Christophe Gomart « L’Amérique reste notre alliée »
Le monde du secret et de la géopolitique est quasiment dans ses gènes. Son père a dirigé le 13e régiment de dragons parachutistes, unité d’élite spécialisée dans le renseignement derrière les lignes ennemies, un RDP dont il prendra à son tour le commandement au début des années 2000. Christophe Gomart a fait ses classes à Saint-Cyr dans la même promotion que Denis Favier, ex-patron du GIGN, Grégoire de Saint-Quentin, ancien commandant des opérations spéciales, et Jean-François Hogard, ex-chef de la DPSD. Adjoint du coordonnateur national du renseignement Bernard Bajolet en 2008, il prend ensuite le commandement des opérations spéciales en 2011 avant de piloter la direction du renseignement militaire en 2013. Aujourd’hui retiré dans le secteur privé, il a publié ses Mémoires l’an dernier, qui ont rencontré un tel succès qu’ils sont réédités ce mois-ci en format de poche. Et pour commenter une actualité de la semaine sur le front du terrorisme et des alliances malmenées, Christophe Gomart n’a pas sa langue dans sa poche…
SOLDAT DE L’OMBRE CHRISTOPHE GOMART, TALLANDIER, 384 PAGES, 19,90 EUROS.ET EN COLL. DE POCHE CHEZ HARPER & COLLINS LE 22 SEPTEMBRE, 368 PAGES, 7,70 EUROS.
L’élimination d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef de Daech au Sahel, a été annoncée jeudi alors qu’elle a été menée le 17 août. Pourquoi un tel délai ?
Dans ce genre d’opérations, la question de l’authentification est cruciale. Après chaque raid comparable de drone, il y a toujours une mission de vérification au sol dans la foulée, pour s’assurer de l’identification de la personne ciblée. Dans les heures qui précèdent
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