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Recherchermoi je trouve pierre fresnay extremement touchant dans le role de monsieur vincent je ne suis pas de votre avi
Par Anonyme, le 13.06.2013
très intéressant et très rare de lire sur monsieur vincent.hélas je l'ai vu il y a si longtemps que je ne sais
Par Eeguab, le 18.11.2012
dommage, les classiques ne sont plus diffusés à la télévision. ah... le cinéma de minuit...http: //drkaroloth.
Par drkaroloth, le 26.10.2012
bonjour, j'aime beaucoup ton blog , il et très joli blog, très sympa, et très accueillant surtout, plein de bo
Par robert87300, le 01.11.2011
un film bouleversant en marge des réalisations de blake edwards ( à qui le festival de deauville rend hommage
Par stubs, le 03.09.2011
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Date de création : 02.06.2008
Dernière mise à jour :
10.04.2025
708 articles
1883 de Taylor Sheridan
2021-22 USA
Voilà un nouveau pan de la tétralogie que nous propose Taylor Sheridan créateur et hagiographe de la famille Dutton . Ce scénariste habile nous raconte les différents parcours de cette fratrie, de cette descendance dont nous avons connu l’itinéraire depuis Yellowstone 2018–2024 série se passant dans le Montana qui se voit lutter contre des promoteurs immobiliers. Le patriarche John Dutton III fut joué par KEVIN COSTNER durant 53 épisodes va sauver ses terres.
1883 est une préquelle (narration des évènements survenus avant la série précitée) qui nous fait assister à d’autres conflits concernant la famille de James Dutton(Tim McGraw ,arrière-grand-père de John Dutton III composé de son épouse Margaret (Faith Hill ) et de ses enfants John et Elsa (Isabel May étonnante).
Cette dernièreest la narratrice de ce vécu familial. Elle va se montrer guerrière dès le prologue en luttant avec fougue contre une invasion indienne, prologue qui semble être lui-même un retour en arrière.
Revenu dans un temps présent le script nous présente d’autres personnages qui deviendront imposants notamment avec Shea Brennan,(Sam Elliott excellent comme d’habitude ) employé de Pinkerton Agency qui sort d’un deuil et va néanmoins accompagné des familles -sûrement des mormons- pour traverser des terres aussi hostiles que la ville qui les héberge. Il demandera au sieur Dutton de se joindre à cette immigration massive
D'autres séries dérivées sont prévues et l’une d’entre elles a vu le jour : 1923 avec Helen Mirren et Harrison Ford. Ce pilote réalisé par le créateur des dites séries laisse pantois par instants par ses scènes grossières notamment Elsa transpercée par une flèche continue d’avancer prestement et de canarder ses ennemis nous sommes chez Marvel et celle de l’attaque de diligence grotesque et irréaliste et là nous sommes chez le Dysney des années 60.
C’est fort dommage comme le scénario est intéressant , les personnages touffus et l’interprétation fort recevable et 1883 mérites d’être suivi ; Le réalisateur et auteur Taylor Sheridan est en somme surtout un scénariste et son passé artistique l’atteste : 2015 :Sicariode Denis Villeneuve --2016 : Comancheria (Hell or High Water) de David Mackenzie et auteur de séries : 2022 : Tulsa King et celles susdites concernant cette saga
center;">MINUIT A PARIS de Woody ALLEN
center;">(Midnight in Paris) USA et ESPAGNE
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Voici une des dernières réussites de ce cinéaste talentueux qui date de 2011 et qui constitue le dernier pan de sa filmographie qui comptera plus de 50 films les uns et autres inégaux mais néanmoins attrayants quand ce n’est pas captivants comme celui-ci.
Le charme de celui-ci réside dans son script ensorcelant qui mêle avec humour, tendresse et amour le vingt unième siècle avec son précédent
Nous suivons une famille américaine en villégiature dans la capitale : Il y a le père John (Kurt Fuller), la mère (Mimi Kennedy) , la fille Helen (Rachel McAdams) et le futur gendre Gil (Owen Wilson) qui sera le héros de ce conte poétique
Ce dernier écrivain en harpe ne sent pas tout à fait bien dans cette cellule et en inappétence tant pour les beaux parents que pour la promise aussi bourgeoise que ses géniteurs.
Gil est lunaire, rêveur d’un autre monde et féru de littérature. Une nuit à la sortie d‘une soirée de dégustation de vins il va croiser à minuit sonnante une voiture superbe des années 40 dont les passagers vont l’interpeller l’invitant à boire et à festoyer avec eux.
