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=== Hydrographie ===
[[Fichier:Chalaronne Thoissey St Didier Chalaronne 2.jpg|vignette|La [[Chalaronne]] près de l'Hôpital.]]
Thoissey est bordée par deux rivières qui ont une importance au niveau local. En premier lieu, la [[Saône]] borde l'ouest de la commune et fait office de frontière avec [[Dracé]], commune du département du [[Rhône (département)|Rhône]] avec laquelle elle est reliée par un unique pont routier. Cette rivière fait souvent l'objet de crues qui inondent la partie ouest de la commune, n'impactant pas les bâtiments du centre-ville. Néanmoins, lors de crues importantes, le centre peut se retrouver sous les eaux, notamment en [[1840]] ou en [[1955]].
 
Thoissey est bordée par deux rivières qui ont une importance au niveau local. En premier lieu, la [[Saône]] borde l'ouest de la commune et fait office de frontière avec [[Dracé]], commune du département du [[Rhône (département)|Rhône]] avec laquelle elle est reliée par un unique pont routier. Cette rivière fait souvent l'objet de crues qui inondent la partie ouest de la commune, n'impactant pas les bâtiments du centre-ville. Néanmoins, lors de crues importantes, le centre peut se retrouver sous les eaux, notamment en [[1840]] ou en [[1955]].
 
La [[Chalaronne]] est une rivière qui arrive de [[Saint-Didier-sur-Chalaronne]] par l'est et fait office de frontière avec cette dernière.
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=== Climatologie ===
Le climat est tempéré à légère tendance continentale. Les données climatologiques sont celles de [[Mâcon]] qui est la station de référence pour toutes les données. Les valeurs climatiques de [[1981]] à [[2010]] sont les suivantes.
 
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[[Fichier:Gare Thoissey 4.jpg|vignette|Gare du tramway.]]
 
Au début du {{s-|XX}}, avec l'exploitation du réseau des [[tramways de l'Ain]], la commune était traversée par la ligne de [[Trévoux]] à [[Saint-Trivier-de-Courtes]] longue de {{unité|81|km}}. Arrivant de la gare de [[Mogneneins]], la ligne empruntait la Grande rue<ref>[http://www.tramdelain.fr/trevoussttrivier.htm Ligne Trévoux <> Saint-Trivier-de-Courtes], sur ''tramdelain.fr''.</ref>{{,}}<ref>[http://ladombes.free.fr/Cartes_Postales_Gares_trevoux_St_Triviers_Courte/Thoissey/slides/Faubourg_2_BE.html Photographies de tramway à Thoissey], sur ''ladombes.free.fr''</ref> et desservait ensuite la gare de [[Saint-Didier-sur-Chalaronne]]. Avant [[1940]], ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars.
 
Aujourd'hui, aucune voie ferrée ne traverse la commune mais deux passent à proximité. À l'est, la ligne [[LGV Sud-Est]] traverse Saint-Didier et relie [[Marseille]] et [[Lyon]] à [[Paris]] en passant par la gare de [[Gare de Mâcon-Loché-TGV|Mâcon-Loché]]. À l'ouest, la [[ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles]] relie les mêmes villes et en plus d'accueillir des [[TGV]], elle est utilisée par les [[TER Rhône-Alpes]] pour assurer les liaisons entre [[Mâcon]] et [[Lyon]]<ref>{{lien brisé|url=http://cdn.ter.sncf.com/medias/PDF/auvergne_rhone_alpes/24af_2017%20hiver_du%2030%20jan%20au%208%20avr_tcm72-108928_tcm72-113669.pdf |titre=Ligne (Dijon)*Mâcon*Lyon }}, sur ''ter.sncf.com''</ref>. La gare la plus proche est celle de [[Gare de Romanèche-Thorins|Romanèche-Thorins]].
 
