« Sainte-Tulle » : différence entre les versions

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| alt maxi = 521
| superficie = 17.07
| unitétype urbaine = CommuneBourg ruralerural
| aireunité urbaine d'attraction = [[Unité urbaine de Manosque|Manosque]] <br><small>(commune de la couronne[[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Manosque|Manosque]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}
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| siteweb = [http://www.ville-sainte-tulle.fr ville-sainte-tulle.fr]
}}
<ref name="Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989.">{{Ouvrage|auteur1=Christian Blanc|titre=Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989.|passage=148|lieu=Sainte-Tulle|éditeur=Association Tétéa Durance Luberon|année=1990|pages totales=240}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Christian Blanc|titre=Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989 ; en collaboration avec Marc Donato, Jean Vivoli|passage=p 148|lieu=Sainte-Tulle|éditeur=Tétéa Durance Luberon|année=1990|pages totales=240}}</ref>'''Sainte-Tulle''' (''Santa Túllia'' en [[provençal]] selon la [[norme classique]] et ''Santo Tùli'' selon la [[norme mistralienne]]) est une [[commune (France)|commune française]], située dans le [[département français|département]] des [[Alpes-de-Haute-Provence]] en [[Région française|région]] [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]].
 
Dans sa propre présentation, la mairie de Sainte-Tulle met en avant son cadre de vie privilégié et l’environnement provençal typique<ref name="test">[http://www.ville-sainte-tulle.fr/].</ref>. La commune est, depuis un siècle, liée à la production électrique, avec plusieurs centrales de production électrique qui se sont construites sur son territoire, plusieurs installations annexes et le Centre de conduite hydraulique de 19 centrales situées dans les vallées de la [[Durance]] et du [[Verdon (rivière)|Verdon]]<ref name="ecollectivités"/>.
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=== Climat ===
{{Article détaillégénéral|Climat de Provence-Alpes-Côte d'Azur|Climat des Alpes-de-Haute-Provence|position=section}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T8|climat méditerranéen franc]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=30 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T5|climat méditerranéen]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R20| Provence, Languedoc-Roussillon]], caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement ({{Unité|2600|h/an}}), un été chaud ({{tmp|21.5| °C}}), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > {{nobr|5 m/s}}) et peu de brouillards<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
 
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|12.7| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|17.5| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|718 mm}}, avec {{Unité|6|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|2.7|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Vinon Sur Verdon », sur la commune de [[Vinon-sur-Verdon]] à {{Unité|8|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Sainte-Tulle,Alpes-de-Haute-Provence/Vinon-sur-Verdon,Var |titre=Orthodromie entre Sainte-Tulle et Vinon-sur-Verdon |site=fr.distance.to |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|13.4| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|607.5|mm}}. {{StationMétéo|83150002}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_83150002.pdf |titre= Station Météo-France « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_83150002.pdf|titre= Station Météo-France « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
Les stations météos proches de Sainte-Tulle sont, par ordre de proximité, celles de [[Manosque]], [[Vinon-sur-Verdon]] (dans le [[Var (département)|Var]]) et [[Beaumont-de-Pertuis]] (dans le [[Vaucluse (département)|Vaucluse]])<ref name="climatheque">Météo-France, « [http://climatheque.meteo.fr/aide/climatheque/reseauPostes/txt/metadon_sud-est.txt Réseau des postes du Sud-Est] », ''Climathèque'', consultée le 11 mars 2013</ref>.
 
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
 
=== Environnement ===
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=== Risques naturels et technologiques ===
 
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le [[canton de Manosque-Sud-Est]] auquel appartient Sainte-Tulle est en zone 2 (sismicité moyenne, la plus élevée de France métropolitaine) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les [[séisme]]s historiques<ref name="ddrm39"/>,{{Ouvrage et|langue= en|auteur1=|titre= zoneDossier 4départemental (risquesur moyen)les selonrisques lamajeurs classificationdans probabiliste EC8les Alpes-de-Haute-Provence|sous-titre= 2011<ref name|éditeur="prim"/>.Préfecture La communedes Alpes-de Sainte-TulleHaute-Provence est|collection= également|lieu= exposée|année=2008 à|volume= trois|tome= autres|pages risquestotales=|passage= naturels<ref|isbn= name|lire en ligne="prim"http:/>/www.alpes-de-haute-provence.pref.gouv.fr/pages/themes/defense/securite%20civile/index.html#menu1 :|id=ddrm}}.</ref>
 
, ''[ ]'' (DDRM), 2008, p. 39
, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Sainte-Tulle est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
* feu de forêt ;
* inondation (dans la vallée de la [[Durance]]) ;
* mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref{{sfn|Dossier namedépartemental sur les risques majeurs|2008|p="ddrm37"/>37|loc=|id=ddrm}}.La commune de Sainte-Tulle est de plus exposée à deux risques d’origine technologique{{sfn|Dossier départemental sur les risques majeurs|2008|p=98|loc=|id=ddrm}}:
* celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Dans le département, la plupart de ces transports livrent des matières premières à destination des usines Arkema de [[Château-Arnoux-Saint-Auban|Saint-Auban]] et Sanofi de [[Sisteron]]<ref{{sfn|Dossier namedépartemental sur les risques majeurs|2008|p=74|loc=|id="ddrm74"/>ddrm}} :
 
