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Par Anonyme, le 17.10.2018
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Date de création : 14.10.2013
Dernière mise à jour :
07.03.2018
19 articles
Jean Jacques Dessalines, est connu comme le père fondateur de la Nation Haïtienne. L’histoire rapporte qu’il était né aux environs de 1758 sur l’Habitation Cormiers, à la Grande Rivière du Nord. Il a vécu esclave avant d’être affranchi. Apres la déportation puis la mort de Toussaint Louverture, il a pris la tête de la révolte contre la métropole française qui mena à l’indépendance de Saint-Domingue, le 1er Janvier 1804. Il fut assassiné le 17 octobre 1806 dans une embuscade au Pont Rouge.
Ce lundi 17 octobre 2016 ramène la commémoration du 210e anniversaire de l’assassinat de l’empereur. Nous relevons pour vous, en la circonstance, quelques citations célèbres du Général.
Ce n'est qu'en 1910 que fut inaugurée la statue de Jacques Ier Dessalines sur le Champ-de-Mars.
Les réactions se multiplient sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de l’arrivée du convoi humanitaire dominicain sur le sol d’Haïti pour secourir les victimes de l’ouragan Matthew. Certains citoyens s’exaspèrent, d’autres se rassérènent.
C’est une aide qui consiste en 25 000 rations alimentaires- bananes, patates, fromage, poulets, riz, jus, soda - et d’autres équipements – matelas, moustiques, tôles- que le gouvernement dominicain déploie pour voler aux secours des haïtiennes victimes de l’ouragan Matthew. Le convoi arrivera à Port-au-Prince ce jeudi, annonce le quotidien Le Nouvelliste.
Je remercie les Dominicains qui démontrent une fois de plus que le problème, ce n'est pas l'île.
J'aurais préféré qu'on soit assez grand pour s'en sortir tout seul. Entre 2010 (la dernière fois qu'ils nous ont aidés), qu'avons-nous foutu? La faute à qui? Et je prédis qu'ils reviendront à la plus prochaine catastrophe. Et on sera toujours en train de râler, de pleurer sur la gloire trépassée des ancêtres.
Richard Sénécal, cinéaste (Facebook)
L'aide qui enlaidit… nos élites
La République Dominicaine, ce pays, en 1960 avait le même PIB qu'Haïti. 50 années, plus tard, un écart abyssal s'est créé, entre les deux pays. Le PIB de la RD est devenu six fois plus élevés que le nôtre. […] Voilà pourquoi le convoi d'hier nous a autant impressionné. […] Ils ne sont pas en train de nous envahir, ils assoient, plutôt, leur diplomatie par voie humanitaire pour se blanchir de la réputation «d'État raciste» obtenue, dans leur gestion de la crise des Haitiano-Dominicains. Et, évidemment, ils s'assureront, durant leur passage de «courtiser nos chefs», pour des considérations futures. […] Dans ce qui se développe, les élites, surtout les nantis économiques, jouent leur crédibilité. Ils n'ont pas le choix. Ils se doivent de se positionner, sinon, ils disparaîtront. Engloutis par les capitalistes Dominicains.
Aly Acacia, chroniqueur au quotidien le Nouvelliste (Facebook)
Haïti a un nouveau maitre.
[…] L'aide dominicaine met en évidence deux choses: L'échec de l'état Haïtien et un certain leadership dominicain. C'est pour cette raison qu'il faut toujours rester discret dans ses difficultés. Et si on accepte une solidarité quelconque, ceci doit se faire à nos conditions. Mais l'Etat Haïtien à cause de ses mauvais choix depuis 30 ans et de ses mauvaises politiques ne peut rien exiger. Et ceci malgré le sursaut patriotique du gouvernement actuel. Si c'était un jeu de dominos. On pourrait dire que les Dominicains ont fait 2 kabèss en deux parties successives. Un nouveau maitre est en train de s'installer durablement dans les affaires haïtiennes. Il s'agit de la République Dominicaine. Dans l'inconscient collectif et dans la morale populaire, les Dominicains sont largement perçus en Haïti comme des ivrognes, des voleurs et des prostituées, qui n'aiment pas travailler et qui font la fête du Jeudi soir jusqu’ à lundi matin. Matthew vient de Passer sur l'Ile : Et, pourtant, ce ne sont pas des camions Haïtiens qui vont secourir des Dominicains en ce moment. »
Richenel Ostiné, Sociologue, Normalien (philosophie), secrétaire du Réseau des Jeunes Entrepreneurs Haïtiens (RJEH) (Facebook)
Quoi? T'es choqué par la démonstration de force de la République Dominicaine, dans sa façon de nous "aider"? Ce que font les Dominicains là, c'est un simple geste d'amour face au grand-petit-frère, devenu légume par la force des choses et du temps, qui lui faisait peur au 19e siècle avec canons et fusils... Fallait pas faire ça Boyer! En plus de ton entente avec Charles X (on dit que t'as eu un p'tit "à côté" là sur la chose! Pas beaucoup, mais un ptit 10% je crois!), fallait pas envahir les "panyòl" là! Ils le prennent encore mal... Plus de deux siècles après!