==== Transport fluvial ====
La [[Saône]] est navigable à grand [[gabarit européen]] depuis [[Verdun-sur-le-Doubs]] jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] et est appréciée pour le tourisme fluvial. Il existe un port qui possède une halte fluviale intercommunale inaugurée en [[2014]]<ref>[http://www.thoissey.fr/fr/information/71078/la-halte-fluviale La halte fluviale]</ref> et située entre le camping et le pont routier à la frontière avec [[Saint-Didier-sur-Chalaronne|Saint-Didier]].
 
La [[Saône]] est navigable à grand [[gabarit européen]] depuis [[Verdun-sur-le-Doubs]] jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] et est appréciée pour le tourisme fluvial. Il existe un port qui possède une halte fluviale intercommunale inaugurée en [[2014]]<ref>[http://www.thoissey.fr/fr/information/71078/la-halte-fluviale La halte fluviale]</ref> et située entre le camping et le pont routier à la frontière avec [[Saint-Didier-sur-Chalaronne|Saint-Didier]].
 
À Mâcon, il y trois ports fluviaux : le port de plaisance, un autre près du quai des Marans et l'Aproport, l'un des ports fluviaux les plus importants de [[France]]. [[Villefranche-sur-Saône|Villefranche]] possède aussi un port fluvial au carrefour des grands axes.
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==== Transports en commun ====
[[Fichier:Arrêt MJC Thoissey 1.jpg|vignette|Arrêt MJC.]]
 
La commune est reliée au réseau départemental des bus [[Réseau interurbain de l'Ain|car.ain.fr]] par l'intermédiaire de deux lignes qui dessert le seul arrêt ''MJC''. La ligne 114 relie [[Mâcon]] à [[Belleville (Rhône)|Belleville]]<ref>[http://www.ain.fr/upload/docs/application/pdf/2015-08/acc_ligne114_2015-07-23.pdf Horaires de la ligne 114] sur car.ain.fr</ref>. Cette dernière est aussi reliée à [[Bourg-en-Bresse]] par la seconde ligne traversant Thoissey, la ligne 120<ref>[http://www.ain.fr/upload/docs/application/pdf/2015-08/acc_ligne120_2015-07-23.pdf Horaires de la ligne 120] sur car.ain.fr</ref>.
 
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=== Anciens noms ===
La première mention du village date de [[910]] dans le recueil des chartes de [[Cluny (Saône-et-Loire)|Cluny]] où apparaît ''Tussiaco''<ref>[http://www.archives-numerisees.ain.fr/data/philippon.pdf Dictionnaire topographique de Philipon {{p.|431}}] sur ''archives-numerisees.ain.fr''</ref>. Dans le même ouvrage se trouvent le nom ''Tusciaco'' en [[943]], ''Thosciaco'' et sa variante ''Tosciaco'' en [[944]]. À la fin du siècle est aussi évoque ''Tussiacum'' en [[998]].
 
Deux siècles plus tard, ''Toyciaco'' et ''Toysiaco'' sont cités en 1236, ''Toissey'' est mentionné en 1239. Selon [[Marie-Claude Guigue]] dans un ouvrage consacré à la [[Dombes]], ''Thoyssiaci'' était le nom pour se référer au village autour de 1310.
La première mention du village date de [[910]] dans le recueil des chartes de [[Cluny (Saône-et-Loire)|Cluny]] où apparaît ''Tussiaco''<ref>[http://www.archives-numerisees.ain.fr/data/philippon.pdf Dictionnaire topographique de Philipon {{p.|431}}] sur ''archives-numerisees.ain.fr''</ref>. Dans le même ouvrage se trouvent le nom ''Tusciaco'' en [[943]], ''Thosciaco'' et sa variante ''Tosciaco'' en [[944]]. À la fin du siècle est aussi évoque ''Tussiacum'' en [[998]].
 
