« Jean Marie Pierre Dorsenne » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Kozam (discuter | contributions)
lien
 
(33 versions intermédiaires par 25 utilisateurs non affichées)
Ligne 6 :
| légende =
| surnom =
| date de naissance = {{date|30| avril| 1773}}
| lieu de naissance = [[Ardres]] ([[Pas-de-Calais]])
| date de décès = {{date|24| juillet| 1812}}
| lieu de décès = [[Paris]]
| âge au décès = 39
| origine = [[France|Français]]
| allégeance = {{Empire français}}
Ligne 21 ⟶ 20 :
| faits d'armes =
| distinctions = [[Comte de l'Empire]] <br /> [[Grand officier de la Légion d'honneur]]
| hommages = [[Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]], {{34e|colonne}} colonne
| autres fonctions =
| famille =
Ligne 29 ⟶ 28 :
}}
 
'''Jean -Marie -Pierre-François Lepaige,Le comtePaige Dorsenned'Orsenne''', né le {{date de naissance|30|avril|17731776}}<ref>{{Lien web |titre=Etat civil de la commune d'Ardres |url=https://archivesenligne.pasdecalais.fr/v2/ad62/visualiseur/etat_civil.html?id=375749652 |site=archivesenligne.pasdecalais.fr |consulté le=2024-09-05}}</ref> à [[Ardres]] ([[Pas-de-Calais]])<ref name="DE">{{harvsp|Six|1934|p=369}}</ref> et mort le {{date de décès|24|juillet|1812}} à [[Paris]], comte de l'[[Premier Empire|Empire]] par [[lettres patentes]] du {{Date-|2 juillet 1808}}, est un [[militaire]] [[France|français]].
 
== Biographie ==
 
Il part comme volontaire en [[1792]], et est élu capitaine par ses camarades le [[13 septembre]] suivant. Il fait avec distinction les campagnes de 1792, [[1793]], ans II, III, IV et V, et est nommé chef de bataillon sur le champ de bataille le 3 germinal an V. Il fit en cette qualité les campagnes des ans VI, VII en [[Égypte]], fut blessé au [[combat de Kelé]] et fut nommé en l'an VIII colonel de la [[61e régiment d'infanterie de ligne|{{61e}} |demi-brigade}}]]. Il reste encore en Égypte pendant les ans VIII, IX et X, et revint sur le continent pour y faire les campagnes des ans XII et XIII.
 
=== Guerres napoléoniennes ===
 
[[Fichier:Général Jean Marie Pierre François Lepaige Dorsenne.jpg|left|thumb|Le comte Dorsenne.]]
 
Il se signala à la [[bataille d'Austerlitz]] et fut nommé [[général de brigade]] le 4 nivôse an XIV ({{date-|20 décembre 1805}}). Il contribue au gain de la [[bataille d'Eylau]] en se précipitant sur l'ennemi, à la tête d'un bataillon de la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde]]. Nommé en [[1808]] colonel des grenadiers de la Garde, il passe en [[Espagne]] avec son régiment, estet ensuite à la Grande Armée et se fait remarquer à [[bataille de Ratisbonne|Ratisbonne]] pendant la [[Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)|campagne de 1809]]. À [[Bataille d'Essling|Essling]], il soutient avec la Garde qu'il commandait tous les efforts de l'ennemi, lui impose par sa contenance et protège la rentrée des troupes françaises dans l’[[île de Lobau]]. Il fait même une percée des plus risquéerisquées avec 1 300 {{unité|1300|grenadiers}} de la Garde dans le centre autrichien, ce qui permet en partie au reste de l'armée impériale de traverser. Dans cette journée, le général Dorsenne eut deux chevaux tués sous lui ; l'un d'eux, en tombant, le renverse et lui fait éprouver à la tête une contusion qui, dans la suite, doit enlever à l'armée un de ses plus intrépides soldats.
Il part comme volontaire en [[1792]], et est élu capitaine par ses camarades le [[13 septembre]] suivant. Il fait avec distinction les campagnes de 1792, [[1793]], ans II, III, IV et V, et est nommé chef de bataillon sur le champ de bataille le 3 germinal an V. Il fit en cette qualité les campagnes des ans VI, VII en [[Égypte]], fut blessé au [[combat de Kelé]] et fut nommé en l'an VIII colonel de la [[61e régiment d'infanterie de ligne|{{61e}} demi-brigade]]. Il reste encore en Égypte pendant les ans VIII, IX et X, et revint sur le continent pour y faire les campagnes des ans XII et XIII.
 
