussi à stabiliser leur population.
- Avec la trique imposant l’enfant unique. Dont ils sortent maintiennent parce qu’ils n’ont plus assez de jeunes pour faire tourner leur économie. Mais avec l’inertie en la matière, ils n’ont plus assez de terres arables. Ils vont donc piller les terres agricoles ailleurs. Particulièrement en Afrique, qui n’a pas besoin de ça, et même en France. Pour les peuples agricoles, ruraux et oubliés, ce sont les ressources paysannes qui doivent définir la taille d’une population et non l’inverse. Les ressources n’étant pas élastiques, l’appropriation des plus forts ne peut qu’entraîner une famine des plus faibles.Et leur migration vers le miroir aux alouettes européen…La gestion abusive des ressources et une totale absence de régulation démographique portent en elle un naufrage et sont assimilables à un phénomène paradoxal que l’on peut désigner comme autogénocidaire.
- Mouais… J’ai déjà entendu ce raisonnement. On les appelle les « collapsologues », c’est nouveau, ça fait branché. Ce sont ceux qui disent qu’on fonce droit dans le mur, vers le grand « effondrement ».
- Eh ! Ils n’ont peut-être pas tort, Loulle.Au plus on est sur la terre, au plus on la réchauffe.Et comme à part de la tchatche on ne fait rien, on ne change pas notre mode de vie, ça va chauffer, ça va chauffer ! Et on va voir des gens venant de pays tropicaux rendus inhabitables chercher dans nos contrées encoretempérées une vie moins difficile.Rien à voir avec les quelques centaines de milliers qui viennent chaque année.Ce sera les grandes migrations climatiques.Et il m’étonnerait, malgré les efforts des collabos « no borders » que les peuples qui vivent depuis des millénaires dans nos contrées acceptent d’accueillir avec bienveillance de véritables marées humaines de réfugiés climatiques qui arriveront non pas par milliers mais par dizaines de millions. Ce sera les barbelés, les miradors, les mitrailleuses et plus si affinité. Et ce sera normal : aucun peuple ne se suicide de gaieté de cœur pour laisser la place à des envahisseurs.
- Tu crois pas que t’envoie le bouchon un peu loin Victor ? Où ils sont ces millions de futurs envahisseurs ?
- T’as entendu parler du Nigeria Loulle. Pas le Niger non, le Nigeria. C’est le pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 200 millions d’habitants, une densité de 138 habitants au km/2, plus que la France et écoute bien Loulle : un taux de fécondité de 5,25 enfants par femme ! Une usine à lardons. Une croissance démographique de 2,4 % par an. Et la moitié des Nigérians a moins de 18 ans. Ce qui donnera en 2 050 quelque chose comme 465 millions d’habitants qui vont crever de chaleur, de faim et de soif. Et ils voudront aller où ? T’as compris.
- Mouais… Alors on fait quoi ?
- Si je le savais Loulle… Mais la seule solution c’est de réduire la population mondiale.Par l’éducation ou par la guerre.L’idéal c’est évidemment une réduction paisible, raisonnée,sur deux générations. C’est faisable. Un système qui permettrait à tout être humain d’avoir ses besoins énergétiques assurés, un logement, l’accès à l’emploi, à la santé et à l’éducation verrait son problème de surnatalité se résorber naturellement.C’est ce qui s’est produit en Europe et c’est ce que l’on peut déjà observer pour les descendants des populations défavorisées qui vivent en occident à quelques exceptions près,chez les gens restés sous la domination des religieux, qu’ils soient cathos ou moslims.
- Mais nous alors, il ne faut plus faire de lardons ?
- Si, au contraire. Il faut revenir au taux de remplacement pour pouvoir faire face à l’invasion à venir et sauver notre civilisation. Parce qu’il est stupide de croire que les nouveaux arrivants vont avoir une vie plus économe que nous : ils voudront évidemment vivre comme nous, en pire. Et ils balaieront tout ce qui fait de l’Europe -n'en déplaise à tous ces connards qui crachent sur ce qui les nourrit, les protège, les éduque -le pays où tout le monde veut vivre : la démocratie, la liberté, l’égalité homme femme, les droits de l’humain, la laïcité, enfin l’art de vivre.
En attendant, buvons un coup Victor, ça nous remontera le moral.