Des camions, de la bouffe, des secouristes, du matériel de construction et d'électrification, de l'essence et des militaires entre les bagages! Juste comme ça. En mode "ce n'est rien"! Les militaires viendront pour aider aussi... Comme les Marines de la semaine dernière! Nos nationalistes vont jaser et rien de plus. 1804, Dessalines, Toussaint, Bookman et les autres. Ouais ouais! Toute la bande... Et alors?! Faudrait se rendre au Sud, dans la Grand ‘Anse, aux Nippes, dans le Nord-ouest et autres, pour expliquer aux gens que les dominicains sont méchants, xénophobes, anti-haïtiens et bla bla bla, qu'on devrait refuser l'aide! Pour refuser "l'aide", il faut se donner les MOYENS! De la RESPONSABILITÉ les gars... La conviction vient après... Très loin après. […]
Pierre Fréderic Cherestal, Sociologue, Spécialiste en Tourisme et Loisirs. (Facebook)
Merci à nos voisins dominicains de nous rappeler combien nos dirigeants sont petits et sans vision. Tout ce qui les intéresse, c’est de s'enrichir!
Tous les drapeaux de ce pays devraient être mis en berne pas juste pour victimes mais pour ce que nous sommes devenus...
Ce convoi d'aide de la part des Dominicains est une démonstration de savoir-faire, de vision, d'organisation, de nationalisme.
Les Dominicains montrent aux petits bouffons, petits parvenus que nous avons eus au pouvoir ces 30 dernières années, comment fonctionne un pays!
Chantal M. Elie, Analyste politique, activiste féministe (Twiter)
Halte là! Privert vient de signer l'acte de l'occupation d'Haïti par les dominicains sous prétextes humanitaires.
Haïti pleure! Dessalines pleure! Nous devons une fois de plus questionner notre souveraineté, notre dignité de peuple.
Vive la souveraineté La Marine haïtienne est occupée par les militaires dominicains en ce moment même! Privert a vendu Haïti aux dominicains.
Nous devrions prendre des précautions avec l'aide alimentaire dominicaine, des produits toxiques pourraient compliquer la santé des sinistrés.
Mathias Pierre, ingénieur, ancien candidat à la présidence, membre de la plateforme politique Pitit Dessalines (Twitter)
Mieux comprendre les pathologies et faciliter la vie quotidienne des malades en agissant sur certains symptômes particulièrement handicapants des maladies : tel est l’objectif de la thérapie génique. Le principe de ce type de traitement est simple : en modifiant la structure génétique de la maladie, la thérapie génique ou génothérapie entraîne un impact thérapeutique qui vise à «éteindre» certains symptômes voire à diminuer l’impact de la maladie sur la santé pour permettre aux patients de mener le cours de leur vie le plus normalement possible.
Des premiers résultats positifs sur Parkinson
Etudié depuis plusieurs années, la génothérapie a apporté des résultats prometteurs à des chercheurs français et britanniques qui travaillaient sur la maladie de Parkinson. Une quinzaine de patients a pu bénéficier ce nouveau traitement expérimental entre 2008 et 2011, et les résultats sont probants. Les malades ont pu retrouver une partie de leur mobilité et ont connu une diminution partielle des tremblements. Des améliorations qui leurs permettent de moins subir la maladie, même si celle-ci est toujours présente.
Des déclinaisons possibles pour plusieurs maladies ?
Cette étude, qui va bien entendu être poursuivie, apporte la preuve que la thérapie génique peut avoir un véritable impact sur le bien-être des patients, et peut-être même sur leur santé. Et la maladie de Parkinson n’est pas la seule maladie concernée. Aujourd’hui, la génothérapie représente un véritable espoir de traiter globalement plusieurs types de pathologies. Des pistes contre la mucoviscidose, le Sida ou le cancer sont déjà à l’étude, et les résultats positifs obtenus contre Parkinson pourraient bien représenter le déclic qu’il manquait pour permettre une réelle avancée de la recherche dans ce domaine. Avec peut-être un jour pour résultat de supprimer les symptômes de ces maladies, voire même de trouver un remède vraiment efficace.