Il se signale encore à la [[bataille de Wagram]], et est nommé [[général de division]] le [[{{date|5 juin]] [[1809]]}}. Revenu à [[Paris]] après la [[Traité de Schönbrunn (1809)|paix de Vienne]], il est envoyé en Espagne avec {{formatnum:nombre|20000|hommes}} hommes de la Garde impériale. Il succède le [[{{date|8 juillet]] [[1811]]}} au maréchal [[Jean-Baptiste Bessières|Bessières]], dans le poste difficile de commandant en chef de l'[[Armée du Nord (Guerre d'indépendance espagnole)|armée du Nord]]. En Espagne, dans le mois d'août suivant, il bat et disperse l'[[armée de Galice]] et force l'armée anglaise à évacuer ses positions ; il parcourt ensuite la [[Communauté forale de Navarre|Navarre]] et la [[Biscaye]] et rétablit partout l'ordre et la tranquillité.
=== Guerres napoléoniennes ===
 
Depuis la [[bataille d'Essling]], le général Dorsenne ressent de violentes douleurs de tête ; mais surmontant ses souffrances, il continue de diriger les opérations. Ainsi, on le voit se faire porter en litière pour commander en personne le [[siège d'Astorga]]. C'est son dernier exploit : sa santé se trouvant de plus en plus altérée, il est contraint de revenir à [[Paris]], où il succombe le {{date|24|juillet|1812}}, à la suite de l’[[trépanation|opération du trépan]]. {{refnec|Ses derniers mots sont {{citation|J'espère mourir dans l'honneur}}}}. Il est à peine âgé de 39 ans. Il est inhumé au [[Panthéon de Paris]], et son nom figure sur la partie Ouest de l'[[arc de triomphe de l'Étoile]].
Il se signala à la [[bataille d'Austerlitz]] et fut nommé [[général de brigade]] le 4 nivôse an XIV (20 décembre 1805). Il contribue au gain de la [[bataille d'Eylau]] en se précipitant sur l'ennemi, à la tête d'un bataillon de la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde]]. Nommé en [[1808]] colonel des grenadiers de la Garde, il passe en [[Espagne]] avec son régiment, est ensuite à la Grande Armée et se fait remarquer à [[bataille de Ratisbonne|Ratisbonne]] pendant la [[Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809)|campagne de 1809]]. À [[Bataille d'Essling|Essling]], il soutient avec la Garde qu'il commandait tous les efforts de l'ennemi, lui impose par sa contenance et protège la rentrée des troupes françaises dans l’[[île de Lobau]]. Il fait même une percée des plus risquée avec 1 300 grenadiers de la Garde dans le centre autrichien ce qui permet en partie au reste de l'armée impériale de traverser. Dans cette journée, le général Dorsenne eut deux chevaux tués sous lui ; l'un d'eux, en tombant, le renverse et lui fait éprouver à la tête une contusion qui, dans la suite, doit enlever à l'armée un de ses plus intrépides soldats.
 
== [[Armoiries]] ==
Il se signale encore à la [[bataille de Wagram]], et est nommé [[général de division]] le [[5 juin]] [[1809]]. Revenu à [[Paris]] après la [[paix de Vienne]], il est envoyé en Espagne avec {{formatnum:20000}} hommes de la Garde impériale. Il succède le [[8 juillet]] [[1811]] au maréchal [[Jean-Baptiste Bessières|Bessières]], dans le poste difficile de commandant en chef de l'[[Armée du Nord (Guerre d'indépendance espagnole)|armée du Nord]]. En Espagne, dans le mois d'août suivant, il bat et disperse l'[[armée de Galice]] et force l'armée anglaise à évacuer ses positions ; il parcourt ensuite la [[Communauté forale de Navarre|Navarre]] et la [[Biscaye]] et rétablit partout l'ordre et la tranquillité.
{| border=1 cellspacing=0 width="100%"
|- valign=top align=center
| width="206" | '''Figure'''
| '''Blasonnement'''
 