DeuxEn siècles plus tard1407, ''ToyciacoToisse'' etest évoqué qui ''ToysiacoToissay'' sontl'est citésvers en1441. [[1236]]En 1567, le nom actuel de ''ToisseyThoissey'' est mentionné enpour [[1239]].la première fois Selonmais [[Marie-ClaudeSamuel GuigueGuichenon]] cite ''Toissey'' comme nom de la commune autour de 1650 dans un ouvrage consacré àsur la [[DombesBresse]]. Enfin, ''Thoyssiaci''la étaitdescription lede nomBourgogne pourévoque seune référernouvelle aufois village''Thoissey'' autouren de [[1310]]1790.
 
En [[1407]], ''Toisse'' est évoqué qui ''Toissay'' l'est vers [[1441]]. En [[1567]], le nom actuel de ''Thoissey'' est mentionné pour la première fois mais [[Samuel Guichenon]] cite ''Toissey'' comme nom de la commune autour de [[1650]] dans un ouvrage sur la [[Bresse]]. Enfin, la description de Bourgogne évoque une nouvelle fois ''Thoissey'' en [[1790]].
 
== Histoire ==
La charte 656 de Cluny<ref name="Cluny1.656">{{harvsp|A.Bernard|1876 |p=610}}.</ref> datée du {{date-|28 mars 944}} fait mention d'un plaid tenu par le [[Liste des ducs de Bourgogne|duc de Bourgogne]] [[Hugues le Noir]], en présence du [[Liste des comtes de Mâcon|comte de Mâcon]] [[Liétald II de Mâcon|Letaud]], [[Charles-Constantin de Vienne|Charles Constantin]] et de Guillaume, comte. Les moines de [[Abbaye de Cluny|Cluny]] comparurent devant cette assemblée, et se plaignirent d'[[Adémar vicomte de Lyon|Adémar]], [[Liste des vicomtes de Lyon|vicomte de Lyon]], lequel leur contestait la seigneurie de Thoissey et ses dépendances, prétendant que cette ville faisait partie de sa vicomté (''desuovicecomitatuesse''), bien qu'elle leur eût été cédée par le [[royaume de Provence|roi de Bourgogne]] [[Conrad III de Bourgogne|Conrad le Pacifique]], dont ils exhibèrent le diplôme, daté du {{date-|23 avril 943}}.
 
Adémar, dit l'acte, ayant entendu la lecture des lettres royales, voyant d'ailleurs que le marquis Hugues, son seigneur, à la prière duquel elles avaient été données l'année précédente, favorisait les moines de Cluny, et enfin n'ayant rien à objecter, renonça à ses prétentions. Et, afin qu'aucun des successeurs d'Adémar ne pût revenir contre sa renonciation, elle fut confirmée par Hugues et signée par tous ses fidèles. Mais les moines ne se contentèrent pas de la renonciation d'Adémar, corroborant le diplôme de Conrad. Ils prièrent [[Hugues le Grand (Robertien)|Hugues le Grand]], [[duc des Francs]], Hugues le Noir, et Letaud, d'obtenir du roi de France {{lnobrnoble|Louis IV d'Outremer|Louis {{IV}}}} une donation de Thoissey, afin d'éviter tout différend dans l'avenir, car ce vicomte prétendait avoir des droits sur tout le ''pagus Lugdunensis''.
 
[[Lothaire de(roi Francedes Francs)|Lothaire]], son successeur, n'y renonça que longtemps après, lors du mariage de [[Mathilde de France|Mathilde]], sa sœur, avec {{noble-|Conrad III}}. En conséquence, [[Louis IV d'Outremer|Louis d'Outremer]] donna, le {{date-|1er juillet 946}}, un précepte royal portant cession aux moines de Cluny, sur leur demande, d'une petite ville (''villulam'') de la vicomté de Lyon, située dans le ''pagus Lugdunensis'' et sur les bords de la [[Saône]]. Cette donation avait en réalité si peu d'importance pour le roi de France qu'on ne prit pas même le soin d'y nommer Thoissey<ref name="A.Bernard1867">{{harvsp|A.Bernard|1867|p=5}}.</ref>.
 
Vers 1233-1239<ref name=Topo>{{Topographie historique du département de l'Ain|XXXVIII}}.</ref>, [[{{noble|Humbert V de Beaujeu]]}} usurpe la seigneurie aux abbés de Cluny.
 
