Le PDG déteste les Omégas
Par Unkn0wnai
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À propos de ce livre électronique
Ethan, un jeune et compétent Bêta, décroche enfin le poste de ses rêves en tant que secrétaire personnel d'Alexander Stone, un PDG prospère et un Alpha mystérieux et séduisant. Cependant, il y a un problème : Alexander déteste les Omégas. Pour garder son emploi, Ethan doit rester un Bêta. Pourtant, les phéromones puissants d'Alexander et leur interaction quotidienne déclenchent chez Ethan une transformation inattendue en Oméga. Afin de conserver son poste et d'éviter qu'Alexander découvre son secret, Ethan dissimule sa vraie nature. Mais à mesure que leur relation s'approfondit, ce secret pourra-t-il rester caché ?
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Avis sur Le PDG déteste les Omégas
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Aperçu du livre
Le PDG déteste les Omégas - Unkn0wnai
Le PDG déteste les Omégas
Chapitre 1
Ethan Lloyd, c'était mon nom. Je vivais dans la capitale animée de Londres depuis presque un mois. La ville se dressait devant moi avec ses imposants gratte-ciel de verre, magnifiques néanmoins. J'aimais l'idée qu'après 24 ans passés dans une ville ennuyeuse, j'avais enfin la liberté d'être dans l'une des capitales les plus importantes du monde.
Ces jours-là, je cherchais désespérément une opportunité de m'installer. J'étais un bêta d'une petite ville, un étudiant moyen qui avait obtenu son diplôme d'une petite université locale méconnue, mais qui avait réussi à terminer mes études et cherchait maintenant à laisser cette vie derrière moi et à vivre dans la grande métropole.
J'avais toujours rêvé de quitter ma ville natale, ennuyeuse, froide et laide, pour aller dans la capitale, pleine de choses à faire et à voir, mis à part le fait que la plupart de mes amis étaient allés à Londres et que j'étais le dernier à le faire.
Déjà en ville, malgré mes efforts, je vivais de petits boulots instables et du peu d'argent que mes parents m'envoyaient, mais chaque jour j'envoyais d'innombrables CV et parcourais la ville à la recherche d'une offre d'emploi plus prometteuse, ce qui jusqu'à présent avait été vain, apparemment en raison de mon manque d'expérience, pour la même raison, j'ai même commencé à envisager de travailler comme livreur, mais je n'avais ni moto ni permis.
Alors que je mangeais une part de pizza que j'avais achetée au supermarché, j'ai reçu un appel de l'une des nombreuses entreprises auxquelles j'avais postulé, mais ce n'était pas n'importe quelle entreprise, c'était l'un des cabinets de conseil financier les plus importants de la ville, dont le contrôle était récemment passé aux mains de l'alpha dominant Alexander Stone, fils de feu Leonard Stone, l'un des hommes d'affaires les plus importants du pays.
J'ai été surpris qu'une entreprise aussi importante s'intéresse à moi, mais cela m'a rempli d'espoir et d'excitation, comme si enfin on me donnait la valeur que je méritais, même si j'étais plein de nervosité.
L'appel s'est bien déroulé, apparemment, je remplissais toutes les conditions pour un poste de secrétaire qui devait être pourvu de toute urgence, j'ai donc eu beaucoup de chance. Ils ont dit qu'ils pensaient que j'avais du potentiel et à la fin de tout cela, la voix à l'autre bout du fil a insisté pour que je subisse des tests sanguins pour corroborer que ma caste était bien Bêta, et j'ai pensé que ce ne serait pas un problème majeur, je n'avais rien à cacher ou à prouver, je voulais juste un travail bien rémunéré.
Bien qu'au début, l'insistance sur le fait que j'étais un bêta n'ait pas attiré mon attention, à la tombée de la nuit, ma tête, dans l'un de ses mouvements anxieux, a commencé à se demander pourquoi je devrais passer des tests médicaux qui montraient ma caste, cela ressemblait à une discrimination illégale par la caste, mais il y avait peut-être une échappatoire que l'entreprise pouvait utiliser. En fin de compte, j'en suis venu à la conclusion que je m'en fichais tant qu'ils me traitaient bien et me payaient.
