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Les '''droits de la communication''' englobent la [[liberté d'opinion]] et d'[[liberté d'expression|expression]], la [[gouvernance]] [[démocratie|démocratique]] des [[média]]s, la [[concentration des médias]] et le contrôle des médias, la participation à sa propre culture, le droit de choisir sa langue, les [[droit à l'éducation|droits à l'éducation]], la confidentialité, la [[liberté de réunion]] et le [[droit des peuples à disposer d'eux-mêmes]]. Ils concernent aussi l'inclusion et l'[[exclusion sociale]]s, la qualité des moyens de communication et leur [[accessibilité]]<ref name="WACCA">[http://centreforcommunicationrights.org/index.php/introduction.html What are communication rights?] How do they relate to [[human rights]]? How do they differ from [[freedom of expression]] ? Centre for Communication Rights. [[World Association for Christian Communication|WACC]]</ref>.
 
Le « droit à la communication » et les « droits de la communication » sont très liés, mais il ne s'agit pas de la même chose. Le premier a plutôt rapport avec le débat sur le nouvel ordre mondial de l'information et de la communication, et souligne le besoin d'une reconnaissance légale et formelle d'un tel droit. Cela représente un cadre global qui permet une mise en place plus efficace. Le second met l'accent sur le fait que toute une palette de droits internationaux ayant trait à la communication existe déjà, mais que beaucoup sont ignorés et nécessitent, de ce fait, une mobilisation active et une reconnaissance<ref name=WACCA />.
 
== Origine historique ==
Le concept du droit à la communication est apparu en 1969 grâce à [[Jean d'Arcy (télévision)|Jean d'Arcy]], un précurseur de la télévision française et européenne durant les années 1950 et directeur de la ''United Nations Radio and Visual Services Division'' (Division de l'information et des médias des Nations unies) jusqu'en 1969, poste pendant lequel il a pu participer à des débats sur les politiques internationales traitant des récentes innovations en matière de communication mondiale par satellite. Il a reconnu que les droits de la communication ayant rapport à la liberté d'expression et qui étaient présents dans la [[déclaration universelle des droits de l'homme]] (DUDH) adoptée par les Nations unies en 1948<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Deborah|nom1=Hicks|titre=The Right to Communicate: Past Mistakes and Future Possibilities|périodique=Dalhousie Journal of Interdisciplinary Management|volume=3|date=2007-01-01|issn=1923-6530|lire en ligne=https://ojs.library.dal.ca/djim/article/view/2007vol3Hicks|consulté le=2016-11-01}}</ref>, devraient être examinés à nouveau dans le contexte d'une communication interactive et mondiale entre les individus et les communautés. Il a appelé à la nécessité de reconnaître le droit humain de communiquer qui comprendrait les droits établis plus tôt<ref>D'Arcy, Jean - [http://righttocommunicate.com/?q=node/117 The Right to Communicate] (edited by L. S. Harms).</ref>. Il était alors le premier à établir un lien entre la communication et les droits humains « universels ». Son appel a été pris en compte par les universitaires, les experts en matière de politique et les fonctionnaires qui évoluent dans des groupes défendant le droit à la communication. Ces groupes comprennent de nombreuses [[Organisation non gouvernementale|organisations non gouvernementales]] et sociétés civiles qui ont élaboré la plateforme pour la coopération en matière de communication et de démocratisation, ainsi que la ''Communication Rights in the Information Society'' (Campagne pour les droits de la communication dans la [[société de l'information]], CRIS).
 
Le premier vrai débat d'ampleur mondiale sur la communication, qui se limitait principalement aux gouvernements, a duré une dizaine d'années à partir du milieu des années 1970. Les gouvernements des pays en voie de développement, qui représentaient alors une majorité aux Nations unies, ont commencé à faire entendre leurs requêtes à l'[[UNESCO]] au sujet de la concentration des médias, du flux des nouvelles et de l’« [[impérialisme culturel]] ». Le rapport MacBride (1981) a soulevé le problème et en a ressorti un concept général, celui du « droit à la communication ». Le débat était cependant mal engagé à cause de la rhétorique de la [[Guerre froide|guerre Froide]], et fut oublié lorsque les États-Unis et le Royaume-Uni se retirèrent de l'UNESCO.
 
Le "rapport MacBride" est dès lors devenu indisponible jusqu'à ce que l'Association Catholique Mondiale pour la Communication (ACMC) ne finance sa reparution en 1988. L'ACMC a pris la responsabilité du secrétariat de la campagne CRIS de 2000 à 2005<ref>{{Lien web|titre=http://cdn.agilitycms.com/wacc-global/Images/Galleries/RESOURCES/MD/MD_ARCHIVES_COVERS/MD_pdfs/MD-2006-1.pdf|url=http://cdn.agilitycms.com/wacc-global/Images/Galleries/RESOURCES/MD/MD_ARCHIVES_COVERS/MD_pdfs/MD-2006-1.pdf|date=}}</ref>.