Illustration: merci au regretté Chimulus
Source: Vicor AYOLI - du Blog l'Antifada (Midi Libre)
Publié le 01/08/2019 à 15:24 par ledezert
Le climat, le nucléaire, sortons du déni, plutôt flipant; notre situation actuelle , où en sommes nous réellement
Pablo Servigne a écrit '' Comment tout peut s'effondrer'' avant la renaissance.......peut être.
Ce livre n'est pas destiné à faire peur mais plutôt à prendre conscience de l'instant présent et vous inciter à vous mettre en action.....car ....il n'est jamais trop tard pour..., peut être..., bien faire.
Publié le 29/07/2019 à 16:26 par ledezert

« Provisoirement » adopté contre la volonté des populations depuis maintenant deux ans – ce qui donne une idée de la conception de la démocratie vue par les « bruxelloligarques » - le CETA (Canada-Europe unie Trade Agreement) met ce mercredi les députés face à leurs responsabilités. Vont-ils autoriser la malbouffe canadienne (bœufs bourrés d’hormones de croissance et d’antibiotiques) pourrir la santé des Français ? Vont-ils ouvrir la porte à des bestiaux nourris aux farines animales, celles-là même qui ont donné la « vache folle » britannique ? Vont-ils saloper un peu plus le climat avec des cargos ultra-polluants pour des échanges commerciaux inutiles ? Vont-ils permettre à des multinationales prenant des dimensions d’états privés de mettre à bas les lois de la France si elles menacent leurs profits réels ou projetés à travers des tribunaux privés ?
Pendant qu’en France on sodomise les diptères avec les magouilles des homards de Rugy, les eurotrafiquants de Bruxelles sodomisent – eux – toutes les populations de l’Europe. Ceci à la suite de l’approbation en 2017 par les députés membres de la commission « commerce »de l’exécrable projet de traitéglobal avec le Canada connu sous le vocable de CETA. Il faut dire que lamajorité des membresde cette « Commission commerce »comptent parmi les plus fervents défenseurs de la libéralisation maximale des échanges et des investissements, dans laquelle les normes sociales, sanitaires et environnementales sont exclusivement perçues comme des obstacles au commerce.
Les députés européensdu Parlement européende Strasbourgleur ont emboîté le pas alors que le traité de Lisbonne donne à cette institution un droit de veto sur les traités commerciaux.
L’Union Européenne a une conception pour le moins « pittoresque » de la démocratie. Ainsi,suite aufeu vert à Strasbourg, le CETAestentré en vigueur, de manière provisoire, dès avril 2017 !Considéré comme un traité « mixte », il devra ensuite être voté par l’ensemble des parlements nationaux – et parfois, régionaux – au sein des 28, pour rendre son approbation définitive.Nous en sommes là.
Qui a décidé d’un truc pareil ? Où a-t-on vu qu’un texte législatif était appliqué « provisoirement » avant d’être voté ? Un provisoire qui dure !
Le CETA, c’est le cheval de Troie des États-Unis. En effet,avec le CETA, les USA exporteront ce qu’ils veulent via le Canada tout en se permettant de refuser l’importation de tout ce qu’ils veulent.Naïveté de l’U.E. ? Konnerie ? Où complicité des « eurotrafiquants » achetés par les armées de lobbies sévissant à Bruxelles pour le compte des multinationales et de la finance ?
Le CETA « un bon accord » proclame ses thuriféraires. C’est archi faux :
1. L’enjeu du CETA est de s’attaquer aux « obstacles au commerce ». Comprenez : aux réglementations, y compris dans des domaines sensibles comme l’alimentation, l’environnement, la santé, ou encore les droits sociaux. Ce traité aura donc un impact durable sur notre vie quotidienne, bien au-delà des questions commerciales.
2. En donnant des pouvoirs exceptionnels aux multinationales, le CETA met en danger la capacité de nos institutions démocratiques à décider librement de politiques d’intérêt général : on risque la paralysie et un nivellement par le bas. Par exemple, un étiquetage plus complet des OGM ou l’interdiction de substances potentiellement dangereuses présentes dans l’agriculture et l’alimentation deviendraient quasiment impossibles avec l’adoption de cet accord.
3. Le CETA offre la possibilité aux investisseurs étrangers d’attaquer les États devant des tribunaux d’arbitrage, au motif que des décisions politiques affecteraient leurs bénéfices, réels ou attendus. Le risque pour l’État d’être condamné à payer des dommages et intérêts peut le dissuader de prendre des décisions d’intérêt général pourtant importantes.
