« Chevaliers du travail » : différence entre les versions

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[[Image:Powderly t kol.jpg|left|thumb|Terence V. Powderly, fondateur de l'organisation.]]
 
Fondé en [[1868]], cet ordre s'inspira de la tradition des [[Loge maçonnique|loge]]s opératives, véritable combinaison de corporations et de syndicats, qui, au Moyen Âge en particulier, avaient servi de cadre d'organisation à diverses professions, comme celles du bâtiment ou de la construction.
 
Cet Ordre rassemblait, au sein d'une localité (cependant, plus dans le Sud des [[États-Unis]]), tous les travailleurs, blancs et noirs (mais ni les Indiens, ni les Chinois), femmes et hommes, Américains de souche et immigrants : ouvriers qualifiés et non qualifiés, ouvriers agricoles, mais aussi artisans, petits commerçants, agriculteurs et travailleurs indépendants, à l'exception notoire des avocats, des banquiers ainsi que tous ceux qui vivaient, d'une façon ou d'une autre, du commerce de l'alcool.
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À cette époque, la juridiction légale des syndicats n’existait pas. Il en demeurait donc à l'employeur et à sa bonne volonté, de reconnaître la légitimité du syndicat dans son organisation. Or, ceci diminuait beaucoup leurs moyens de pression.
 
Formé par Terence Powderly, les Chevaliers du Travail s’organisent. À leurs premiers balbutiements, les « Knights of Labor » représentent le nom d’une centrale syndicale sous forme de [[société secrète]]. Au Québec, ce type d’organisation est qualifié d'« [[union de cuisines]] », car les rencontres entre membres se faisaient souvent dans les cuisines.
 
La centrale syndicale dominatrice de l’époque, l’AFL n’aime pas beaucoup voir les K.O.L. gagner en popularité et s’installe, surtout dans les centres urbains importants, une rivalité inter-syndicale. Nullement souhaitable pour le mouvement à l’époque, ceci affectait de beaucoup la force des moyens de pression.
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== Républicanisme ==
Alex Gourevitch défend l'idée selon laquelle les chevaliers du travail aurait défendu une forme de républicanisme dans leur discours, c'est-à-dire une théorie de l'émancipation des travailleurs et les ouvriers qui passait notamment par une critique du capitalisme et une volonté de fonder une sorte de fédération de coopératives<ref>{{Ouvrage|prénom1=Gourevitch,|nom1=Alexander,|titre=From Slavery to the Cooperative Commonwealth|sous-titre=Labor and Republican Liberty in the Nineteenth Century|éditeur=|année=2014|pages totales=213|isbn=978-1-139-51943-4|oclc=898138774|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/898138774}}</ref>.
 
== Membres notoires ==
 
* {{Lien|langue=en|trad=Uriah Smith Stephens|fr=Uriah Smith Stephens}},
* {{Lien|langue=en|trad=Terence V. Powderly|fr=Terence V. Powderly}}
* [[Leonora O'Reilly]]
* ....
 
== Références ==
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* {{en}} Melvyn Dubofsky, ''Industrialism and the American Worker 1865–1920'', Harlan Davidson Inc., Wheeling, Illinois, 1969. {{ISBN|0-88295-925-5}}
* {{en}} Melvyn Dubofsky, Foster Rhea Dulles, ''Labor in America – A History'', Harlan Davidson Inc., Wheeling, Illinois, 2004. {{ISBN|0-88295-998-0}}
* {{en}} Gary M. Fink, ''Biographical Dictionary of American Labor Leaders'', Greenwood Press, Westport, [[Connecticut]], 1974. {{ISBN|0-8371-7643-3}}
* {{en}} Steve Leikin, ''The Practical Utopians – American Workers and the Cooperative Movement in the Gilded Age'', Wayne State University Press, Detroit, 2005. {{ISBN|0-8143-3128-9}}
* {{en}} Edward Pessen, ''Most Uncommon Jacksonians: The Radical Leaders of the Early Labor Movement'', State University of New York Press, 1967. {{ISBN|0-8739-5129-8}}
* {{en}} Norman J. Ware, ''The Labor Movement in the United States 1860–1895 (A Study in Democracy)'', Vintage Books, [[Toronto]], Canada, 1929.
 
{{Portail|syndicalisme|États-Unis}}
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[[Catégorie:Syndicalisme aux États-Unis]]
[[Catégorie:Société secrète ou fraternité]]
[[Catégorie:Syndicat américain disparu aux États-Unis]]