Mexique

Il est 5h10 lorsque nous mettons la clé dans la porte pour partir comme des bohémiens sur les routes des États et du Mexique avec notre maison mobile full équipe et notre petite jeep qui suit docilement sans se fatiguer.

Un autre rêve qui est sur le point de se réaliser, comme le dit si bien la chanson, IL FAUT ALLER AU BOUT DE NOS REVES. Comme on est chanceux n’est-ce pas? Comme j’aime bien partager ce qui m’arrive de bien avec ceux qui me sont chères, je viens encore vous raconter nos aventures.

En Ontario nous avons eu droit à un superbe lever de soleil, c’est surtout moi qui me suis rincer l’œil et pas juste un peu.

Après un bref arrêt au Duty Free pour que Gérald se ravitaille en rhum et nous voilà traversé aux États sans problèmes

On a eu quelques brins de pluies dispersées, mais ça ne nous a pas déranger.

Nous nous sommes arrêter dans un Flying J près de Cleveland, ou nous passerons la nuit.

Nous avons parcourus 854 km c’est un bon début.

Voila que nous sommes fin prêt a partir, le motorisé est dans la rue, plein à craquer, le jeep accroché en arrière. Il nous attendent sagement, Gérald est déjà couché, et je m'apprête à aller le rejoindre après avoir terminer ma petite jasette avec vous autres.

Bonjour à tous

Le temps passe vite, ce sera très bientot le grand jour, les préparatifs sont presque terminés la maison sera sous bonne surveillance.

A bientot sur la route.

Eh oui le jour J approche à grand pas.

Nous sommes dans nos préparatifs finals pour notre long périple de 6 mois au Mexique.

Pas de voyage humanitaire cette année, nous prenons un sabbatique, ça fait du bien de varier les activités.

Nous avons hâte, mais en même temps j'ai de petits papillons dans l'estomac, Gérald me dit que non, mais j'en doute.

Nous devrions partir le 1 ou 2 novembre pour nous rendre au Texas.

Je vous reviens donc à ce moment.

A bientot 

Dernière journée mais on ne la gaspille pas, à 8h15 on prend l’autobus pour aller faire un tour de ville, arrêt au Sambadrome, endroit ou les écoles de samba défilent lors du Carnaval. Chacune doit s’inscrire et compte de 3800 à 4200 danseurs, elles sont jugées et les 6 premières à se classer, se partagent les recettes du défilé de la dernière fin de semaine, selon le classement évidemment. On a vu quelques costumes dans une boutique.

On passe ensuite près du stade de foot, ici c’est très populaire.

On est un petit groupe à se rendre au Jardin Botanique pour une visite guidée avec Marysa. Sa vocation est plutôt de préserver les espèces d’arbre existant sur le territoire, c’est un héritage du premier président d’origine  portugaise à venir au Brésil. Il y a aussi un centre de recherche. Le reste du groupe décide de se rendre directement à la plage, nous allons les rejoindre après la visite, pour 45 minutes.

On revient tous ensemble au couvent pour le diner, puis c’est les comptes et la valise à faire. Nous reprendrons l’autobus à 18h pour l’aéroport. Le groupe de Montréal parte à 22h40, et ceux de Québec à 22h50, après une escale à Atlanta, nous arriverons vendredi à 12h26.

On a eu 4 jours de soleil et de chaleur à Rio, on est chanceux car il parait qu’il pleut souvent ici.

A bientôt pour ceux qui sont proche et au prochain voyage pour les autres.

Cet avant midi, c’est la plage de Copacabana qui nous attend, ce n’est pas les plages qui manque à Rio mais c’est la plus célèbre. Les Cariocas n’ont pas besoin de sortir de la ville pour aller à la plage, ils n’ont qu’à prendre l’autobus et voilà. En après midi c’est le Christ Rédempteur qui est à l’horaire, ce site a été récemment classé parmi le 7 Nouvelles Merveilles du Monde. L’ascension se fait à bord d’un impressionnant train à crémaillère. De la gare d’arrivée, un escalator peut nous conduire au sommet ou bien on prend les escaliers. On se retrouve alors à 700 mètre au dessus de l’Atlantique, on a ainsi une vue panoramique sur tout Rio.

Au retour nous passons visiter l’école que Marie Lice a fondée afin de venir en aide aux jeunes de cette favela. Dans ces quartiers, ce sont des centaines de millions d’habitants qui mènent une existence précaire afin de demeurer à proximité de leur emploi. Il y a environ 600 favelas a Rio. Les enfants de ces milieu défavorisé vont à l’école public le matin, mais comme ils sont sujet à redoubler souvent, elle complète leur enseignement en après midi, ce qui les aide beaucoup à réussir et ainsi pouvoir mieux s’en sortir. D’ailleurs plusieurs de ces enfants qu’elle a aidés l’aide maintenant à continuer son œuvre.

Dernière nuit à passer ici, la prochaine nuit on sera dans l’avion.

Aujourd’hui nous visitons Rio de Janeiro, nous prenons l’autobus à 8h15, une guide qui parle très bien le français nous accompagne, elle est très intéressante et connait son pays et sa ville. D’abord Rio pour les Brésiliens c’est la ville merveilleuse. Sa topographie est spectaculaire, c’est une ville sculptée, moulée selon les caprices de la nature ce qui donne un paysage qui épuise les qualificatifs. Les habitants de Rio sont des Cariocas. Notre première visite est pour le Pain de Sucre qui tel un gigantesque genou en granite surplombe la Baie de Guanabara du haut de ses 400 mètres. Un premier téléphérique nous amène à mi chemin, et un autre nous monte au sommet, nous avons une vue splendide sur les alentours. D’ailleurs nous le voyons très bien de notre fenêtre. Un retour au couvent pour le diner et nous repartons pour le centre ville, Ici il n’y a pas de monuments très anciens, ils ont été remplacés lors de l’ère du modernisme, sauf quelques églises. Même la cathédrale y est passé, ça ne ressemble pas du tout à l’idée que l’on a d’une cathédrale comme vous le verrez. Nous somme de retour pour le souper puis c’est une soirée tranquile.