4. Le CETA ne s’arrête pas là et donne à un « comité » de personnes non élues voix au chapitre sur les réglementations en Europe et au Canada, sans légitimité démocratique. Les lobbies industriels, très influents, seront bien sûr très largement consultés par ce comité.
5. Mais cela n’est pas tout… Nous avons autrefois été protégés de la vache folle, du recours à certains antibiotiques en élevage, du bœuf aux hormones, grâce auprincipe de précautioninscrit dans nos textes européens. Or, il n’est pas du tout garanti dans le CETA ! C’est très grave car ce principe permet d’écarter du marché ce qui comporte un risque pour notre santé. Tout cela est sérieusement remis en question par cet accord. Quel peut être l’impact ?
- Pesticides : le CETA propose de s’aligner sur des normes de protection a minima, qu’il ne serait ensuite plus possible de changer ;
- Perturbateurs endocriniens : retards accumulés par la Commission européenne pour définir des critères d’évaluation de ces substances toxiques et prendre des décisions pour protéger notre santé ;
- OGM : Avec le CETA, il deviendrait quasi impossible d’introduire un étiquetage plus exigeant, un étiquetage des sous-produits de l’élevage tels que le lait, les œufs ou la viande issus d’animaux nourris à l’aide d’aliments génétiquement modifiés.. De même, il sera très difficile de faire interdire de nouveaux types d’OGM à l’avenir.
Quant aux bénéfices promis, ils restent très hypothétiques… La Commission européenne parle d’une hausse du produit intérieur brut (PIB) de moins de 2 euros par mois et par habitant d’ici 10 ans…
Et on sacrifierait le principe de précaution et la démocratie pour 2 euros ?
Faisons pression sur nos députés. http://www2.assemblee-nationale.fr/qui
N’oublions pas que l’on n’agit pas, on subit !
From: l'Antifadas - Victor Ayoli
Publié le 12/07/2019 à 16:21 par ledezert
« L’effondrement a déjà commencé. Ce qu’il faudrait faire (et c’est impossible).

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Et si ?
Tu penses, on va bien trouver !
Nos enfants sauront imaginer des solutions…
Voilà le discours généralement porté par la génération des babyboomers, une génération qui risque de tenir une place très particulière dans les manuels d’histoire du futur.
Peut-on éviter l’effondrement ?
La question est simple.
La réponse l’est tout autant.
Je vous avais dit dans un précédent épisode que « les conséquences des politiques à mener pour éviter l’effondrement, ou les conséquences de l’effondrement étaient sensiblement les mêmes ».
Vous allez me dire, d’accord, mais dites-moi quand même ce qu’il faudrait faire pour éviter un effondrement écologique et environnemental ?
Novethics donne une liste relativement précise de ce qu’il faudrait faire et que l’on ne fera évidemment pas. Source ici.
Voici la liste (non exhaustive de ce qu’il faudrait faire) !
Etape 1: Prenez-en connaissance.
Etape 2: Hurlez, criez, déprimez faite ce qui vous plaît !
Etape 3: on en discute ensemble un peu plus bas !!!
Transports
Interdiction de vendre des véhicules neufs pour un usage particulier dès maintenant. Fin de la voiture.
Réduction de 5% par an des kilomètres parcourus par les particuliers. Fin de la voiture.
Interdiction des voitures thermiques en centre urbain dès 2024. Fin de la voiture.
Généralisation du télétravail dès 2025. Fin de la voiture.
Je crois que c’est… La fin de la voiture.
Logements
Interdiction du chauffage au fioul pour 2026.
Constructions neuves exclusivement en habitat collectif, interdiction des maisons individuelles, surface maximale autorisée de 30m² par personne.
Couvre-feu thermique entre 22h et 06h00 du matin avec température moyenne des logements à 17°.
Taxation progressive pour décourager de consommer au delà de 3 à 4kWh d’électricité par jour.
Consommation, biens et services
Favoriser la location à l’achat en toutes choses.
Interdiction de la publicité.
Diviser par 3 les flux consommés et qui prennent trop d’énergie et de bande passante.
Limitation à 1 kilo de vêtements neuf mis sur le marché par an et par personne dès 2022.
Relocalisation de la production.
Aviation
Suppression des vols intérieurs disposant d’une alternative en moins de 4 heures par le train dès 2022.
Interdiction des vols hors d’Europe non justifiés dès 2020.
Autorisation de deux vols allers.retour long courrier par jeune de 18 à 30 ans.
Alimentation
Toute parcelle de jardin doit devenir productive.