En 1372<ref name=MCDD_23>André Bazzana, Guillemine David, Agnès Gonnet, Jean-Michel Poisson, ''Mottes castrales de Dombes (Ain) - Éléments pour un atlas'', Lyon, Direction des Antiquités Historiques Rhône-Alpes, 1986, {{p.|24}}.</ref>, Thoissey est alors le centre d'une [[châtellenie]], possession des [[Seigneurie de Beaujeu|sires de Beaujeu]]. Le château de Thoissey fut le chef-lieu d'une châtellenie de la principauté de [[Dombes]]<ref group=Note>La Dombes était formée de deux territoires non contigus avec onze [[châtellenie]]s dont une partie était en [[Bresse]] ([[Trévoux]], Thoissey, [[Saint-Trivier-sur-Moignans|Saint-Trivier]], [[Ambérieux-en-Dombes|Ambérieux]], [[Beauregard (Ain)|Beauregard]], [[Villeneuve (Ain)|Villeneuve]], [[Montmerle-sur-Saône|Montmerle]], [[Baneins]]), et les trois autres faisaient partie de l'autre Dombes ([[Chalamont]], [[Lent (Ain)|Lent]], [[La Chapelle-du-Châtelard|Le Chatelard]]).</ref>. Le {{date|23 juin 1400}}<ref name="Topo" />, {{Édouard II}}, [[Seigneurie de Beaujeu|sire de Beaujeu]], donne la seigneurie à [[{{noble|Louis II de Bourbon|Louis II]]}}, [[Liste des seigneurs puis ducs de Bourbon|duc de Bourbon]].
 
Au {{s-|XV}}, {{noble-|Guichard VI}} le Grand, aurait été à l’origine des premières fortifications et de la construction d’un château avec poype qui permirent à Thoissey de se développer. Toutefois, au {{s-|XVI}}, les Thoisseyens subissent les guerres de religion et d'autres épreuves<ref>{{Lien web|langue= |titre=Petite histoire de Thoissey|url=http://www.cc-valdesaonechalaronne.com/THOISSEY--20.html|site=cc-valdesaonechalaronne.com|date= |consulté le=2017-01-16}}</ref>. En [[1561]], les [[Huguenot]]s s’emparent de la ville et se font nourrir par le pays, une épidémie de peste fait périr {{nobr|140 personnes}} en [[1564]]. Puis, les ligueurs, maîtres de la ville, commettent de multiples exactions entre [[1589]] et [[1595]]. Les habitants qui se trouvent accablés et ruinés sollicitent de leurs souverains le renvoi de la garnison et la permission de démolir la forteresse. Les fortifications sont alors démantelées à la fin du siècle et le château est rasé en [[1615]].
 
Thoissey appartient à la souveraineté de Dombes jusqu'à la cession de celle-ci à la France en 1762. À la fin du {{s-|XVII}}, la petite ville qui était la judicature du châtelain des environs est élevée au rang de bailliage particulier, supprimé en 1772 avec ceux de [[Trévoux]] et de [[Chalamont]], remplacées par la sénéchaussée de Trévoux. En 1790, elle devient une municipalité du [[Canton de Thoissey|canton dont elle est le chef-lieu]] et dépend du district de [[District de Châtillon-les-Dombes|Châtillon-les-Dombes]].
 
[[Fichier:Repères Hôtel Ville Thoissey 2.jpg|vignette|Repère indiquant le niveau de la [[Saône]] en [[1840]] sur la façade de l'hôtel de ville.]]
 
En [[1840]], une inondation dévaste la plaine de la [[Saône]] et recouvre la rue du port d’{{unité|1.5|m}} d’eau. En conséquence, le maire fait démolir les halles et la chapelle pour édifier l’hôtel de ville.
 