A sa grande stupéfaction il croisera dans une soirée organisée par Jean Cocteau des figures littéraires et artistiques telles que : : Cole Porter et sa femme Linda Lee Porter, ainsi que Zelda (Alison Pill) et Scott Fitzgerald (Tom Hiddleston )) Joséphine Baker (Sonia Rolland ), puis dans un café, Hemingway. (Corey Stoll imposant) A ce dernier il lui confie écrire son premier roman et lui demande de le lire, fonction qu’il préfère remettre à Gertrude Stein (Kathy Bates toujours aussi bonne actrice ) qui converse avec Picasso (Marcial Di Fonzo Bo ) dont la maitresse du moment Adriana, (Adrien de Van) apprécie le roman de Gil après une lecture des premières pages.
Gil est en pamoison devant ce monde qui lui, correspond et heureux d’en être un des vecteurs. Il y retournera d’autres fois vers ce monde libre de toute entrave et créatif et rencontrera Dali (Adrien Brody époustouflant) et Buñuel (Adrien de Van)
Cette absence répétée du cocon familial amènera à être suivi par un détective (Gad Elmaleh ) payé par le beau-père. Qui sera dépassé et même happé par les évènements Mais Gil commence à s’enfoncer dans cette nouvelle dimension notamment au bras de Adriana qui est tombé sous son charme et ils se retrouverons aussi à la Belle-Epoque où ils rencontrent Henri de Toulouse-Lautrec (Vincent Menjou-Cortès ), Paul Gauguin (Olivier Rabourdin ) et Edgar Degas (François Rostain ) chez Maxim's, puis au Moulin Rouge.
DE retour à son époque il croisera tout aussi fan de Cole Porter et du monde dit « génération perdue » et qui se présente comme une jeune femme moins maniérée, moins bourgeoise et toute aussi attirante que Adriana une autre femme libre.
Gil va reprendre sa vie sentimentale en mains et enfin clore son roman.
Le film est jouissif, inventif mené tambour battant, drôle à foison – le détective qui se perd dans les couloirs du temps -et représentatif de l’amour de son auteur pour l’art notamment la littérature.- d’ailleurs le script est inspiré de du livreParis est une fête d'Ernest Hemingway Il s’entoure de comédiens américains et français tous aussi crédibles les uns des autres grâce aux personnages fouillés qu’ils incarnent – Woody Allen est aussi son scénariste - pour cette ode à la vie, à la passion qu’elle soit amoureuse ou artistique – la musique est imposante notamment avec Le film débute avec le standard de jazz emblématique Si tu vois ma mère de 1952[10], du jazzman américain Sidney Bechet ---Et l’art est aussi la passion de son auteur pour Paris qu’il sut toujours bien filmé et des environs : Giverny (Eure) et Versailles (Yvelines)
Woody Allen joue dans la cour des grands avec cette histoire rocambolesque, avec cet hommage à un monde culturel que l’auteur semble regretter et où n’existaient pas ses personnages imbus d’eux-mêmes voire égoïstes telle ce beau-père malade imaginaire conservateur patenté ou cet ami de la famille pédant et suffisant qui s’y connait plus que le voisin reprenant avec effronterie la guide du musée Rodin (Carla Bruni-Sarkozy)
L’auteur sublime une époque mais n’est-ce point le droit d’un auteur pour étayer son regard bienveillant comme il le fit pour La Rose pourpre du Caire (1985) autre intrusion dans le fantastique
Fort invincible (Only the Valiant 1951)
USa de Gordon Douglas
Édition Collection Silver Blu-ray + DVD + Livre Only the Valiant Livre) - Blu-ray" />
Sortie vidéo 13 février 2025 chez Sidonis Calysta
Présentation par Patrick Brion (13’)
Présentation par Jean-François Giré (15’)
Ce film issu du cinéma colonialiste, est réalisé par un cinéaste inégal que nous avons apprécié dans ses démonstrations du polar (1950 : Le Fauve en liberté (Kiss Tomorrow Goodbye) --- 1951 : Feu sur le gang (Come Fill the Cup) deux films avec James Cagney ---Le Détective (1968)-- ) du film de science fiction (1954 : Des monstres attaquent la ville (Them!) une perle ) et du western (il en fit une dizaine ) où il avait déjà peint le microsome humain dans Rio Conchos notamment un des ses meilleurs films.
