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=== Guerre des ''Cristeros'' ===
{{Article détaillé|Guerre des Cristeros}}
Face à l'idéologie hostile de CalleCalles, des mouvements de contestation se forment dans de nombreuses régions, et notamment les États de [[Jalisco]], [[Zacatecas (État)|Zacatecas]], [[Guanajuato (État)|Guanajuato]], [[Colima (État)|Colima]] et [[Michoacán]]. Le 1er janvier 1927, la ferveur populaire des catholiques les fédère au son du cri de guerre : "''¡Viva Cristo Rey!''"
La guerre des ''Cristeros'' culmina entre [[1927]] et [[1929]], lorsque les catholiques, en grande partie d'humbles paysans, prirent les armes pour défendre leurs libertés, y compris religieuses. Après de violents massacres perpétrés par le gouvernement de CalleCalles, la guerre ne fit ni vainqueurs ni vaincus. Malgré un cessez-le feu négocié avec l'assistance de l'ambassadeur américain [[Dwight Morrow]], Calles fait fusiller 500 chefs du mouvement et environ 5000 rebelles, généralement dans leurs maisons, devant leurs femmes et enfants. le gouvernement de Calles négocia avec le Vatican qui obligea les évêques à faire déposer les armes des ''Cristeros''<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Cristero Rebellion: part 1 - toward the abyss : Mexico History|url=http://www.mexconnect.com/articles/286-cristero-rebellion-part-1-toward-the-abyss|site=www.mexconnect.com|consulté le=2018-08-30}}</ref>.
En juin [[1928]], Obregón fut déclaré président élu, puis fut assassiné par [[José de León Toral]], un militant catholique.
Les effets de la politique de CalleCalles sur l'Église mexicaine fut profonde. Entre 1926 et 1934, au moins 4000 prêtres ont été tués ou expulsés. Le plus connu fut le martyr jésuite [[Miguel Agustin Pro|Miguel Pro]]. Si avant la rébellion le Mexique comptait environ 4500 prêtres, en 1934 seulement 334 prêtres sont autorisés à officier par le gouvernement, pour une population de quinze millions d'habitants. Le reste a été éliminé par émigration, expulsion, exécution ou assassinat. En 1935, 17 États mexicains n'ont aucun prêtre.
=== Maximato ===
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