** en ce qui concerne la voie ferrée, c’est la [[Ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble)|ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble)]] qui traverse la commune<ref{{sfn|Dossier namedépartemental sur les risques majeurs|2008|p=80|loc=|id="ddrm80"/>ddrm}} ;
La commune de Sainte-Tulle est de plus exposée à deux risques d’origine technologique<ref name="ppr"/> :
** l’[[autoroute A51 (France)|autoroute A51]] et la [[réseau routier départemental de France|départementale]] {{nobr|RD 4096}} (ancienne [[route nationale 96 (France)|route nationale 96]]) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref{{sfn|Dossier namedépartemental sur les risques majeurs|2008|p=80|loc=|id="ddrm80"/>ddrm}} ;
* celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Dans le département, la plupart de ces transports livrent des matières premières à destination des usines Arkema de [[Château-Arnoux-Saint-Auban|Saint-Auban]] et Sanofi de [[Sisteron]]<ref name="ddrm74"/> :
** enfin, le [[gazoduc]] servant à alimenter Digne et Manosque en [[gaz naturel]] traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref{{sfn|Dossier namedépartemental sur les risques majeurs|2008|p=81|loc=|id="ddrm81"/>ddrm}} ;
** en ce qui concerne la voie ferrée, c’est la [[Ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble)|ligne de Lyon à Marseille (via Grenoble)]] qui traverse la commune<ref name="ddrm80"/> ;
** l’[[autoroute A51 (France)|autoroute A51]] et la [[réseau routier départemental de France|départementale]] {{nobr|RD 4096}} (ancienne [[route nationale 96 (France)|route nationale 96]]) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
** enfin, le [[gazoduc]] servant à alimenter Digne et Manosque en [[gaz naturel]] traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire<ref name="ddrm81"/> ;
* le second risque d’origine technologique est celui de rupture de barrage. En cas de rupture du [[barrage de Serre-Ponçon]], Sainte-Tulle est dans la zone d’inondation spécifique (crue plus importante que la plus importante des crues naturelles de la Durance) : plus de la moitié de la surface de la commune serait submergée, approximativement jusqu’à la cote 320 m, ce qui inonderait toute la zone artisanale, les usines électriques, mais aussi une partie de la zone résidentielle<ref name="ppi34"/>.
 
Le [[plan de prévention des risques]] naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1994 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme, mais la préfecture lui en a prescrit un nouveau en 2006 qui inclut le risque feu de forêt<ref{{sfn|Dossier namedépartemental sur les risques majeurs|2008|p=98|loc=|id="ppr"/>ddrm}} ; le [[Dossier d'information communal sur les risques majeurs|Dicrim]] existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
 
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en [[2005]] et [[2011]], et pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en [[1989]] et [[1998]]<ref name="prim"/>. L’incendie du {{date-|24 juillet 2002}} détruit {{unité|620|ha}} de forêt, en touchant également les communes de [[Corbières (Alpes-de-Haute-Provence)|Corbières]] et [[Pierrevert]]<ref{{sfn|Dossier name="ddrm52">Préfecturedépartemental dessur Alpes-de-Haute-Provence,les ''DDRM'', {{opcit}},risques majeurs|2008|p. =52</ref>|loc=|id=ddrm}}. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’[[Échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik|échelle MSK]] (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’[[épicentre]]<ref name="brgm"/> :
* le séisme du {{date-|14 août 1708}}, d’une intensité ressentie à Sainte-Tulle de VII et dont l’épicentre était situé à [[Manosque]]<ref name="brgm40005"/>,
* le séisme du {{date-|20 mars 1812}}, avec une intensité ressentie de VI et demi et [[Beaumont-de-Pertuis]] pour [[épicentre]]<ref name="brgm840015"/>,
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== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Sainte-Tulle est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à {{nobr|7 niveaux}} définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>.
Sainte-Tulle est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/kiosque/2020-article-zonage-rural#:~:text=Valid%C3%A9e%20lors%20du%20Comit%C3%A9%20interminist%C3%A9riel,de%20la%20diversit%C3%A9%20des%20territoires |titre=Zonage rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Manosque|Manosque]], une agglomération intra-départementale regroupantdont {{Unité|4|communes}}elle est une commune de la [[banlieue]]<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/coggeographie/unite-urbaine-2020/UU20200440104401-manosque |titre=Unité urbaine 2020 de Manosque|site=https://www.insee.fr/ |consulté le= 23 marsjuin 20212024}}.</ref>{{,}}<ref et name=meta-insee>{{UnitéMétadonnées Commune|3074104197|habitantssainte-tulle}}</ref>. enPar 2017ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Manosque]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[banlieueaire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|30|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="UU2020AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/informationmetadonnees/4802589 geographie/aire-attraction-des-villes-2020/137-manosque|titre=BaseListe des unitéscommunes urbainescomposant 2020l'aire |date=21d'attraction octobrede 2020Manosque|site=www.insee.fr |consulté le= 23 marsjuin 20212024}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202bAAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/48066844806694 |titre=ToujoursEn plusFrance, d’habitantsneuf personnes sur dix vivent dans lesl’aire unitésd’attraction urbainesd’une ville |auteur=VianneyMarie-Pierre Costemallede |date=21Bellefon, octobrePascal 2020Eusebio, |site=leJocelyn siteForest, deOlivier l'[[InstitutPégaz-Blanc nationalet deRaymond laWarnod statistique(Insee) et|date=21 desoctobre études2020 économiques]]|site=insee.fr |consulté le= 23 marsjuin 20212024}}.</ref>.
 
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Manosque]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en {{date-|octobre 2020}} celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|30|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 23 mars 2021}}.</ref>.
 
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[Fichier:04197-Sainte-Tulle-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
[[terres arables]] (37,2 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), zones urbanisées (9,4 %), cultures permanentes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), prairies (4,3 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 mai 2021}}.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[terres arables]] (37,2 %), forêts (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), zones urbanisées (9,4 %), cultures permanentes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), prairies (4,3 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 mai 2021}}</ref>.
 