La science est quelque chose de bien trop sérieux et précieux pour être laissée aux seuls scientifiques professionnels. Amateurs, de 7 à 77 ans, tout le monde peut et doit y prendre part, facilités en cela par Internet et sa philosophie d’ouverture.
Un article de Macéus Stevenson.
Remarque : nous avons choisi tout du long de traduire « hacker » par « bidouiller ».
La science est quelque chose de bien trop sérieux et précieux pour être laissée aux seuls scientifiques professionnels. Amateurs, de 7 à 77 ans, tout le monde peut et doit y prendre part, facilités en cela par Internet et sa philosophie d’ouverture.
Tinkering knowledge sharing, or why we need to hack science
Rayna Stamboliyska - 25 mars 2013 - AlJazeera.com
(Traduction : Sphinx, Rayna, M0tty, Minitte, goofy, Oumph, Asta , lizuka, Penguin, Moosh, Baptiste, Oli_Ph)
Les citoyens activement engagés dans la production scientifique fournissent le meilleur effort de compréhension de la science, et ce à tout âge.
Traditionnellement, les chercheurs sont des universitaires employés par les institutions. Le stéréotype de l’expert érudit entouré de livres poussiéreux gribouillant frénétiquement des écrits obscurs vient également à l’esprit. Quel(le) qu’il (elle) soit, le chercheur produit de la connaissance et que vous soyez profondément de gauche ou légèrement de droite, vous respectez tous la science et la connaissance. Ce sont des sujets d’importance, autant pour la droite que pour la gauche et pour toutes les idéologies entre les deux et au-delà. De fait, bidouiller (NdT : ou hacker) sort des chemins battus lorsque l’on considère la science et la connaissance.
« Un scientifique, un artiste, un citoyen n’est en rien un enfant qui aurait besoin d’une méthodologie paternaliste et d’une rationalité maternante lui donnant sécurité et direction. Il peut prendre soin de lui-même. Il n’est pas seulement l’inventeur des lois, des théories, des images, pièces de théâtre, styles de musique, interactions sociales, des institutions, il est aussi l’inventeur d’une nouvelle vision du monde, il est l’inventeur d’une nouvelle forme d’appréciation ». Cette citation vient d’un épistémologue, malheureusement oublié, Paul K. Feyerabend et date de 1978 quand son livre « Science dans une société libre » fût publié. Utilisons cette citation comme fil rouge de cette discussion à propos de la démocratisation de la science.
Vous avez raison, une telle affirmation peut être trompeuse. Je souhaiterais davantage parler de « bidouiller le faisage de la science ». Le cliché de l’intellectuel solitaire, à l’apparence maladive et au comportement associal, est répandu aujourd’hui encore, mais sa généralisation faiblit au fur et à mesure que les technologies de communication progressent. Ce qui reste vrai, en revanche, c’est le côté conservateur et rigide des organismes de recherche. La science est construite à partir de données collectées, analysées, critiquées et réutilisées. Cependant, la méthodologie ordinaire de la science, imposée par les organismes de recherche, requiert le secret et nécessite donc de travailler contre cette maximisation de la dissémination du savoir. Avant que quiconque ne crie à la paranoïa, pensez aux publications à accès payant, bloquant ainsi leur diffusion, au format PDF ou, pire, en image.
Les réticences à publier les données et à ouvertement partager le savoir ont cependant commencé à attirer l’attention des gens. Un mouvement général vers l’ouverture que l’on appelle plus communément la « science ouverte » a émergé, inspiré par l’esprit du mouvement du Logiciel Libre (Free and Open Source Software, FOSS). Similaire à l’éthique du Libre qui promeut l’ouverture d’un code source accessible, réutilisable et modifiable par tout le monde, le thème principal de la sciences ouvertes est d’expliquer clairement les méthodes, les données générées et les résultats obtenus, permettant ainsi une collaboration massive qui accélère la vitesse à laquelle la science se fait.
Un concept très puissant - la « science citoyenne » - a naturellement émergé parallèlement à la science ouverte. Les blogs de chercheurs professionnels qui parlent de leurs travaux et discutent en ligne des résultats obtenus par leurs pairs sont innombrables. De tels débats permettent à de non-professionnels de participer aussi. La poussée du mouvement hacker/maker/do-it-yourself a énormément contribué à l’engagement dans la science de scientifiques non-professionnels.
De nos jours, il y a des centaines de projets dans le monde entier au sein desquels chercheurs professionnels et non-professionnels prennent part à de véritables études scientifiques. Un glissement clair et visible s’est opéré ces dernières années : au début, les citoyens aidaient simplement à collecter des données alors que désormais les citoyens les analysent vraiment, produisent des résultats valables et les interprètent allant même jusqu’à proposer de nouvelles hypothèses.