Le groupe en lui-même isolé face au danger extérieur et de surcroit intérieur n’est pas une nouveauté. Une dizaine de soldats se retrouvent dans un lieu désert face à l’agression indienne mais l’intérêt se situe ailleurs dans le conflit qui marque les militaires qui détestent et chacun pour une raison particulière leur chef : le capitaine Richard Lance (Gregory Peck) repoussé aussi par sa bienaimée Cathy Eversham (Barbara Payton ) qui lui reproche d’avoir évincé un courtisan le lieutenant William Holloway (Gig Young ) en l’envoyant à la mort.
Les autres griefs sont différents pour sa troupe composée d’êtres irascibles Timothy Gilchrist (Ward Bond ) un soldat indiscipliné querelleur et alcoolique , Trooper Kebussyan (Lon Chaney Jr.. ) un colosse arabe au comportement violent Ben Murdock (NevilleBrand) une grande gueule raciste, deux autres présentés l’un comme traitre , l’autre comme lâche. ; tout ce monde disparate face au capitaine Richard Lance (être méticuleux, précautionneux sévère et moral et droit. Les premiers détestent leur leader dont ils veulent la mort
. Si la première partie du fil reste conventionnelle, la deuxième détone par son huis clos et par les attaques indiennes intempestives et là Gordon Douglas montre son savoir-faire et son désir de déposer une empreinte réaliste de ces deux conflits qui rend la dernière heure on ne peut plus captivante du fait de son intensité croissante. Effectivement le réalisateur insère entre les scènes guerrières d’autres plus intimistes dévoilant les mentalités de cette cellule qui peut passer pour un microsome humain, il crée un climat peu respirable du fait des violences internes et externes, du fait des contradictions humaines et du fait d’un enfermement stressant. Cette claustration volontaire et consciente va révéler les individus et pas toujours dans un sens positif et créatif. L’homme est parfois obtus, asociale et intolérant et souvent généreux compréhensif et solidaire. Elément singulier, les méchants sont presque aussi réussis si ce n’est plus que la peinture sommaire du héros.
De ce cinéaste nous avons déjà visionnéLes Rebelles du Missouri (The Great Missouri Raid) qui évoque les frères Franck et Jesse James , le film n’emporte pas complètement notre enthousiasme, le fait en revient à sa narration conformiste, à cette succession de scènes répétitives et d’actions mornes parfois, il nous interpelle par ce qu’il révèle de la mentalité voire de la pensée américaine , -La Maîtresse de fer (The Iron Mistress) 1952 excellent avec un Alan Ladd déchainé avec un Gordon Douglas armé d’un scénario puissant, pour en faire ressortir une magnificence cinématographique.. Son apport est indéniable et sa réalisation stricte et maitrisée
5 est le numéro parfait
(5 è il numero perfetto)
De Igort Italie -France Belgique 2019
Voilà un polar ensorcelant qui met en scène une histoire rocambolesque durant les années 70 bâtie sur l’éternel leitmotiv ; la vengeance.
Toni Servillo
Celle-ci est demandée par Peppino Lo Cicero (Toni Servillo ) ex-tueur à gages de la Camorra qui se retourne contrev les siens suite à l’assassinat de son unique fils chéri Nino (Lorenzo Lancellotti) qui se faisait une réputation dans le « métier » paternel
Peppino va se faire seconder par son ami Toto le boucher (Carlo Buccirosso) et par une ancienne connaissance Rita (Valeria Golino ) . le final sera un véritable coup de théatre.
Carlo Buccirosso
Le film vaut pur son traitement original orchestré par in bédéiste italien Igort qui reprendra la trame de sa B.D .Pour son premier film l’auteur de bande dessinée nous épate par ses plans soignés et par l’insertion visuelle issue du genre qu’il défend . nous savions l’impact déjà neuvième art par Joann Sfar un de ses serviteurs avec en 2010 :Gainsbourg, vie héroïque et par Frank Miller, qui co-réalisera avec Robert Rodriguez le délirant Sin City en 2005
Valéria Golino
Effeys visuels , éclairages et physionomie des personnages attestent du ton libéral que choisit ce bédéaste pour tourner une œuvre singulière à l’atmosphère chatoyante avec des comédiens qui y croient dur comme fer et qui se prêtent allégrement au jeu phantasmè de leur réalisateur
Ce dernier fait de son héros un être esseulé , aveuglé par un sentiment et reprenant les codes du polar traduit ses émotions en voix off et par un jeu d’ombres quand ce n’est pas une suite de scènes pluvieuses sombres ou orageuses qui donnent de l’épaisseur , du caractère au film qui se veut ambitieux mais n’a pas le même impact voire renommée , ni les mêmes qualités que Sin City dont il se veut l’élève néanmoins talentueux.
