L'entonnoir de la vie
Par Joël Carobolante
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À propos de ce livre électronique
Quand on entre dans la vie, l'univers des possibles est déjà
limité, comme avec un entonnoir. Puis, avec les années qui passent, cet univers se rétrécit, et l'on glisse inexorablement vers sa fin, tout comme avec un entonnoir l'on glisse vers son bout.
Mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir !
Ce livre joue alors au jeu de la vie, au jeu des sept familles ramenées à deux, pour simplifier : il raconte l'histoire des membres de deux familles, avec leurs multiples personnalités et destins, où chaque individu est comme un entonnoir qui peut déboucher à son tour sur un nouvel entonnoir, et la vie se prolonger ainsi indéfiniment. Cela fait au final tout un tas d'histoires qui témoignent de la vie de tous ces émigrés et Français de souche qui ont fait la France actuelle. D'un entonnoir à l'autre, c'est l'histoire de plusieurs vies, c'est l'histoire de la France d'hier et d'aujourd'hui.
Joël Carobolante
Joël Carobolante est l'auteur de divers livres faciles à lire, notamment sur les chats, les rats et les puces. Il a aussi écrit d'autres livres sous le nom d'Opticon Tessour.
En savoir plus sur Joël Carobolante
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Avis sur L'entonnoir de la vie
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Aperçu du livre
L'entonnoir de la vie - Joël Carobolante
Image de couverture :
À l'entonnoir de la vie
Sommaire
I Introduction
II Famille Bortoluzzi : le grand-père paternel
III Famille Bortoluzzi : la grand-mère paternelle
IV Famille Bortoluzzi : le grand-père maternel
IVa Famille Bortoluzzi : la grand-mère maternelle
V Famille Bortoluzzi : le père
VI Famille Bortoluzzi : la mère
VII Famille Bortoluzzi : l'enfant
VIII Famille Moreno : le grand-père paternel
IX Famille Moreno : la grand-mère paternelle
X Famille Moreno : le grand-père maternel
XI Famille Moreno : la grand-mère maternelle
XII Famille Moreno : le père
XIII Famille Moreno : la mère
XIV Famille Moreno : l'enfant
XV Épilogue
I
Introduction
L'entonnoir de la vie ? Pourquoi ce titre ?
Pourquoi, en quoi, comment la vie serait-elle un entonnoir ?
Tout le monde sait ce qu'est un entonnoir : un ustensile en forme de cône utilisé pour transvaser des liquides. Grâce à l'entonnoir, les liquides peuvent être facilement et proprement transvasés d'un récipient à un autre, parce que l'entonnoir a une grande ouverture pour les recevoir, et une petite en forme de tuyau pour les canaliser vers leur nouvelle destination.
Par sa forme et par l'usage qui en est fait, l'entonnoir peut être une analogie de la vie elle-même, et notamment de la vie humaine.
Au départ, les possibilités que chacun a dans la vie sont grandes, même si elles ne sont pas illimitées. Tous les entonnoirs ne sont pas non plus de la même taille. Les chances ne sont pas égales pour tous. Un enfant d'une famille pauvre a ainsi devant lui un avenir moins ouvert qu'un enfant d'une famille riche. Mais pour tous, plus les années passent, plus les perspectives se rétrécissent avec l'âge, comme l'on passe de la grandeouverture de l'entonnoir vers la plus petite et, au final, au bout c'est le trou : la mort.
La vie : un entonnoir qui finit en trou noir.
Vrai ou faux ?
Les deux !
Il est vrai que plus les années passent, plus les jeux semblent faits. Quand on s'installe dans la vie, la vie devient routine. Chacun est pris par ses engagements professionnels, familiaux ou sociaux, ses relations, voire ses crédits immobiliers ou autres, tous ses choix de vie dont il est difficile de sortir. Chacun est comme prisonnier de la vie elle-même, de sa propre vie. L'horizon des possibles semble se rétrécir sans cesse. En outre, plus on vieillit, plus le corps humain impose ses limites et, à la fin, l'issue ne peut être que fatale, au cimetière ou au crématorium.
Cependant, l'analogie avec l'entonnoir n'est pas entièrement exacte. À la naissance, l'horizon des possibles est, en fait, quasi nul. Un bébé ne peut guère que dormir et s'alimenter. Ce n'est qu'après plusieurs mois qu'il peut marcher et parler, découvrir son petit univers et commencer à s'exprimer, à s'imposer au monde. Son horizon des possibles ne cesse de s'élargir, jusqu'à l'âge adulte. Ce n'est que lors de celui-ci que son horizon des possibles s'inverse et se rétrécit. Encore cela dépend-il des personnes et des circonstances, ce n'est pas une fatalité. À tout âge, il est possible d'élargir son horizon, d'une façon ou d'une autre. Certains peuvent avoir la chance d'élargir leur horizon jusqu'au bout de leur vie, ou presque. Même si, à la fin, le trou de l'entonnoir est la seule issue.