La « démocratisation de la science » défendue par Feyerabend est en train de se réaliser. La méthode de la science est encore trop souvent faussement imaginée comme étant l’exploration de théories en perpétuelle expansion sur les complexités de l’univers et uniquement réservée à une élite d’individus extraordinairement intelligents, échevelés et quelque peu sociopathes. La méthode scientifique est en fait à la portée de tous ceux capables de poser une question, de réunir des informations, de les analyser de manière critique, de (peut-être) trouver une réponse et d’agir en fonction du résultat.
Cela vous semble idéaliste ? Vous avez le droit d’avoir tort. Vous aimez les maths ? Peut-être que non. Cependant, prenez par exemple l’expérience Polymath. En 2009, Tim Growers, lauréat de la médaille Fields, écrivait un article sur son blog parlant des « mathématiques massivement collaboratives ». Il écrivait : « Une idée serait que quiconque ayant quelque chose à dire sur le problème puisse y ajouter son grain de sel… vous contribueriez ainsi à des idées, même si elles sont peu développées ou peut-être fausses. »
Qu’est-ce qui en a découlé ? Des centaines de commentaires et la naissance du projet Polymath. En réalité, les gens collaborent massivement à la résolution de problèmes en mathématiques. Des chercheurs, professionnels et non-professionnels, ont également contribué à l’identification de médicaments anti-paludisme, à la cartographie des accidents de la route ou la pollution sonore, ainsi qu’à la documentation des déversements de pétrole dans la côte du Golfe avec des ballons, ou encore à l’étude de l’impact du changement climatique sur les oiseaux, etc.
Un tel engagement social et citoyen dans la pratique scientifique est crucial. Les gens doivent revendiquer le droit d’être informé et éduqué. Le pouvoir réside là où est l’information, de cette manière, y avoir accès est un moyen d’auto-gouvernance et contribue à résorber la corruption, les privilèges et l’injustice. J’ai déjà débattu du besoin frappant de telles initiatives dans le monde arabe. Bien que la science soit un domaine émergent dans cette région où les financements suffisent rarement à sécuriser les équipements basiques pour la recherche, l’intérêt sur ce sujet, lui, existe. Entrer en contact avec des scientifiques non-professionnels devrait être aujourd’hui considéré par les professionnels comme partie inhérente de leur travail quotidien.
L’influence politique sur la façon dont la science fonctionne et est communiquée est un souci croissant au sein du monde arabe et partout ailleurs. Les projets de science citoyenne ne sont pas seulement indépendants, ils aident aussi à faire des choses avec un petit budget ou diminuer les coûts inhérents de la recherche ; ainsi, selon un rapport : « Au cours d’une seule année, des observateurs volontaires pour la surveillance de la biodiversité au Royaume-Uni ont vu leur contribution en temps estimée à plus de 20 millions de livres (NdT : environ 23,5 millions d’euros) ». La science citoyenne fournit aussi des données fiables et des outils qui peuvent être utilisés par tous les domaines scientifiques, des études environnementales aux sciences humaines. Un accès libre aux avancées scientifiques les plus récentes permet aux citoyens de remettre en question des hypothèses historiques. Résoudre des problèmes à rayonnement local, ou juste participer par curiosité, ramène la science à ses racines.
Je dis du bien du bidouillage de la science et je dirai encore davantage de bien du bidouillage de l’école. Avez-vous déjà réfléchi à l’origine de notre désir de savoir comment les choses fonctionnent ? Je dirais qu’elle se situe dans l’enfance. Quand on est enfant, on se demande pourquoi le ciel est bleu ou comment on fait les bébés. Nous posons des questions, découpons des limaces pour voir jusqu’où elles peuvent aller avec des morceaux en moins et décidons qu’elles ne peuvent pas aller bien loin une fois qu’elles sont en tranches. Un chercheur émet une hypothèse, décide des informations à collecter pour y répondre, les analyse ensuite et en tire des conclusions pour valider ou non l’hypothèse de départ. En fait, cela ressemble à ce que les enfants font naturellement.
Mon idée est que les enfants apprennent par la recherche. Là où ça coince, c’est quand les adultes pensent que pour être un grand, il faut connaître la réponse. Nous tendons ainsi à inculquer aux élèves des informations déjà disponibles et nous appelons cela l’éducation. Le problème n’est pas la transmission du savoir à la jeune génération, mais le fait que nous le faisons en étant persuadés que l’aventure dans l’incertitude des réponses inconnues est délétère.
