« DONNER UNE VISION MOINS ÉLITISTE DE L’HISTOIRE DES LANGUES »
Dans votre présentation, vous dites vouloir faire « une histoire externe de la langue comme fait social ». Une façon de marquer la continuité du travail effectué avec la série des Atlas?
Tout à fait. Les ont commencé avec l’Europe centrale, c’était d’actualité en 90-91. Qui sont les Slovaques, les Estoniens, comment différencier un Polonais d’un Lituanien, d’un Tchèque? On a raconté mille ans d’histoire de ces peuples-là; j’insiste: une histoire . Plutôt que celle qui était toujours racontée, celle des empires et des grandes puissances allemande, russe, ottomane… C’était parler des populations finalement éclipsées des programmes scolaires. Et ce n’est pas un mystère: la langue est un critère d’identification essen tiel. Pas toujours suffisant, comme on l’a vu en Yougoslavie, mais tout de même: qui dit peuple dit langue. Ce n’était
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