== Politique et administration ==
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=== Maires successifs ===
{{Article connexe|Élections municipales de 20142020 dans l'Ain}}
 
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}}
{{Élu|Début=1790|Fin=1792|Identité=Louis Lorin|Parti=|Qualité=}}
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=== Jumelages ===
 
[[Fichier:Élements Jumelage Hôtel Ville Thoissey 5.jpg|vignette|Le singe de Mons à l'hôtel de ville.]]
 
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{{Fin de carte}}</center>
 
Le {{date|18 mai 1963}}, Thoissey et [[Obourg]] signent une charte de jumelage<ref>[http://www.thoissey.fr/fr/association-actualite/22637/17932/la-charte-jumelage La charte de jumelage], sur ''thoissey.fr''</ref>. En [[1972]], la commune belge fusionne avec la commune de [[Mons]] et devient une section de la ville, le jumelage reste alors toujours valable et des échanges sont effectués avec la grande ville de [[Belgique]].
 
Le comité de jumelage a été créé à l'initiative de Monsieur Berlioz habitant dans la commune à la suite d'un échange avec monsieur et madame Lusiky, citoyens d'Obourg passant leur vacances d'été dans la région. Le {{date|22 août 2015}} à l'hôtel de ville de Mons, les représentants des deux villes ont renouvelé l'engagement de maintenir des liens permanents pour les cinquante années à venir.
 
== Population et société ==
 
=== Démographie ===
{{Population de France/introduction}}
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L'enseignement est présente dans la commune avec trois établissements scolaires dont une école maternelle et une école élémentaire.
 
Après leur cursus scolaire dans l'enseignement primaire, les élèves de Thoissey sont redirigés vers le collège BelAir sis officiellement dans la commune même si la partie nord de l'établissement est située sur la commune de [[Saint-Didier-sur-Chalaronne]]. Le collège accueillait jusqu'à la rentrée [[2017]] les élèves de l'ancien [[canton de Thoissey]] et de la commune de [[Dracé]] mais avec l'ouverture d'un collège à Montceaux, les adolescents accueillis sont différents. Les étudiants de [[Bey (Ain)|Bey]] et de [[Cormoranche-sur-Saône]] qui étaient scolarisés au collège George-Sand à [[Pont-de-Veyle]] intègrent désormais l'établissement. Au contraire, les élèves qui habitent dans les communes de l'ancienne intercommunalité de [[Communauté de communes Montmerle Trois Rivières|Montmerle Trois Rivières]] sont redirigés à [[Montceaux]]. À la fin de leurs études au collège Bel Air, ils sont envoyés au lycée Aiguerande à [[Belleville (Rhône)|Belleville]].
 
Néanmoins, pour ceux voulant bénéficier d'une scolarité dans un établissement privé, la commune voisine de [[Saint-Didier-sur-Chalaronne]] possède l'école privée Saint-Marie et le collège privé Saint-Joseph.
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Malgré l'importance de Thoissey, les infrastructures sportives ne sont pas très présentes sur la commune. Le manque d'emplacements libres en zones non inondables a obligé la construction des infrastructures en périphérie proche de la commune, à [[Saint-Didier-sur-Chalaronne|Saint-Didier]].
 
Toutefois, il existe deux courts de tennis occupés par l'<nowiki/>''Entente Tennis Club Val de Saône Chalaronne'', club intercommunal créé en [[2009]] en remplacement du ''Tennis Club de Thoissey-St Didier''<ref>[http://www.club.fft.fr/etcthoissey/17010581_a/cms/index_public.php?PHPSESSID=aa21fc8ed4f4cdd6cc87e1748fc02609&us_action=show_note_rubrique&ui_id_site=1&ui_id_rubrique=100 Le mot du président], sur ''club.fft.fr/etcthoissey''</ref>. Près de l'église Saint-Madeleine, le boulodrome est le lieu des parties de boules des adhérents de l'''Amicale des Boules Thoissey Saint-Didier''.
 
