« Musée de la Légion étrangère » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m →Historique : correction d'une mise en page |
m correction des référénces |
||
Ligne 21 :
== Historique ==
Le musée est l'héritier de la salle d'honneur du [[1er régiment étranger|{{1er|régiment}} étranger]] créée en [[1892]] à [[Sidi bel-Abbès]], en [[Algérie]]. Il prend son appellation actuelle en [[1935]] et est inauguré le 11 novembre de la même année<ref name="Képi_blanc_n°834">{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Le musée de la Légion étrangère |périodique=Képi blanc |numéro=834 |date=Août-Septembre 2020 |issn=1141-524X |lire en ligne= |pages=14 }}</ref>. Il comprend alors trois salles, la la salle des campagnes anciennes, la salle des campagnes modernes et la salle des citations<ref
Lors du rapatriement de la Légion étrangère en métropole, les collections rejoignent la [[France]], à partir de [[1962]] et sont stockées à [[Institution des invalides de la Légion étrangère|Puyloubier]]. Mais compte tenu des délais d'installation et de construction des nouveaux bâtiments au ''Camp de la Demande'', la pose de la première pierre, sous la présidence de [[Pierre Messmer]], ministre des Armées, a lieu en 1964 et le musée ouvre ses portes le {{date|30|avril|1966}}.
Ligne 27 :
En [[2003]], le musée est restructuré ; par ailleurs, la nouvelle organisation implique la création d'une structure de soutien. La [[Société des amis du musée de la Légion étrangère]] (SAMLE) est alors créée à la demande du COMLE. Cette association assure le soutien juridique et financier du musée (achats d'objets de collections, fonctionnement, etc.).
Le musée obtient le label [[Musée de France]] par décret du [[Ministre de la culture (France)|Ministre de la Culture]] en 2011<ref
Fermé depuis le {{date|12 mars 2012}}, le Musée est l'objet de travaux d'extension à partir de {{date-|janvier 2011}} jusqu'en 2013, travaux visant à doubler sa surface avec la construction d'une nouvelle aile de {{unité|1000|m²}}. Ce nouveau musée, appelé le « Louvre du légionnaire », a été inauguré le {{date-|30 avril 2013}} après la prise d'arme de la cérémonie marquant le {{150e|anniversaire}} de la [[bataille de Camerone]]<ref>{{Lien web|url=http://www.laprovence.com/article/edition-aubagne-la-ciotat/1659142/lextension-du-musee-de-la-legion-a-pris-du-retard.html|titre=L'extension du musée de la Légion a pris du retard|auteur=|date=26 mars 2012|site=La Provence}}</ref>.
Ligne 39 :
* '''Rez-de-chaussée'''
Le rez-de-chaussée comprend un vaste parcours permanent présentant l'histoire de la Légion étrangère depuis sa création jusqu'aux périodes contemporaines. Il est articulé en trois parties chronologiques : ''1831-1914'', ''1914-1945'' et ''1945-2000''. Ces espaces sont suivis par trois espaces thématiques : le ''légionnaire bâtisseur'', le ''légionnaire d'aujourd'hui'' et une reprise des panoplies de la salle d'honneur d'origine du 1er Étranger<ref
La visite s'achève par la salle d'honneur. Celle-ci voit passer tous les légionnaires puisque c'est dans cette salle qu'ils reçoivent leur premier contrat d'engagement ; c'est aussi dans cette salle qu'ils viennent s'entretenir une dernière fois avec leurs chefs avant de quitter l'Institution. Cette salle d'honneur débouche sur la crypte où sont gravés les noms de tous les [[officier]]s de Légion tombés pour la [[France]]. C'est aussi dans cette crypte qu'est conservée la main de bois articulée du [[capitaine (France)|capitaine]] [[Jean Danjou|Danjou]], relique de la Légion, présentée aux troupes lors de la cérémonie solennelle de [[bataille de Camerone|Camerone]], le {{date-|30 avril}}.[[Fichier:Main Danjou.gif|vignette|gauche|Main en bois du capitaine Jean Danjou]]
| |||