Interdiction du labour profond.
La consommation de viande doit diminuer et passer de 90 kilos à 25 kilos par personne et par an !
Interdiction progressive de tous les produits alimentaires transformés.
Instauration de quotas sur les produits importés comme le café, le chocolat, le thé les fruits exotiques etc…
D’ici 2030, le nombre d’agriculteurs devra être au moins multiplié par 2 et les parcelles bio par 5.
C’est violent non ?
Oui évidemment c’est le moins que l’on puisse dire ! Les conséquences de la politiques à mener pour éviter l’effondrement sont sensiblement identiques à celles de l’effondrement… alors, le plus rationnel, est évidemment d’attendre l’effondrement qui limitera par pénurie et par indisponibilité des ressources
Nous savons tout ce qu’il y a à savoir « les 5 R »
Notre vie de demain sera résumée avec les 5 R.
Refuser, Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler, plutôt que produire toujours plus, pour consommer toujours plus et jeter toujours plus.
Nous savons qu’il faudra former nos concitoyens à la résilience, à de nouveaux savoir-faire qui existaient autrefois, nous savons qu’il nous faudra réaménager le territoire et nous répartir à nouveau comme « autrefois » parce que notre organisation rurale était adaptée par nature et par essence aux circuits-courts !
Nous savons qu’il faudra faire croître la part du train et rouvrir l’ensemble des gares, vider les villes, fermer les centres commerciaux, et en un mot, tuer la société de production de masse, basée sur la consommation de masse et la culture de l’avidité des foules imposées par le marketing et la publicité !
Nous savons tout ce qu’il faut faire pour créer dès maintenant les conditions d’une continuité de nos civilisations.
Pourtant….
Pensez-vous une seule seconde que tous ceux qui tirent profit de la situation actuelle cessent de le faire volontairement et préventivement afin de sauver le monde ?
Pensez-vous que nous allons cesser de construire des avions et tuer Airbus ? Safran ?
Pensez-vous que nous allons fermer Auchan, Leclerc, Carrefour etc ?
Pensez-vous un seul instant que nous allons fermer les chaînes de fabrication de Renault, de PSA et renvoyer les bouviers d’ici et de la-bas chez eux ? Fermer les concessions, les garages ?
Pensez-vous que l’on va débrancher Netflix qui utilise pour son seul service 25% de la capacité mondiale de bande passante d’internet ?
Pensez-vous voir tout cela arriver ?
Les chances de voir cela se réaliser sont proches de 0. Si cela n’arrive pas, alors que nous sommes dans le scénario de l’overshoot décrit par le rapport Meadows il y a 30 ans, nous nous effondrerons. Inéluctablement. Avec autant de certitude que 1+1 font 2.
A demain pour un nouvel épisode sur l’effondrement, la série de l’été qui rend même les vacances les plus pourries très précieuses !!!
Dites-vous bien, que ça va être pire….hahahahaha (rire sardonique).
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Source: Blog L'INSOLENTIAE de Charles SANNAT (Retrouvez C.Sannat chaque matin - Abonnement gratuit)
Publié le 11/07/2019 à 16:08 par ledezert
Publié le 11/07/2019 à 15:52 par ledezert

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Dire qu’il y en a qui sont à la plage, avec les « smartphones » en train de lire ma série de l’été destinée à briser les rêves du vacancier même le plus motivé ! Ca vous apprendra à partir en juillet pendant que moi… j’écris encore ! Basse vengeance de l’aoûtien sur le « juillettiste » !
Mais non, je plaisante voyons, ou plus précisément j’essaie de rendre un tantinet léger un sujet assez lourd de conséquences.
L’effondrement a déjà commencé.
L’idée de cette série de l’été consacrée à l’effondrement qui est là, n’est pas de vous en convaincre, mais de vous le démontrer point par point.
L’idée c’est de vous démontrer qu’il est là, inéluctable, inévitable, et que nous sommes très nombreux en réalité à en faire le constat et à le savoir, mais que cette évidence parce qu’elle est « affolante », ne fera évidemment jamais la « une » de vos JT de 20 heures. Imaginez un peu…
« Le ministère du rationnement (anciennement ministère de l’économie) vous informe qu’il n’y aura plus à manger pendant la prochaine semaine. Nous vous invitons à réduire votre alimentation en conséquence »… Ce serait de nature à casser le moral des troupes et de l’économie…
Justement le problème dans tout cela c’est l’économie et notre incapacité à passer d’un modèle à un autre.