À l'est du village se trouve le stade des Petits-Oiseaux, souvent référencé comme appartenant à la commune mais situé à Saint-Didier. Il accueille les rencontres de l'équipe honneur de l'<nowiki/>''ESVS Thoissey Saint-Didier Illiat'' qui peut aussi évoluer au stade municipal d'[[Illiat]] ou au stade Romain-Vaillant situé près du collège à Saint-Didier dans un centre destiné au sport. En plus du stade, ce centre inauguré le {{date|13|juin|2009}}<ref>[http://www.cc-valdesaonechalaronne.com/Le-Centre-Sportif--131.html Centre sportif intercommunal], sur ''cc-valdesaonechalaronne.com''</ref> regroupe des courts de tennis couverts et extérieurs, un skatepark et le gymnase intercommunal. Cette salle multisport est occupée par l'''ESVS Basket Thoissey''.
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== Culture et patrimoine ==
 
=== Lieux et monuments ===
* Le long de la route du Beaujolais se trouve le [[Couvent des Ursulines de Thoissey|couvent des Ursulines]]. Construit en [[1666]]<ref>{{Lien web|langue= |titre=Le manuscrit des Dames Ursulines a été retrouvé|url=http://www.leprogres.fr/sortir/2014/04/18/le-manuscrit-des-dames-ursulines-a-ete-retrouve|site=leprogres.fr|date=2014-04-18|consulté le=2017-01-18}}.</ref> et démantelé à la [[Révolution française|Révolution]], il est inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{Date|20|05|1980}}<ref name="mérimée">{{Base POP Mérimée|PA00116581|Couvent des Ursulines (ancien)}}.</ref>.
 
