Les Calanques, paradis menacé
ci, l’été s’étire jusqu’au cœur de l’automne. Les lumières se font douces, caressantes sur le haut des pins d’Alep et des chênes, tendres comme un souffle sur les parois des falaises. Bientôt les pluies de novembre arriveront pour désaltérer l’immense tapis de plantes de garrigue asséchées, qui descend jusqu’aux criques. Répit saisonnier après la folle fréquentation estivale où, selon les années, on peut compter jusqu’à trois millions de visiteur·ses dans cet espace de nature absolue dont beaucoup oublient (ignorent?) qu’il n’est pas qu’un « spot» à la beauté spectaculaire pour instagrameur·ses. Le Parc national des Calanques est d’abord, et surtout, un écrin de conservation écologique de 8 500 ha terrestres ourlés de 97700 ha de territoire marin. Une enclave unique en France de sauvegarde d’une flore et d’une faune exceptionnelles, aux portes de la bouillonnante Marseille et ses 860000 habitant·es. Trésor au cœur du
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