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cordialemen t
pour l'in
Par Claude Gallou, le 19.04.2017
le souvenir d'un agréable moment en relisant cet article... merci fabienne et au plaisir de te/vous retrouver
Par Anonyme, le 23.02.2012
salut fabienne,
bra vo pour ce café littéraire et ce blog, je suivrai l'actualité, faute de pouvoir assister
Par Anonyme, le 29.01.2012
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Date de création : 19.01.2012
Dernière mise à jour :
18.05.2018
17 articles
La rencontre et à travers elle, la peur de ce visage étranger, la menace qu'il représente. Commencer à exister dans les yeux de l'autre , c'est prendre le risque qu'il vous enferme, c'est prendre le risque de s'aliéner. Entre cet homme et cette femme des dialogues interrompus, des monologues qui révèlent la nécessité d'être compris et écouté. Mais c'est aussi l'expérience de la tension de l'attente. L'auteure n'apporte pas de réponse à ce questionnement sur la rencontre, mais des émotions, des sensations et des moments forts de vie.
Intense, sensuel et abrupt.
Extrait :
"Il a dit je reste ici et je reviens, tiens -toi tranquille et ne laisse pas ces mains tendues vers moi, ces doigts égrénés sur des épaules en fuite. Il a dit je reviens, il ne faut pas toujours que je sois là et que nous puissions nous toucher, que tu puisses me tenir comme moi je te tiens de loin, comme moi je t'ai de loin enroulée dans une poche. Il faut que nous gardions cette tension il faut que tu restes debout que tu tiennes bien debout toute droite les bras tendus raides autour de mon cou disparu il faut garder cette attente pour que tu n'en puisses plus."
Octobre 1990, Michael Owen, écrivain, se voit confier l'écriture de la biographie des Winshaw, une riche famille anglaise. Il mène son enquête et prend conscience de la puissance et de l'impact de cette famille sur la scène politique : politique intérieure (financement de la campagne politque de Margaret Tatcher, participation à la privativation de la santé publique, rentabilité de l'élevage, contrôle des médias, du cinéma et de l'art grâce à de nombreux financements), mais également politique extérieure en particulier avec des relations troubles avec le Moyen Orient. Bref, la liste n'en finit pas de s'allonger et Michael, à force de remuer le passé obscur des Winshaw commence à devenir génant...
Satire politique cinglante, travail d'analyse de l'auteur et dénonciation des travers de notre système politique contemporain, ce roman raisonne comme un véritable coup de poing.
Extraits :
"Henry Windshaw tenta de jeter mon manuscrit au feu lorsqu'il comprit que j'attirais l'attention sur quelques petits désaccords entre le programme socialiste qui lui avait permis d'accéder au pouvoir et son rôle consécutif comme porte-parole en vue de l'extrême droite et, surtout, comme l'artisan du démenbrement de la Sécurité sociale."p 133
Mes parents "avaient décidé de m'envoyer dans une école payante. à partir de ce moment là, ils parurent ne jamais avoir assez d'argent.[...] ma mère se mit à enseigner à plein temps. Mais elle mettait un point d'honneur à nous préparer chaque soir un repas complet. Cependant, elle nous servait de plus en plus de repas tout préparés.[...] Mon père, loin de se plaindre, avait pris goût à ce genre de nourriture, en partie parce qu'elle lui rappelait les déjeuners qu'il partageait à la cantine avec les collègues de son usine."p 355
"D'une certaine manière, je n'avais jamais perdu cette foi enfantine dans la capacité d'une lettre à transformer mon existence. La simple vue d'une lettre sur mon paillasson peut encore m'emplir d'espoir et d'impatience, si éphémères soient-ils. Les enveloppes brunes ont rarement cet effet, il faut dire; et les enveloppes à fenêtre jamais. Mais il y a l'enveloppe blanche, à l'adresse écrite à la main, ce glorieux rectangle de pure possibilité qui a pu se révéler à l'occasion n'être rien de moins que l'annonce d'un monde nouveau." p223
Coup de coeur pour cet essai de Pascal Bruckner. Loin des clichés hommes-femmes, le journaliste offre une véritable analyse moderne de "l'amour" à travers l'histoire, la littérature, la société et son évolution.
Tout commence en 1860, lorsque Victor Hugo proteste contre le mariage bourgeois, un esclavage doublé d'un malheur : "Vous aimez un autre homme que votre mari? Eh bien allez à lui. Celui que vous n'aimez pas vous êtes sa prostituée ; celui que vous aimez vous êtes sa femme. Dans l'union des sexes, le coeur est la loi. Aimez et pensez librement. Le reste regarde Dieu."
Mais, il fait le constat que notre société "moderne",qui renvendique le droit au plaisir, pénalise encore plus ceux qui en sont exclus et organise le marché de la frustration ! De plus, nous sommes victimes de notre propre idéalisme, de l'amour comme un marché dans lequel fleurissent nos exigences.