En outre, au cours des années, si à cause de nos engagements volontaires ou subis, notre liberté d'agir peut sembler de plus en plus limitée, on peut par contre élargir notre liberté intérieure en combattant nos croyances erronées, nos préjugés, et toutes les pensées et attitudes néfastes qui nuisent à notre bien-être et à celui des autres.
En somme, si l'entonnoir va bien vers un trou noir, rien n'interdit ou n'empêche de refuser de se laisser aller vers lui. Ce n'est pas parce que la pente est glissante qu'il faut forcément glisser. L'image de l'entonnoir ne doit donc pas être vue de façon forcément négative. Au lieu de se laisser glisser, on peut toujours lutter pour remonter la pente et élargir son horizon. Là est d'ailleurs le sens de la vie, dans cette lutte contre le laisser-aller, le laisser-mourir, sans but et sans espoir d'en sortir, dans cette lutte pour retarder le plus possible l'échéance fatale.
Du reste, l'analogie de l'entonnoir est utilisée en matière de vente de façon positive, en tant que méthode pour inciter un acheteur potentiel à passer à l'acte. On appelle cela l'entonnoir de vente, qui comporte plusieurs étapes : faire découvrir le produit, susciter l'intérêt pour celui-ci, puis la décision d'achat et la fidélisation du nouveau client. Mais on parle aussi de questionnaire en entonnoir s'il s'agit de manipuler un interlocuteur pour l'amener à adopter un point de vue et une conclusion. Au Parlement, la règle dite del'entonnoir vise à restreindre la discussion sur les dispositions encore en question, en excluant les dispositions déjà adoptées ou rejetées. Dans tous les cas, tout est canalisé vers le bout de l'entonnoir, son fameux trou. Un trou noir, a-t-on dit. Mais pourquoi un trou noir ?
En astrophysique, un trou noir est un objet céleste tellement compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute matière et tout rayonnement, toute lumière, de s'en échapper. Un trou noir est donc invisible.
La fin de l'entonnoir n'est certes pas un trou noir, mais un simple trou, bien visible, lui. Quant à la vie, elle se termine souvent dans un trou creusé dans la terre, aménagé en tombe. C'est moins spectaculaire que le trou noir de l'astrophysique, mais on peut quand même le qualifier de noir, ne serait-ce que pour la rime avec entonnoir, et parce que la couleur noire est assimilée au deuil en Occident.
Mais tout s'arrête-t-il vraiment avec la mort ?
D'une certaine façon, non. La vie continue toujours. Les atomes du défunt poursuivent la vie dans d'autres corps, humains ou non. L'image du défunt lui survit même en cheminant dans l'espace. Peut-être des extraterrestres, ou des terriens ayant émigré sur une autre planète, la verront-ils un jour. En outre, dans le monde quantique, l'information ne disparaît pas : c'est encore une autre façon de survivre. Et un trou noir retient tout, toute l'information de tout ce qui a été englouti par lui.
Mais tout cela reste bien abstrait quand on est confronté à la mort d'un proche. Dans ce cas, la mort reste la mort, sans espoir d'un au revoir, à moins d'en avoir la foi, mais la foi n'a aucune garantie contractuelle, et n'est pas de nature scientifique. Elle défie plutôt les probabilités, voire, si l'on ne croit pas, le simple bon sens.
Le trou de l'entonnoir peut donc nous paraître bien sombre, bien noir. Ce serait oublier qu'avant, il y a la vie, et que la vie est pleine de surprises de toutes sortes, de multiples entonnoirs. De multiples chemins variés qui convergent à chaque fois vers une seule issue. Cela montre que notre présent eût pu être différent, mais qu'une fois que les évènements qui l'ont précédé se sont enchaînés, il ne pouvait plus l'être. Le présent n'est alors plus qu'à accepter : c'est toute la philosophie de l'entonnoir. Ce qui n'empêche pas d'essayer de le changer, s'il est encore possible de remonter sa pente glissante.
Dans les temps anciens, chez les alchimistes, l'entonnoir représentait l'acquisition de la connaissance. Renversé, le tuyau en haut, il représentait au contraire l'ignorance, la tromperie et la déraison, c'est pourquoi les fous sont parfois dessinés avec un entonnoir renversé sur la tête. L'entonnoir était aussi un moyen de torture : on l'enfonçait dans la gorge du supplicié, puis on y versait un liquide. L'estomac de la victime se dilatait et compressait ses poumons, causant ainsi un début d'asphyxie dans d'horribles souffrances. Pas très gai que tout cela ! Alors, laissons choir l'entonnoir, et jouons aux cartes !
Plaît-il ?
Oui, aux cartes ! Pourquoi pas ? Et plus particulièrement au jeu des sept familles. Car grâce à ce jeu, nous allons pouvoir découvrir l'entonnoir de la vie en action. Mais qui a dit que la vie était un jeu ? Elle ne l'est pas particulièrement, elle