À propos de ce livre électronique
Chaque saison est essaimée de poèmes aux couleurs des jours qui défilent. Le temps qui passe au gré des dites est le reflet de nos peines et de nos joies. Un hiver peut voir un soleil, comme un été une sombre pluie. La raison y sombre parfois en forçant l'esprit à emprunter un chemin différent à l'humeur du mois pour adoucir le coeur de son moi intérieur.
Pour clôturer chaque chapitre, un poème en quatre saisons est l'épithète de cette année poétique. Le temps des violons est une oeuvre en quatre mouvements qui suit la trame de ce recueil. Ce poème est l'âme des saisons vue par une forêt de palissandre, sous l'œil amusé de Vivaldi et son Stradivarius qu'Ingres lui-même sut enchanter par la peinture. Ce recueil est le deuxième que je présente à la publication, espérant essaimer comme l'art qu'est la poésie une once de plaisir intemporel. Quoi de plus beau que le souvenir d'un mot, une rime, un vers, parfois oublié dans les méandres du temps qui passe et nous revient comme le vent porte les saisons ; la réminiscence devient l'osmose de ces instants si brefs et en même temps valant tout l'or du temps.
Dans cette oeuvre littéraire, vous découvrirez des duos imaginaires avec des poètes disparus qui furent nos pairs. J'espère que ces écrits n'érailleront pas leurs âmes aux cieux érigées. Mon vœu le plus cher est de faire redécouvrir à mes lecteurs, par la curiosité, ces écrivains et par-delà même susciter la lecture de leurs oeuvres. J'espère que mes modestes écrits enchanteront ne serait-ce que quelques âmes et que même dans les vents hiémaux, ils puissent y trouver le souffle de Zéphyr pour la belle flore.
- DANIEL BEAU
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Avis sur Les quatre saisons
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Aperçu du livre
Les quatre saisons - Daniel Beau
Les Quatre saisons
poésie
Éditions Dédicaces
Les quatre saisons, par Daniel Beau
Éditions Dédicaces Inc.
675, rue Frédéric Chopin
Montréal (Québec) H1L 6S9
Canada
www.dedicaces.ca | www.dedicaces.info
Courriel : info@dedicaces.ca
––––––––
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Toute reproduction, distribution et vente interdites
sans autorisation de l’auteur et de l’éditeur.
Daniel Beau
Les Quatre saisons
Remerciement à Mme Aimée Françoise Vavon
A Moulins pour la relecture et correction le douze octobre
an deux mille quatorze
––––––––
Je remercie par avance mes lecteurs pour la joie que me portent
leurs fidèles attentions et leurs sollicitudes à me lire.
Pour finir, je tiens à remercier pour leurs concours à cette œuvre littéraire ;
George Sand.
Alfred de Musset.
Guillaume Apollinaire.
Frédéric Chopin.
Victor Hugo.
Vincent Van Gogh.
Pablo Picasso.
Ingres.
Vivaldi.
Édith Piaf.
Marcel Cerdan
Préface
––––––––
Chers Lecteurs ;
Je vais essayer à travers un extrait de mon œuvre de vous faire voyager sur le cours d'une année, vue d'un œil poétique. Chaque saison est essaimée de poèmes aux couleurs des jours qui défilent. Le temps qui passe au gré des dites est le reflet de nos peines et de nos joies. Un hiver peut voir un soleil, comme un été une vile pluie, la raison y sombre parfois en forçant l'esprit à emprunter un chemin différent à l'humeur du mois pour adoucir le cœur de son moi intérieur. Pour clôturer chaque chapitre, un poème en quatre saisons est l'épithète de cette année poétique. Le temps des violons est une œuvre en quatre mouvements qui suit la trame de ce recueil. Celui-ci est l'âme des saisons vue par une forêt de palissandre, sous l'œil amusé de Vivaldi et son stradivarius qu'Ingres lui-même sut enchanter par la peinture. Ce recueil est le deuxième que je présente à la publication, espérant égrèner comme l'art qu'est la poésie une once de plaisir intemporel. Quoi de plus beau que le souvenir d'un mot, une rime, un vers, parfois oublié dans les méandres du temps qui passe et nous revient comme le vent porte les saisons ; la réminiscence devient l'osmose de ces instants si brefs et au même moment valant tout l'or du temps.