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le tempsévolution de l’occupation des sols de la commune (ouet de territoiresses àinfrastructures despeut échellesêtre différentes).observée Plusieurssur époquesles sontdifférentes accessiblesreprésentations souscartographiques formedu de cartes ou photos aériennesterritoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 5.76583333333&y= 43.7866666667&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARDPLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950ETATMAJOR40&mode=vSliderdoubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[InstitutIGN national|date de l'information géographique et forestière|IGN]]= |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le=13 28juillet mai 20212023}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
[[Fichier:04197-Sainte-Tulle-Sols.png|vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
 
== Histoire ==
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Alors que le sud-est de la Gaule était une terre [[Burgondes|burgonde]], le roi des [[Ostrogoths]] [[Théodoric le Grand]] fait la conquête de la région entre la [[Durance]], le [[Rhône (département)|Rhône]] et l’[[Isère (département)|Isère]] en [[510]]. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en [[526]]. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde [[Gondemar III]], la régente ostrogothe [[Amalasonthe]] lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
 
Quartorze tombes médiévales ont été découvertes avenue Paul Vaillant-Couturier en {{date-|octobre 2013}}<ref>«  [http://www.calameo.com/books/00108916075987bc7bcd1 Travaux d’aménagement et de sécurité de la rue du Clos et des abords de la médiathèque]  », ''Sainte-Tulle'' {{no}}9, novembre-décembre 2013, {{p.}}5.</ref>.
 
Du {{s|XI|e}} au {{s|XV|e}}, l’[[abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon]] y possède le [[prieuré]] Sainte-Tulle (actuelle chapelle à l’écart du village) et l’église [[paroisse|paroissiale]] Notre-Dame jusqu’au {{XIIIe siècle}}<ref name="prieuré"/>.
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Pendant les [[guerres de religion (France)|guerres de religion]], en {{date-|avril 1590}}, la [[bataille de Sainte-Tulle]] est particulièrement meurtrière, au passage de la Durance, un peu au-dessous du village, et fait plus de 500 victimes<ref name="histoire-mairie"/>.
 
En 1609, les sources de Combe Loubière — actuellement quartier de Prévérend — sont captées et leurs eaux sont conduites dans le village par une canalisation de 2&nbsp;km jusqu'à la fontaine Plus-haute (fontaine Ronde)<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Christian Blanc|titre=Les Lavoirs de la fontaine Plus-Basse, Association Rancure, 1998.|passage=3|lieu=Sainte Tulle|éditeur=Auto Edition|année=1997|pages totales=26}}</ref>. En 1670, le Grand chemin royal " venant des villes de Marseille et Aix pour aller dans les provinces du Dauphiné et ailleurs " est dévié par le village grâce à un pont à deux arches en pierres de taille de [[Mane (Alpes-de-Haute-Provence)|Mane]] sur le torrent du Chaffère ainsi que, l'année suivante, la construction — aux frais de la communauté — d'un nouveau Grand logis (hôtel-restaurant) pour le compte du seigneur<ref name=":0" />.
 
L’épidémie de peste de 1720, partie de Marseille, se propagea un peu partout en Provence et emporta en quelques semaines à Sainte-Tulle 426 personnes sur une population de 810 habitants<ref name="histoire-mairie"/>.
 
Le pont à deux arches sur le Chaffère est emporté par une crue soudaine, le {{date-|26 août 1743}}<ref name=":0" />. Des cultures spéculatives commencent à être pratiquées à Sainte-Tulle dans la deuxième moitié du {{s|XVIII|e}}, comme la [[sériciculture]]<ref name="histoire-mairie" />.
 
=== Révolution française ===
 
Durant la [[Révolution française|Révolution]], les terres communales des Iscles de la Durance sont distribuées à tous les habitants en 1792 et le château seigneurial est incendié le dimanche {{date-|3 septembre}} de la même année<ref name="Sainte-Tulle, un village pendant la Révolution, association Tétéa Durance Luberon, 1989." />. La commune compte une [[club politique|société patriotique]], créée courant 1791. Elle est affiliée au [[club des Jacobins]] de [[Paris]]<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», ''La Révolution dans les Basses-Alpes'', Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, {{1er|trimestre}} 1989, {{108e|année}}, {{p.|296-301}}</ref>. Pour suivre le décret de la [[Convention nationale|Convention]] du [[16 octobre|25 vendémiaire]] [[1793|an II]] invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la [[féodalité]] ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour ''Tulle-les-Durance''<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in ''La Révolution dans les Basses-Alpes'', Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, {{1er|trimestre}} 1989, {{108e|année}}, {{p.|114}}</ref>.
 
=== Époque contemporaine ===
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Au {{s-|XIX|e}}, Sainte-Tulle joue un rôle prééminent dans le domaine de la [[sériciculture]] (élevage des vers à soie)<ref name="AHP"/> avec la réalisation d'une [[magnanerie]] expérimentale et la conduite de recherches scientifiques sur les maladies des vers à soie ([[Eugène Robert]])<ref name="histoire-mairie"/>.
 
Comme de nombreuses communes du département, Sainte-Tulle se dote d’une école bien avant les [[lois Jules Ferry]] : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une [[Enseignement primaire|instruction primaire]] aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"> {{Ouvrage |langue= |auteur1=Jean-Christophe Labadie|directeur1=oui |nom1= |titre= Les Maisons d’école|sous-titre= |éditeur=Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence |collection= |lieu= Digne-les-Bains|année= 2013|volume= |tome= |pages totales=|passage= p.9|isbn= 978-2-86-004-015-0|lire en ligne= }}. </ref>. La même instruction est donnée aux filles, la [[loi Falloux]] (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name{{sfn|Labadie|2013|p="labadie16"/>16|loc=|id=}}. La commune profite des subventions de la deuxième [[loi Duruy]] (1877) pour rénover son école<ref name{{sfn|Labadie|2013|p="labadie11"/>11|loc=|id=}}.
 
La commune devient également un centre de production électrique, avec la construction d’une centrale de production d’électricité thermique en 1919, doublée d’une [[Énergie hydroélectrique|centrale hydroélectrique]] en 1922<ref name="histoire-mairie"/>.
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L’excellence de sa politique édilitaire en matière d’équipements (théâtre, école, mairie, installations sportives et touristiques) lui vaut le prix du village moderne, en [[1931]]<ref name="La Torre"/>.
 
Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], le canal d'amenée d'eau à la centrale électrique est la cible d'un sabotage des [[Francs-tireurs et partisans]] (FTP, résistants communistes) le {{date-|19 janvier 1944}}, journée d'action nationale<ref name="basses-alpes3945-ftp"/>. Pour préparer le [[débarquement de Provence]], deux équipes [[Liste des équipes Jedburgh|Jedburgh]] sont parachutées les 8 et {{date-|9 août}} afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de {{formatnum:3000}} [[Forces françaises de l'intérieur|FFI]], elles prennent le contrôle de la [[route nationale 96 (France)|RN 96]] qui permet de remonter la vallée de la Durance de [[Manosque]] à [[Veynes]]<ref name="guide-débarquement-250">{{Ouvrage |langue= |auteur1=Henri Julien|directeur1=oui|titre=Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944 |sous-titre= |éditeur= Éditions de Haute-Provence|collection= |lieu=Digne-les-Bains |année=1994 |volume= |tome= |pages totales=|passage=p.250 |isbn=2-909800-68-7 |lire en ligne= }}. </ref>. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la [[Wehrmacht]]. Une colonne, partie le {{date-|17 août}} de [[Vidauban]]<ref name{{sfn|Julien|1994|p="guide-débarquement-80"/>|loc=|id=}}, franchit la [[Durance]] le {{date-|20 août}} au sud de Mirabeau<ref name{{sfn|Julien|1994|p="guide-débarquement-81"/>|loc=|id=}}. Le {{143e|régiment}} d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du {{date-|20 août}} et libère les villes et villages sur son passage, dont Sainte-Tulle<ref name{{sfn|Julien|1994|p="guide-débarquement-251"/>|loc=|id=}}.
 
La centrale hydroélectrique de 1922 est modernisée et doublée d’une autre, Sainte-Tulle II, en 1965 dans le cadre de l’[[aménagement hydroélectrique Durance-Verdon]]<ref>Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, ''La Durance'', Privat, Toulouse, 1991, dans la collection ''Rivières et vallées de France'', {{ISBN|2-7089-9503-0}}, {{p.}}152.</ref>. L’ouverture de l’École des métiers (EDF) en 1958 ainsi que la mise en place du Centre de conduite hydraulique des barrages du Verdon et de la Durance en 1981 sont aussi des dates importantes dans l’histoire récente de Sainte-Tulle<ref name="histoire-mairie"/>{{,}}<ref name="ecollectivités">« [http://www.ecollectivites.net/article/actualite/programme-energie-effi-cace-en-paca-edf-mise-sur-le-developpement-des-energies-renouvela/index.html Programme « Energie Efficace » en Paca / EDF mise sur le développement des énergies renouvelables] », ''Ecollectivités'', publié le 11 janvier 2011, consulté le 8 juin 2013.</ref>. L’école des métiers est fermée en 1997<ref name="ecollectivités"/>. EDF renforce encore son implantation à Sainte-Tulle au début du {{s|XXI|e}} avec la construction d’une centrale solaire photovoltaïque (voir ci-dessous) et un projet d’écocampus<ref>Damien Frossard, « [http://www.energymed.eu/2013/04/22/eco-campus-de-sainte-tulle-les-collectivites-touchent-au-but/ Eco-campus de Sainte-Tulle : les collectivités touchent au but] », ''Energymed'', publié le 22 avril 2013, consulté le 8 juin 2013.</ref>.
Ligne 193 ⟶ 199 :
 
=== Aperçu général ===
En 2009, la population active s’élevait à {{formatnum:1422}} personnes, dont 132 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5">{{Ouvrage |langue= |auteur1=|titre=Dossier local - Commune : Sainte-Tulle |sous-titre= |éditeur=Insee |collection= |lieu= |année=2012 |volume= |tome= |pages totales=|passage=p.5 |isbn= |lire en ligne=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/04/COM/DL_COM04197.pdf |id=insee}}. </ref> (183 fin 2011<ref{{sfn|Dossier namelocal|2012|p=8|loc=|id="insee-dossier-local8"/>}}). Ces travailleurs sont très majoritairement [[salariat|salariés]] (89 %)<ref{{sfn|Dossier namelocal|2012|p=7|loc=|id="insee-dossier-local7"/>}} et travaillent majoritairement hors de la commune (65 %)<ref{{sfn|Dossier namelocal|2012|p=7|loc=|id="insee-dossier-local7"/>}}.
L’économie de Sainte-Tulle se caractérise par un secteur agricole dynamique, un secteur secondaire important où les établissements d’[[Électricité de France]] jouent le rôle moteur (avec une centaine d’emplois), et un secteur tertiaire majoritaire.
 
=== Agriculture ===
 
Fin 2010, le [[secteur primaire]] (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 18 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et neuf emplois salariés<ref{{sfn|Dossier namelocal|2012|p=17|loc=|id="insee-dossier-local17"/>}}.
 
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en hausse à 24 en [[2010]]. Il était de 21 en 2000<ref name="otex"/>, de 36 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement spécialisés dans les grandes cultures et l’arboriculture.
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On trouve également la [[viticulture]] dans les autres spécialisations<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la [[surface agricole utile]] (SAU) a fortement augmenté, de 595 à {{nombre|1360|ha}}<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a fortement régressé lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau supérieur à celui de 1988, à {{nombre|666|ha}}<ref name="otex"/>.
 