Chapitre 2
Le point de vue d'Ethan
Enfin, le jour tant attendu était arrivé. J'avais enfin l'entretien pour lequel je m'étais préparé. Ce matin-là, je me suis habillé et me suis apprêté avec soin, en veillant à me présenter sous mon meilleur jour. Après tout, c'était une opportunité qui pouvait être un ticket pour un avenir prospère et plein d'opportunités, ou qui pouvait ne rien donner du tout.
Après avoir pris les transports en commun, je suis arrivé au siège de l'entreprise, où je me suis retrouvé face à un bâtiment imposant qui respirait la puissance et le prestige. C'était quelque peu intimidant et cela ne ressemblait en rien aux bâtiments que l'on trouve dans ma ville natale.
Je me suis arrêté devant les grandes portes automatiques du siège et j'ai pris une grande inspiration, me donnant du courage pour entrer. J'étais très nerveux.
Une fois à l'intérieur, l'entretien s'est déroulé de manière relativement fluide et sereine. J'ai répondu aux questions avec une confiance que je ne me connaissais pas, mais j'étais réellement enthousiaste à l'idée de pouvoir travailler pour l'entreprise. Lorsqu'elle a eu fini de me poser des questions, la personne qui me faisait passer l'entretien m'a regardé avec intérêt et une pointe d'approbation.
Je pense que vous êtes la personne qu'il nous faut pour être le secrétaire de notre PDG, M. Stone. Nous vous contacterons dans les prochains jours pour vous faire part de notre décision
, a déclaré la responsable du recrutement, restant aussi neutre que professionnelle. À l'intérieur, j'étais soulagé par ses paroles, mais j'étais tout de même aussi anxieux et incertain qu'heureux. Je me sentais valorisé.
J'ai quitté le bâtiment, l'esprit encore en ébullition après l'entretien. Alors que j'allais m'éloigner, mon attention a été rapidement détournée lorsque j'ai vu un groupe de cadres sortir derrière moi. Parmi eux, j'ai reconnu Alexander Stone, le récent mais toujours aussi respecté PDG de l'entreprise. Il était aussi beau qu'élégant. Honnêtement, s'il n'était pas aussi intimidant, il pourrait être l'alpha parfait pour n'importe quel oméga, un homme certainement désirable même pour un bêta lambda comme moi.
Mon cœur a fait un bond lorsque je l'ai vu passer. Son aura d'autorité était palpable même à distance. Était-ce la présence d'un alpha dominant ? Je ne le savais pas, mais je me suis aussi demandé ce qu'il faisait là jusqu'à ce que je réponde à ma propre question, me sentant stupide. Eh bien, c'était son entreprise.
Alors que je pensais encore à ce que je venais de voir, j'ai senti des pas derrière moi. C'était la responsable du recrutement, qui s'approchait de moi avec un sourire amical.
Vous étiez mon dernier entretien aujourd'hui. Je suis sûre que vous obtiendrez le poste une fois qu'ils auront vu les résultats de votre entretien.
Oh... merci
, ai-je dit un peu timidement. Il semblait qu'en dehors du travail, la responsable du recrutement était beaucoup moins intimidante.
Je vois que vous avez aperçu notre PDG. Bonne chance si vous vous retrouvez à travailler pour lui ; ce n'est pas quelqu'un de facile à gérer. Vous pouvez venir me voir, même si nous sommes dans des services différents. Je m'appelle Lia. Je vous tiendrai au courant dès que j'aurai les résultats.
J'ai hoché la tête avec un nœud à l'estomac. Il semblait que j'avais de grandes chances de décrocher ce poste, mais aussi que cela ne serait pas facile si mon avenir devait être lié à Alexander.
Chapitre 3
Point de vue d'Ethan
C'était vendredi après-midi et j'ai reçu l'appel que j'attendais, celui qui allait changer ma vie. La voix à l'autre bout du fil m'a informé que j'avais été sélectionné pour le poste de secrétaire particulier d'Alexander Stone. La voix appartenait à Lia. La nouvelle m'a coupé le souffle, et je pouvais à peine contenir mon excitation. Cela faisait longtemps que quelque chose de bien ne m'était pas arrivé, et Lia semblait remarquer mon bonheur, alors elle m'a félicité pour le poste.
Après avoir raccroché avec la recruteuse, j'ai appelé mon meilleur ami Jacob, qui était en ville depuis environ un an, et j'ai partagé la bonne nouvelle avec lui.
Jacob était un bêta d'un an de plus que moi, mais il était mon ami depuis la maternelle, il était donc naturel qu'après tant d'années, j'aie envie de fêter mon premier travail bien rémunéré avec lui.
Nous nous sommes donné rendez-vous dans notre bar préféré, un bar qu'il m'avait recommandé, pour que je puisse partager la nouvelle avec lui. C'était un endroit chaleureux, dans une rue assez fréquentée, mais l'atmosphère était relaxante avec sa musique de fond douce.
Nous avons discuté un moment pour nous mettre au courant, jusqu'à ce que je laisse échapper la nouvelle.
Vraiment ? Je savais que tu pouvais le faire, félicitations pour ton nouveau travail !
a dit Jacob en levant son verre de bière pour que nous puissions trinquer.
Ouais... Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai eu le poste, même si c'était un peu étrange, car j'ai dû faire des analyses de sang pour prouver que je suis un bêta. Mais je l'ai eu, donc peu importe.
J'ai souri en sirotant ma boisson.
Ne me dis pas que tu vas travailler pour Alexander Stone ?
a dit Jacob en plaisantant, mais je l'ai regardé avec surprise.
Comment le sais-tu ?
Hein ? Je ne savais pas, seulement l'autre fois je suis tombé sur un article qui parlait des
Hommes d'affaires les plus beaux et les plus convoités , et il y avait cet Alexander, un alpha dominant mais qui déteste les omégas, je ne sais pas pourquoi, il disait que son type c'était les femmes bêtas, je n'ai pas lu beaucoup plus.
Je ne pense pas qu'un article à potins expliquerait cela, peut-être qu'il n'est pas très tolérant aux phéromones, c'est pour ça qu'il préfère travailler loin des omégas, j'espère que c'est ça...
Bon, on ne va pas prendre ça au sérieux non plus, l'important c'est que je suis très fier de toi
, m'a dit Jacob avec un sourire bienveillant, essayant d'apaiser mon anxiété.
J'étais soulagé de pouvoir compter sur Jacob, il avait été mon soutien pendant des années contre vents et marées, et un moment comme celui-ci ne faisait que me rappeler à quel point son amitié comptait pour moi. Il était vraiment comme mon frère aîné, la seule personne à qui je me confiais dans cette immense ville.
La soirée est passée à toute vitesse, et lorsque nous nous sommes finalement dit au revoir à l'entrée du bar, j'étais rempli d'optimisme, prêt à affronter la semaine qui s'annonçait. Même si j'étais plein d'optimisme, j'étais aussi intrigué par le mystérieux Alexander Stone, je voulais savoir pourquoi il ne semblait pas vouloir d'omégas près de lui, il y avait tellement de possibilités quant à ce qu'il pouvait être, c'était étrangement excitant.
Chapitre 4
Du point de vue d'Ethan
Après un week-end interminable, le lundi était enfin arrivé et je m'étais réveillé en même temps que le lever du soleil qui baignait la ville de ses teintes dorées. Tout semblait indiquer que ce serait une belle journée. Avec un mélange d'excitation et de nervosité, j'ai enfilé mon plus beau costume et je me suis dirigé vers ce qui allait être mon travail, l'entreprise d'Alexander Stone.
À mon arrivée, j'ai été accueilli par la réceptionniste qui a appelé la femme qui m'avait fait passer l'entretien pour me guider jusqu'à mon nouveau poste de travail. C'était un endroit moderne et élégant qui semblait tout droit sorti d'un magazine de décoration. Mon bureau était situé à l'extérieur du bureau d'Alexander, mais il offrait une vue imprenable sur la ville par la fenêtre.
Lia m'a fait faire un bref tour du propriétaire, parcourant les couloirs, passant devant d'élégants bureaux et salles de réunion, et elle m'a également présenté à certains de mes collègues, jusqu'à ce que nous retournions finalement à mon bureau.
Eh bien, Ethan, ce sera votre place. Je vous souhaite la meilleure des chances ; vous pouvez me trouver au service des ressources humaines si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Lia m'a souri et est partie, me laissant là avec mes affaires.
J'espère que ce n'est pas pour remettre ma démission.
Ai-je plaisanté un peu pour calmer mes nerfs, et Lia a souri un peu nerveusement, comme si elle cachait quelque chose, mais je n'y ai pas prêté beaucoup d'importance.
J'ai soupiré et j'ai réfléchi quelques secondes à l'ampleur de ma nouvelle responsabilité. Les mains légèrement tremblantes, je me suis installé dans mon fauteuil et j'ai regardé autour de moi, toujours émerveillé. Ce serait mon premier jour de travail, l'endroit où je passerais la plupart de mes journées en tant que secrétaire du PDG Alexander Stone.
Mon esprit était rempli de questions et d'attentes alors que je me plongeais dans mes nouvelles responsabilités. On allait me laisser des documents que je devais organiser pour M. Stone. Petit à petit, je me suis familiarisé avec les procédures et les protocoles de l'entreprise mais pas avec le plus important, Alexander Stone, qui n'avait pas pointé le bout de son nez de toute la matinée.
Je ne savais pas quoi faire ; je n'avais aucune idée de l'emploi du temps de l'homme pour qui j'étais censé travailler. Les heures passaient lentement, et chaque fois que j'entendais des pas dans le couloir, mon cœur faisait un bond d'anticipation, mais ce n'était jamais la silhouette d'Alexander qui apparaissait devant moi.
Finalement, lorsque midi a sonné, je l'ai vu. Stone s'approchait de son bureau, la cravate défaite et l'air fatigué. Mon cœur a fait un bond en le voyant, et un étrange sentiment d'attirance m'a envahi en le regardant.
Il est entré dans son bureau d'un pas fatigué, et pendant un bref instant, nos regards se sont croisés. J'ai senti un frisson me parcourir l'échine devant l'intensité de son regard, mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, il est entré dans son bureau sans dire un mot.
J'étais stupéfait, mon cœur s'était mis à battre la chamade. Je ne pouvais pas nier qu'il y avait quelque chose dans l'air épuisé et débraillé de Stone, quelque chose que je n'arrivais pas à identifier, mais cela avait déjà éveillé quelque chose en moi.
Laissant de côté ces pensées et cette fascination impures, je me suis remis à passer en revue les choses que j'avais à faire, et heureusement pour moi, j'ai reçu un courriel de Stone lui-même avec son emploi du temps, de sorte que le reste de la journée s'est déroulé sans incident, ne parlant que très peu à mon patron. L'image de Stone, la cravate défaite, est restée gravée dans ma tête jusqu'à la tombée de la nuit, mais malgré tout, je devais me préparer pour le lendemain.
Chapitre 5
Point de vue d'Ethan
Le deuxième jour à mon nouveau travail, j'avais l'impression que la routine effrénée du bureau s'installait déjà. Je me suis plongé dans mon travail, m'occupant des différentes tâches qui requéraient mon attention. Cependant, un sentiment d'anticipation flottait dans l'air, alimenté par la possibilité d'une rencontre avec Alexander Stone.
Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas encore eu l'occasion de lui parler, si ce n'est pour lui remettre et recevoir des papiers. En tant que son secrétaire, je devrais le suivre comme un petit chien, du moins c'est ce que j'avais compris, mais il ne réagissait même pas à mon existence. Il semblait éviter toute interaction inutile et je ne comprenais pas pourquoi.