Nous ne pouvons pas changer de modèle
Comprenez que cette incapacité est liée à notre modèle. Nous ne pouvons pas en changer.
Plus grave, de la même manière que pour l’endettement de notre pays (mais c’est valable pour tous) les conséquences de la politique à mener pour éviter la faillite sont similaires aux conséquences de la faillite, les conséquences des politiques à mener pour éviter l’effondrement sont sensiblement identiques aux conséquences de l’effondrement…
Conclusion ?
Nous sommes dans l’incapacité de mener des politiques d’évitement qui nécessiteraient de changer radicalement notre système.
Il ne s’agit pas de faire un peu moins vite de ce que nous faisons déjà !
Il ne s’agit pas de polluer un peu moins rapidement… il s’agit de faire totalement autrement.
Mais faire totalement autrement revient d’abord à savoir quoi faire, puis comment le faire, et pour le faire de tuer tout ce qui fonctionne encore à peu près actuellement pour mettre en place une nouvelle société avec un nouveau fonctionnement… c’est impossible sans une énorme crise, car le passage d’un état à un autre ne peut être que violent !
Il n’y a pas atterrissage en douceur en économie.
Pas plus en gestion dynamique des systèmes.
Justement, à propos de la dynamique des systèmes, je voulais partager avec vous, la petite vidéo d’un ingénieur en dynamique des systèmes aussi optimiste que moi sur notre avenir proche.
L’effondrement ? Le seul scénario réaliste.
Je vous laisse écouter cela sur la plage, tranquillement, pendant que vos enfants font des pâtés…. Son approche est intellectuellement pertinente.
Ce n’est pas en faisant plus de production de masse et de consommation de masse que nous éviterons l’effondrement. Ce n’est pas en faisant moins vite plus de production de masse et de consommation de masse que nous éviterons l’effondrement… nous en éloignerons tout au plus un peu le moment.
Nous gagnerons juste du temps.
Ce temps gagné collectivement, mettez-le à profit personnellement pour préparer les conditions de votre résilience.
N’oubliez pas cette idée, les conséquences des politiques à mener pour éviter l’effondrement sont sensiblement identiques aux conséquences de l’effondrement.
Notre système est bloqué, et c’est la complexité de nos sociétés qui rend impossible leur adaptation.
Il y a des choses inéluctables, mais ce n’est pas la fin du monde, juste celle d’un système. Le problème c’est que nous vivons tous dans et part ce système, son effondrement impactera considérablement nos vies et notre psychisme.
N’oubliez pas non plus, si les banques centrales peuvent imprimer autant de billets qu’elles le veulent, elles ne peuvent pas imprimer de pétrole, de matières premières ou de ressources, pas plus qu’elles ne peuvent créer une nouvelle planète ou dépolluer la notre.
Dites-vous bien, que ça va être pire….hahahahaha (rire sardonique).
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Source: l'INSOLENTIAE de Charles SANNAT
Publié le 24/06/2019 à 17:08 par ledezert
OUIQUINDE GASTRONOMIQUE
POUR TEMPS DE CANICULE

Comment peut-on servir, les soirs de canicule
Une soupe brûlante sans être ridicule?
Et pourtant, en Provence, terre où l'on ose tout,
Il en existe une: c'est la soupe au pistou.
Nous l'avons héritée de nos amis niçois,
Eux-mêmes la tenant de nos cousins génois.
C'est vrai que de chez nous, l'Italie est bien proche,
Le cœur, les chants, le goût, presque tout nous rapproche.
"Pistar", c'est "écraser" en langue provençale.
Et le fameux "pistou" dont chacun se régale
C'est l'ail, le basilic, le fromage mêlés
Dans le mortier de marbre, et simplement pilés.
Le basilic, chez nous, ce n'est pas le "pistou"
Mais c'est" lou balicot ". Voilà. Un point, c'est tout!
- Oh ! Doucement, Victor! Tu as les arcanettes ? (1)
Respire, bois un coup et dis-moi ta recette!
- Tu as raison, petit, fais péter le bouchon!
Pour une bonne soupe, il te faut du cochon.
Une couenne, un pied, un petit jambonneau
Que tu vas nettoyer et que tu mets en eau
Froide dans un faitout, puis que tu fais bouillir.
Tu laisses demi-heure et souvent tu écumes.
Pendant que ça cuira, épluches tes légumes:
Des haricots blancs, verts, rouges. Et sans mollir.