La [[vigne]], composante de la triade méditerranéenne, est présente anciennement. Au {{XIXe siècle}}, le vin produit est destiné à l’autoconsommation, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux. Actuellement, le vin est toujours d’assez bonne qualité. Inclus dans le périmètre du [[Pierrevert (AOC)]]<ref name="reparaz-medit109">{{Article |langue= |prénom1=André de|nom1= Réparaz |titre=Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence {{s mini-|XIX|e}}-{{s-|XXI|e}}s |périodique= Méditerranée|volume=109 |numéro= |date= 2007|pages=p. 56 et 59 |issn= |e-issn= |lire en ligne= http://mediterranee.revues.org/index70.html|consulté le= |id= }}.
</ref>, le vignoble tullésain occupe {{unité|40|ha}}<ref name="tresor"/>. Les [[cépage]]s utilisés sont le [[grenache noir]], le [[syrah]], le [[mourvèdre]] (vins rouges), et le [[cinsault]] pour les rosés, la moitié de la production étant commercialisée en [[vente directe]] au consommateur<ref name{{sfn|Réparaz|2007|p="reparaz-medit109-59"/>|loc=|id=}}.
 
La culture de l’[[olea europaea|olivier]] est pratiquée dans la commune depuis des siècles. L’[[oliveraie]] de Sainte-Tulle occupait près d’une centaine d’hectares au début du {{s-|XIX|e}}. Actuellement, elle a régressé mais reste bien présente (entre 1000 et 3500 pieds exploités)<ref name{{sfn|Réparaz|2007|p="reparaz-medit109-58"/>|loc=|id=}}.
 
Parmi les activités agricoles, la ville de Sainte-Tulle est réputée pour l'horticulture : la pépinière de Sainte-Tulle, également appelée "serres de Sainte-Tulle", créé en 1980, est le 1er producteur de chrysanthèmes dans les Alpes-de-Haute-Provence (1 hectare dédié). Egalement producteur de plantes vivaces et annuelles, de plants potagers, d'arbres et d'arbustes, elle attire une clientèle régionale ainsi que des personnes de passage.
 
=== Artisanat et industrie ===
Fin 2010, le [[secteur secondaire]] (industrie et construction) comptait 82 établissements, employant 318 [[Salariat|salariés]]<ref{{sfn|Dossier namelocal|2012|p=17|loc=|id="insee-dossier-local17"/>}}.
 
La production électrique est la principale activité industrielle de la commune<ref name="tresor"/>. Deux centrales hydroélectrique utilisant les eaux de la [[Durance]] sont implantées à Sainte-Tulle. La première, ou Sainte-Tulle I, est construite dans le voisinage immédiat des bâtiments de la centrale utilisant le lignite de la mine de [[Saint-Maime]]. Construite en 1922, elle possède une productibilité de {{unité|160|GWh}}. La surélévation de la chambre d’eau en 1979 a porté la hauteur de chute exploitée à {{unité|34|m}}<ref name="hydrelect1">[http://www.hydrelect.info/articles.php?lng=fr&pg=215 Sainte-Tulle I], publié le 28 janvier 2009, modifié le 19 avril 2011, consulté le 8 juin 2013</ref>. En 1969, l’usine de Sainte-Tulle II est mise en service, avec une productibilité de {{unité|190|GWh}} et une hauteur de chute de {{unité|37|m}}<ref name="hydrelect2">[http://www.hydrelect.info/articles.php?lng=fr&pg=216 Sainte-Tulle II], publié le 28 janvier 2009, modifié le 27 janvier 2011, consulté le 8 juin 2013</ref>.
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=== Activités de service ===
 
Fin 2010, le [[secteur tertiaire]] (commerces, services) comptait 158 établissements (avec 278 emplois [[salariat|salariés]]), auxquels s’ajoutent les quarante établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 242 personnes<ref{{sfn|Dossier namelocal|2012|p=17|loc=|id="insee-dossier-local17"/>}}.
 
Les principaux établissements tertiaires de Sainte-Tulle sont le collège public et la maison de retraite<ref name="tresor"/>.
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L’ancienne école des métiers EDF a été transformée en centre de formation Enedis (ex-ERDF)<ref name="tresor" />, elle accueille des stagiaires d'Enedis tout au long de l'année. L’entreprise Magnitude, qui emploie 22 [[salariat|salariés]], est spécialisée dans la surveillance sismique et le conseil sur l’aménagement sismique<ref name="magnitude-cci" />.
 
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant<ref name="atlas-hébergement6">{{Ouvrage |langue= |auteur1=|titre=Atlas de l'hébergement touristique |sous-titre= |éditeur=Observatoire départemental du tourisme |collection= |lieu= |année=décembre 2008 |volume= |tome= |pages totales=|passage= p.6|isbn= |lire en ligne=http://www.alpes-haute-provence.com/sites/default/files/Atlas_hebergement2007.pdf|id=atlas }}. </ref>, la majeure partie de la capacité d'hébergement étant marchande<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=7|loc=|id="atlas-hébergement7"/>}}. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
* au moins deux [[hôtel]]s en 2008<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=11|loc=|id="atlas-hébergement11"/>}} (dont un classé tourisme<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=14|loc=|id="atlas-hébergement14"/>}} et un [[Classification des hôtels de tourisme en France|classé deux étoiles]]<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=16|loc=|id="atlas-hébergement16"/>}}, l’hôtel classé ayant une capacité de 11 chambres<ref name="insee-tourisme"/>) ;
* plusieurs meublés labellisés<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=32|loc=|id="atlas-hébergement32"/> }}et non-labellisés<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=36|loc=|id="atlas-hébergement36"/>}} ;
* des chambres d’hôtes<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=38|loc=|id="atlas-hébergement38"/>}} ;
* un hébergement collectif (centre de séjours)<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=30|loc=|id="atlas-hébergement30"/>}}.
 
Les résidences secondaires apportent un faible complément à la capacité d’accueil<ref{{sfn|Atlas namede l'hébergement|2008|p=44|loc=|id="atlas-hébergement44"/>}} : au nombre de 51, elles représentent 3,4 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 9 possèdent plus d’un logement<ref{{sfn|Dossier namelocal|2012|p=18|loc=|id="insee-dossier-local18"/>}}{{,}}<ref name="insee-tourisme"/>.
 