|- valign=top
Depuis la [[bataille d'Essling]], le général Dorsenne ressent de violentes douleurs de tête ; mais surmontant ses souffrances, il continue de diriger les opérations. Ainsi, on le voit se faire porter en litière pour commander en personne le [[siège d'Astorga]]. C'est son dernier exploit : sa santé se trouvant de plus en plus altérée, il est contraint de revenir à [[Paris]], où il succombe le {{date|24|juillet|1812}}, à la suite de l’[[trépanation|opération du trépan]]. {{refnec|Ses derniers sont {{citation|J'espère mourir dans l'honneur}}}}. Il est à peine âgé de 39 ans. Il est inhumé au [[Panthéon de Paris]], et son nom figure sur la partie Ouest de l'[[arc de triomphe de l'Étoile]].
|align=center | {{Armoiries avec ornements communs
|Comte de l'Empire GOLH
|blason=Blason Jean Marie Pierre Francois le Paige Doursenne.svg
|coef =0.6
}}
| '''[[Armorial des comtes de l'Empire|Armes du comte Dorsenne et de l'Empire]], [[1808]]'''
 
''Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules à trois étoiles d'or, 2 et 1 ; au III, d'or à trois pommes de grenade de gueules ; au IV, d'azur à la tour crénelée d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d'un lion d'or rampant contre la tour.''<ref name="Révérend1">{{ouvrage
|langue=
|prénom1= Vicomte Albert
|nom1=Révérend (1844-1911)
|lien auteur1=Albert Révérend
|titre=Armorial du Premier Empire
|sous-titre=titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier
|numéro d'édition=
|éditeur=Au bureau de L'Annuaire de la noblesse
|lien éditeur=
|lieu=[[Paris]]
|jour=
|mois=
|année=[[1894]]
|volume=
|tome=3
|pages totales=351
|passage=106
|isbn=
|lire en ligne=https://archive.org/details/armorialdupremie03reve/page/106
|consulté le=13 décembre 2020
}}</ref>
|}
 
 
== Références ==
{{références}}
 
== Sources et bibliographie ==
Ligne 49 ⟶ 90 :
* {{Mullié}} ;
* {{Base Léonore|LH/1593/58}}
* ArchivesÉtats nationalesde (CARAN)services au [[Service Historiquehistorique de l’Arméela deDéfense#Service Terrehistorique de Fortl'Armée de Vincennesterre|Service historique Dossierde [[S.H.A.T.la Défense]] Côte(Vincennes), :cote 7 Yd 488.
* {{ouvrage|nom1=Six|prénom1=Georges|titre=Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)|passage = 369| éditeur = Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.}}
** Côte [[S.H.A.T.]], état de services, distinctions sur [http://web.genealogie.free.fr/Les_militaires/Les_militaires.htm web.genealogie.free.fr : ''Les militaires'']
 
== Liens externes ==
{{liens}}
* {{référence web|url=http://www.boutetparis.com/piece_galerie_fr.php?id=502|titre=Paire de pistolets aux pommeaux à l’aigle impériale ayant appartenu au Comte Général de Division Dorsenne}}
{{Palette Personnalités enterrées au Panthéon de Paris}}
{{Portail|Révolution française|histoire militaire|Premier Empire}}
 
{{DEFAULTSORT:Dorsenne, Jean Marie Pierre}}
 
[[Catégorie:Général du Premier Empire promu en 1805]]
[[Catégorie:Naissance en Artois]]
[[Catégorie:Naissance en avril 1773]]
[[Catégorie:Décès en 1812]]
[[Catégorie:Personne inhumée au Panthéon de Paris]]
[[Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]]
[[Catégorie:Grand officier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Comte de l'Empire]]
[[Catégorie:Grand officier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]]
[[Catégorie:PersonnePersonnalité inhuméetransférée au Panthéon de Paris]]
[[Catégorie:Décès en juillet 1812]]
[[Catégorie:Décès à 39 ans]]
[[Catégorie:Décès à Paris]]
[[Catégorie:Militaire français des guerres de la Révolution française]]
[[Catégorie:Militaire français mort au combat lors des guerres napoléoniennes]]
[[Catégorie:Chef militaire français des guerres napoléoniennes]]