Que se passerait-il si, au lieu de verrouiller nos pensées et de castrer l’attitude interrogatrice des enfants, nous décidions de construire une culture de curiosité ? Autrefois, au XVème siècle, l’imprimerie encouragea de nouveaux moyens de transmission de l’information : des effets similaires peuvent être espérés avec Internet mais sur une échelle de temps beaucoup plus rapide. À travers les médias actuels, les élèves et étudiants ont accès à une quantité incroyable d’information. L’institution « école » a donc encore moins le monopole du savoir ; quel devient donc son but ?
L’« avalanche » d’articles scientifiques contribue à la reformulation de concepts. Ce que nos enfants ont besoin d’apprendre est à la fois comment apprendre et comment désapprendre. L’enseignant ne devrait pas être celui qui transmet des faits mais plutôt la personne qui enseigne comment les comprendre, les critiquer et les valider. Plutôt que d’essayer de savoir tout ce qui est produit, l’enseignant doit accepter ce qui est, pour chacun d’entre nous, une petite révolution culturelle car il sait mieux que les élèves comment analyser l’information. Il/Elle doit dès lors être un spécialiste de la découverte de la connaissance.
Je parie que beaucoup d’entre vous pensent que ceci est noble mais ont du mal à voir comment le réaliser. La recette miracle n’existe pas mais il y a un beaucoup d’approches possibles. Avez-vous entendu parler des jeux éducatifs et de recherche ? Oui, je viens d’évoquer la gamification (ou encore, « ludification ») qui correspond à l’intégration de méthodes pensées pour les jeux dans des applications « sérieuses » afin de les rendre plus amusantes et engageantes. Ce n’est pas une idée nouvelle : le concept que jouer génère et modèle notre culture a été exposé dans Homo Ludens (1938). Le typage sanguin, la biochimie ainsi que beaucoup d’autres jeux scientifiques ont aidé à démontrer l’importance de l’implémentation de la motivation dans l’apprentissage et l’exercice de la science.
Jouer en ligne à des jeux éducatifs et scientifiques pourrait ainsi être un des défis majeurs pour nos écoles. Nous espérons que nos enfants apprennent des choses « sérieuses » et on pourrait peut-être y bien parvenir en leur donnant la liberté de jouer. J’ai beaucoup aimé ce que le Digital Youth Project (Projet pour la Jeunesse Numérique) décrit dans un rapport sur les activités en ligne des enfants : celles-ci couvrent le fait de « traîner » (fréquenter des gens), de « mettre en désordre » (bricoler, même au point de devenir un expert local sur une technologie ou un média), de « faire son geek » (être curieux de ce qui est lié à Internet).
Imaginez ensuite une autre « école », où à la place de maîtres d’école il y aurait des professeurs de travaux pratiques, chacun ayant une responsabilité différente. En aucun cas, une telle responsabilité ne devrait se limiter à noter les enfants sur leur compétence. Ainsi, le but premier de l’éducation ne serait pas de préparer à un métier spécifique ou à une carrière mais constituerait plutôt un processus guidant l’enfant vers une participation à la vie publique. De cette manière, les adultes que nous appelons professeurs co-créeraient le savoir avec les enfants.
À la fois la possibilité pour les non-professionnels de s’engager dans l’exercice de la science et la nécessité de transformer les enseignants en des co-createurs de savoir. Alors, si les enfants peuvent avoir une nouvelle espèce de dinosaure portant leur nom ou créer un réacteur nucléaire chez eux, pourquoi ne pas les laisser faire de la recherche avec leurs ainés amateurs de science ? Dès lors, une question légitime se pose : « pourquoi ne pas créer un parcours d’apprentissage par la recherche à l’école ? ».
La science transforme notre perception du monde et de nous-mêmes, particulièrement chez les enfants. L’exercice de la science requiert un attrait pour l’inconnu et une ouverture sur les possibles. Tout comme les moments durant lesquels on s’amusent, la science permet la découverte et la création de relations et de schémas mentaux. Rajoutez des règles à suivre à l’amusement et vous obtenez un jeu. Rien n’est plus naturel pour les enfants que d’accueillir l’inconnu et faire des erreurs, les deux ouvrant la voie de la découverte.
Ainsi, le processus du questionnement et de la recherche de la résolution de problèmes devient plus intuitif. Cette approche contraste avec des méthodes d’apprentissage plus classiques où le but est de trouver des solutions, non pas des questions. La créativité joue un rôle majeur ici. La créativité a cependant besoin d’être désacralisée : tout le monde peut trouver de nouvelles solutions et porter de nouveaux regards. La créativité est un processus ouvert, interactif et contraignant ; être créatif signifie que la critique constructive est nécessaire pour l’avancement.