* L'[[apothicaire]]rie, dont les éléments de décor sont classés au titre d'objetsobjet aux Monumentsmonuments historiques<ref>{{Base POP Palissy|PM01000410|Lambris de revêtement, plafond}}.</ref>, se situe dans l'ancien hôpital des sœurs datant du {{s-|XVIII}}. En [[1700]], un riche marchand drapier, Étienne Pollo, est à l'origine de la fondation de l'hôpital de Thoissey. En [[1701]], le duc du Maine accorde les lettres patentes pour la création de « L'Hôpital de la Charité ». L'apothicairerie a été construite entre [[1731]] et [[1735]]<ref name="plaquette" />. Des boiseries de couleur brun et roux en noyer couvrent tous les murs ; ils sont l'œuvre de Jean Noblet, maître menuisier. Le plafond a été peint par Lugnot sur une toile marouflée. Une soixantaine de [[albarelle|pots à pharmacie]] en [[faïence de Nevers]]<ref>{{Base POP Palissy|PM01000408|Ensemble de 60 pots à pharmacie (19 chevrettes, piluliers, bouteilles de pharmacie, gourdes, pots canons)}}</ref>, décorés en camaïeu bleu cobalt étaient destinés à recueillir les produits de l'apothicaire, rangés dans des loggias ainsi que des buffets de style Renaissance. Les [[imposte]]s, peintes à l'eau, représentent le cardinal [[Charles Borromée]] et [[Marthe de Béthanie|sainte Marthe]], patronne des sœurs.
* Le long de la route du Beaujolais se trouve le [[Couvent des Ursulines de Thoissey|couvent des Ursulines]]. Construit en [[1666]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Le manuscrit des Dames Ursulines a été retrouvé|url=http://www.leprogres.fr/sortir/2014/04/18/le-manuscrit-des-dames-ursulines-a-ete-retrouve|site=leprogres.fr|date=2014-04-18|consulté le=2017-01-18}}</ref> et démantelé à la [[Révolution française|Révolution]], il est inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{Date|20|05|1980}}<ref name="mérimée">{{Base Mérimée|PA00116581|Couvent des Ursulines (ancien)}}.</ref>.
* L'église Sainte-Madeleine date du {{s-|XIX}}. Elle a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église qui était sous le même vocable. Rénovée en [[2007]], elle abrite des toiles du peintre lyonnais [[Daniel Sarrabat]] ({{s-|XVII}}), un ensemble de six toiles sont dédiées à [[Marie de Magdala|Marie-Madeleine]] et trois livrées datent en [[1706]] et trois autres en [[1713]]. La première église était la chapelle d'ancien château fort dédiée à l'origine à saint Sébastien puis a servi de chapelle du collège royal.
* L'[[apothicaire]]rie, dont les éléments de décor sont classés au titre d'objets Monuments historiques<ref>{{Base Palissy|PM01000410|Lambris de revêtement, plafond}}</ref>, se situe dans l'ancien hôpital des sœurs datant du {{s-|XVIII}}. En [[1700]], un riche marchand drapier, Étienne Pollo, est à l'origine de la fondation de l'hôpital de Thoissey. En [[1701]], le duc du Maine accorde les lettres patentes pour la création de « L'Hôpital de la Charité ». L'apothicairerie a été construite entre [[1731]] et [[1735]]<ref name="plaquette" />. Des boiseries de couleur brun et roux en noyer couvrent tous les murs ; ils sont l'œuvre de Jean Noblet, maître menuisier. Le plafond a été peint par Lugnot sur une toile marouflée. Une soixantaine de [[albarelle|pots à pharmacie]] en [[faïence de Nevers]]<ref>{{Base Palissy|PM01000408|Ensemble de 60 pots à pharmacie (19 chevrettes, piluliers, bouteilles de pharmacie, gourdes, pots canons)}}</ref>, décorés en camaïeu bleu cobalt étaient destinés à recueillir les produits de l'apothicaire, rangés dans des loggias ainsi que des buffets de style Renaissance. Les [[imposte]]s, peintes à l'eau, représentent le cardinal [[Charles Borromée]] et [[Marthe de Béthanie|sainte Marthe]], patronne des sœurs.
* L'église Sainte-Madeleine date du {{s-|XIX}}. Elle a été construite sur l'emplacement de l'ancienne église qui était sous le même vocable. Rénovée en [[2007]], elle abrite des toiles du peintre lyonnais [[Daniel Sarrabat]] ({{s-|XVII}}), un ensemble de six toiles sont dédiées à [[Marie de Magdala|Marie-Madeleine]] et trois livrées datent en [[1706]] et trois autres en [[1713]]. La première église était la chapelle d'ancien château fort dédiée à l'origine à saint Sébastien puis a servi de chapelle du collège royal.
* Au {{s-|XIX}}, il existait trois lavoirs publics sur la rive nord des Échudes. L'un d'entre eux, localisé à l’angle de la rue de l’Hôpital, était surmonté d’un séchoir à peaux avant 1914 pour les tanneurs.
* La levée du port avec son allée de {{nobr|179 platanes}} sur {{unité|900|m}} date de [[1808]]. Au début du {{s-|XVIII}}, le chemin d’accès au port était souvent impraticable à cause des crues de la Saône, il fut décidé d'y construire une levée. Vers [[1818]], les platanes sont plantés par les pépinières Baboud et en [[1845]], la levée est rehaussée. Toutefois, les arbres auraient dû être abattus en [[1880]] sur décision du conseil général. Grâce à la population qui s'est indignée de cette initiative, le conseil municipal fit abandonner ce projet.
* En face de l'école élémentaire trône un monument en l'honneur des soldats de la commune tombés durant les différents conflits qui ont engagé la France.
* Sur la place du Collège-Royal, un second monument honore douze Thoisseyens envoyés au bagne dans les camps de concentration le {{Date|29|février|1944}}.
* Il reste des vestiges de la « [[Motte castrale|poype]] de la Marche » près du confluent de la [[Chalaronne]] et de la [[Saône]]. Des nobles de ce nom sont cités depuis 1149. En 1576, ellele auraitchâteau est décrit {{citation| en briques et pierres taillées, avec trois grosses hautes tours entouré de fossés d'eau situé à mille pas de la Saône et cinquante pas de Thoisey}}. Il a été démantelée à la fin du {{s-|XVI}}.<ref>{{Atlas Lesdes nobleschâteaux deforts laen MarcheFrance|28 sont cités({{cf.}} depuis [[1149]]Thoissey)}}.</ref>.
 