On trouve au sein de la commune plusieurs restaurants, tabacs presse & des commerces de proximité.
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}}
 
[[Fichier:Mairie de Sainte-Tulle.JPG|200px|vignette|La mairie.]]
[[Fichier:Maison du peuple de Sainte-Tulle.JPG|200px|vignette|Maison du peuple Ambroise-Croizat.]]
 
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires depuis la [[Libération de la France|Libération]]}}
{{Élu|Début=1944|Fin=1945|Identité=Jean Nicolas|Parti=|Qualité=Instituteur, résistant<br>Président du [[comité local de libération]], <br>puis élu en mai 1945<ref>[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « [http://www.basses-alpes39-45.fr/resistance/liberation/presentation.php La Libération] », ''Basses-Alpes 39-45'', publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.</ref>}}
{{Élu|Début=mai 1945|Fin=1947|Identité=Auguste Boulard|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=1947|Fin=1949|Identité=Émile Gibert|Parti=|Qualité=}}
{{Élu |Début= 1949 |Fin= mai 1953 |Identité= [[Henri Fluchère]] |Parti= [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] |Qualité= universitaireProfesseur de faculté, conseillerancien résistant<br>[[Canton de Manosque-Nord|Conseiller général de Manosque]] <small>(1945-1951)</small>}}
{{Élu |Début= mars 1953 |Fin= avril 1978 |Identité= [[Pierre Girardot]]<ref>Assemblée nationale, « [http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/girardot-pierre-20111913.asp Pierre Girardot] », ''Biographies des députés de la {{IVe|République}}'', (consulté le 10 juillet 2013).</ref> |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Ouvrier agricole<br>[[Liste des députés des Basses-Alpes|Député des Basses-Alpes]] <small>(1956 → 1958)</small><br>[[Canton de Manosque-Nord|Conseiller général de Manosque]] <small>(1970 → 1973)</small><br>[[Canton de Manosque-Sud-Ouest|Conseiller général de Manosque-Sud]] <small>(1973 → 1985)</small>}}
{{Élu |Début= 1978 |Fin= mars 1989 |Identité= Henri Rocca |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité=Conseiller général du [[cantonCanton de Manosque-Sud-Est|Conseiller général de Manosque-Sud-Est]] <small>(1985-1992)</small>}}
{{Élu |Début= mars 1989 |Fin= 1997 |Identité= Mario De Nadaï<ref name="parrain95"/> |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité=Conseiller général duCadre [[cantonEDF]]<br>[[Canton de Manosque-Sud-Est|Conseiller général de Manosque-Sud-Est]] <small>(1992-2003)</small>}}
{{Élu |Début= 1997 |Fin= mars 2009 |Identité= Yannick Philipponneau<ref name="parrain02"/>{{,}}<ref name="parrain07"/>{{,}}<ref name="pref08"/> |Parti= [[Parti communiste français|PCF]]<ref name="pcf"/> |Qualité=Conseiller généralIngénieur duen sécurité nucléaire au [[cantonCentre CEA de Cadarache|CEA]]<br>[[Canton de Manosque-Sud-Est|Conseiller général de Manosque-Sud-Est]] <small>(2003-2015),<br /small>démissionne de la mairie<br><small>Démissionnaire en janvier 2009</small>}}
{{Élu |Début= mars 2009 |Fin= mars 2014 |Identité= Rémy Charpy<ref name="provence300309"/>{{,}}<ref name="parrain12"/>{{,}}<ref name="pref13"/> |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Ingénieur santé-sécurité [[EDF]], ancien<br>premier adjoint}}
{{Élu |Début= mars 2014 |Date à jourFin=21 octobrejuillet 2014|Fin=2020 |Identité= Bruno Poissonnier<ref>[http://www.ville-sainte-tulle.fr/index.php/Accueil?idpage=2&idmetacontenu=823] Site internet de la ville de Sainte-Tulle</ref>{{,}}<ref name="pref14">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « [http://www.alpes-de-haute-provence.gouv.fr/content/download/8410/45001/file/MAIRES_2014-1.pdf Liste des maires] », 2014, consultée le 20 octobre 2014.</ref> |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Cadre Ingénieur informatique}}
{{Élu actuel |Début=juin juillet 2020|Fin= |Identité= Jean-Luc Queiras |Parti= [[La République en marche|LREM]]<br>puis [[Renaissance (parti)|RE]] |Qualité= Ancien premier adjoint}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
 
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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération [[Communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon|Durance Luberon Verdon]].
 
== Héraldique ==
{{Article détaillé|Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence}}
{| border=1 cellspacing=5 width="69%" class="wikitable"
|-valign="top"
|align="center" style="padding:8px"|[[Image:Blason Sainte Tulle04.svg|80px]]
|width="100%" style="padding:8px"|
[[Blasonnement]] :<br />''D'azur aux deux lettres capitales S et T d'or en chef et une rose d'argent en pointe''<ref>[http://www.labanquedublason.com/ Banque du Blason]</ref>.
|}
 
== Démographie ==
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== Lieux et monuments ==
Les [[Lavoir (bassin public)|lavoirs]] de la fontaine Plus-basse, construits à la fin du {{XVIIIe siècle}} et couverts en 1864-1865, sont les plus grands du département. Construits en contrebas de la place Jean-Jaurès, ils comprennent deux galeries<ref>{{sfn|Collier-Haute-Provence}}, {{p.|1986|p=429|loc=|id=}}</ref> :
* l’une de cinq travées contient cinq bassins étroits ; l’eau qui y coule de robinets muraux passe ensuite sous le sol pour rejoindre les bassins transversaux ;
* l’autre galerie, de trois travées, abrite trois longs bassins transversaux.
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{{message galerie-Commons|Category:Fontaine de Sainte-Tulle|les fontaines de Sainte-Tulle}}
 