Quatre grosses courgettes, quatre belles tomates
Mondées, épépinées, et cinq ou six patates.
Dans ta viande qui bout, met tes légumes entiers,
Sale et fais cuire une heure. Prépare ton mortier.
Du sel, dix gousses d'ail, deux pieds de basilic,
Qu' avecque ton pilon, cet emblème phallique,
Tu écrases en pommade. En tournant vivement
Verse l'huile d'olive, et ne soit pas feignant.
Rajoute trois tomates pelées, mondées, hachées,
Enfin du parmesan ou de l'edam rapé.
Vérifie si la viande est correctement cuite,
Et rectifie le goût. Écoute bien la suite:
Avec une écumoire, sort patates, courgettes
Que tu vas écraser avec une fourchette.
Elle te serviront de liant pour ta soupe.
Enfin tu mets les pâtes. Pour pas que tu les loupes
Tu les tastes souvent et tu les cuis" al dente".
Quand c'est prêt, hors du feu, dans l' oulo qui chuinte,
Introduit ton pistou en mélange homogène
Directement à table, comme l'on fait à Gênes.
Respire ce parfum d'ail et de balicot,
Qui transcende cochon, tomates, haricots!
Cette soupe est un plat complet à elle seule,
Qui ravit les gourmets et les plus fines gueules.
En ces temps où la mode glorifie les limandes
Vous pouvez, pourquoi pas, ne pas mettre de viande.
Cessons pour aujourd'hui ce conte culinaire
Ma tripe est assoiffée, remplis raz bord mon verre
De ce nectar divin de la Coste-du-Rhône
Et laisse près de moi la coupe et la bonbonne.
Ingrédients et proportions pour six personnes:
Pour la soupe: - 1 couenne, - 1 pied, - 1 jambonneau de cochon, - 150 g de haricots blancs secs, - 100 g de haricots rouge (ces haricots seront mis à tremper une nuit), - 500 g de haricots verts frais, - 4 ou 5 belles courgettes non pelées, - 4 ou 5 tomates (saint-pierre si vous en trouvez), - 5 ou 6 pommes de terre, - 500 g de pâtes genre petits macaronis, - 3 litres d'eau, - 2 cuillerées de gros sel de Camargue.
Pour le "pistou" : - 2 pieds de basilic à grandes feuilles, - 10 gousses d'ail, - 1 cuillère à café de sel fin, - 200 g de parmesan ou d'edam rapé (évitez le gruyère qui fait trop de fils), - 2 décilitres d'huile d'olive.
Les vins conseillés:
La soupe au pistou est un plat très parfumé qui se sert très chaud, en période estivale! Il faut donc l'accompagner d'un vin frais, léger, gouleyant et, lui aussi, parfumé. Les vins rosés sont parfaits.
En Côtes-du-Rhône: rosés de Tavel, de Chusclan, de Travaillan, de Camaret, de Suze-la-Rousse, du Ventoux, du Luberon, des Costières-de-Nîmes, de Saint-Désirat, de Bouchet, de Nyons, de Bollène, de Roaix, de Saint-Pantaléon-les-Vignes.
En Coteaux du Languedoc: rosés de Cabrières, de Faugères, des Corbières.
En vins de Provence: les rosés de Pierrefeu, Brignoles, La Selle, Ollières, Saint-Zacharie, Tourves, Tavernes.
(1)Avoir les arcanettes .. faire preuve d'une certaine irritation.
Dessin original Vincent Barbantans
Source originale: Victor AYOLI , l'ANTIFADA
Publié le 10/06/2019 à 15:39 par ledezert
L’insupportable absorption de Renault par des prédateurs italoyankees : arnaque ou complot ?
Un canard boiteux italoyankee – FCA – va-t-il bouffer Renault, entreprise emblématique du savoir-faire français ? C’est ce qui se profile à l’horizon. Et, circonstance aggravante, avec la complicité de nos gouvernants.
Derrière le terme bucolique de mariage, de fusion à égalité, c’est d’un véritable hold-up dont il s’agit. L’entreprise financiarisée à mort FCA profite du fait que l’action Renault a été fortement bousculée par ses problèmes avec son « fiancé » actuel, le nippon Nissan, pour proposer cette fusion, basée sur la seule valeur boursière de ces deux entreprises. Mais l’affaire Ghosn a fait passer l’action Renault de 85 euros à autour d’une cinquantaine d’euros. La valeur boursière de Renault n’est plus actuellement que de 14,8 milliards d’euros, celle de Fiat de 19,9 milliards d’euros. Sans l’embrouille autour de Ghosn (orchestrée par qui ?), la valeur boursière de Renault serait largement au-dessus de celle de Fiat. Odeur d’arnaque, parfum de complot ?