À quoi pourrait ressembler un parcours d’apprentissage par la recherche ? L’interdisciplinarité y est incontournable. L’inclusion de l’alphabétisation numérique dans le parcours de formation est décisif, quant à l’initiation à la programmation pour les enfants, cela existe déjà. Des écoliers du primaire au Royaume-Uni ont déjà publié un papier scientifique sur la reconnaissance des fleurs par les abeilles, et dans une banlieue de Paris, dans une école primaire des élèves de CM1/CM2 apprennent de la science en étudiant les fourmis. La classe envoie des tweets sur ses observations et recueille des hypothèses venant d’autres classes et de chercheurs adultes.
Twitter n’est pas la seule voie que peuvent choisir les enfants pour collecter et échanger des connaissances. Les adultes ont Wikipédia, mais c’est un peu complexe pour les enfants qui bien souvent n’y trouvent pas de réponses à leurs questions. Essayez par exemple de chercher pourquoi le ciel est bleu dans la page « lumière ». Si vous survivez au jargon scientifique assez hermétique et lisez la totalité de la page, vous vous rendrez compte que l’explication n’y est pas. Des projets tels que Simple Wikipédia sont donc apparus, qui visent à expliquer les choses complexes en un langage simple. Vikidia en France (une sorte de Wikipédia pour les enfants mais écrit par les adultes), Wikikids aux Pays-Bas, avec son équivalent français Wikimini (Wikipédia pour et par les enfants), ont commencé à construire une passerelle entre la création collaborative de connaissances et son partage généralisé.
En participant à la vraie science, nous nous impliquons tous activement dans le processus qui consiste à lui donner du sens. Les enfants non seulement deviennent des scientifiques, mais ils développent aussi leur créativité et se rendent compte des choix qu’ils opèrent. Ainsi, chacun prend activement conscience de la façon dont notre environnement et notre imagination nous façonnent en tant qu’individus et en tant que société.
Rayna Stamboliyska est chercheuse associée au Centre de Recherche pluridisplinaire de l’Université de Paris 5 Descartes, où elle développe la partie biologie synthètique au sein du projet Cyberlab citoyen. Elle contribue également à l’organisation de la « Nuit de la Science 2013 ». Elle tient un blog sur Scilogs.com intitulé Beyond the Lab, qui observe les pratiques scientifiques émergentes ; elle participe aussi à FutureChallenges.org et à Jadaliyya. Rayna est membre du conseil d’administration de la branche française de l’Open Knowledge Foundation et ainsi contribue au développement de la science citoyenne en France.
Crédit photo : Krystian Olszanski (Creative Commons By)
La Dessalinienne fut adoptée comme l'hymne national d'Haiti à la suite d'un concours organisé par le gouvernement haitien à la veille du centenaire de l'indépendance d"Haiti. Le jury la préféra à "L'Artibonitienne" du diplomate capois Louis Edouard Pouget. Le titre fut suggéré par l'historien Clément Lanier.
"La Dessalinienne fut inaugurée en octobre 1903 à l'occasion d'une fête organisée par l'Association du Petit Théâtre pour commémorer l'entrée triomphale de la vaillante Armée Indigène à Port-au-Prince. Elle fut chantée publiquement...[et] avec chaleur... L'auditoire enflammé jusqu'au délire, bissa, trissa le Chant National...'
Au cours de la semaine, paroles et musique imprimées chez Bernard à Port-au-Prince furent distribuées à profusion tant à la capitale que dans les moindres recoins de la République. Le 1er janvier 1904, des millions de poitrines entonnèrent l'HYMNE.
Sous le gouvernement du président Dartiguenave, le Conseil d'État vota le 5 Août 1919 une loi lui conférant le statut de CHANT NATIONAL (voir : Note ci-dessous). Il a toutefois fallu attendre l'année 1946 pour voir ce statut reconnu par notre Constitution (Constitution du 22 novembre 1946, Art. 136).
Constitutionnalité: | L'Hymne National est: La Dessalinienne. [Constitutions 1987; I, 4.1] |
Paroles: | Justin Lhérisson |
Musique: | Nicolas Geffrard |
I
Pour le Pays, pour les Ancêtres
Marchons unis, marchons unis
Dans nos rangs point de traîtres
Du sol soyons seuls maîtres
Marchons unis, marchons unis
Pour le Pays, pour les Ancêtres
Marchons, marchons, marchons unis
Pour le Pays, pour les Ancêtres
II
Pour les Aïeux, pour la Patrie
Béchons joyeux, béchons joyeux
Quand le champ fructifie
L'âme se fortifie
Béchons joyeux, béchons joyeux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
Béchons, béchons, béchons joyeux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
III
Pour le Pays et pour nos Pères
Formons des Fils, formons des Fils
Libres, forts et prospères
Toujours nous serons frères
Formons des Fils, formons des Fils
Pour le Pays et pour nos Pères
Formons, formons, formons des Fils
Pour le Pays et pour nos Pères
IV
Pour les Aïeux, pour la Patrie
O Dieu des Preux, O Dieu des Preux
Sous ta garde infinie
Prends nos droits, notre vie
O Dieu des Preux, O Dieu des Preux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
O Dieu, O Dieu, O Dieu des Preux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
V
Pour le Drapeau, pour la Patrie
Mourir est beau, mourir est beau
Notre passé nous crie:
Ayez l'âme aguerrie
Mourir est beau, mourir est beau
Pour le Drapeau, pour la Patrie
Mourir, mourir, mourir est beau
Pour le Drapeau, pour la Patrie.