Extraits :
" L'accroissement vertigineux du taux de divorce en Europe ne vient pas comme on le dit de notre égoisme mais de notre idéalisme"
"Parler d'amour, c'est toujours partir de son désordre intérieur, fouiller le fond boueux de son âme pleine de bassesse et de noblesse."
"Qu'avons-nous gagné au final à cette libération ? le droit d'être seul."
"Je crois encore au grand amour, entend-on souvent. Mais c'est aux personnes qu'il faut croire, vulnérables, imparfaites, pas à une abstraction, si admirable soit-elle"
Mon coup de coeur de l'été pour ce roman de Jonathan Coe , un des auteurs majeurs de la littérature britannique actuelle !
Drôle, touchant et attachant, Max, le personnage principal, représentant en brosses à dents, sillonne l'Angleterre au volant d'une Toyota hybride et tombe amoureux de la voix de son GPS !
Mais c'est surtout le regard ironique et extrêmement critique que porte l'auteur sur les dérives de notre société contemporaine qui est intéressant et qui pousse le lecteur à la réflexion. Ecrit à la première personne, le style est agréable et favorise les monologues intérieurs du personnage souvent très drôles.
A lire sans modération...
Extrait :
"L'humanité vous l'aurez remarqué, multiplie désormais avec une grande ingéniosité les moyens d'éviter de se parler, et j'avais pleinement profiter des plus récents. Au lieu de retrouver mes amis, je déposais des mises à jour ironiques et enjouées sur Facebook, histoire de montrer à tout le monde que ma vie était bien remplie. Il faut croire que ces messages plaisaient puisque j'avais désormais plus de soixante-dix amis sur mon compte, parfaits inconnus pour la plupart. Mais quant aux contacts de type tête à tête -on boit un café et on se met au courant des dernières- j'en avais apparemment perdu jusqu'au souvenir."
"Attribuer à un être humain, quel qu'il soit, une qualité collective est le plus terrible piège dans lequel notre esprit puisse tomber. Aucun stigmate particulier n'indique la méchanceté ou la bonté" Victor Cohen Hadria
Toujours rendez-vous au café les Mots Bleus pour un après midi tout en douceur, des présentations littéraires et des échanges...avec ce froid glacial, les cafés bien chauds ont été les bienvenus. Nous avons échangé nos livres en fin de séance.
Rozenn s'est lancée dans une "sieste assasinée" ou comment décripter un moment du quotidien. C'est avec une extrême simplicité que Philippe Delerm, telle la madeleine de Proust, nous fait revivre ces intantanés de la vie courante avec des choses amusantes, gourmandes et insignifiantes. Intéressant du point de vue de l'écriture, d'une grande simplicité, c'est un livre que l'on peut laisser dans son sac à main ou sur sa table de chevet.
Ensuite, Rozenn nous a embarquées dans un "battement d'ailes" pour "un lieu enchanteur en Sardaigne. C'est sur la colline qui domine la mer, au milieu des terres arrachées au maquis que se tient la maison de Madame." Madame tient le dernier rempart contre les touristes. Un beau portrait de femme, à travers le regard de l'enfance que Rozenn aime tant. On se laisse doucement porter...
Entre cafés et chocolats, nous avons ensuite plongé au coeur du "journal intime d'un arbre" avec Caroll. Simple, bien écrit, ce livre a le mérite d'être original. Il reste comme un impression. Il nous entraîne au coeur de l'amour, de la mort, tout au fond de l'être. C'est un regard amusé et décalé que nous propose Didier Van Cauwelaert. Caroll nous a également recommandé le dernier livre de Douglas Kennedy "Ces instants là", qui se passent à Berlin dans les années 80. Sur fond historique, Berlin Ouest et Berlin Est, ce roman propose surtout une réflexion sur le parcours amoureux et pose les limites de la relation amoureuse.
L'univers que nous propose Lily est beaucoup plus ancré dans le réel : c'est celui des rejetés, du premier de la classe, de celles qui ne correspondent pas aux critères de beauté...bref, ceux qui ne sont pas dans la norme. Regards croisés d'un même personnage à deux époques différentes de sa vie , (adolescent et adulte), on s'interroge sur les raisons de la noirceur du personnage devenu adulte. Une écriture simple, un roman à la fois cynique et noir qui touche dans cette transition de l'adolescence à l'âge adulte.
Enfin, nous finirons par une traversée dans le temps avec "Les trois saisons de la rage", Une plongée au coeur du 19 eme (1859).A la fois roman épistolaire et journal intime, le roman croise les regards des différents personnages.Il brosse une peinture captivante du 19eme siècle à la fois terrifiante et humaine. Cette immersion dans la vie intime de ce médecin de campagne,ce regard d'homme, avec sa force et sa vulnérabilité rend le personnage très attachant et touchant : mis en face de son impuissance face à la religion et aux croyances, luttant contre ses propres désirs et ses instincts, il est en proie à ses propres démons.C'est aussi toute une série de portraits de personnages que nous présente Victor Cohen Hadria, le tout servi par une très belle plume.
