j'ai trouve se poeme assez poignant ......
Prison dorée
Sur les murs froids de ta prison
Anorexie j’écris ton nom
Quatre syllabes accusatrices
Triste symbole d’un sacrifice
Auquel elle livre sa jeunesse
Huit petites lettres destructrices
Synonymes d’un doux supplice
Qui la dévore qui la blesse
Un A pour commencer – un A comme Absolu
Talonné par un N qui lui hurle sa haine
De soi, de ce corps nu
Qu’elle ne nourrit plus
Que de l’O et de l’R
– Une gorgée la désaltère
Et jamais trop dure n’est la peine –
Et encore c’est à peine si elle respire encore
Est-elle maigre est-elle blême
Chuchote-t-on derrière elle
Mon Dieu quelle misère elle transpire la Mort
Fanatique de l’extrême
La douleur l’ensorcelle
Elle se retourne et cherche d’un regard absent
L’objet de leurs angoisses et de leurs réflexions
De qui peut-on parler, pour qui s’affole-t-on
Mais non rien – elle ne parle ne voit ni n’entend
Sourde le plus souvent
Aveuglée par l’ivresse de la maladie
Inconsciente de ses charmes elle traverse la vie
L’ignore superbement
Ses yeux tristes et vides lui mangent le visage –
Ses yeux seule partie de ce corps miséreux
Qu’elle autorise encore à se remplir un peu
Qu’est-elle donc devenue, drôle d’oiseau de passage
Qui ne sait plus chanter – à peine s’il picore
Quelques miettes de vie
Parfois, sans appétit –
Elle a toujours été une petite fille bien sage
Et aujourd’hui bien sage elle accepte la Mort
Puisque la Mort l’appelle – elle renonce à la Vie
À quoi bon rester là une fois qu’on a grandi
L’horizon plus jamais pour elle ne sera bleu
Grand ouverts sur le monde
Ses yeux sont aveuglés
Qui sont toutes ces fourmis qui s’agitent autour d’elle
Où vont-ils
Que font-ils
À quoi rime cette ronde
Effrénée insensée
Elle ne veut plus courir la vie ne veut plus d’elle
Alors elle a dit oui elle préfère partir
Puisque si elle restait elle devrait vieillir
Ce manège l’épuise mais elle tiendra bon
– Douce ivresse du jeûne délicieux abandon –
Elle abrite en son sein un sinistre démon
Dont elle se refuse à admettre le nom
Anorexie je crie ton nom
Laisse-moi sortir de ta prison
nouchka12
Publié le 31/07/2009 à 18:13 par petitlou
[COLOR=purple][FONT=Geneva][SIZE=14
Des pas sur le sable
Du poète brésilien Ademar De Barros
Une nuit, j’ai eu un songe.
J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en
compagnie du Seigneur.
Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres,
toutes les scènes de ma vie.
J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque
scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable:
L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.
Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous
les jours de ma vie aient défilé devant moi.
Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.
J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait
qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait
exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie,
les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur
et aussi de plus grande douleur.
Je l’ai donc interrogé : " Seigneur… tu m’as dit que tu
étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté
de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires
moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul
aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. "
Et le Seigneur répondit : " Mon fils, tu m’es tellement
précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné,
pas même une seule minute !
Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le
sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien:
c’était moi qui te portais. "
[FONT=Geneva][COLOR=purple]
Publié le 17/06/2008 à 12:00 par petitlou
il ne faut pas l'oublier il a réveillé des milliers de gens qui ont voulu devenir libres
il est mort pour ses idées d'autres meurent dans leur lit c'est triste
Publié le 25/05/2008 à 12:00 par petitlou
Publié le 23/05/2008 à 12:00 par petitlou
La femme qui boit
Ne vous moquez jamais
Qe la femme qui boit
D'ailleurs, elle ne boit pas.
Elle s'éponge le coeur
Pour tenter d'adoucir
Des blessures anciennes
Dont elle n'a souvenir
Que par bribes incertaines.
Si elle boit toute seule
C'est qu'elle s'est fabriquée
Une prison sans murs
Ni barreaux, ni fenêtres
Dont la porte est fermée
A double et triple tour
Et dont elle ne sait plus
Où elle a mis la clef;
Des heures durant elle boit
De la bière au whisky
Du whisky à la bière
Elle se remplit d'alcool
Sans le moindre plaisir
Elle se remplit d'alcool
Sans le moindre plaisir
Pour connaître l(ivresse
Qui seule peut effacer
La laideur de la vie
Quand l'alcool lui aura
Donné de fausses ailes
De fausses raisons
Et de fausses espérances
Elle remplira de larmes
Son verre est déjà vide
Et se saoulera de pleurs
Ce vin au goût salé
Aprés s'être énivrée
Et saoulée de tristesse
Il ne lui restera
Qu'à tendre un dernier verre
Pour le remplir de honte
Cette liqueur amère
Qui peut faire pire encore
Que tout l'alcool du monde
Et toute honte bue,
Elle rentrera chez elle
Hideuse et titubante
Sous le regard moqueur
De ceux-là et de celles
Qui la montrent du doigt
Mais qui ne savent rien
Du malheur de sa vie
Ne vous moquez jamais
De la femme qui boit !
Ne l'éclaboussez pas
De sourires méprisants !
Aidez-là simplement
A retrouver sa clef
Pour qu'elle ouvre sa porte
Au vent de la LIBERTE
DANIEL PASQUIER
à méditer
Maryse
Publié le 23/05/2008 à 12:00 par petitlou
Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdites.