Loi déclarant le Chant intitulé la « Dessalinienne » Chant National Haïtien.
LE CONSEIL D'ETAT
Usant des pouvoirs que lui confère la Constitution en son article 55 et en ses dispositions transitoires, Art. D.
A voté d'urgence la Loi suivante :
Art. Unique:
Le chant intitulé "La Dessalinienne" paroles et Musique de Justin Lhérisson et de Nicolas Ceffrard, est déclaré "Chant National Haïtien".
Donné au Palais Législatif, à Port-au-Prince, le 5 Août 1919, an 116ème de l'Indépendance.
Promulguée le 8 août. Parue dans Le Moniteur du 13 août 1919.
La Dessalinienne fut adoptée comme l'hymne national d'Haiti à la suite d'un concours organisé par le gouvernement haitien à la veille du centenaire de l'indépendance d"Haiti. Le jury la préféra à "L'Artibonitienne" du diplomate capois Louis Edouard Pouget. Le titre fut suggéré par l'historien Clément Lanier.
"La Dessalinienne fut inaugurée en octobre 1903 à l'occasion d'une fête organisée par l'Association du Petit Théâtre pour commémorer l'entrée triomphale de la vaillante Armée Indigène à Port-au-Prince. Elle fut chantée publiquement...[et] avec chaleur... L'auditoire enflammé jusqu'au délire, bissa, trissa le Chant National...'
Au cours de la semaine, paroles et musique imprimées chez Bernard à Port-au-Prince furent distribuées à profusion tant à la capitale que dans les moindres recoins de la République. Le 1er janvier 1904, des millions de poitrines entonnèrent l'HYMNE.
Sous le gouvernement du président Dartiguenave, le Conseil d'État vota le 5 Août 1919 une loi lui conférant le statut de CHANT NATIONAL (voir : Note ci-dessous). Il a toutefois fallu attendre l'année 1946 pour voir ce statut reconnu par notre Constitution (Constitution du 22 novembre 1946, Art. 136).
Constitutionnalité: | L'Hymne National est: La Dessalinienne. [Constitutions 1987; I, 4.1] |
Paroles: | Justin Lhérisson |
Musique: | Nicolas Geffrard |
I
Pour le Pays, pour les Ancêtres
Marchons unis, marchons unis
Dans nos rangs point de traîtres
Du sol soyons seuls maîtres
Marchons unis, marchons unis
Pour le Pays, pour les Ancêtres
Marchons, marchons, marchons unis
Pour le Pays, pour les Ancêtres
II
Pour les Aïeux, pour la Patrie
Béchons joyeux, béchons joyeux
Quand le champ fructifie
L'âme se fortifie
Béchons joyeux, béchons joyeux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
Béchons, béchons, béchons joyeux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
III
Pour le Pays et pour nos Pères
Formons des Fils, formons des Fils
Libres, forts et prospères
Toujours nous serons frères
Formons des Fils, formons des Fils
Pour le Pays et pour nos Pères
Formons, formons, formons des Fils
Pour le Pays et pour nos Pères
IV
Pour les Aïeux, pour la Patrie
O Dieu des Preux, O Dieu des Preux
Sous ta garde infinie
Prends nos droits, notre vie
O Dieu des Preux, O Dieu des Preux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
O Dieu, O Dieu, O Dieu des Preux
Pour les Aïeux, pour la Patrie
V
Pour le Drapeau, pour la Patrie
Mourir est beau, mourir est beau
Notre passé nous crie:
Ayez l'âme aguerrie
Mourir est beau, mourir est beau
Pour le Drapeau, pour la Patrie
Mourir, mourir, mourir est beau
Pour le Drapeau, pour la Patrie.
Loi déclarant le Chant intitulé la « Dessalinienne » Chant National Haïtien.
LE CONSEIL D'ETAT
Usant des pouvoirs que lui confère la Constitution en son article 55 et en ses dispositions transitoires, Art. D.