Toni Servillo joue un personnage au nez corné et cette excroissance lui donnent autant d’allures que ses monologues ou ses tiraillages. Il est le pivot de l’histoire avant d’en devenir le marginal sans rien révéler pour autant.
Il est excellent comme dans les films de Paolo Sorrentino qui en fera son acteur fétiche avec en : 2008 : Il divo -- 2013 : La grande bellezza -- Silvio et les Autres (Loro) --.
Auréolé de prix pour ses interprétations superbes ; il sera tour à tour : Silvio Berlusconi , Luigi Pirandello , Eduardo Scarpetta , le pape Paul VI : un pan de la vie italienne .
Igort, de son vrai nom Igor Tuveri, né à Cagliari le 26 septembre 1958, est un italien qui s’est lancé en dans la bd dans les années 80 avecLa Léthargie des sentiments paru en France ainsi que5 est le numéro parfait, Casterman, coll. « Romans », 2002 et plein d’autres ; Sa dernière création demeure :Journal d'une invasion, Futuropolis, 2023
Nismet de Philippe Faucon France 2024
Voilà une série originale française signée Philippe faucon qui narre le chemin de la survie qu’emprunte une adolescence pour sortir d’une spirale infernale. Nismet vit avec une mère sous anxiolytique et somnifère. Cette dernière devant les agressions de son compagnon, beau père cruel violent et démesuré va devoir enfin faire un geste regrettable pour mettre fin à une vie affreuse. Nismet va tout faire comme métier non sans avoir au préalable s’enfuir d’un domicile familial invivable
C’est le parcours admirable d’une jeune adolescente, tenace qui désire s’émanciper et sortir d’un enfer. La protagoniste dont s’inspire l’histoire co-signa le script avec le réalisateur et jouera même un petit rôle.
PHILIPPE FAUCON est connu pour ses films intimistes qui se fit remarquer avec e film Fatima en 2015 qui reçut le prix Louis Delluc du meilleur film, le César du meilleur film et le celui de la meilleure adaptation ? Ce film (4épisodes de moins de 40 mn ) se veut nonchalant ; réaliste frôlant par instant le documentaire au point que l’interprétation est inégale . Mais Emma Boulanouar qui houe l’héroïne est remarquable ainsi que Loubna Abidar l’actrice jouant sa mère
C’est un cinéma léthargique comme celui de Bresson en moins bien qui se refuse au mélo et se veut neutre plus ou moins dans sa déclaration ô combien appréciable comme sérié courte et précise
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center;"> LA FEMME AU PORTRAIT The Woman in the Window
center;">1944- USA de Fritz Lang
Sortie le 26 février20 25 en Blu-Ray et DVD
Bonus vidéo
Interview de Nicolas Tellop, essayiste et critique (55’)
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L’histoire est tirée d’un roman de James Harold Wallis (1885-1958) écrivain, journaliste et poète américain. Il fut l’auteur de polars a priori inédit en France à part celui-ci dont on apprend que la fin est différente du film.
Non le maitre d’œuvre scénaristique semble être plutôt l’adaptateur de ce récit hallucinant NUNNALLY JOHNSON (1897- 1977) qui est au générique de films prestigieux si ce n’est renommés ; notammentLes Raisins de la colère (1940), -son meilleur travail-film de John Ford, d'après le roman éponyme de John Steinbeck ; cinéaste pour qui il écrivit 1936 :Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisoner of Shark Island)--- 1941 :La Route au tabac (Tobacco Road) adapté du roman d'Erskine Caldwell. Il travaillera pour Howard Hawks : 1936 :Les Chemins de la gloire (The Road to Glory) 1953 :Comment épouser un millionnaire(How to Marry a Millionaire)
Il ajoutera à sa corde de scénariste celles d’écrivain, producteur et réalisateur
La trame en elle-même n’est pas sensationnelle ; ce qui l’est demeure le contexte ; un homme marié se retrouvant « célibataire » qui se plaint des années qui passent et qui soudain est subjugué par une portait dont le modèle comme par enchantement apparait entre lui et le tableau et va chambouler son existence
Pas besoin se faire psychologie ou psychanalyse pour dégager de cette histoire secrète tout le sel qu’elle y cache à savoir la morale qui peut s’en dégager. Trahir (rencontre féminine certes chaste) c’est punir (le meurtre -le chantage)
Pas besoin de comprendre qu’un artiste qui traita moult fois du mal fut attirée par cette nouvelle déclaration qui dégage autant de pudeur que de puritanisme et laisse in triste et sympathique constat.