<gallery mode="packed">
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[[Fichier:Panneau Village fleuri Thoissey 1.jpg|vignette|Panneau ''Village fleuri'' avec une fleur.]]
[[Fichier:Animaux Parc municipal Thoissey 13.jpg|vignette|gauche|Biches du parc.]]
En [[2015]], la commune obtient sa première fleur au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>{{Lien web|titre = Fleurissement : cinq communes de l'Ain décrochent une {{1re}} fleur|url = http://www.voixdelain.fr/blog/2016/05/02/fleurissement-cinq-communes-de-lain-decrochent-une-1er-fleur/|site = voixdelain.fr |date = 2016-05-02|consulté le = 2017-01-15}}.</ref>.
 
La moitié ouest du territoire fait partie des prairies inondables de la [[Saône]] et donc exemptée de constructions humaines, lui conférant un caractère sauvage. Près de la [[Chalaronne]], le parc municipal ou ''parc du Général-Marchand'' s'étale sur {{unité|20000|m|2}}, on y trouve un arboretum et un petit parc animalier.
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=== Personnalités liées à la commune ===
[[Fichier:Monument Marchand Thoissey 2.jpg|vignette|150px|Monument du Commandantcommandant Marchand.]]
 
==== Naissance dans la commune ====
* [[André Gastier]] ([[1791]]-[[1868]]), homme politique français et [[député]].
 
* André Truchelut (1840 - 1916), Géomètre et auteur d'ouvrages d'études sur la Bresse et de la Dombes. (Petit-fils d'André Gastier)
* [[André Gastier]] ([[1791]]-[[1868]]), homme politique français et [[député]].
* [[Nicolas Victor Fonville]], dit ''Fonville Père'', ([[1805]]-[[1856]]), [[Paysage dans l'art|peintre paysagiste]], [[Lithographie|lithographe]] et [[Gravure|graveur]] [[France|français]].
*André Truchelut (1840 - 1916), Géomètre et auteur d'ouvrages d'études sur la Bresse et de la Dombes. (Petit-fils d'André Gastier)
* [[Jean-Baptiste Marchand]] ([[1863]]-[[1934]]), général et explorateur, né et enterré à Thoissey. Dans le parc municipal est érigé un monument commémoratif en son honneur qui est l'œuvre de [[Jean-Louis Chorel]].
* [[Nicolas Victor Fonville]], dit ''Fonville Père'', ([[1805]]-[[1856]]), [[Paysage dans l'art|peintre paysagiste]], [[Lithographie|lithographe]] et [[Gravure|graveur]] [[France|français]].
* [[Jeanne Sandelion]] ([[1899]]-[[1976]]), [[Roman (littérature)|romancière]] et [[Poésie|poétesse]] [[France|française]].
* [[Jean-Baptiste Marchand]] ([[1863]]-[[1934]]), général et explorateur, né et enterré à Thoissey. Dans le parc municipal est érigé un monument commémoratif en son honneur qui est l'œuvre de [[Jean-Louis Chorel]].
* [[Jeanne Sandelion]] ([[1899]]-[[1976]]), [[Roman (littérature)|romancière]] et [[Poésie|poétesse]] [[France|française]].
*[[Alfred Melot]] (1854-1941), peintre paysagiste, est né et a travaillé à Thoissey.
 
==== Autres personnalités ====
* [[Paul Taconnet|Paul Taconne]] ([[1827]]-[[1908]]), [[chanoine]] aumônier des Ursulines et professeur au collège royal.
* [[Claude Ducher]] (1832-1909), ancien maire décédé dans la commune
* [[Jean Nicolas Truchelut]] (1811-1890), époux de Françoise Pierrette Joséphine, fille du docteur [[André Gastier|Gastier]]. Il réside dans la commune de 1839 à 1846.
 
== Notes et références ==
 
=== Notes et cartes ===
* Notes
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