« Héra » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Zunkir (discuter | contributions)
Zunkir (discuter | contributions)
Ligne 182 :
Mais sa mythologie est surtout développé dans les hymnes homériques d'autres dieux. Celui consacré à Apollon (305-354) rapporte ainsi la version du mythe de Typhon selon laquelle c'est Héra qui engendre le monstre{{sfn|Gantz|2004|p=115}}{{,}}{{sfn|Graf|2011|p=1}}. Celui dédié à Aphrodite chante sa beauté (40-44){{sfn|Pirenne-Delforge|Pironti|2016|p=35 n.50}}.
 
On trouve dans les poèmes épiques archaïques l'image de la déesse souveraine, jalouse, colérique et conflictuelle, son rapport avec Zeus marqué par diverses disputes mais aussi un lien qui les rend inséparables dans une relation qui leur permet de réaffirmer leur statut. Les poètes des périodes suivantes reprennent cette vision de la déesse{{sfn|Gantz|2004|p=115}}{{,}}{{sfn|Pirenne-Delforge|Pironti|2016|p=100-103}}. Alcée et Sappho, poètes de Lesbos où la déesse dispose d'un important sanctuaire, l'évoquent chacun dans uneun poésiede leurs poèmes, en lien avec son époux<ref>https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/172364/1/Pirenne_Pironti_ZPE_191.pdf</ref>. Eschyle la met en scène dans sa tragédie ''Sémélé'', connue uniquement par des fragments, dans son rôle d'épouse jalouse fomentant la perte d'une amante de son mari{{sfn|Gantz|2004|p=115-116 et 837-838}}.
 
=== De la naissance au mariage ===
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Héra ».