Nous pouvons ne pas être d’accord avec la présentation- jusqu’à raconter la fin de l’histoire) et l’analyse sommaire voire vulgaire du script
Reste néanmoins une œuvre imposante, moins acerbe que ses premières œuvres américaines certes mais tout aussi captivante servie par de grands acteurs que sont
JOAN BENNETT dont le jeu captiva le réalisateur qui lui offrira trois autres rôles 1941 :Chasse à l'homme (Man hunt) et 1945 :La Rue rouge (Scarlet Street) , 1948 :Le Secret derrière la porte (The Secret Beyond the Door) D’autres feront appel à ses qualités : Raoul Walsh 3 films - Douglas Sirk 1956 :Demain est un autre jour (There's Always Tomorrow)-- Vincente Minnelli avec en 1950 :Le Père de la mariée (Father of the Bride)---- Jean Renoir : 1947: La Femme sur la plage (The Woman on the Beach) des œuvres imposantes
EDWARD G. ROBINSON qui interprétera souvent des rôles de gangster (1931 :Le Petit César (Little Caesar) de Mervyn LeRoy--1948 :Key Largo de John Huston : ) et sut s’imposer dans des rôles aussi solides que ses films ,citons : 1935 :Toute la ville en parle (The Whole Town's Talking) de John Ford -ici jouant deux personnages antagonistes -- 1944 :Assurance sur la mort (Double Indemnity) de Billy Wilder -- 1949 :La Maison des étrangers (House of Strangers) de Joseph L. Mankiewicz --1956 :Les Dix Commandements (The Ten Commandments) de Cecil B. DeMille--- le légendaire et ultime film 1973 :Soleil vert (Soylent Green) de Richard Fleischer
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center;">CASIER JUDICIAIRE de Fritz Lang 1938
center;">Combo Blu-ray + DVD - Édition Limitée
center;">You and Me--- : États-Unis
center;">Interview de Nicolas Tellop, essayiste et critique (38’)
Le génial réalisateur allemand qui venait de quitter sa terre natale en large désaccord avec la politique fasciste de celle-ci débarqua aux USA en pleine décennie 30. IL avait déjà derrière lui une filmographique importante, que dis-je imposante qui fit l’objet d’études et de projections internationales, un tout qui donna son assise au septième art alors encore aux balbutiements
L’émigrant dès son arrivée ne se borna point aux courbettes, au cinéma patriotique et paternaliste, ni à celui ludique béat et soporifique. IL chargea la mule et fonça dans la foule américaine notamment avec un triptyque composé de ce film et de en 1936 : Furie (Fury) suivi en 1937 de: J'ai le droit de vivre (You Only Live Once), véritables brûlots
Celui- ci n’en est pas moins dénonciateur même si la virulence est moins aiguisée, moins dramatisée sans pour autant être inefficace
Nous sommes dans les années 30 aux USA où nous suivrons la vie d’ancien détenus engagés dans un grand magasin tenu par Jerôme Morris (Harry Carey) . Parmi eux se trouve Joe Dennis, (George Raft) gangster repenti, qui vient de rencontrer et plus tard épouser une vendeuse, Helen Roberts (Sylvia Sidney) qui va le long du film l’aider à ne pas franchir la barrière du mal.
Le reste n’a pas d’incidence sur la narration dont nous devinons l’épilogue heureux. Le principal est dans le discours : Le malheur est-il inéluctable chez l’homme et la société lui donne-t-elle la possibilité d’échapper au diable
Le film qui clôt la trilogie précitée se veut moins dramatique voire optimiste d’ailleurs la peinture de la société est moins dénonciatrice, plus conciliante parsemée de romantisme et d’humour et même de chants orchestrés par Kurt Weill qui travailla bien souvent avec le dramaturge et écrivain Bertolt Brecht
La réalisation n’en pâtît point ; nous retrouvons sa caméra fouinant dans les méandres maléfiques et sa perception du groupe reste toujours aussi emblématique puisque qu’elle pointe le complot anti sociétal souligne le malaise, la traitrise, l’anarchie , l’autoritarisme : éléments qui lui ont fait fuir sa patrie fascisante
Fritz Lang dans ce plaidoyer inégal montre bien qui n’a rien perdu de sa personnalité artistique – ici mise un peu en veilleuse- ni de son regard acerbe sur son entourage et sur sa terre d’exil dont déjà il a souligné les autres contradictions dans les deux films précités et dans ceux qui suivront et sa filmographie future n’en sera que plus riche
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center;">BIG JAKE de George Sherman 1971 USA
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center;">BIG JAKE - DVD (1971) ou 1 BLU-RAY
center;">Annoncé pour le 22 janvier 2025 - 1 DVD
center;">BQHL Éditions / BQHL Diffusion--
center;">Présention du film par l’auteur
center;">réalisateur Jean-François Giré (38’)
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John Wayne décennie 70 n’est pas une bonne cuvée à l’exception de son ultime et sublime western (1) . là il cabotine à souhait dans ce western pesant où il tente de défendre les valeurs de L’Amérique : famille et droiture. Il incarne ici Jacob Mc Candle un époux volage , divorcé dont l’ex compagne Martha (Maureen O'Hara) – toujours aussi émouvante à regarder - quête l’aide . Leur petit fils a été enlevé par d’affreux jojos sanguinaires, violents et immoraux commandés par John Fain (Richard Boone) (1).