Nous pouvons prendre notre temps ce matin encore car nous prenons l’autobus à 10h pour l’aéroport. L’avion décolle à 12h50 vers Rio, la durée du vol est de 2h, nous avons ensuite 1h d’autobus pour se rendre au couvent des Sœurs de l’Assomption qui nous accueille. Il n’y a maintenant que 8 religieuses qui demeurent ici dont 3 sont âgées et malades. Elles accueillent donc des groupes. Déjà c’était un collège d’enseignement et le quartier était riche, au moment ou Rio a perdu son titre de capital, beaucoup de chose ont changées, le collège a fermé, c’est devenu un quartier pauvre. Le couvent est situé dans le quartier Santa Theresa  à l’ouest du centre ville. Ce panorama sublime attire depuis longtemps les artistes de Rion, je suis certaine qu’il y a des promoteurs qui ont l’œil sur un tel site.

 Ce sont d’abord les français qui sont venus ici, puis les portugais les ont délogés, c’est pourquoi on y parle cette langue. La moitié ou presque du continent sud américain peut se résumer en un seul mot : Brésil.  Presque aussi vaste que les États-Unis, peuplé de plus de 200 millions de d’individus, il est un univers à lui seul.

La capital du Brésil a changée 3 fois, ce fut d’abord le Salvador, puis Rio et depuis 1960 c’est Brasilia. Un exode rural massif s’est entamé dans cette même année, on voit les paysans s’amassés dans les mégapoles pour chercher du travail ou fuir les sécheresses du Nordeste. La criminalité ne cesse de croitre. Peu de pays ont changés aussi radicalement que le Brésil depuis 1994. Le nouveau président mets en place des mesures draconiennes qui stoppent l’inflation, une nouvelle monnaie est créée, le real, précipitant une série d’événements en chaine qui vont profondément moderniser le pays. Le crédit inexistant depuis 30 ans redevient accessible. 

Après le souper, la personne en charge de notre accueil parle très bien le français, elle donne une conférence pour nous expliquer son parcours. D’abord c’est une brésilienne de naissance, elle vient du nord et elle est ici depuis 1955, elle enseignait, depuis qu’elle a pris sa retraite il y a 17 ans, elle a ouvert une école dans une favela (quartier très pauvre) elle prend les enfants à partir de 5 ans jusqu’à 20 ans, plusieurs de ces enfants l’aident maintenant dans cette école même, ce qui est la relève. Le gouvernement n’a jamais voulu l’aider, Elle fonctionne avec des dons que les gens lui donne, elle nous dit que sa priorité, donner à manger à ces enfants afin qu’ils puissent apprendre par la suite. Le résultat de son travail est tangible, nous irons mercredi visiter ce milieu.

Ce matin nous pouvons faire la grasse matinée, mais devinez quoi, nous n’en profitons même pas car nous sommes trop habituées à nous lever tôt. Le départ se fait tel que prévu, tout le monde est à l’heure. Un guide qui parle français nous accompagne. Nous passons les deux frontières sans problèmes, le guide nous avise que ça pourrait être long, mais finalement c’est un délai raisonnable. Après que l’autobus nous ait déposés à l’entrée du parc, un train nous laisse au départ d’un sentier qui nous mèneras au dessus de la gorge du Diable, la même chute que nous avions vu d’en bas hier. Au retour de cette randonnée nous prenons un diner léger, puis nous descendons une série de chemin et de marche jusqu’au fleuve ou une embarcation nous attends pour une excursion assez mouvementée, passant au raz des chutes.

Le spectacle qui s’offre à nos yeux est différents de celui d’hier, mais tout aussi impressionnant. Nous remontons la pente pour prendre une autre passerelle qui cette fois nous mèneras à un point de vue assez époustouflant.

Nous revenons dans le village de Puerto Iguazu, toujours en Argentine, pour un peu de magasinage et un bon repas. Le bœuf est la spécialité du coin, c’est donc un bon chateaubriand que nous dégustons. Nous repassons les deux frontières facilement, il est 22h lorsque nous arrivons à notre chambre. Une journée bien remplie encore une fois.

Départ à 6h tel que prévu. Après 5h de route en autobus et un peu d’attente à la frontière, nous sortons du Paraguay, quelques minutes plus loin nous remplissons les formulaires pour entrer au Brésil, tout se passe bien. Nous arrivons à l’hôtel Royal à Puerto Iguazu à midi mais on doit avancer notre montre d’une heure, c’est le temps de diner. A 14 h 15 nous reprenons l’autobus pour la visite des fameuses chutes Iguazu, l’une des sept merveilles naturelles. Je dois dire que les mots manquent pour décrire ce spectacle, les images vous en diront davantage. D’énormes volumes d’eau tonnent au fil de multiples cascades avec une telle violence qu’un blouson imperméable suffit tout juste à nous protéger de leurs embruns. La rive brésilienne offre un spectacle très impressionnant, nous avons une vue panoramique exceptionnelle de ce gigantesque théâtre aquatique. Le spectacle de la gorge du Diable est éblouissant, 14 cascades unissent leurs forces en haut d’une cataracte de 100 mètres l’eau en contrebas avec une tel puissance qu’un arc-en ciel est visible continuellement au pied de cette chute. Retour à l’hôtel pour le souper.