Russie, Ukraine, Otan : ce qu’ils proposent
C’est le jumelage de Clochemerle et de Kiev, comme si le destin des Ukrainiens et des Français était en partie lié. L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe prouve qu’une présidentielle peut aussi se jouer sur la vision de la place de la France en Europe et dans le monde. Pour que les candidats à l’Élysée puissent être au clair sur les questions internationales, Thomas Friang, le directeur de l’Institut Open Diplomacy – qui promeut la géopolitique auprès du grand public –, a demandé à l’Institut Montaigne et à la Fondation Jean-Jaurès ainsi qu’à l’ONG Focus 2030, spécialisée dans les questions de développement durable, de rédiger des questionnaires très précis sur ce que serait leur politique étrangère. En partenariat avec le JDD, des extraits des réponses (à l’exception de celles d’Emmanuel Macron, non encore candidat) sur ce que doit être la relation avec la Russie, l’Ukraine et l’Otan sont publiés ci-contre.
estime Michel Duclos, ancien diplomate et conseiller spécial à l’Institut Montaigne. Mais pas uniquement. À l’extrême gauche, Jean-Luc Mélenchon incarne l’envie d’une France interroge Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès. Et que dire de l’Indopacifique, quasiment ignoré dans les réponses note Thomas Friang. La politique étrangère étant aussi celle du temps long, la question du développement, de la santé et de l’environnement devrait être au cœur d’une présidentielle, selon Fabrice Ferrier, directeur de Focus 2030 : Ce débat, le JDD l’organise ce dimanche à 10 heures avec les •
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