A propos de ce blog

Nom du blog :
matmalice
Description du blog :
Poésie de Matthieu Malice. Classée en 5 rubriques.
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
21.11.2009
Dernière mise à jour :
17.09.2011

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Je souhaite supprimer mon blog

Publié le 17/09/2011 à 03:03 par matmalice

Malice dévisse des vices...

Publié le 27/04/2010 à 23:12 par matmalice

Malice dévisse des vices

Des vices qui ont la malice

De se créer par habitude

A n'importe quelle latitude.

 

 

Arrête de blasphémer petit !

Tu apprendras bien vite,

L'Homme est fait ainsi.

 

Arrête de blasphémer petit.

Tu apprendras bien vite

Qu'à tous est la portée du vice.

 

Arrête tes malices petit.

Tu comprendras bien vite

Qu'on devient vite petit.

 

Arrête ta morale petit !

Tu sauras bien vite,

La morale est le vice.

 

 

Il se peut que l'art soit parfois dur

Mais le plus grand vice, c'est la censure.

Canular téléphonique

Publié le 20/04/2010 à 22:51 par matmalice

"Bon allez ! on l'appelle...

Madame Prout ?

- Oui ?

- La frontière roumaine bloque le gaz ?

[...]

- Mais comment fait-il ? elle a toujours pas raccroché...

- Il a trois ans de psycho...

-Psycho mon cul !"

Prout a dit mon cul.

Distance baudelairienne

Publié le 01/04/2010 à 17:52 par matmalice

Il manque un temps ici, prends-le si tu le trouve

Et quoiqu'on en pense ici, c'est l'ego qu'on panse.

Ca danse un temps paraît-il, brûle-le dans les douves ;

De Babylone à Byzance, fais-le en aisance.

 

Le rideau sur le serpent est tombé. Déchirés les danseurs...

Déchiré le rideau. Les écorchures sont à la sueur du choeur.

Les nettes écorchures du tissu rouge laissent apparaître un temps :

Ca riait derrière, ça vivait par terre. Nulle partition régie l'Ennemi, ça respire avec indolence.

 

Tout se vidait sans prêter attention aux ondulations du rideau,

Tous les regards fixaient l'horizon proche d'une publicité.

Le temps n'ondule, il est marbre, au sang des choeurs muets au rideau,

Muets au silence des respirations angoissées des sans-allées. Ca vivait tête baissée.

 

Nulle chute au serpent... des croches rythment les égarés, les zonés,

Les écorchés, les vidés, les blâmés, enviés dans l'art, dans le temps

Coulent, humain dans l'âme, aux cycles des générations. Nul outil, ni marteau,

Ni une pioche pour briser l'espace torturé d'usure : seuls les yeux du curieux dans l'âme s'attirent à voir ce rideau.

 

Douce attirance que le venin miroita

De doux pêchés, à ses ondulations latentes

D'un tissu non régulier, aux ficelles hâta

L'idée d'accrocher les éclats comme une tente.

Histoire d'anamour

Publié le 10/01/2010 à 11:32 par matmalice

C'est sur les Variations

De Marilou que je suis

Ton corps devenir Sion.

C'est maintenant que je suis

De ton corps avec passion

Que subrepticement je suis

Le faible mouvement de tes hanches.

 

Langoureusement je te suis,

Venir à moi et ne faire qu'une

Personne aliénée de sentiments.

Caressant tes deux petites dunes

Fermes de miel sur fond d'encens

Encensés de doux sentiments

C'est sur un de ces points que je me penche.

 

D'abord tu écartes

Les bras, que je m'approche

De toi dans un duel de quartes

Et de quintes ; de ma poche,

Je sors la carte...

D'adhésion tragique mais "pas si moche"

Me dis-tu, ouvrant tes hanches.

 

Elle est bien utile

Notre acte est un mensonge.

Et c'est avec un style

Que tu affaibles mes songes

Car de lui tu es pupille

De l'adultère ; en un songe

Tu en restes très étanche.

 

Et c'est sur les Variations

De Marilou que je suis

Cette enième nuit

Un amant découvrant Sion.

Velours OU Vol psychédélique

Publié le 23/12/2009 à 23:32 par matmalice

J'ai chopé une pomme en plein vol

En huit minutes le Cadeau était donné

Poché aux pépins elle a repris le vol

En huit minutes ma main à donner

 

Au feu donnent les sages, les pleurs

L'histoire se salue en chords maniacs

Bluesées, biaisées par son héroïne

Pop, air, vent, coeur à Vénus

 

 

La saturation légère emmène

L'esprit vagabondé dans des bordels

Lumineux, rosâtres, parfois bleus

Les portes translucides dominent

 

Les fesses en ombre bougent

Dandinent sensuellement

Alors que mon oeil coquin

Sourit et marche en continu

 

Bend, dead, slide and hammer

Légère saturation sixties

Protopunk dans les cheveux

Cale parle sur Reed

 

Pontiac derrière le mur

Poussière démoniaque

Les pneus crissent et hérissent

Des sons volumineux et trace

 