Dans cette œuvre littéraire, vous découvrirez des duos imaginaires avec des poètes disparus qui furent nos pairs. J'espère que ces écrits n'érailleront pas leurs âmes aux cieux érigées. Mon vœu le plus cher est d'attiser la curiosité des lecteurs par la découverte de ces écrivains et par-delà même susciter la lecture de leurs œuvres. George Sand tient dans mon cœur une place particulière (Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant) pour ses œuvres grandioses et ses amours tumultueux qui eurent bercé sa vie d'écrivain. Peu nombreux sont ceux qui savent, à ce propos qu'à l'époque où elle fit paraître ses écrits, la publication était interdite aux femmes. C'est la raison qui l'a conduite à prendre ce pseudonyme d'auteur de George Sand. Étant originaire du Berry moi-même, je me devais de lui rendre ce modeste hommage en rentrant dans la peau de quelques-uns de ses amants pour lui écrire et pour la beauté de l'écriture. Pour les autres duos se sont aussi des coups de cœur. J'espère que, ces écrits enchanteront ne serait-ce que quelques âmes et que même dans les vents hiémaux, ils puissent y trouver le souffle de Zéphyr pour la belle flore. Pour chaque auteur m'ayant accompagné, je laisse une fiche de présentation succincte pour les présenter à ceux qui voudront s'y épancher un peu plus.
Vent d'automne
––––––––
À travers les feuilles entremêlées de l'automne
J'entends la complainte monotone de la saison
Qui peste déchirure de son âme à l'abandon
Seul le blizzard aux doigts des branches résonne
Sous les nuages qui se déhanchent sans raison
Que l'esprit morose prend pour apparition
Le soleil maladroit de ses rayons d'or tâtonne
Mais les arbres pleurent au son de ces oraisons
Que la plaine ramène dans des échos si abscons.
Chapitre premier
––––––––
Chacun ses mots et ses maux ...
––––––––
Que serait un poème sans les mots,
De nos larmes versées sur ces pages,
Trop pures faussement stériles sages,
Mentant si bien au masque des maux ;
Que serait ; pluie d'étoiles d'automne,
D'un paysage vergogneux où ce paysan,
Mène ces bœufs, au froid chantonnant,
Vidant son amour, du vers si monotone ;
Que serait ; baiser posé sur un front,
Si pure pour y voir la larme lustrale,
Perle de l'œil de sa muse ancestrale,
Que plume utilise en encre d'une saison ;
Que serait ; des mouettes devenues,
Ces goélands hideux et tâtonnants,
Sur les roses d'un mal si présent,
Où le pleur exulte tel un don reçu ;
Que serait ; roses sur un marbre,
Teinté du désespoir d'un poète,
Où rime vers sont en tête-à-tête,
Des larmes d'impuissance glabre ;
Que serait ; forêt invisible au passant,
Sans qu'un ménestrel lui conte le vert,
Que porte ce bois où nature est vers,
Qui berce l'été ou l'automne hivernant ;
Nos mots sont les filigranes de nos âmes,
Sans qui nous n'aurions nom des poètes,
Et tant d'oiseaux chantant en nos têtes,
Qui réchauffent tant, le cueur des dames ;
Souvenir d'un pas-grand-chose
––––––––
Les feuilles d'automne qui tombent sur les chemins,
Langoureuses et monotones colorent la saison,
Sous nos yeux qui déplorent le gris des matins,
Que nos mains ne peuvent saisir comme une leçon ;
Périssent ces cheveux d'arbre hier, ors et rouges,
Qui filent entre nos doigts voulant les écrire,
Et la forêt se meurt où seul le vent ici y bouge,
Le vil coquin joue des dentelées pour les périr ;
À l'hiver quand ce bois sera dévêtu sans feuilles,
Cela ne sera plus que le souvenir d'un pas-grand-chose,
Près de l'âtre quand le ciel d'albâtre s'effeuille,
D'une blanche neige, nous raillerons l'automne morose ;
En nos mains, ce souvenir n'est même pas gravé,
Le temps passe, les saisons effacent les fleurs,
Sans nous avoir laissé ce devoir d'arbre égaré,
Combien d'années de mois sans voir ces heures ;
Souvenir d'un pas-grand-chose,
Est souvent beaucoup de choses,
Quant au hasard d'un sentier,
Feuilles tombent d'un noisetier ;
Tous ces étés passés défilent sous nos yeux,
Et le souvenir revient, celui qui était oublié,
Que nos âmes virent un automne vergogneux,
Et que nous eûmes ignoré sur ce sentier...
Ô souvenir d'un pas grand-chose...
Les feuilles d'automne qui tombèrent sur les chemins,
Langoureuses et monotones colorèrent la saison,
Sous nos yeux qui déplorèrent le gris des matins,
Que nos mains ne purent saisir comme une leçon ;
Ô combien ce souvenir est beaucoup de choses.
Et le souvenir nous suit
––––––––
Les prés bordent le village aux chemins creux,
Se laissant bercer par la douce mélodie de la vie,
Les blés gîtent dans le zénith sous les cieux,
Oui, mais la vie trépasse,
Le passé s'efface,
Et le souvenir l'enlace...
L'odeur des blés après l'orage d'un ciel ténébreux,
Revient à nous ; le souvenir tombe par magie,
Et roule l'eau par nos yeux d'un chemin malheureux ;
Oui, mais la vie,
Les enfants sages longent ce pré doucereux,
De leurs innocences, ne vient que cette envie,
Rire,