A voté d'urgence la Loi suivante :
Art. Unique:
Le chant intitulé "La Dessalinienne" paroles et Musique de Justin Lhérisson et de Nicolas Ceffrard, est déclaré "Chant National Haïtien".
Donné au Palais Législatif, à Port-au-Prince, le 5 Août 1919, an 116ème de l'Indépendance.
Promulguée le 8 août. Parue dans Le Moniteur du 13 août 1919.
On a tous vécu au cours de notre vie des expériences douloureuses, des moments malheureux lors desquels on a été déçu par quelqu’un ou blessé et lors desquels on a eu sérieusement des choses àreprocher à un ou plusieurs proches. Et il arrive qu’on ait du mal à pardonner à la personne qui pourrait être responsable de notre malheur. Cependant, que ce soit avec des amis ou en couple, il est important de savoir pardonner afin de surmonter sa tristesse et sa déception et mieux vivre ces situations difficiles par la suite. Nous allons vous faire découvrir pourquoi, même si cela paraît difficile au premier abord, pardonner est toujours la solution la plus saine dans une relation.
Bien sûr, il n’est pas facile de pardonner à son conjoint ou à un ami, d’autant plus si la blessure est profonde et si elle est encore vive. Nous pouvons nous sentir dénigré, trahi, voire humilié et refuser de pardonner à la personne qui nous a offensé. Nous avons tous notre fierté et certains peuvent être plus susceptibles ou plus orgueilleux que d’autres. Néanmoins, la capacité à pardonner est essentielle pour le bien-être d’une relation. C’est seulement après le pardon qu’on peut alors accepter le passé et se concentrer sereinement sur de nouvelles bases plus saines pour l’avenir afin d’apaiser votre relation amoureuse ainsi que vos relations amicales.
Le pardon est bon pour la santé
En général, quand nous portons les bagages de nos vieilles blessures pendant une longue période, cela peut nous tourmenter de manière obsessionnelle au point que l’on risque d’en souffrir psychologiquement. On refuse de pardonner et on reste enfermé dans notre rancune en nous posant incessamment les mêmes questions : « Comment a-t-il pu me faire ca ? » ou « Pourquoi n’a-t-elle pas remarqué plus tôt ce qu’il se passait? ». On ressasse le passé dans son coin au lieu d'aller au fond des choses, et de chercher à régler la situation en proposant par exemple une discussion pour clarifier les choses et réussir enfin à accorder son pardon. Si on se sent blessé ou vexé mais qu’on n’ose pas le dire clairement à la personne qui nous a heurté dans nos sentiments, l’orgueil et la rancune peuvent nous faire répondre avec mépris ou nous garder silencieux sans que la personne concernée ne comprenne ce qu’il se passe.
Mais c'est justement ce comportement qui risque de faire des ravages psychologiques, plus que la cause réelle ou la raison qui vous a poussé à en vouloir à quelqu’un, au point de ne pas pouvoir lui pardonner. Quand on prend le risque de ne pas affronter une situation douloureuse, une blessure émotionnelle qu’on ne guérit pas peut parfois conduire à l'insomnie, ou encore à l’agitation, à la nervosité, des maux de tête voire à la dépression dans certains cas plus graves.
Le psychiatre James Carson de l'Université Duke en Caroline du Nord a confirmé dans son étude que le pardon n'est pas un acte altruiste, mais pardonner permet aussi de nous protéger contre la douleur psychologique.
Quand nous pardonnons, nous nous libérons du rôle de la victime ainsi que de la personne qui nous a blessé. On ne se complait plus dans le rôle de la personne outrée et on reprend sa vie en main. Ainsi, en pardonnant, nous pouvons nous libérer de pensées négatives qui rongeaient notre âme. Pardonner signifie aussi assumer sa propre responsabilité et ne plus rester dans la passivité. Souvent, la capacité de pardonner est perçue comme une faiblesse. C’est pourtant le contraire, il n'est pas du tout facile de pardonner une douleur ou un préjudice subi. Il faut donc beaucoup de force pour s’en remettre et réussir à pardonner.
Ne vous mettez pas la pression pour autant. Il est important de pardonner mais il ne faut pas vous précipiter car vous devez vous débarrasser de votre colère avant d’accorder votre pardon. Les blessures profondes prennent du temps à se cicatriser et à guérir et il faut certainement gérer sa colère étape par étape. Il existe néanmoins des moyens simples qui peuvent vous aider à démarrer le processus de pardon. Par exemple, écrivez une liste de ce qui vous blesse encore et ce qui vous inquiète. Puis lorsque que vous vous sentirez prêt à brûler ou à déchirer cette liste, cela signifiera symboliquement que votre pardon est accordé.
Rédaction eDarling 2011
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