« Tarja Halonen » : différence entre les versions
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Diplômée de droit à l'[[université d'Helsinki]], Tarja Halonen adhéra au [[Parti social-démocrate de Finlande|Parti social-démocrate]] (SDP) et travailla comme juriste à l'organisation centrale des syndicats finnois jusqu'en [[1979]], date à laquelle elle fut élue députée à la [[Eduskunta|Diète nationale]]<ref name="eduskunta">{{Eduskunta|id=122 |name=Tarja Halonen}}</ref>.
Halonen fut membre de la Diète durant six mandats, de [[1979]] à [[2000]]. Elle y représenta la circonscription d'[[Helsinki]], la capitale du pays. De [[1977]] à [[1996]], elle fut par ailleurs membre du [[Conseil municipal d'Helsinki]].
C'est en [[1999]] que Tarja Halonen déclara sa candidature à l'[[Élection présidentielle finlandaise de 2000|élection présidentielle de 2000]], après la décision du président sortant, [[Martti Ahtisaari]], de ne pas solliciter à nouveau les suffrages des Finlandais pour un second mandat. Désignée candidate du [[Parti social-démocrate de Finlande|Parti social-démocrate]], elle est élue présidente de la Finlande le {{date|6|février|2000}}, au second tour de scrutin, face à l'ancien Premier ministre [[Esko Aho]], alors candidat du [[Parti du centre (Finlande)|Parti du centre]]. Elle prêta serment le {{date|1|mars|2000}}, devenant la première femme à occuper cette fonction.
Très populaire depuis son entrée en fonction, Tarja Halonen, qui s'est déclarée candidate, en [[2005]], à un second mandat présidentiel, fut réélue au second tour de l'[[Élection présidentielle finlandaise de 2006|élection présidentielle de 2006]] face au candidat du [[Parti de la coalition nationale]], l'ancien ministre conservateur [[Sauli Niinistö]]. En [[2004]], au cours d'une émission télévisée diffusée à la télévision finlandaise, et basé sur l'émission de la [[British Broadcasting Corporation|BBC]], ''[[100 Greatest Britons]]'', elle occupa la cinquième place du classement des « plus grands Finlandais ».
En [[2009]], le magazine ''[[Forbes (magazine)|Forbes]]'', du fait de sa politique étrangère de soutien aux [[Droits de l'homme]] y compris aux droits [[Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres|LGBT]] (elle était la présidente de [[SETA (organisation)|SETA]] de 1980 à 1981) et de sa popularité auprès de ses concitoyens, la classa parmi les plus puissantes femmes du monde<ref>{{en}} [https://www.forbes.com/lists/2009/11/power-women-09_The-100-Most-Powerful-Women_Rank_3.html «
Ne pouvant, aux termes de la Constitution, briguer un troisième mandat, elle quitte ses fonctions de présidente de la République de Finlande le {{date|1|mars|2012}} et transmet le pouvoir à son successeur, [[Sauli Niinistö]], élu un mois plus tôt.
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Le [[19 novembre]], le Parti social-démocrate choisit à l'unanimité Halonen comme sa candidate à l'élection présidentielle. Peu après, le conseil de l'Alliance de gauche accorde son soutien officiel à Halonen.
Le {{date|15|janvier|2006}}, lors du premier tour de scrutin, la présidente sortante obtient 46 % des voix devançant l'ancien ministre [[Sauli Niinistö]], candidat conservateur du Parti de Coalition nationale, deuxième avec 24 %. Ils s'affrontent au second tour le {{date-|29 janvier}} et Halonen est réélue avec 51,8 % des voix. « Il y a six ans, j'étais la première présidente de la Finlande, cette fois, je suis la première présidente réélue », s'exclame la présidente réélue, le soir de sa victoire devant ses partisans<ref> [http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2006/03/03/003-femmes-finlande.shtml «
===== Second mandat =====
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== Vie personnelle ==
[[Fichier:Tarja Halonen in Saint Petersburg.jpg|255px|thumb|Tarja Halonen et son époux Pentti Arajärvi, à [[Saint-Pétersbourg]].]]
La présidente Halonen s'intéresse à l'histoire de l'art, au théâtre et à la natation. Depuis 2005, elle a deux chats. Elle sait parler le [[finnois]], le [[suédois]] et l'[[anglais]] et étudie l'[[estonien]]<ref>{{fi}} [http://www.presidentti.fi/netcomm/news/showarticle.asp?intNWSAID=43033&LAN=EN& «
De son union avec Kari Pekkonen, dont elle est divorcée, Tarja Halonen est la mère d'une fille, Anna.
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Dans les années 1960, elle abandonna l'[[Église évangélique-luthérienne de Finlande]] auxquelles la majorité des Finlandais appartient. Elle voulait ainsi protester contre sa politique de taxation à l'égard de ses membres et sa position contre les prêtres femmes. Aujourd'hui l'église accepte les femmes comme prêtres et Halonen déclara qu'elle n'avait pas de raison de ne pas revenir au sein de l'Église mais s'abstenait de le faire pour ne pas donner un signal qui pourrait être mal interprété.
En 1980 et 1981, Halonen fut présidente du [[SETA (organisation)|SETA]] (Seksuaalinen Tasavertaisuus RY, ''Sexual Equality''), la principale organisation finlandaise en faveur des droits LGTB. Quand elle devint ministre de la Justice en 1990, la SETA eut l'espoir qu'elle soutiendrait les droits homosexuels. En 2003, eut lieu un incident très médiatisé : [[Tony Halme]], un parlementaire, insinua que Tarja Halonen était lesbienne. Dans une interview radio, Halme dit qu'il avait grandi «
Selon sa biographie autorisée publiée en 2005, Halonen est très critique envers des membres de la [[fonction publique]] gays ou lesbiennes qui ne s'affichent pas en tant que tels et ne font pas campagne pour l'égalité sexuelle. Elle les accuse de profiter des avancées dues au travail d'autres personnes sans y contribuer eux-mêmes.
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