L’[[Église Notre-Dame de Beauvoir de Sainte-Tulle|église Notre-Dame de Beauvoir]] a été construite en [[1587]], sur le modèle de l’église des Carmes à [[Manosque]], à l'emplacement de l'ancienne église qui s'était effondrée par suite des guerres de religion. Au-dessus de la porte, un grand clocher-arcade supporte trois cloches, dont une est datée de 1603 et classée [[monument historique (France)|monument historique]] au titre objet<ref>Arrêté du 20 juin 1990, [http://www.culture.gouv.fr:80/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=04197&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%2804197%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous notice de la Base Palissy], consultée le 10 décembre 2008</ref>. Sa [[nef]] de quatre [[travée]]s voûtées d’arêtes, débouchant dans une abside semi-circulaire, placée sous un arc ogival<ref>Raymond Collier, {{opcit}}, {{p.sfn|Collier|1986|p=219-220|loc=|id=}}</ref>. Elle a des parties du {{XIVe}} et du {{XVIIIe siècle}}<ref name="La Torre"/>. Cette église est placée sous le vocable de Notre-Dame et de saint [[Blaise de Sébaste|Blaise]]<ref name="AHP"/>.
 
[[Fichier:Tour de l'horloge de Sainte-Tulle.JPG|vignette|upright|Tour de l’Horloge.]]
* La tour de l'horloge (1544).
* La fontaine Ronde ou fontaine Plus-haute ([[1609]]<ref>Raymond Collier, {{opcit}}, {{p.sfn|Collier|1986|p=427|loc=|id=}}</ref>).
* Le Grand logis et son moulin à huile (1671).
* Le centre Maurice-Mollet (probablement fin {{s-|XVII|e}}).
* Chapelles<ref>Raymond Collier, {{opcit}}, {{sfn|Collier|1986|p.|=403}} et 409</ref>|loc=|id=}} :
** l’ancienne chapelle Sainte-Consorce à l’Escale (proche du [[pont Mirabeau]]), avait une [[crypte]]. Elle a été démolie dans les [[années 1960]] ;
** Chapelle des Pénitents (face à l’église).
Ligne 410 ⟶ 407 :
* Le boulodrome<ref>[http://www.petanque.org/postcards/card/866.html Photographie ancienne du boulodrome.]</ref>.
* Un ancien kiosque du {{s-|XIX|e}}
La mairie de Sainte-Tulle abrite un [[antiphonaire]] sur [[vélin]] daté de [[1704]]<ref name="La Torre"/>{{,}}<ref>Raymond Collier, {{opcitsfn|Collier|1986|p=534|loc=|id=}}, p 534</ref>{{,}}<ref name="des oiseaux"/>. Ses deux cents pages sont ornées d'abondantes [[Miniature (enluminure)|miniatures]] polychromes et de lettres dorées à l'or fin. Sa couverture en bois est recouverte de cuir de porc. Il est offert au début du {{s-|XVIII|e}} au curé de cette paroisse par son Jacques Bremond, abbé [[commende|commendataire]] de Saint-Tulle<ref name="des oiseaux"/>. Cette œuvre unique est classée monument historique en 1907<ref>Arrêté du 4 avril 1907, [http://www.culture.gouv.fr:80/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=04197&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%2804197%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous notice de la Base Palissy], consultée le 10 décembre 2008</ref>.
[[Fichier:Monument Max Trouche.JPG|vignette|Monument à [[Max Trouche]].]]
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=== La chapelle à crypte ===
 
La [[chapelle Sainte-Tulle]], au sud du bourg, sur le bord de la Chaffère, est une des quelques chapelles médiévales à [[crypte]] en milieu rural de Provence<ref name="Archéo 39">« Sainte-Tulle », in ''Archéologie médiévale'', [[Éditions du CNRS]], 2009, tome 39, {{p.|218-219}}</ref>. Les auteurs hésitent entre une datation haute ({{s mini-|VIII|e}}-{{s-|IX|e}}s<ref name="La Torre"/>) ou basse ({{s-|XII|e}} ([[Raymond Collier]], mais avec hésitation, étant donné sa construction extrêmement fruste avec peu d’éléments de datation<ref>Raymond Collier, {{opcit}}, {{p.sfn|Collier|1986|p=45|loc=|id=}}</ref>). La documentation n’en fait mention qu’à la fin du {{s-|XI|e}} au plus tôt, en [[1119]] de façon certaine<ref name="Archéo 39"/>.
 
La chapelle est construite sur un terrain vierge à l’époque, et ses dimensions d'origine, assez vastes, laissent penser à un pèlerinage, le culte de sainte [[Tulle de Manosque]] se répandant à cette époque<ref name="Archéo 39"/>. La crypte est creusée dans le roc. Elle est constituée de trois salles en plein cintre qui ont servi à des inhumations entre le {{s mini-|XII|e}} et le {{XIVe siècle}}, les tombes fouillées ayant livré des traces d’abondants bouquets de fleurs déposés sur les défunts<ref name="Archéo 39"/>. La chapelle fut endommagée puis reconstruite à plusieurs reprises (la dernière fois au {{XVIIIe siècle}}). Cette chapelle, vendue pendant la [[Révolution française|Révolution]] de 1789 fut rachetée et restaurée par la fabrique de l'église de Sainte-Tulle dans la deuxième moitié du {{XIXe siècle}}. Les deux [[Collatéral (architecture)|collatéraux]] qui dataient du Moyen Âge ont été détruits vers 1850<ref name="Archéo 37">Rémi Fixot, « Sainte-Tulle », in ''Archéologie médiévale'', éditions du CNRS, 2007, tome 37, {{p.|238}}</ref>. La [[nef]] subsistante, à deux [[travée]]s, débouche dans une abside semi-circulaire en [[cul-de-four]]. Il est vraisemblable que la nef ait été plus longue à l’origine<ref name="Archéo 39"/>. Elle appartient maintenant à la commune.
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* [[Pierre Girardot]], [[résistance intérieure française|résistant]], député, maire de la commune (1953-1978)
* [[Henri Fluchère]] (1898-1987), résistant, homme de lettres, mort à Sainte-Tulle.
 