Fiat est un canard boiteux parce qu’elle construit des voitures d’hier (les séries Fiat 500) et se gargarise de voitures d’avant-hier (les esbroufantes mais moribondes Ferrari, Maserati, Alfa Roméo). Son seul fleuron est étasunien, c’est Jeep, encore un ridicule 4x4 du passé, de même que le boulet Dodge. Elle est notoirement hors du coup concernant les véhicules électriques. Les financiers qui la dirigent ne pensent que capitalisme pur et dur et profit our les actionnaires. Acoquinés à la famille Agnelli, ils couvent d’un œil de vautour l’avance de Renault en matière de véhicules du futur (électriques, autonomes, voire à hydrogène). Si cette opération, dans les conditions actuelles, se fait, ils vont mettre pour une poignée de figues (15 milliards) la main sur des pépites technologiques et la palanquée de brevets développés par Renault et Nissan. Les seuls actifs boursiers de Renault (ses parts de Nissan, de Daimler, sa juteuse banque de financement) dépassent largement le fric que FCA va mettre dans la corbeille trouée du mariage ! Autrement dit les financiers italoyankees vont s’approprier pour rien les brevets, le savoir-faire du personnel, les centres de recherches, la notoriété, le fonds de commerce, la clientèle, les réseaux, les usines, les équipements. Renault n'est pas qu'une entreprise, c'est un symbole de l'entreprenariat industriel à la française. Autrefois « il ne fallait pas désespérer Billancourt »… Tè, fume !
Le patron sera le petit-fils d’Agnelli, le dénomméJohn Elkann. Le siège sera aux Pays-Bas.Le fric ne viendra pas d’Italie mais des États-Unis.Pourtantles crétins des me (r) dias se gargarisent : « la France séduit les Américains et devient plus « attractive » que l’Allemagne. » Ben voyons !L’ouverture totale des frontières offre auxsociétés financières, industrielles ou de services,majoritairementétats-uniennes la possibilité de faire leur marché en Europe. C’est ce qu’on appelle la globalisation, la mondialisation prédatrice à la sauce dollar. Résultat : la liste des entreprises françaises qui passent sous pavillon étranger, surtout étasunien, s’allonge, s’allonge… Rachetées pour être dépouillées de leur savoir-faire, de leur clientèle, de leurs brevets, de leurs actifs, de leur trésorerie, puis fermées, laissant les salariés sur le carreau.Ford à Blanquefort,General Electric entre autres exemples…
Les dés sont pipés puisque les Étasuniens achètent avec de la monnaie de singe, le dollar, sorti de la planche à billets de l’oncle Sam. Elles n’ont pas été « achetées » mais razziées avec de la fausse monnaie.
Les entreprises étasuniennes prédatrices sont bourrées de thunes qu’elles volent doublement : - elles « optimisent » leur fiscalité, c’est-à-dire qu’elles volent le fisc en France. Mais si elles rapatriaient leurs bénéfs aux États-Unis, elles devraient payer 35 % au fiscétasunien. Ce qu’elles ne veulent pas. Elles se trouvent donc à la tête d’une montagne de pognon planqué dans des paradis fiscaux, avec lequel elles font leur marché en France et en Europe.
Ces investisseurs étasuniens n’ont qu’un dieu : le fric, qu’une exigence : le maximum de rentabilité pour les actionnaires. Au détriment du développement de l’entreprise et, bien sûr, de l’emploi. Les patrons voyous imposés par les actionnaires étasuniens n’ont dès lors pas d’états d’âme pour délocaliser les entreprises là où la main-d’œuvre coûte le moins. S’ensuivent le déplacement des sièges sociaux, des centres de recherche, la rupture avec les sous-traitants français, tuant des entreprises…
C’est ce qui est arrivé autrefois à Péchiney, à Alcatel, plus récemment à Alstom et c’est ce qui risque d’arriver à Renault.
Mais comment nos « dirigeants » d’entreprises peuvent-ils être aussi kons ? Et pourquoi nos « politiques » sont-ils complices ? Mystère…
À rapprocher peut-être du fait queJean-Dominique Senard, l’actuel patron de Renault, ancien de Michelin, connait bien John Elkann, petit-fils et un des héritiers Agnelli, PDG prévu de la fusion FCA-Renault. Ils se sont connus… au grand raout Bilderberg qui s’est tenu l’an dernier à Turin, fief des Agnelli.
