« Tamariani » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
ProméthéeBot (discuter | contributions)
m top : Bot : HTTPHTTPS
titre en italique
 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 1 :
{{Titre en italique}}
Les '''''Tamariani''''' (en [[géorgien]] : თამარიანი) sont un recueil poétique [[Géorgie (pays)|géorgien]] de la fin du {{s|XII|e}} et du début du {{s|XIII|e}} composé par le poète [[Tchakhroukhadzé]]. Il est constitué de vingt-deux [[ode]]s célébrant la reine [[Tamar de Géorgie]], son mari le roi consort [[David Soslan de Géorgie|David Soslan]] et leur fils [[Georges IV de Géorgie|Georges Lacha]]<ref>Article « Tchaxruxadze », in {{ouvrageOuvrage|titre=Dictionnaire mondial des littératures|éditeur=Larousse|année=2002|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12005026/f1243.image.r=tchakhroukhadze.langFR}}</ref>. Une [[élégie]] déplorant le destin cruel d'un « collègue et ami » y est adjointe<ref>{{ouvrageOuvrage|langue=en|nom1=M. Kveselava|titre=Anthology of Georgian Poetry|éditeur=The Minerva Group|année=2002|passage=14|isbn=|lire en ligne=https://books.google.ae/books?id=O3-ya_xX8NYC&hl=fr&source=gbs_navlinks_s}}</ref>. L'œuvre témoigne d'un nationalisme qui justifie un pouvoir central fort.
 
L'ensemble est composé de vers de vingt syllabes<ref>{{ouvrageOuvrage|langue=en|nom1=A. G. Baramidze|nom2=D. M. Gamezardashvili|titre=Georgian literature|éditeur=University Press of the Pacific|année=2001|isbn=|lire en ligne=https://books.google.ae/books?id=vJWqdyZBmbIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false}}</ref> groupés en [[quatrain]]s où la rime revient seize fois<ref>{{ouvrageOuvrage|auteurauteur1=L-F. Jéhan|titre=Dictionnaire de linguistique et de philologie comparée|éditeur=Migne|année=1853|lire en ligne=https://books.google.ae/books?id=XY3NAAAAMAAJ&pg=PT271&lpg=PT271&dq=tamariani+po%C3%A8me&source=bl&ots=-rscJdMxWK&sig=VwUDNf_QDjaqlAW7lcyfOc9NA2I&hl=fr&sa=X&ei=FKBVUfblLof9rAfz3oGYAQ&redir_esc=y}}</ref>. Toutes les odes ne sont formées que d'une suite de [[Nom (grammaire)|noms]] et d'[[adjectif]]s où s'expriment l'inventivité, la virtuosité et l'érudition du poète<ref>{{chapitre|nom1=Brosset|prénom1=Marie Félicité|titre chapitre=Recherches sur la poésie géorgienne|titre ouvrage=Nouveau journal asiatique|tome=5|lieu=Paris|année=1830|lire en ligne=https://books.google.ae/books?id=bEVFAAAAYAAJ&hl=fr&source=gbs_navlinks_s}}</ref>. En voici les deux premiers vers, en [[géorgien]] et en traduction<ref>{{chapitre|nom=Malte-Brun|titre chapitre=Tableau général des pays et des peuples caucasiens|titre ouvrage=Annales des voyages, de la géographie et de l'histoire|lieu=Paris|éditeur=F. Buisson|année=1810|passage=94|lire en ligne=https://books.google.ae/books?id=YjRNAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false}}</ref> :
{{vers | texte =
თამარ წყნარი, შესაწყნარი,
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Tamariani ».