== Héraldique ==
{{Article détaillé|Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence}}
{{Blason commune
|commune = Sainte-Tulle
|image = Blason Sainte Tulle04.svg
|taille_image = 120
[[Blasonnement]]|blasonnement :<br />'' = D'azur aux deux lettres capitales S et T d'or en chef et une rose d'argent en pointe''<ref>[{{lien brisé | url = http://www.labanquedublason.com/ Banque| dutitre Blason]= Sainte-Tulle}}.</ref>.
|}}
 
== Voir aussi ==
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=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
 
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
 
=== Références ===
{{références nombreuses|taille=25|références=
<ref name="La Torre">Michel de La Torre, ''Alpes-de-Haute-Provence  : le guide complet des 200 communes'', Paris, Deslogis-Lacoste, coll.  «  Villes et villages de France  », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) {{ISBN|2-7399-5004-7}}</ref>
<ref name="ddrm39">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, ''[http://www.alpes-de-haute-provence.pref.gouv.fr/pages/themes/defense/securite%20civile/index.html#menu1 Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence]'' (DDRM), 2008, p. 39</ref>
<ref name="prim">Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, [http://macommune.prim.net/d_commune.php?insee=04197 Notice communale] sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 19 août 2012</ref>
<ref name="ddrm37">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, ''DDRM'', p. 37</ref>
<ref name="ppr">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, ''DDRM'', {{opcit}}, p. 98</ref>
<ref name="ddrm74">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, ''DDRM'', {{opcit}}, p. 74</ref>
<ref name="ddrm80">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, ''DDRM'', {{opcit}}, p. 80</ref>
<ref name="ddrm81">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, ''DDRM'', {{opcit}}, p. 81</ref>
<ref name="ppi34">Direction des services du cabinet et de la sécurité, ''[http://www.hautes-alpes.pref.gouv.fr/IMG/pdf/PPI-version-2012_cle1c65b2.pdf Plan particulier d’intervention : Barrage de Serre-Ponçon]'', Préfecture des Hautes-Alpes, version 2012, p. 34</ref>
<ref name="tresor">Roger Brunet, « [http://tresordesregions.mgm.fr/ Sainte-Tulle] », ''Le Trésor des régions'', consultée le 8 juin 2013</ref>
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<ref name="brgm130057">BRGM, « [http://www.sisfrance.net/fiche_observations.asp?NUMEVT=130057 fiche 130057] », ''Sisfrance'', consultée le 19 août 2012</ref>
<ref name="Becker-Piriou">Audrey Becker-Piriou, « [http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RHIS&ID_NUMPUBLIE=RHIS_083&ID_ARTICLE=RHIS_083_0507 De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ?] », ''Revue historique'', 2008/3, n° 647, p. 531.</ref>
<ref name="prieuré">Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{s mini-|X|e}} au {{s-|XIII|e}} », ''in'' Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), ''L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement'', Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, coll. «  Cahiers de Salagon  » no 4, Mane, 2001, 448 p. {{ISSN|1254-9371}}, {{ISBN|2-906162-54-X}}, p 229</ref>
<ref name="archeo-provence">Daniel Thiery, «  [http://www.archeoprovence.com/archeo/index.php?option=com_content&view=article&id=296%3Asainte-tulle&catid=56&Itemid=79 Sainte-Tulle] », ''Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence'', publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 19 août 2012</ref>
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<ref name="labadie16">Labadie, {{opcit}}, {{p.}}16.</ref>
<ref name="labadie11">Labadie, {{opcit}}, {{p.}}11.</ref>
<ref name="basses-alpes3945-ftp">Association Basses-Alpes 39-45, « [http://basses-alpes39-45.fr/resistance/maquis/maquis_FTP.php Les Francs-tireurs et partisans] », ''Basses-Alpes 39-45'', consulté le 16 août 2012.</ref>
<ref name="guide-débarquement-250">Henri Julien (directeur de publication), ''Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944'', Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, {{ISBN|2-909800-68-7}}, p. 250</ref>
<ref name="guide-débarquement-80">Henri Julien, {{opcit}}, p. 80</ref>
<ref name="guide-débarquement-81">Henri Julien, {{opcit}}, p. 81</ref>
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<ref name="insee-dossier-local5">Insee, ''[http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/04/COM/DL_COM04197.pdf Dossier local - Commune : Sainte-Tulle]'', {{p.}}5 (mis à jour le 28 juin 2012)</ref>
<ref name="insee-dossier-local8">Insee, ''Dossier local'', {{p.}}8</ref>
<ref name="insee-dossier-local7">Insee, ''Dossier local'', {{p.}}7</ref>
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<ref name="reparaz-medit109-59">André de Réparaz, ''Terroirs perdus...'', p. 59</ref>
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<ref name="magnitude-cci">Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, [http://www.digne.cci.fr/entreprise_magnitude,idf3,ida20,rub229.html Magnitude], consultée le 20 septembre 2012</ref>
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<ref name="insee-dossier-local18">Insee, ''Dossier local'', {{opcit}}, {{p.}}17</ref>
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<ref name="parrain02">Yannick Philipponneau est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de [[Robert Hue]] (PCF) à l’[[Élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle de 2002]], cf [http://parrains2002.free.fr/parrainsdep.php Parrainages élection présidentielle 2002], consulté le 28 juillet 2010 et {{Légifrance|base=JORF|numéro=CSCX0200760K |texte=Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002}}</ref>
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[[Catégorie:Sainte-Tulle|*]]
[[Catégorie:Commune membre du Parcparc naturel régional du Luberon]]
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de canton dans les Alpes-de-Haute-Provence]]
[[Catégorie:Villes et villages fleuris]]
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