On peut comprendre cette complicité de classe entre les membres de cette maffia en costards Gucci se prétendant les maîtres du monde. Mais quid du gouvernement français qui approuve cette prédation ? Ben, devinez où est allé Lemaire, notre insipide ministre de l’économie, entre le 30 mai et le 2 juin ? À Montreux, en Suisse. Où ? Au festival de l’humour ? Non : à la session 2019 de la maffia Bilderberg qui s’est tenue cette année dans cette ville. Aurait-il reçu comme conseil (ou consigne ?) d’aider à cette fusiondont un des effets sera de quasiment éliminer l’État français de la direction de la nouvelle entité ?
Les administrateurs de Renault se sont donnés un jour de réflexion de plus.
Ouate Inde scie…
Source: Victor AYOLI - L'Antifada
Publié le 04/06/2019 à 15:00 par ledezert

3h37 d’espérance de vie moyenne gagnée par jour, profitez en !

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
J’aurais pu vous parler de pleins de choses passionnantes et très intéressantes.
Par exemple la guerre commerciale… entre la Chine et les Etats-Unis.
J’aurai pu aussi vous parler du Mexique. Oui le Mexique. Trump se faisant interdire son mur, qu’à cela ne tienne a décidé d’ériger un mur de nouvelles taxes contre le Mexique qui était devenu l’usine américaine à bas coûts juste à côté… c’est une information aux implications éco-géo-politiques énormes !! Mais non.
Il y a aussi, évidemment cette hausse de plus de 20 dollars sur l’once d’or ce qui est colossal en quelques heures, et laisse présager au choix, une guerre, un effondrement économique, des bruits de bottes supplémentaires ou que sais-je encore, mais certainement pas des bonnes nouvelles.
Mais, je ne vous parlerai pas de tout cela.
Je voulais vous parler de l’espérance de vie que nous avons gagné et que nous consacrons à devenir cons en regardant la télévision.
Oui, je sais, normalement, c’est là que l’on me dit « mais ce n’est pas vrai, à la télé il y a des trucs super regardez Charles, il y a même ARTE »… oui et autour de la machine à café on parle tous du dernier Opéra germano-turc dont l’orchestre géorgien vient de jouer à Vienne… bien sûr !
Soyons sérieux, personne ne regarde Arte, personne ne se cultive en regardant la télé, et nous devenons collectivement de plus en plus cons, le pire étant que nous prenons presque un malin plaisir à rendre nos enfants toujours plus débiles en leur donnant de plus en plus jeunes des écrans… sans protections parentales et sur lesquels les enfants regardent tout… sauf Arte !
Michel Serre, venait de dresser le constat avec malice et intelligence en mettant en relation ces deux temps identiques.
Ce gain de vie, face à cette perte de vie.
Débrancher la télé, devenue une immense machine à propagande qui nous explique qu’un Jadot, inconnu hier est désormais la personnalité préférée des Français, est un impératif.
Se couper des écrans est une nécessité, encore plus pour nos enfants.
Pourquoi ?
Pour vivre.
Pour vivre, là maintenant, dans le présent avec des gens qui sont vos parents, vos enfants , vos amis, vos proches, peu importe.
Pour vivre tout simplement son humanité et prendre le temps de donner son amour.
Si aimer c’est regarder ensemble dans la même direction comme le disait Saint-Exupéry, aimer ce n’est pas regarder à côté l’un de l’autre la même télévision, encore moins regarder chacun son propre écran.
Ce monde devient totalement con, et ceux qui nous dirigent encore plus crétins à « tweeter » comme des imbéciles des commentaires aussi creux qu’inutiles du genre « soutien total à nos forces de police face à la barbarie des gilets jaunes »…
Ce n’est pas parce que ce monde devient totalement con, que nous devons le devenir nous aussi.
Bien au contraire.
Nous devons rester cette petite lumière. Nous devons demeurer cet espoir. Nous sommes cette petite voix qui ne veut pas se taire.
Si vous ressentez tout cela, même confusément, si vous aussi vous entendez cette petite voix qui vous murmure que ce monde est devenu fou, sachez simplement, comme le disait Jiddu Krishnamurti que « ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade ».
Vous êtes donc cette petite lumière.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT