l a fallu près de trois années de travail à Ludovic Marino et Louis Michaud pour retracer République, Jean Cau s’est tout autant intéressé aux personnalités de gauche, lui qui fit les belles heures de « L’Express » avant d’entrer à Paris Match en 1969. Dans nos colonnes, Cau s’est amusé à raconter la vie parisienne avec une plume acerbe et sans concessions. Et a signé les plus beaux portraits en profondeur de Johnny Hallyday ou d’Alain Delon. « Jean Cau, l’indocile » devrait être conseillé dans toutes les écoles de journalisme : c’est en ayant des convictions (sa peur de la décadence) et en creusant son sillon (l’homme libre) que l’on finit toujours par se révéler.
JEAN CAU, CONTRE L’OUBLI
May 08, 2024
1 minute
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