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Date de création : 06.10.2007
Dernière mise à jour :
20.07.2010
7 articles
Douleurs irisées
me parcourent l'échine.
Ces mêmes paroles viennent se fracasser
sur la fragilité de mon âme courroucée,
ces mêmes paroles qui me hantent
et déchirent mon silence intérieur,
ces mêmes paroles qui me glacent
et paralysent toutes mes pulsions d'amour.
Ces paroles sont: je ne t'aime plus!
Tu les prononças avec tant de véhémence
que tout mon univers s'effondrit au même instant
comme un vulgaire chateau de cartes balayé
du revers de la main, de ta main relachant la mienne.
Des bourrasques de tristesse m'envahissent
et je n'ai plus que ces simples mots
qui coulent dans mon esprit
comme un irritant poison fielleux:
L'enfer est sur Terre!
MERCI A TOI VELOURNOIR,TU AS VU JUSTE EN MOI.
CAR C'EST VRAI JE DIS TOUJOURS QUE L'ENFER EST SUR TERRE.
VOILA OU VOUS POUVEZ ALLER VISITER SON MERVEILLEUX BLOG
http://veloursnoir.centerblog.net/
Sur le long chemin au fil des mes rêveries ,j’entends des voix qui ont meublé ma vie
Comme un film qui ne connaît pas de fin,sont-ils loin, sont-ils là, ils sont loin de moi !
et certains sont encore là !
Si tous ces souvenirs sont restés dans ma chair ,ils ont laissé des traces sur un livre blanc,
dans la joie ou dans la peine au fil des ans.
C’est le parcours d’une vie sur la clarté de la lumière ,là où sont l’amour et le plaisir, encore.
Puis-je profiter de mon repos qui m’attire avec la douceur de ces moments que j’adore.
Avec tout le bien que mon esprit chavire si je me dois de regarder en arrière
pour entrer dans les chemins de ma mémoire, y voir les images oubliées au fond de mon tiroir
pour des visages qui étaient d’hier.
Je me souviendrais toujours de cette randonnée, effectuée un week end d' hiver vers le mont Djurjura, en haute Kabylie, il y a de cela plus de 25 ans .
Nous étions enlacés et main dans la main ,Il y faisait un froid glacial !
Et J’ai toujours en mémoire cette vieille dame qui pointait le bout de son nez à l’horizon et qui au seuil de la porte de sa vieille maison nous regardait venir sans marcher, juste se déplacer vers l'inconnu.
En s’approchant , son visage si anxieux deviens petit a petit souriant et joyeux, elle nous regarda tout en s'approchant de sa maison. Nous la saluâmes et d'un geste si plaisant nous invite à rentrer se réchauffer autour d'un feu.
Ne voulant pas la déranger nous préférâmes continuer notre chemin à se déplacer la ou l'inconnu reste mystérieux.
Une marche si longue voulue et désirée depuis longtemps , coller l'un à l'autre ;en me retournant ,je vois cette vieille dame qui nous dévore du regard comme si pour nous supplier de ne pas trop tarder dehors car la nuit s'approchait et on a du lui faire rappeler de beaux souvenirs... .
Elle nous voyait disparaître mais elle préférait quitter son seuil pour pouvoir nous contempler encore mieux et plus .
Comme si elle trouvait de la saveur comme si elle trouvait du plaisir, comme si elle voulait nous dire..... Oh! Combien vous êtes superbes .
On a du la faire revivre des moments qu'elle a tant aimé et qu'elle garde juste dans son coeur ....
Je me posais la question ; non plusieurs questions ; Qu’avait t-elle pu vivre pour que notre démarche la fasse plonger dans son histoire, qu’a t-on fait pour renvoyer cette vieille dame dans son passé ?.
Sa main sur la joue elle accouru vers nous à pas très réduit nous suppliant de venir chez elle ,
Je regardais ma compagne et elle me répondais par ses yeux, me demandant de ne pas la contrarier, Nous décidâmes alors de revenir sur nos pas jusqu'au seuil de sa demeure.
Elle nous a devancée pleine de joie, on voyait cette lueur de bonheur sur son visage .
Sommes nous les responsables de ce sentiment imprévu ? Peut être et si c'est le cas, nous étions encore plus réjouis pour elle !
Nous prenons le temps d'attendre juste au seuil de sa porte. Et ne nous voyons pas rentrer elle s'approcha de nous et nous supplia d’entrer.Et si heureuse de nous recevoir , nous demanda de nous mettre dans toute notre aisance.
Le froid si glacial qu'on avait ramené avec nous de l'extérieur se conjuguait avec la chaleur si douce du feu, la chaleur si douce de sa demeure.
Une petite demeure si petite ,mais oh! Combien si grande par son parfum d'accueil .
On se rapprochait du feu.....qui était déjà allumé.
A coté du feu un silence nous entoure et nous enveloppe, on était la à voir la douce flamme, le froid qui depuis un temps n'a cessé de nous harceler quitte nos corps si brûlants.
On oublie pour un temps la vieille dame qui a préférée s'isoler dans sa chambre juste pour nous laisser la....seuls ! Nous laissant à notre guise et ne voulant pas heurter notre intimité.
Mais je savais qu'elle ressentais des choses, qu’elle seule pouvait nous les décrire .
Le feu nous donner raison par sa chaleur ; ma compagne se rapprochait encore plus de moi dans ce silence absolu, Je ne la refusais pas, bien au contraire je me disais si seulement elle pouvait se rapprochait encore plus.
Juste la à voir cette flamme douce envahir a son tour nos visages ;je la regardais la voir sans la quitter des yeux, je ressentais son cœur qui battait a chaque fois un peu plus, le temps s'est arrêté à cet instant là !...
Le vent commençait a souffler dehors à tel point qu'il nous donnait encore plus envie de s'entrelacer sans se quitter.
Nous restâmes là ,enlacés pour un bon moment et Lorsque la vieille dame réapparue, elle apporta avec elle un plateau en bois avec deux tasses qui contenaient du lait chaud.
Elle pris place sur une peau de mouton et commença à nous parler, d’une façon comme si elle voulait nous renseigner sur la vie et ses mystères …
Blanche, le visage ridé comme une pomme, elle parlait doucement mais avec spontanéité et humour. "Il semble que, de ma génération, je suis la dernière. Tous mes amis et amies ont quitté ce bas monde depuis belle lurette.
En voyant son sourire radieux, serein, il était difficile pour nous d'imaginer les épreuves qu'elle a dû traverser.
Plus de Quatre-vingt ans d'une existence marquée par la passion et la tourmente n'ont rien enlevé à la vivacité du regard de cette dame.
Au crépuscule de sa vie, cette vieille dame a hérité de ses ancêtres une fierté tenace, revisite pour nous le chemin parcouru, depuis son enfance en passant par son mariage heureux et la relation qu'elle entretenait avec son entourage.
Avec une lucidité amusée et une ironie d'une rare finesse, cette femme hors du commun nous fait redécouvrir le véritable sens des mots amour, liberté, indépendance et dignité.
Une célébration étonnante de la vie comme elle est en réalité, à la fois cruelle et magnifique.
Elle nous parla de L'amour de sa langue, l'amour de sa vie, surtout de celui qui est passé trop vite dans sa vie.
Elle parla avec passion de ce berger d’un autre village qui passait par là chaque matin au milieu de son troupeau de moutons et de chèvres et dont elle attendait vaillamment le retour le soir avec cette joie au cœur.
De celui qui a pris le maquis et qui a lutté pour sa survie et celles de ses compatriotes pendant la guerre d’indépendance, L’étonnante personnalité de ce paysan attaché envers et contre tout à ses valeurs ancestrales, son défunt mari disparu voila dix ans .
Elle disait que son amour continuait pour elle même au delà de sa mort, elle le percevait chaque jour à travers les beaux souvenirs qu’il lui a laissé ….
Son amour pour elle, pour cette terre héritée et durement arrachée à l’envahisseur, ses deux enfants qui se sont mariés et qui habitaient en ville.et qui lui rendaient visite chaque week end.
Lorsqu’elle nous parlait nous l’écoutions comme cet enfant qui prenait plaisir à enregistrer ses premiers mots … nous l’écoutions très attentivement car ses conseils pour nous étaient de l’or et personnellement continuent à me servir jusqu’à ce jour.
Donner l’amour , recevez et vivez !nous disait-t- elle encore ,car la vie, la vraie vie et l'amour sont inséparables.
Ne jamais avoir de regrets, et pour vivre à fond sa propre existence, prenez à nouveau le risque d'aimer, de s'abandonner dans des bras aimants ,le bonheur de pouvoir partager...et de recevoir comme une offrande les caresses de son Amour...
Bien que ses voies soient dures et rudes, suivez le, et croyez en lui. L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même, Il ne possède pas, ni ne veut être possédé, IL n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Il vous fera connaître rires et larmes et parfois les deux à la fois, au même instant.
L’existence est ainsi faite que les grandes tempêtes de la vie balaient et déchirent parfois les êtres dans l’amour qu’ils se portent l’un à l’autre.
Il faut pourtant poursuivre son chemin, continuer à vivre, aimer et garder cette espérance folle de bonheur au fond du cœur.
Ma compagne devenue ma femme, ne cesse jusqu'à aujourd’hui à me rappeler ces mots pleins, ces môts exprimés par tant de chaleur, ces môts qui provenaient du cœur de l’âme de cette vieille du plus profonds Djurdjura.
On la sentait un peu gênée lorsqu’on voulait la quitter, pourtant elle se dit heureuse d'être bien et d’avoir évoqué un peu de son passé.
Si un jour vous passez par le Djurdjura, vous serez facilement conquis par la beauté des lieux. Vous le serez davantage si au-delà du charme du village, vous pouviez découvrir au hasard de ses chemins la beauté d'une vieille dame dont la vie s'est arrêtée un jour de septembre il y a plus de 20 ans .
Texte de Khaled Mza : sur facebook
Merci c'est vraiment joli
comme texte maintenant mettons
le en pratique xxxxxx