« Bombardement de Gao » : différence entre les versions
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| légende =Ravitaillement d'un Rafale en mars 2013.
| date ={{Date|13|janvier|2013}}
| lieu =[[Gao (Mali)|Gao]]
| casus =
| territoires =
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| commandant2 =
| forces1 =4 avions [[Dassault Rafale|Rafale]]<ref name="RP"/>
| forces2 =
| pertes1 =
| pertes2 =60 morts au moins<ref name="Figaro"/>
| batailles ={{Boîte déroulante/début|titre=Batailles de la guerre du Mali}}{{Guerre du Mali}}{{Boîte déroulante/fin}}
| notes =
| géolocalisation = Mali/Afrique/Monde
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== Déroulement ==
Le matin du dimanche {{
Les appareils survolent le [[Maroc]] et la [[Mauritanie]] afin d'éviter l'[[Algérie]]<ref name="rfi"/>, ils sont ravitaillés à trois reprises en carburant lors du trajet, la première fois au-dessus de l'[[Espagne]], puis de la Mauritanie et à l'entrée du [[Mali]]<ref name="Notin213">{{harvsp|id=Notin|Jean-Christophe Notin, ''La guerre de la France au Mali''|p=213}}.</ref>. Environ six heures après le décollage, les cibles situées dans les environs de [[Gao (Mali)|Gao]] sont bombardées par les Rafale. Les frappes durent environ 40 minutes, au total douze [[Paveway|GBU-12]] et neuf [[Armement air-sol modulaire|A2SM]] sont largués<ref name="Notin214">{{harvsp|id=Notin|Jean-Christophe Notin, ''La guerre de la France au Mali''|p=214}}.</ref>.
Selon le ministre français de la Défense [[Jean-Yves Le Drian]], {{Citation|des camps d'entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes}} sont détruits lors de cette mission<ref name="RP">
Les islamistes, surpris par ce premier bombardement, subissent des pertes particulièrement lourdes. Selon des habitants, plus de 60 jihadistes sont tués dans la ville de [[Gao (Mali)|Gao]], ainsi que dans les bases situées dans sa périphérie. Les jihadistes trouvent refuge dans les maisons des civils, ils n'en ressortent qu'une fois la nuit tombée et emportent les corps de leurs camarades<ref name="Figaro">
==
Selon le témoignage d'une source sécuritaire régionale, {{Citation|c'est surtout au camp militaire de Gao qu'il y a eu des morts. Les islamistes ont été surpris en pleine réunion. Il y a eu beaucoup de morts.}} Un autre témoignage d'un responsable régional de la sécurité affirme que {{Citation|le bilan est lourd dans le camp des islamistes. Ils ont perdu énormément en logistique et des hommes. Le chiffre de 60 victimes n'est pas du tout exagéré à Gao. Le bilan est même certainement plus élevé<ref>[http://www.lepoint.fr/monde/mali-plus-de-60-djihadistes-tues-dans-une-seule-ville-14-01-2013-1613421_24.php Mali : plus de 60 djihadistes tués dans une seule ville], ''Le Point avec AFP'', 14 janvier 2013.</ref>.}}
Selon des témoignages d'habitants, il n'y a aucune perte en vie humaine au sein de la population civile à Gao. Les habitants manifestent leur joie et pillent le commissariat de Gao. Le camp Firhoun et le camp de [[Bourem]] ont été touchés par les frappes, le camp de la Douane est entièrement détruit. Le même jour, l'aviation française bombarde également une base d'[[Ansar Dine]] à Aghabo, à une cinquantaine de kilomètres de [[Kidal]]<ref>
==Références==
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==Bibliographie==
* {{ouvrage|auteurs=[[Jean-Christophe Notin]]|id=Notin|titre=La guerre de la France au Mali|éditeur=[[
{{Palette Guerre du Mali}}
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[[Catégorie:Bombardement]]
[[Catégorie:Bataille de 2013]]
[[Catégorie:Bataille
[[Catégorie:Bataille impliquant le Mali]]
[[Catégorie:2013 au Mali]]
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