“L’ANNONCE A ÉTÉ LE PLUS GROS CHOC DE MA VIE.” En 2015, quand Axelle* apprend que sa petite amie, Myriam, 35 ans, a un cancer du sein, elle n’a que 28 ans. « C’était la première personne parmi mes proches à tomber gravement malade. Je savais qu’elle était porteuse d’une mutation génétique BRCA, mais cela restait abstrait. Il a pourtant fallu agir vite: chimio pour soigner le sein malade, ablation préventive de l’autre sein. Ce fut très violent. »
Un cancer prend tout le monde de court. « La première personne touchée, c’est la malade, rappelle Valérie Sugg, psycho-oncologue et autrice du livre Cancer sans tabou.