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    Être Noir: Quel Malheur
    Être Noir: Quel Malheur
    Être Noir: Quel Malheur
    Livre électronique189 pages1 heure

    Être Noir: Quel Malheur

    Par Ben Wood Johnson

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    À propos de ce livre électronique

    Ce petit livre comprend un recueil de courts poèmes, qui relate quelques situations personnelles. Le texte lui-même n'est pas une biographie. Cependant, il décrit plusieurs événements vécus. Le livre est en prose. Ce livre a été conçu depuis bien des années. C'est un extrait de mon journal intime.

    LangueFrançais
    ÉditeurTesko Publishing
    Date de sortie17 mars 2020
    ISBN9781948600200
    Être Noir: Quel Malheur
    Auteur

    Ben Wood Johnson

    Ben Wood Johnson is an author, educator, and philosopher. He graduated from Penn State and Villanova University. He is a multidisciplinary scholar. Johnson writes about philosophy, law/legal theory, public and foreign policy, education, politics, ethics, race, and crime. His intellectual roots reflect several literary traditions, including, but not limited to, Modern Existentialism, Survivalism, Pragmatism, and Marxism. Johnson is fluent in many languages, including, but not limited to, French (native tongue), English, Spanish, Portuguese, and Italian. He enjoys reading, poetry, painting, and music.

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      Aperçu du livre

      Être Noir - Ben Wood Johnson

      Section 1

      Dans le mépris

      Cette section contient une collection de quatre poèmes. Ces écrits relatent mon état d’esprit pendant l’été de l’année 2015, plus particulièrement entre mai et juillet. C’était le moment le plus horrible de ma vie. Dans un intervalle de quelques semaines, j’ai essuyé de nombreux affronts. J’étais perdu dans le monde. J’étais dans un état émotionnel sans pareil. Pour apaiser ma douleur, j’avais décidé de relater mon expérience en poésie.

      1

      Vivre dans le mépris

      Par Ben Wood Johnson

      Venez à mon aide.

      Les gens sont prêts à tout faire.

      Ils sont prêts à me détruire.

      Il y a un désir folâtre de se débarrasser de moi.

      Je ne sais pas quoi faire.

      Je viens tout juste d’être chassé.

      Cela a été fait sans aucun motif préalable.

      Je viens d’être humilié.

      Je viens d’être bafoué.

      Je viens d’être avili au plus profond de mon être.

      Je suis déçu.

      Je vis dans le mépris.

      Je ne m’attendais pas à une telle réalité.

      Je n’en avais jamais entendu parler.

      Je ne savais pas s’ils pouvaient faire ça à quelqu’un.

      Et pourtant, ils m’ont bel et bien fait ce tort.

      Je n’ai aucun recours.

      Je n’ai aucune force pour lutter contre leurs assauts.

      Je ne peux plus résister à leur méchanceté.

      Je me suis tu.

      Je me suis abattu.

      Je suis décousu.

      Je suis en dessous dessus.

      Je me suis englouti.

      Je me suis banni.

      Je me suis aplati.

      Je me suis assujettie.

      Je vous en supplie.

      Aidez-moi à ce moment épineux.

      Je suis un quadragénaire.

      Ma vie vient de prendre une tournure pour le pire.

      2

      Un vécu chimérique

      Par Ben Wood Johnson

      Je connais un vécu chimérique.

      Je connais des moments horrifiques.

      C’est comme une berlue à laquelle je ne puis me réveiller.

      C’est un vécu excentrique.

      C’est un vécu empirique.

      J’ai documenté ce vécu pour le présent.

      J’ai mémorisé ce vécu pour mon propre instrument.

      J’ai extériorisé ce moment pour mon propre escient.

      J’ai internalisé ce vécu pour mon propre futur.

      J’ai engravé ce vécu pour mes progénitures.

      C’est un vécu surréaliste.

      C’est un vécu non conformiste.

      C’est un vécu qui incite à la pesanteur.

      C’est un vécu qui incite la peur.

      C’est un vécu qui m’emporte.

      C’est un vécu qui m’incite à la révolte.

      Je vais partager ce vécu avec vous.

      Je veux relater ce vécu sans vesou.

      Je veux faire écho de mes tumultes sans être un demi-fou.

      Je veux révéler tout.

      Ce n’est pas une œuvre de fiction.

      Ce n’est pas une élocution.

      Ce n’est pas une allocution.

      Ce n’est pas une réfutation de mon monde.

      Ce n’est surtout pas une acceptation de mon ombre.

      Je crayonne un schéma déchirant de ma conjoncture sociale.

      Je vis dans un environnement détestable.

      Je témoigne mes maux dans un monde horrible.

      Je relate mes troubles dans un milieu insensible.

      Je reflète sur des pays qui me sont amèrement exotiques.

      Je songe mon vécu dans des milieux antipathiques.

      Ce sont des milieux chaotiques.

      Ce sont des milieux maléfiques.

      3

      Être un immigré

      Par Ben Wood Johnson

      Je suis un immigré.

      Je suis un étranger.

      Je suis un noir.

      Je vis dans un cauchemar.

      Je ne suis pas le bienvenu là où je suis.

      Ces milieux me sont peu familiers.

      Ils me sont exogènes.

      Ils me sont très néfastes aussi.

      C’est ainsi surtout ces jours-ci.

      Je suis égaré dans ces paysages lointains.

      Je ne dérame que des larmes.

      Je suis étourdie dans ces milieux hautains.

      Je vis sans un état d’âme.

      Je suis maudit dans ces petits coins.

      Je vis dans la mélancolie.

      Je tourbillonne dans un labyrinthe sans fin.

      Je vis dans la pénurie.

      Tous les jours, on m’abuse.

      On me traite comme un cancre.

      Dans ce coin du monde, rien ne m’amuse.

      Dans ma déchéance, tout me manque.

      Tous les jours, on m’accuse.

      Quel malheur pour moi dans ces paysages en dépistage.

      D’ici là, j’ai fait naufrage.

      Quelle horreur pour moi dans ces murs briser !

      Ici et là, je suis biaisé.

      Quelle tristesse pour moi dans ces villes viles.

      Ma vie est en péril.

      Dans ce pays reculé, rien ne m’intéresse.

      Dans ce milieu d’infâme, rien ne m’attache.

      Dans ce monde malheureux, je vis dans la détresse.

      Dans ce lieu hostile, je vis comme un lâche.

      Dans ce milieu, je suis ému.

      Dans ce milieu, je suis déçu.

      Dans ce milieu, je suis dépourvu.

      4

      Je suis mon propre prisonnier

      Par Ben Wood Johnson

      Oui, je suis un prisonnier de mes propres ambitions.

      Je suis une victime de mon propre béguin.

      De cette flétrissure morale, je ne peux que m’y faire.

      C’est ça le plus indignant.

      C’est ça le plus marquant.

      Je souffre pour un rien.

      Je suis maudit pour un bien.

      Cet état de frayeur n’est pas le mien.

      Ce moment de dur labeur n’est surtout pas le tien.

      De ma souffrance, je suis épuisé.

      De ma pénitence, je suis déchaussé.

      De ma décadence, je suis désorienté.

      De mon état d’insouciance, je me sens désemparé.

      De ma dépravation, je ne peux que m’y habituer.

      Il n’y a pas plus navrant que d’être noir.

      Il n’y a pas plus dégoûtant que d’être un trouillard.

      Il n’y a pas plus déprimant que de vivre dans un abattoir.

      Il n’y a pas plus terrifiant que de vivre sans un abreuvoir.

      Il n’y a pas moins encourageant

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