Les heures passèrent, et juste au moment où je commençais à me résigner à passer une autre journée sans voir le PDG pendant plus de 20 secondes, la porte de son bureau s'ouvrit. Stone apparut sur le seuil, l'air sérieux et la démarche déterminée.
Ethan ! J'ai besoin que tu ailles me chercher des papiers. Ils sont dans la salle des archives, au troisième étage
, me lança-t-il, et j'eus l'impression que sa voix résonnait dans le couloir.
C'était la première fois qu'il m'appelait par mon prénom, et j'étais surpris qu'il me parle tout court. D'habitude, il m'envoyait simplement un courriel contenant les instructions que je devais suivre. Bien sûr, j'ai acquiescé rapidement, essayant de garder mon calme malgré le frisson que je ressentais à l'idée d'avoir enfin une interaction plus humaine avec lui.
Bien sûr, M. Stone
, répondis-je avec un peu de nervosité, heureusement sans bégayer mais presque.
J'ai pris l'ascenseur jusqu'au troisième étage et je me suis dirigé vers la salle des archives. Mon esprit s'emballait, pensant aux implications possibles de cette rencontre. Je me demandais s'il commençait peut-être à apprécier et à considérer ma présence au bureau.
J'ai pris les documents et suis retourné à son bureau, après avoir frappé à la porte, où je l'ai trouvé en train de relire des rapports à son bureau. Les mains tremblantes, je lui ai tendu les papiers, évitant tout contact visuel.
Merci, Ethan, c'est tout pour l'instant
, dit-il brièvement en prenant les documents de ma main, pour simplement continuer à se concentrer sur sa tâche.
J'ai acquiescé nerveusement, souhaitant pouvoir dire autre chose, mais incapable de trouver les mots justes. Mon cœur s'emballait à nouveau. Je me sentais si bête de réagir ainsi juste parce qu'il m'avait appelé par mon prénom. L'illusion s'est dissipée lorsque j'ai réalisé qu'il allait maintenant m'ignorer et se plonger dans son travail pendant un bon moment.
Je suis retourné à mon bureau, repensant à tout ce qui me passait par la tête et par le cœur. Je voulais me convaincre que j'aimais Alexander simplement parce qu'il était beau et qu'il avait du succès, car la vérité était que je ne le connaissais même pas, et que jusqu'à présent, sa personnalité était totalement inaccessible. C'était frustrant, mais je suis redescendu sur terre un instant en réalisant qu'un alpha dominant comme lui ne s'intéresserait jamais à un bêta ordinaire comme moi, qui n'avait rien à lui offrir.
Chapitre 6
Point de vue d'Ethan
Le reste de la semaine s'est déroulé en une série de journées monotones et répétitives. Chaque matin, j'arrivais au bureau en espérant avoir une interaction un peu plus significative avec Alexander Stone, mais ce qui semblait pouvoir bien se passer se résumait à lui remettre des papiers ou à recevoir de brèves instructions. Personne ne semblait surpris par l'attitude d'Alexander, alors je commençais à me dire que je devais m'y habituer.
Malgré le fait que les rencontres avec le PDG étaient si minimes, mon cœur s'emballait et je finissais toujours par me sentir vide et déçu. Je me suis surpris à aspirer à la moindre interaction avec lui, même s'il ne s'agissait que d'un mot gentil ou d'un geste de reconnaissance.
J'étais confus par mes propres sentiments, me demandant pourquoi l'attention de Stone comptait autant pour moi, et pourquoi j'étais inconsciemment excité chaque fois que j'interagissais avec lui, même si c'était pour recevoir plus de travail. Peut-être que je cherchais juste la validation et la reconnaissance de sa part parce qu'il semblait tellement plus proche qu'il ne l'était vraiment, et par proche je voulais dire que son bureau était juste en face du couloir, mais il était aussi inaccessible que d'obtenir un autographe de mon chanteur préféré. Je réfléchissais encore