J'ai chopé le trip dans le vol

En vingt minutes c'était volé

Réacteur en plein vol

Nucléaire va voler

 

 

Continue gamin, lance

Lance, relance, laisse

Toi aller là où peut, la lance

Jette et lance, danse, liesse

 

Foule bondée blindée

Pilules et fumée grisâtre

Allumette nue

Grattoire aux hanches

 

Les genoux se plient

Formant un cercle

Avec les fesses fermes

Rebondies de Nico

 

La nouvelle écoute attentive

Toujours sous les riffs psychés

Prononcé "psaïqi"

N'est pas là qu'au first

 

Pop en l'air les pommes

Translucides genre acier

S'emmènent au crescendo

Sensuel, divin, évanouit

 

Oeil en berne teinté de traits

Rouges et de peau

Oeil au côté la porte

Laisse apparaître la danse

 

Et elle y va, elle se donne

Aux riffs accélérés, rapides

Monte et descend, va et vient

Levant les bras, entourant sa nuque

 

Nuque masquée de brune

Oeil mouillé des beautés

Transe psyché en tête

No resistance à cette ampoule

 

Ca disjoncte dans le vol

En une heure a brûlé

Allumette grattée en plein vol

Aux deux bourrelets derrière à voler

 

Des airs, des aires, des ares

Des arts, du pop, du proto

Type long début seventies

Accordé au micro en colle

 

Et s'envague dans les voies

Voix diapo, mâts hissés

Six colombes saluent

Neuf colonnes grandissent

 

Je les entends appeler mon nom

Ecorcher ses syllabes

Encerclant ma nuque et ma gorge

Avec leurs jambes jaunies

 

Et c'est en seulement deux jours

Dix-sept minutes épileptiques

Etirais mon cou, sortais le nez

Humais leurs kérozènes

 

Jusqu'à réduire ma taille

Rentrer d'où je viens

Sans écarter ma petitesse

Et me blottir en son sein.

Secrets

Publié le 21/12/2009 à 17:48 par matmalice

Par une circonstance non atténuante ouais

Ragé de vaincre je ne sus que faire à la défaite

En jouant les bluffs j'ai brûlé les ailes

Je vois encore les perspectives d'envol parallèles

Un jour ou l'autre il va payer son erreur

De m'avoir volé et détruit sur mon honneur

Il savait ce que voulait dire le mot secret

Comme ça par une parole voilà il a jugé

En me lachant il a bien sûr laché mes voeux

Sur la table mon arme à côté des jeux.

La musique

Publié le 18/12/2009 à 14:04 par matmalice

On a beau crier ses utopies de bonheur

On a beau parler et débattre à vive haleine

Le tout est par progrès une construction humaine

La perfection ne peut se sentir qu'au coeur.

 

La passion et la raison sont dures à mêler

Il n'y a que dans la musique qu'on peut

Y laisser passer des messages voluptueux

A travers des mots et leur musicalité.

 

Violons, guitares, trompettes, trombones, cordes vocales ;

Métro, rues, télé, scènes, bistrots et tout le reste ;

Blues, jazz, hip-hop, classique, reggae, raï et le reste ;

Son universalité transporte nos émois.

L'utilité

Publié le 15/12/2009 à 00:14 par matmalice Tags : utilité

Non vénale et chalante, attirant l'hypocrite

Semblable ami qui perd, joue, brille ou cite,

Elle ne peut que vivre, et mourir à l'infime

Clarté qui suggère indifféremment les cimes

 

De son âme ou son coeur - ou difficilement.

Elle n'existait guère quand, vivant borné Siamang,

L'inspiration n'était pas présente à l'esprit

Des mots et autres jeux, Béatrice, griffes prit.

 

Ce n'est peine ! Ce n'est gloire. Que de temps gâchés, prosés !

Sans une âme égrise à l'échine des denrées

Spirituelles de suggestions réflexives,

 

Nul commun semble apprécier la misère vive :

Celle qui enrichit les vers, calme marées

Salées de l'ennui bien mortel. Il a osé.

Qu'est-ce qui t'a pris...

Publié le 11/12/2009 à 00:09 par matmalice

Qu'est-ce qui t'a pris

De sortir ton fusil

Ton orgueil et ton égo

Te font encore défaut

 

Qu'est-ce qui t'a pris

De prendre ton fusil

Parole de démago

Retourne jouer au lego

 

Qu'est-ce qui t'a pris

Un soir de vendredi

De sortir cette moto

D'aller chercher El Diablo

 

Qu'est-ce qui t'a pris

De tirer avec ton fusil

Vers la foule des maux

Qui en ont fini avec les lego

 

Qu'est-ce qui t'a pris

De sortir ton fusil

Toi et ce putain d'égo

Orgueil jouissif des magots

 

Qu'est-ce qui t'a pris

Ce vendredi avec ton fusil

Pour te soigner de tes maux

Je préconise les mots

 

Qu'est-ce qui t'a pris

De tirer avec ton fusil

Dans la foule Ô

Grande de ce hall

 

Ton choix est définitif

Une nuit de samedi

Dans la cellule tu as perdu ton égo

Et cracher tous les mots des maux.