Nom du blog :
matmalice
Description du blog :
Poésie de Matthieu Malice.
Classée en 5 rubriques.
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
21.11.2009
Dernière mise à jour :
17.09.2011
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Derniers commentairesil s'agit d'un détournement d'une citation de marcel proust dans "un amour de swann" (2ème partie de du côté d
Par matmalice, le 25.11.2009
j'adore ! sandrine
Par Anonyme, le 24.11.2009
Malice dévisse des vices
Des vices qui ont la malice
De se créer par habitude
A n'importe quelle latitude.
Arrête de blasphémer petit !
Tu apprendras bien vite,
L'Homme est fait ainsi.
Arrête de blasphémer petit.
Tu apprendras bien vite
Qu'à tous est la portée du vice.
Arrête tes malices petit.
Tu comprendras bien vite
Qu'on devient vite petit.
Arrête ta morale petit !
Tu sauras bien vite,
La morale est le vice.
Il se peut que l'art soit parfois dur
Mais le plus grand vice, c'est la censure.
"Bon allez ! on l'appelle...
Madame Prout ?
- Oui ?
- La frontière roumaine bloque le gaz ?
[...]
- Mais comment fait-il ? elle a toujours pas raccroché...
- Il a trois ans de psycho...
-Psycho mon cul !"
Prout a dit mon cul.
Il manque un temps ici, prends-le si tu le trouve
Et quoiqu'on en pense ici, c'est l'ego qu'on panse.
Ca danse un temps paraît-il, brûle-le dans les douves ;
De Babylone à Byzance, fais-le en aisance.
Le rideau sur le serpent est tombé. Déchirés les danseurs...
Déchiré le rideau. Les écorchures sont à la sueur du choeur.
Les nettes écorchures du tissu rouge laissent apparaître un temps :
Ca riait derrière, ça vivait par terre. Nulle partition régie l'Ennemi, ça respire avec indolence.
Tout se vidait sans prêter attention aux ondulations du rideau,
Tous les regards fixaient l'horizon proche d'une publicité.
Le temps n'ondule, il est marbre, au sang des choeurs muets au rideau,
Muets au silence des respirations angoissées des sans-allées. Ca vivait tête baissée.
Nulle chute au serpent... des croches rythment les égarés, les zonés,
Les écorchés, les vidés, les blâmés, enviés dans l'art, dans le temps
Coulent, humain dans l'âme, aux cycles des générations. Nul outil, ni marteau,
Ni une pioche pour briser l'espace torturé d'usure : seuls les yeux du curieux dans l'âme s'attirent à voir ce rideau.
Douce attirance que le venin miroita
De doux pêchés, à ses ondulations latentes
D'un tissu non régulier, aux ficelles hâta
L'idée d'accrocher les éclats comme une tente.
C'est sur les Variations
De Marilou que je suis
Ton corps devenir Sion.
C'est maintenant que je suis
De ton corps avec passion
Que subrepticement je suis
Le faible mouvement de tes hanches.
Langoureusement je te suis,
Venir à moi et ne faire qu'une
Personne aliénée de sentiments.
Caressant tes deux petites dunes
Fermes de miel sur fond d'encens
Encensés de doux sentiments
C'est sur un de ces points que je me penche.
D'abord tu écartes
Les bras, que je m'approche
De toi dans un duel de quartes
Et de quintes ; de ma poche,
Je sors la carte...
D'adhésion tragique mais "pas si moche"
Me dis-tu, ouvrant tes hanches.
Elle est bien utile
Notre acte est un mensonge.
Et c'est avec un style
Que tu affaibles mes songes
Car de lui tu es pupille
De l'adultère ; en un songe
Tu en restes très étanche.
Et c'est sur les Variations
De Marilou que je suis
Cette enième nuit
Un amant découvrant Sion.