Jacob doit amener à ce dernier une rançon, il se fera aider par deux de ses fistons Michaël (Christopher Mitchum ) et James (Patrick Wayne) et par Sam un indien fidèle (Bruce Cabot ) et la suite de l’histoire est prévisible .
Georges Sherman est un exécutant traditionnel et parfois un exécuteur , il a touché à tous les genres avec plus ou moins de bonheur (2) mais toujours avec un savoir faire dans les scènes d’action notamment , mais celui pourrait s’intituler « McHill » ou « Mc Lintock » des œuvres avec John Wayne aussi inégales et peu attrayantes tant le film a peu de saveur. Mais ce réalisateur sur lequel nous reviendrons le fut pour plus de 120 programmes dont la moitié dédié au western
Mais par contre revoyons ses films pro indiens où il fut plus inspiré : Comanche 1956 -- Cazy Horse -le grand chef 1955 -- La vengeance de l’indien Reprisal 195— TOMAHAWK 1951 USA qui dénonce le passé de leur pays montré cette fois comme belliciste et raciste, caractéristiques que l’on collait souvent aux indiens peuple et minorité ethnique exploitée et violentée dont les défenseurs ne furent pas foison
Le plus intéressant est la volonté de John Wayne et sa persistance à l’aube de sa fin de carrière d’interpréter le patriarche , l’homme d’expérience qui malgré ses défauts garde les valeurs précitées. Dès lors le voyage des fils et du père devient une aventure humaine ou tout un chacun va contredire puis seconder l’autre conflit de génération oblige.
L’aspect amusant de cette confrontation est accentué par la rivalité entre le monde moderne – nous sommes en 1909 – et l’époque de l’Ouest ; les armes sont autres (viseur sur carabines revolver avec armement à répétition ) les moyens de locomotion itou (voitures et moto rivalisent avec les chevaux montrés comme plus fiables ) et surtout les méchants sont caricaturés et leurs conduites démesurées ou excessives pour suivre un courant amené par le western italien.
De surcroît l’humour est pesant et rend au final ce film parfois indigeste et n’apporte rien de plus au mythe John Wayne qui fut l’un des plus grands cow-boys avec Gary Cooper et James Stewart. il occupera aussi le poste de scénariste et réalisateur de façon plus ou moins déclarée comme pour ce film rt ouvertement pour Alamo
Ce fut d’ailleurs sa dernière rencontre avec la pétroleuse MAUREEN O'HARA qui fut sa partenaire après Rio Grande, L'Homme tranquillepour ne citer que deux chefs d’œuvre et une nouvelle avec RICHARD BOONE acteur extraordinaire qui s’investira dans le genre et sera le partenaire de Randolph Scott -- Paul Newman-- Rory Calhoun -- Kirk Douglas -- Lee Van Cleef alors vedette -- Dale Robertson
(1) Second rôle charismatique du western où il croisera outre John Wayne , Paul Newman et Kirk Douglas
(2) Son « territoire des comanches « est une œuvre louable
ce
the hanged man de Michael Caffey
Voilà un téléfilm qui mérite un arrête sur images du fait de son script singulier voire original : un homme qui échappe à la mort va se redonner une nouvelle chance
James Devlin un tueur à gages reconnu coupable même si la légitime défense est évoquée est jugé et condamné à la pendaison d’autant plus que sa grâce a été refusé par le gouverneur
L’acte en lui-même a lieu et la victime semble ne pas en être une et s’en sortir après ce choc et cela à la surprise de sa petite amie Soledad Villegas et du père Alvera,
Le nouvel homme va porter secours à Carrie Gault ()une veuve et mère d’un enfant tyrannisée par Lew Halleck qui désire acquérir sa mine et ses terres.