Tout, la haine et le deuil et ne m'objectez pas que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas;
Ecoutez bien ceci : tête à tête en pantoufle, portes closes, chez vous, sans témoin qui souffle, vous dites à l'oreille au plus mystérieux de vos amis de coeur ou si vous l'aimez mieux vous murmurer tout seul croyant presque vous taire, dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre, un mot désagréable à quelque individu.
Ce mot que vous croyez qu'on n'a pas entendu.
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre.
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre, tenez il est dehors! Il connait son chemin; il marche, il a deux pieds, un bâton à la main, de bons souliers ferrés, un passeport en régie.
Au besoin, il prendrait des ailes comme l'aigle, il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera; il suit le quai, franchit la place ect.......
Passe l'eau sans bâteau dans la saison des crues, et va, tout à travers un dédale de rues, droit chez le citoyen dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l'étage, il a la clé, il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, entre, arrive et, railleur regardant l'homme en face dit: "Me voilà ! je sors de la bouche d'untel.
Et c'est fait vous avez un ennemi mortel !!!!!!!!
Publié le 23/05/2008 à 12:00 par petitlou
Aimer la main ouverte
Un papillon qui n'arrivait pas à se libérer fut aider par une personne compatissante qui ne savait que par ce geste ce dernier ne pût jamais s'envoler.
Apprendre à aimer la main ouverte, c'est un apprentissage qui a cheminé progressivement en moi, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience.
J'apprends que je dois laisser libre quelqu'un que j'aime, parce que si je m'agrippe, si je m'attache, si j'essaie de contrôler, je perds ce que je tente de garder.
Si j'essaie de changer quelqu'un que j'aime parce que je sens que je sais comment cette personne devrait être, je lui vole un droit précieux, le droit d'être responsable de sa propre vie, de ses propres choix, de sa façon de vivre.
Chaque fois que j'impose mon désir ou ma volonté ou que j'essaie d'exercer un pouvoir sur une autre personne, je la dépossède de la pleine réalisation de sa croissance et de sa maturation; je la brime et la contrecarre par mon acte de possession, même si mes intentions sont les meilleures.
Je peux brimer et blesser en agissant avec la plus grandes bonté, pour protéger quelqu'un et une protection et une sollicitude excessives peuvent signifier à une autre personne plus éloquemment que les mots :
Tu es incapable de t'occuper de toi-même : je dois m'occuper de toi parce que tu m'appartiens. JE SUIS RESPONSABLE DE TOI.
Au fur et à mesure de mon apprentissage et de ma pratique, je peux dire à quelqu'un que j'aime : je t'aime et je t'estime, je te respecte et j'ai confiance en toi; Tu as en toi ou tu peux développer la force de devenir à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin.
Je t'aime tant que je peux te laisser la liberté de marcher à côté de moi dans la joie et dans la tristesse.
Je partagerai tes larmes mais je ne te demanderai pas de ne pas pleurer.
Je répondrai si tu as besoin de moi, je prendrai soin de toi, je te réconforterai, mais je ne te soutiendrai pas quand tu pourras marcher tout seul.
Je serai prête à être à tes côtés dans la peine et la solitude, mais je ne les éloignerai pas de toi.
Je m'efforcerai d'écouter ce que tu veux dire aussi bien que tes paroles mais je ne serai pas toujours d'accord avec toi.
Parfois, je serai en colère, et quand je le serai, je te le dirai franchement, de façon à ne pas avoir besoin d'être irritée de nos différences ni de me brouiller avec toi.
Je ne peux pas toujours être avec toi ou écouter ce que tu dis, parce qu'il y a des moments où je dois m'écouter moi-même, prendre soin de moi ; Quand cela arrivera, je serai aussi sincère avec toi que je pourrai l'être.
A ceux qui liront ce texte qui n'est pas de moi je voudrai dire que cela m'aide à vivre et à laisser vivre ceux que j'aime si une seule personne sera aider par ce texte alors je serai heureuse pour elle
Publié le 22/05/2008 à 12:00 par petitlou
Publié le 22/05/2008 à 12:00 par petitlou
poeme de bernard dimey en souvenr d'Ugolin irish woolfound qui nous a quitté le 18 mai
les chiens
Lorsque les gueul's de chien ressembleront aux hommes.
Lorsque la guul' des homms aura des airs de chiens,
Ce n's'ra pas le paradis peut-être mais tout comme,
Je crois qu'au bout du compte on s'en portera bien,
Et si les épagneuls ont enfin la parole
Ils nous diront des mots qu'on ne connaissait.
Ce sera le départ d'une nouvelle école.
Je connais bien des gens qui n'en reviendront pas.
Tous les bergers all'mands qui n'ont vécu qu'n France
Ont bien des choses à dire et n'en parlent jamais.
Ils vivent parmi nous sans fair' de différence
J'en ai connu deux trois et Dieu sait si j'aimais
Leur parler coeur à coeur, leur expliquer mes drames
Dans leurs yeux je voyais qu'ils avaient tout compris.
Ils ont su, trés souvent apprivoiser mesfemmes
Et ça n'a pas d'orgueil, et ça n'a pas de prix.
Tout le mal qu'on de donne à faire sa destinée,
Quelquefois sans amour et souvent sans raison,
Moi qui donne la patte à longueur de journée
Pour avoir le plaisir de chanter ms chansons,
Je vous souhaite d'avoir ce grand puit de silence
Ou l'on peut se noyer sans avoir l'air de rien
Voilà pourquoi le jour où finira ma danse
J'aimerais qu'on m'enterre au cimetière des chiens
poème offert le 10 mars à Ugolin par un ami merci Louis
Publié le 11/01/2007 à 12:00 par petitlou