Journal de coeur d'une Inconnue

J'écris aujourd'hui un renouveau,

Une vie vers l'avenir.

L'enfance devient un souvenir;

Conquête vers nos idéaux.

Ombre de mon ombre,

Lumière qui me guide,

Chasseur de pensées sombres,

Moitié d'un être splendide.

Entité unique et divisée,

Comme la lune et le ciel étoilé:

L'un n'est pas l'autre,

Mais pas l'un sans l'autre.

Pas d'autres mots ce soir,

Gardien de l'espoir,

Quelque chose pour toujours

Nous rassemble : l'amour.

Parfois tout est gris,

Pas assez lumineux pour être heureux,

Ni assez sombre pour les chagrins furieux.

Déambulation fade, envie d'être malade,

Tout agace, tout s'acharne.

Parfois mieux vaut le gris,

Espace sombre tâché d'éclaircies.

Les heures sombres sont au passé,

La lumière est un être aimé.

Gris foncé ou gris clair ?

Tout dépend de ma lumière:

Amour solaire et pénombre solitaire.

Ainsi le gris colore ma vie.

Rares sont les éclats de bonheur

Dans une vie de solitude,

Mais tu m'as fait une place dans ton coeur

Et j'en vis une multitude.

Le monde est une brume rose,

Un rêve vivant, une hypnose.

Loin d'une vieille réalitée tiraillée:

Sourire aux lèvres et peur au ventre,

J'ai trouvé un nouveau foyer

Au creux de tes bras, mon centre.

Parfois j'ai peur, parfois je ris,

Parfois je pleure puis je souris.

Sombre et lugubre mon humeur

Quand il n'est pas ici.

Mains vides qui tâtonnent,

Coeur froid qui frisonne,

Solitaire terrifiée,

Âme perdue, égarée

Recherche sa sœur.

Souffrance d'une moitié de coeur,

Errance lunatique du cauchemar,

Terreur traumatique du soir.

Un seul remède: mon amour.

Tes bras, ta chaleur, ta tendresse,

Chacune de tes promesses pour toujours,

Tous tes mots doux comme des caresses,

Ton coeur contre mon coeur répare ma douleur.

Le chevalier qui combat mes peurs.

Paysage infini de l'oubli,

Moment forgeant ma vie.

Un doux vent souffle,

Notre amour jamais ne s'essouffle.

Soleil chaud qui tombe,

Eau fraîche qui dort.

Ma robe blanche comme la colombe.

Embrasse-moi encore !

Besoin de rien ce matin

Car je n'aurai rien demain.

Vie sans rien, ni amis, ni amour.

Vie creuse et ce pour toujours,

Qui rend les choses inquiétantes.

La vie est décevante.

Besoin de tout ce soir.

Vie emplie de désespoir

Où chaque chose devient noire.

Néant sans fin, sans espoir.

Ne me cherchez plus, j'ai disparut,

Dans la pluie, j'ai courut.

Besoin d'être seule, loin de tout,

Mais surtout besoin d'être loin de vous.

Vous qui savez juger, monde carré

Où tout être libre est attaché.

J'ai brisé mes chaines, j'ai fuit.

Je veux un monde sans formes

Où les angles ne sont plus des limites

Mais les objectifs que l'on se fixe.

Loin de vous, loin de tout, la fuite

Vers ce monde où je serais prolixe.

Etrange sentiment que la tristesse,

Il m'a abandonné sans délicatesse.

Plus que de la douleur, la souffrance,

Mon âme torturée cherche la délivrance.

C'est dans tes bras, ceux de mon meilleur ami,

Que mon coeur soigne ses blessures,

Que mon enveloppe charnelle reprend vie.

Sans toi, mon ami, ma moitié, ce serait trop dur.

Amour terrible, destructeur de notre amitié,

Lorsque l'un aime et l'autre pas.

C'est une douleur inoubliable, méritée.

Je n'aurais pas dû, s'il te plait pardonne-moi.

Je ne le ferais plus, je garderais mes distances,

Je fermerais mon esprit et le mettrait sous silence.

Ne ressant pas la colère, oublis ta haine.

Tout n'est pas de ma faute si je t'aime.

Je ne voulais pas, j'ai tout fait pour que ça n'arrive pas.

J'ai lutté si fort que j'en étais presque cruelle.

Pour ne pas croiser ton chemin, j'ai détourné mes pas.

Je t'ai critiqué, insulté, te haïr : une pensée obsetionnelle.

Ma lutte fut vaine, ton charme vainqueur

De cette guerre contre moi-même.

Ce sentiment terrible me fait peur,

Pourtant malgré tout : je t'aime.