Le plus captivant dans ce scénario n’est point l’intrigue mais le fait initial qui remet en jeu la foi et la superstition et voit l’entourage du ressuscité trembler de peur ou inspirer une divinité pour expliquer le phénomène. Même le concerné questionne tout un chacun pour comprendre l’incompréhensible et interpelle même le créateur et se voit écarté par un entourage frileux de tout contact corporel.
Mais le scénario prêche par excès, se reposant sur l’aspect religieux de ce bouleversement et n’avançant guère ; cela demeure un coup d’épée dans l’eau. C’est fort dommage il y avait une idée directrice accompagnée de questions existentielles qui demeurent sans réponse
2 auteurs signèrent ce détournement. ANDREW J. FENADY Le premier avait signé un western où déjà était évoqué la survie : 1966 : Marqué au fer rouge Ride Beyond Vengeance--
Chisum 1970 de Andrew V. McLaglen est inspiré d’un de ses romans et un autre western inconnu évoquait un sujet diabolique
aussi . 1970 Black Noon Il est aussi un auteur prolifique qui s’investira dans notre genre avec dans les années 60 des séries télé : 1959 – 1961 : The Rebel --965 – 1966 : Le Proscrit (Branded) ---1967 : Hondo
Son pastiche du polar est connu des aficionados qui donnera en 1980 : Détective comme Bogart (The Man with Bogart's Face) de Robert Day
KEN TREVE le second est moins connu ; est-ce du fait qu’il eût une carrière moins imposante voire memorable
Le réalisateur MICHAEL CAFFEY est un « téléaste » auréolée de séries (70 ) et téléfilms sans grande envergure à priori
STEVE FORREST moins renommé que son frère , fut un acteur modeste discret et moins attractif et plus présent sur le petit écran (les 2 /3 de sa carrière) que son ainé Il fut présent dans le western en second rôle masculin : 1960 La diablesse en collant rose Heller in Pink Tights de George Cukor et Les rôdeurs de la plaine Flaming Star de Don Siegel où il incarna le frère de Elvis Presley . IL est le frère de la star américaine Dana Andrews
CAMERON MITCHELL comme Nicolas Cage tourna des films importants et un peu n’importe quoi. Parmi les premiers nous avons des classiques : 1954 : Le Jardin du diable (Garden of Evil), de Henry Hathaway : et 955 : Les Implacables (The Tall Men), de Raoul Walsh et d’autres de moindre envergure : 1952 : Les Bannis de la Sierra (The Outcasts of Poker Flat) de Joseph M. Newman-- 1956 : Tension à Rock City de Charles Marquis WarrenCelui qui tourna avec John Ford , Elia Kazan , André de Toth :, Martin Ritt Samuel Fuller , se vit reléguer en faire valoir en troisième couteau dans des films européens ou des petites productions américaines
SHARON ACKER plus jolie que convaincante dans son jeu ne percera point hormis peut-être le petit écran qu’elle ne quittera pas durant deux générations
Par contre nous retrouvons un éventail de petits rôles que nous avions toujours respecté notamment dans le western :
DEAN JAGGER : 940 : L'Odyssée des Mormons (Brigham Young) de Henry Hathaway --- 1941 : Les Pionniers de la Western Union (Western Union) de Fritz Lang--- 1947 : La Vallée de la peur (Pursued) de Raoul Walsh où il est détestable à souhait en persécuteur de Robert Mitchum-- 1951 : L'Attaque de la malle-poste (Rawhide) d'Henry Hathaway ---Son aspect sérieux et autoritaite l’amèneront à des rôles de shérif : 1955 : Un homme est passé (Bad Day at Black Rock) de John Sturges -- 1956 : Crépuscule sanglant de Jack Arnold --1957 : Quarante tueurs (Forty Guns) de Samuel Fuller -- --
WILL GEER fut une des victimes du maccarthysme, inscrit sur la Liste Noire de Hollywood dans les années 1950. IL figure néanmoins dans 3 chefs d’œuvre : 1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann et La Flèche brisée (Broken Arrow) - 1972 : Jeremiah Johnson
Lui aussi fut un homme de loi à l’écran comme quoi Hollywood peine à sortir des stéréotypes. Beaucoup de cinéastes le quémandèrent tant son jeu étonnait : George Cukor-- Richard Brooks --- Steven Spielberg--- Cecil B. DeMille -- Anthony Mann :
RAY TEAL moins renommé malgré quelques bons petits films et par son engament dans le western ; 1946 : Canyon Passage de Jacques Tourneur -- 1947 : Le Maître de la prairie (The Sea of Grass) (The Sea of Grass) d'Elia Kazan : 1947 : Femme de feu -de André de Toth --
HANK WORDEN avec sa bouille singulière fut créé par John Ford tout comme John Wayne qu’il croisera dans 1948 : La Rivière rouge (Red River) d'Howard Hawks-- 1950 : Le Convoi des braves (Wagon Master) de John Ford -- 1959 : Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford --
ET SABATA LES TUA TOUS Un par de asesinos
de Rafael Romero Marchent
ESPAGNE ITALIE 1970
Sabata (Gianni Garko ) -Sartana dans la version italienne c’est dire la récupération commerciale et Marcos (Guglielmo Spoletini (sous le pseudo de William Bogard) ) recherchent leurs anciens complices pour récupérer leur part du butin d'un hold-up. Pris en chasse par quatre shérifs dont Lawson (Luis Induni )
Ils rencontrent Maria Anderson (María Silva :) qui les séduit et les escroquent en s’envolent avec l'argent. Après maintes désagréments ils récupéreront le magot.