J'ai chopé une pomme en plein vol
En huit minutes le Cadeau était donné
Poché aux pépins elle a repris le vol
En huit minutes ma main à donner
Au feu donnent les sages, les pleurs
L'histoire se salue en chords maniacs
Bluesées, biaisées par son héroïne
Pop, air, vent, coeur à Vénus
La saturation légère emmène
L'esprit vagabondé dans des bordels
Lumineux, rosâtres, parfois bleus
Les portes translucides dominent
Les fesses en ombre bougent
Dandinent sensuellement
Alors que mon oeil coquin
Sourit et marche en continu
Bend, dead, slide and hammer
Légère saturation sixties
Protopunk dans les cheveux
Cale parle sur Reed
Pontiac derrière le mur
Poussière démoniaque
Les pneus crissent et hérissent
Des sons volumineux et trace
J'ai chopé le trip dans le vol
En vingt minutes c'était volé
Réacteur en plein vol
Nucléaire va voler
Continue gamin, lance
Lance, relance, laisse
Toi aller là où peut, la lance
Jette et lance, danse, liesse
Foule bondée blindée
Pilules et fumée grisâtre
Allumette nue
Grattoire aux hanches
Les genoux se plient
Formant un cercle
Avec les fesses fermes
Rebondies de Nico
La nouvelle écoute attentive
Toujours sous les riffs psychés
Prononcé "psaïqi"
N'est pas là qu'au first
Pop en l'air les pommes
Translucides genre acier
S'emmènent au crescendo
Sensuel, divin, évanouit
Oeil en berne teinté de traits
Rouges et de peau
Oeil au côté la porte
Laisse apparaître la danse
Et elle y va, elle se donne
Aux riffs accélérés, rapides
Monte et descend, va et vient
Levant les bras, entourant sa nuque
Nuque masquée de brune
Oeil mouillé des beautés
Transe psyché en tête
No resistance à cette ampoule
Ca disjoncte dans le vol
En une heure a brûlé
Allumette grattée en plein vol
Aux deux bourrelets derrière à voler
Des airs, des aires, des ares
Des arts, du pop, du proto
Type long début seventies
Accordé au micro en colle
Et s'envague dans les voies
Voix diapo, mâts hissés
Six colombes saluent
Neuf colonnes grandissent
Je les entends appeler mon nom
Ecorcher ses syllabes
Encerclant ma nuque et ma gorge
Avec leurs jambes jaunies
Et c'est en seulement deux jours
Dix-sept minutes épileptiques
Etirais mon cou, sortais le nez
Humais leurs kérozènes
Jusqu'à réduire ma taille
Rentrer d'où je viens
Sans écarter ma petitesse
Et me blottir en son sein.
Par une circonstance non atténuante ouais
Ragé de vaincre je ne sus que faire à la défaite
En jouant les bluffs j'ai brûlé les ailes
Je vois encore les perspectives d'envol parallèles
Un jour ou l'autre il va payer son erreur
De m'avoir volé et détruit sur mon honneur
Il savait ce que voulait dire le mot secret
Comme ça par une parole voilà il a jugé
En me lachant il a bien sûr laché mes voeux
Sur la table mon arme à côté des jeux.
On a beau crier ses utopies de bonheur
On a beau parler et débattre à vive haleine
Le tout est par progrès une construction humaine
La perfection ne peut se sentir qu'au coeur.
La passion et la raison sont dures à mêler
Il n'y a que dans la musique qu'on peut
Y laisser passer des messages voluptueux
A travers des mots et leur musicalité.
Violons, guitares, trompettes, trombones, cordes vocales ;
Métro, rues, télé, scènes, bistrots et tout le reste ;
Blues, jazz, hip-hop, classique, reggae, raï et le reste ;
Son universalité transporte nos émois.
Non vénale et chalante, attirant l'hypocrite
Semblable ami qui perd, joue, brille ou cite,
Elle ne peut que vivre, et mourir à l'infime
Clarté qui suggère indifféremment les cimes
De son âme ou son coeur - ou difficilement.
Elle n'existait guère quand, vivant borné Siamang,
L'inspiration n'était pas présente à l'esprit
Des mots et autres jeux, Béatrice, griffes prit.
Ce n'est peine ! Ce n'est gloire. Que de temps gâchés, prosés !
Sans une âme égrise à l'échine des denrées
Spirituelles de suggestions réflexives,
Nul commun semble apprécier la misère vive :
Celle qui enrichit les vers, calme marées
Salées de l'ennui bien mortel. Il a osé.
Qu'est-ce qui t'a pris
De sortir ton fusil
Ton orgueil et ton égo
Te font encore défaut
Qu'est-ce qui t'a pris
De prendre ton fusil
Parole de démago
Retourne jouer au lego
Qu'est-ce qui t'a pris
Un soir de vendredi
De sortir cette moto
D'aller chercher El Diablo
Qu'est-ce qui t'a pris
De tirer avec ton fusil
Vers la foule des maux
Qui en ont fini avec les lego
Qu'est-ce qui t'a pris
De sortir ton fusil
Toi et ce putain d'égo
Orgueil jouissif des magots
Qu'est-ce qui t'a pris
Ce vendredi avec ton fusil
Pour te soigner de tes maux
Je préconise les mots
Qu'est-ce qui t'a pris
De tirer avec ton fusil
Dans la foule Ô
Grande de ce hall
Ton choix est définitif
Une nuit de samedi
Dans la cellule tu as perdu ton égo
Et cracher tous les mots des maux.