Ainsi s'achève notre troisième café littéraire....notre monent entre parenthèse...nous sommes retournées dans les rues glaciales de Bordeaux...
Bien à vos lectures.
Rendez-vous était pris pour un échange de livres au café les "Mots Bleus" pour un après midi tout en douceur et surtout tout en chocolat . Comme la dernière fois , le principe était simple : venir parler d'un livre que nous avons aimé et lui rendre sa liberté pour partir avec un autre livre. Un voyage littéraire qui nous a conduits au XVIIIeme siècle, dans les contes à grandir, le conte surréaliste japonais et dans les relations hommes-femmes.
Echanges, partages, commentaires, impressions , conseils....des discussions qui nous ont également emmenés dans l'univers de la BD...nous entraînant vers la condition féminine en France.
Citations :
"Est-il possible pour un être humain d'en connaître un autre à fond ? Connaître vraiment quelqu'un nécessite du temps et des efforts sincères, mais jusqu'à quel point peut-on approcher l'essence de cette personne ? Savons-nous le plus important sur ceux dont nous sommes persuadés être les intimes ? Haruki Murakami
"Les illusions, c'est comme les règles, quand ça arrive, ça arrive. On ne peut pas les recevoir à l'entrée et leur dire : "désolée, je suis occupée, revenez une autre fois." Haruki Murakami
L'honneur de Sartine, Jean-François Parot, les enquêtes de Nicolas Le Floch
Laurent
1780 Alors qu'il affronte la colère du peuple au cimetière des Innocents où les cadavres débordent des maisons, Nicolas Le Floch est appelé pour enquêter sur la mort d'un ancien contrôleur général de la marine écrasé par le baldaquin de son lit.
De Versailles aux Porcherons, de la basse-geôle aux hôtels particuliers du nouveau Paris, le commissaire des Lumières et ses amis, anciens et nouveaux, se mettront en chasse, affrontant les embûches d’un dangereux adversaire aux multiples apparences avant un dénouement surprenant. Face aux périls, aux cabales et aux menaces de défaveur, cette neuvième enquête sera aussi l’occasion pour Nicolas Le Floch, acteur et témoin du siècle, d’un poignant retour sur lui-même
Contes à guérir contes à grandir,Jacques Salomé
Béatrice
Françoise Dolto lui a dit : "Si un jour vous devenez célèbre, vous ne savez pas quelle ambivalence vous déclencherez autour de vous. Travailler dans les relations humaines n'est pas sans risques."
"Les petis contes à lire au coin de la cheminée, qui invitent chacun d'entre nous à prendre soin de soi, et donc des autres." Béatrice
Le Mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti
Rozenn
Ils sont voisins de cimetière. Elle vient régulièrement se recueillir sur la tombe de son mari, trop tôt enlevé par un malencontreux accident de vélo. Il vient fleurir la tombe de sa mère, emportée par un cancer. Elle est bibliothécaire, ne pense que culture et ne mange que bio, il est agricuteur, élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire 'de son plein gré'. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant...
Chroniques de l'oiseau à ressor tHaruki Murakami
Fabienne
Toru Okada, banlieusard au chômage, s'occupe des tâches ménagères tandis que sa femme, Kumiko, part chaque matin travailler à Tôkyô. La recherche d'un chat égaré, un coup de téléphone anonyme et érotique vont être le point de départ, à la manière d'un roman policier, d'aventures et de rencontres étonnantes. Dans un lieu unique et restreint la maison de banlieue du couple et le jardin voisin c'est toute la vie d'Okada qui bascule dans une confusion sans bornes, où tourbillonnent rêves, réminiscences et réalité.
"Une plongée dans l'univers étrange et surréaliste de Haruki Murakami (auteur japonais); un univers où la frontière entre le rêve et la réalité s'estompe et laisse place au hasard, aux impressions et aux sensations....sans oublier une note d'humour...à déguster sans modération..." Fabienne
Notre première a eu lieu dans l'ambiance feutrée du café les"Mots Beus". Entre thé , café, douceurs gustatives , partages et confidences, le choix de notre livre a levé le voile de notre intimité, faisant écho à notre vécu, à notre humeur , à nos désirs, à nos gôuts, à nos attentes et à nos souvenirs...
Cité de verrede Paul Auster "Ce sont à la fois Kafka et Hichcock que l'écrivain convoque dans les détours de sa cité de verre..."
Mange, Prie, Aimede Elizabeth Gilbert
Les Trois saisons de la ragede Victor Cohen Hadria "Nous sommes tous dominés par notre sexe. Pourtant, nous autres médecins, devrions être indemmes de cette gourmandise insatiable que nous constatons si bien chez les autres, mais point ! Ce qui s'impose alors est si violent que l'esprit en est tout submergé." Victor Cohen Hadria
La Délicatessede David Foenkinos "Un roman drôle, léger, touchant où Nahtalie, l'héroîne, nous entraîne avec délicatesse pour une traversée du miroir des apparences."Fabienne