Le film est une désolation du fait de son manque de créativité. Il ne fait que nous resservir des plats froids avec des clichés / le duo d’amis comiques et querelleurs, le juge buveur et je-m'en-foutisme le shérif corrompu. Le pire dans cette présentation basique est l’humour au ras des pâquerettes, les bagarres tournées à la deux-quatre-six , la musique à l’emporte-pièce et une misogynie insolente appuyée par des dialogues navrants : à lire le propos adressée à une femme « « t’es suffisamment usagée , personne te mettra la main dessus »
Quant à l’interprétation, elle est peu appétissante et fleure l’amateurisme et le scénario est indigeste au point que d’autres westerns européens et non pas seulement italiens, les dépassent telle la production allemande.
RAFAEL ROMERO MARCHENT est crédité d’une trentaine de films dont seuls les westerns nous sont parvenus sauf erreur de notre part et dont les titres ont été retravaillés :1965 : Dans les mains du pistolero (Ocaso de un pistolero) --1966Pas de pitié pour Ringo (Dos pistolas gemelas) –167 :2 croix pour un implacable (Due croci a Danger Pass) -1972 :Tu seras la proie des vautours (un dólar de recompensa) certains joués par un de ses frères et scénarisé par un autre Joaquín Luis Romero Marchent qui dirigera aussi des westerns et sera au générique de celui -ci avec 2 ou 3 autres auteurs.
GUGLIELMO SPOLETINI est reconnaissable à son faciès buriné qu’il promènera dans plusieurs westerns :1969 : Dieu pardonne à mon pistolet Dio perdoni la mia pistola de Mario Gariazzo et Leopoldo Savona 1972 :Django... ton tour viendra Allegri becchini... arriva Trinità de Ferdinando Merighi 1974Deux super cowboys – Carambola de Ferdinando Baldi. Il est crédité parfois sous le pseudonyme de William Bogart
MARIA SILVA est une actrice espagnole qui profitera des coproductions avec l’Italie pour établir sa carrière qui est composé de films inconnus ou non reconnus. elle sera un deuxième rôle féminin où son physique l’emportera sur son jeu :1962 un western parodiqueDue contro tutti non importé etZorro le vengeur La venganza del Zorro de Joaquín Luis Romero Marchent -- 1965La charge des tuniques rouges La carga de la policía montada et Texas' Jim de Ramón Torrado 1981El lobo negro une pâle imitation du personnage de Zorro signé Rafael Romero Marchent
GIANNI GARKO d’origine croate fut le cowboy du pauvre du western Italo-espagnol. Il débuta comme troisième couteau dans des films plus ou moins renommés : 1959 :Kapò de Gillo Pontecorvo -- 1965 :Don Camillo en Russie (Il compagno Don Camillo) de Luigi Comencini --et tout suite après fut tête d’affiche avec en 1966 :Les Colts de la violence (Mille dollari sul nero) de Alberto Cardone-- 1967 :Le Jour de la haine (Per 100.000 dollari t'ammazzo) de Giovanni Fago -- 1970 :Bonnes funérailles, amis, Sartana paiera (Buon funerale, amigos!... paga Sartana) de Giuliano Carnimeo -- 1971 :Les Quatre mercenaires d'El Paso d'Eugenio Martín entre autres. Son ultime sera en 1972 On l'appelle Spirito Santo (Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo ; rien de transcendant. L’âge et surtout la mort du genre l’emmènera vers le petit écran une bonne cinquantaine de fois et vers la fin des années 2010 qui verra celle de son activité. Son charisme dépasse sans difficulté son jeu