Alice Balint
Alice Székely Balint, née le à Budapest et morte à Manchester le , est une psychanalyste hongroise.
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Université Loránd-Eötvös (jusqu'en ) Institut psychanalytique de Berlin (jusqu'en ) |
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Judith Dupont (nièce) |
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Biographie
modifierElle fait ses études secondaires puis des études de mathématiques et d'anthropologie à l'université de Budapest. Elle est une amie d'enfance de Margaret Mahler et d'Emma Bergsmann, la sœur de Michael Balint. Elle épouse ce dernier. Confrontés tous deux durant la Terreur blanche, à la double menace de l'antisémitisme d'État et des attaques contre la psychanalyse, lors de la chute de la République des conseils en 1919, plusieurs psychanalystes émigrent en Allemagne[1]. Alice et Michael Balint poursuivent leur formation psychanalytique à l'Institut psychanalytique de Berlin, de 1921 à 1924. Ils font une analyse didactique avec Hanns Sachs[2].
À son retour à Budapest en 1924, Alice Balint fait une analyse didactique avec Sándor Ferenczi et participe aux activités de l'Association psychanalytique hongroise[3], dont elle devient membre en 1925[1].
En 1939, Michael Balint et elle s'exilent avec leur fils John à Manchester[4], où elle meurt d'une rupture d'anévrisme en [2].
Alice Balint est la fille de Vilma Kovács, élève et collaboratrice de Ferenczi, figure importante de l'école psychanalytique de Budapest[4].
Publications
modifier- La Vie intime de l'enfant, Paris, Gallimard, 1937 (A gyermekszoba pszichólogiája, Budapest, 1932 ; The Psycho-Analysis in the Nursery, London: Routledge & Kegan Paul (1953) ; rééd. Psychologie de la chambre d'enfants, Le Coq-Héron, no 153, p. 13-88, 1998, avec la préface originelle de Sándor Ferenczi).
- « Amour pour la mère et amour de la mère », in Michael Balint, Amour primaire et technique psychanalytique, Paris, Payot, 1972 (“Love for the mother and motherlove”, in Michael Balint (ed.) Primary Love and Psycho-Analysis Technique, London: Tavistock).
- Anya és gyermek [Mère et enfant], Budapest, Pantheon, 1941.
- Œuvres complètes, Le Coq-Héron, 1997-1998, no 147 et no 153.
Notes et références
modifier- Moreau Ricaud 2000, p. 38.
- Moreau Ricaud 2002, p. 181.
- Judith Dupont, « Alice Balint, a short but productive life », p. 67-75, in Judit Szekacs-Weisz & Tom Keve (dir.), Ferenczi for Our Time: Theory and Practice, London, Karnac, 2012.
- « L'exil avant l'exil. Michæl et Alice Balint »
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Judith Dupont :
- « Alice Balint-Székely-Kovács », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L., Paris, Calmann-Lévy, (ISBN 2-7021-2530-1), p. 181.
- « L’exil avant l’exil. Michael et Alice Balint », Topique, 2002/3, no 80, p. 95-101 [lire en ligne].
- (en) « Alice Balint née Székely-Kovács (1898-1939) », Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon (consulté le ).
- Michelle Moreau Ricaud :
- « Balint, Alice (née Székely-Kovács) [Budapest 1898 — Manchester 1939] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, , p. 369.
- Michael Balint : Le renouveau de l’École de Budapest, Ramonville Saint-Agne, Erès, , 302 p. (ISBN 2865868141).
- Éva Brabant-Gerö, « Hongrie », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L., Paris, Calmann-Lévy, (ISBN 2-7021-2530-1), p. 753-755.
Liens externes
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