« Claude Aveline » : différence entre les versions

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Enfance et adolescence, 1901-1918 : deux sous titres pour plus de clarté
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En 1907 Eugène Avtsine, enfant unique, entre en 1907 au [[lycée Henri-IV]]. L'atelier des Gobelins devenu insuffisant, son père loue un local [[rue du Départ]], ouvre une usine à [[Porchefontaine]] dans une ancienne imprimerie et, la famille s’installant en juillet 1908 pour sept ans au [[Le Chesnay|Chesnay]] 19 rue de Béthune (aujourd'hui rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny) à quelques Kilomètres de [[Versailles]], Eugène Avtsine poursuit ses études au [[lycée Hoche]]. Il reçoit une éducation parentale marquée par une farouche libre-pensée<ref>''Moi par un Autre, chronique d'une enfance et d'une adolescence dans les XX premières années de ce siècle'', 1988, p. 40.</ref> et l’amour de la littérature. Son père, abonné des ''[[Cahiers de la Quinzaine]]'' de [[Charles Péguy]], qui admire [[Georges Clemenceau]] pour son action dans l’[[Affaire Dreyfus]], lui donne à lire ''Jean-Pierre'', hebdomadaire pour enfants d'orientation socialiste, fondé à l'instigation de [[Robert Debré]], auquel collaborent notamment [[Romain Rolland]] et [[Jules Renard]]. En 1913 son oncle, représentant de la maison Avtsine & Cie, lui apprenant lors de vacances en Angleterre qu'il est juif, il est heurté par cette façon de l'enfermer, lui et sa famille, dans une religion qu'ils ne pratiquent pas. Il se déclarera par la suite agnostique et antiraciste absolu<ref>''Moi par un Autre, chronique d'une enfance et d'une adolescence dans les XX premières années de ce siècle'', 1988, p.95 et 112-114.</ref>. À treize ans il rédige le premier catalogue de sa bibliothèque.
 
Pendant la [[Première Guerre mondiale]] son père, qu'un [[mal de Pott]] a laissé infirme depuis son adolescence, poursuit ses activités. Eugène Avtsine est durant l'été 1915 liftier puis aide-infirmier volontaire à l'Hôtel Royal devenu hôpital temporaire n°28 à [[Dinard]], ce qui lui fait désirer d'âtreêtre nédecinmédecin, puis, la famille déménageant au 9 [[rue Benjamin-Godard]] à [[Passy (Seine)|Passy]], il entre en 3ème au [[lycée Janson-de-Sailly]] et fait la connaissance de [[Maurice Schumann]] (qui sera le porte-parole de la [[France libre]] et dont il reconnaîtra en 1940 la voix sur [[Radio Londres]]<ref>''Moi par un Autre, chronique d'une enfance et d'une adolescence dans les XX premières années de ce siècle'', 1988, p. 166-167.</ref>). En mars 1917 la famille se réjouit de l'abdication du tsar [[Nicolas II]] et la fin d'un régime qu'elle avait fui. De 1916 à 1919 Eugène Avtsine lit l'ensemble de l'œuvre jusqu'alors publiée d'[[Anatole France]] dont son père lui a offert une vingtaine de livres. Mais sa santé se détériore et il doit abandonner ses études. Les reprenant, il n’ira pas au bout et, souffrant de tuberculose, séjourne en 1918 et 1919 au [[Le Cannet|Cannet]] près de Cannes avec sa mère<ref>Pour les mêmes raisons il passe l'été 1918 à [[Aix-les-Bains]]. Au Cannet en 1919 il rencontre [[Julien Benda]] et, grâce à son ami Robert Le Veneur ([[Robert-Auguste Jaeger]]), [[Henri Barbusse]].</ref>. C’est là qu’il commence d’écrire et adopte, à la suggestion d'une jeune fille normande, le pseudonyme de Claude Aveline qui deviendra à l'état civil son nom en 1951 et son prénom en 1956<ref>{{lien web |url= http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=116511 |titre= Un Français Libre parmi 62565 |sous-titre=
Claude Aveline né Eugène Avtsine |site =Les Français Libres |consulté le=06/07/2023}}{{commentaire biblio SRL|Cette page web présente une photo de son acte de naissance avec rectifications.}}</ref>.
 
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